EXTÉRIEUR. FRAKCE.
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NOUVELLES DIVERSES.
La Gazette d'Etat de Lucernena-t-elle
pas accusé le docteur bleiger (lavoir empoi-
souné ses malades? n a-t-elle pas calomnié lout
ce quil y avait de grand et d honnête dans
Par arrêté royal du 10 novembre, le sieur
Teichman (T.), inspecteur général et chef du
corps des ponts et chaussées est nommé notre
gouverneur de la province d'Anvers.
Par arrêté royal de la même datele collège
électoral du district de Courlray est convoqué
pour le 27 de ce mois l'effet d'élire un séna
teur.
M. J.-L.-J. Fernelmont, conseiller la cour
de cassationcommandeur de l'ordre royal de
Léopold, va épouser Mlle Eugénie-Joséphine Pie-
rel, domiciliée Alarbais.
On écrit de Casse], 2 novembre, la Gazette
universelle allemande La cour supérieure
d'appel de l'Eleclorat est enfin arrivée rendre
son jugement dans l'affaire du professeur Jor-
dans accuséil y a six ans de complicité des
crimes de rébellion et de lèse-majesté pour
n'avoir pas révélé ce quil savait sur des tenta
tives de ce genre. L'appel était pendant depuis
plus de deux ans et le traitement de ce martyr
de la procédure inquisitoriale a été si cruel que
la presse allemande s'en est émue plusieurs
reprises. Lejugement définitif reconnaît l'inno
cence pleine et entière du prévenu sur le pre
mier point de l'accusation et prononce sa mise
en liberté; le second point n'est pas suffisam
ment prouvé quanta présent. Ce qui fait que si
plus tard des preuves concluantes viennent
surgir, l'accusation peut être reprise au gré du
gouvernement, qui tient ainsi une épée de Da-
moclès constamment suspendue sur la tète d'un
liomme qui a eu le malheur d être une fois im
pliqué dans une procédure politique.
On écrit de Zurich, la Démocratie Paci
fique
L'arrestation de Pfyffer met de nouveau la
Suisse entière en mouvement. Il est impossible
que les puissances étrangères voient de sang-
froid ces sanglantes manœuvres qui provoque
ront une conflagration. Tout le monde proteste
en faveur de l'innocence de M. Pfyffer, il n'y a
qu'une opinion là-dessus. Déjà des sociétés po
pulaires se rassemblent de nouveau; Zurich,
Bâle et Berne seront forcés d'intervenir. Nous
ne comptons guère sur la France, car nous sa
vons que M. Guizot, au nom de la.... chambre,
a promis au pape d'opérer conjointement avec
l'Autriche, dès qu'il s'agira d'une intervention
étrangère.
acquittement d'un capitaine de vaisseau.
Le conseil de guerre maritime de Toulon s'est
assemblé dernièrement pour juger M. le capi
taine Mulerse, qui commandait le navire le
Sphinxéchoué sur la côte de Matifouen al
lant de Dellys Alger. \JArmoricain rapporte
que le capitaine a ainsi expliqué la cause de
l'échouage A mon arrivée en France, ayant
pris connaissance d'un ouvrage intitulé De
tinfluence que le fer des vaisseaux exerce sur
la boussoleje me suis mis l'étudier. 11 com
mença m'éclairer. J'appris ensuite que M. Da-
rondeauingénieur hydrographe, avait été
Toulon pour rectifier les compas du A'arvalj
je lui écrivis il me répondit aussitôt. Je trou
vai dans sa lettre une table d'erreurs de compas
de route du navire vapeur le Brazier. L'er
reur au N. 80 O. était de 8° vers le S. erreur
égale celle dont j'ai été victime. Cette coïnci
dence me frappa, et j'ai été porté conclure
que le compas du Sphinx avait subi une in
fluence analogue. INI. le capitaine rapporteur
a examiné successivement les faits antérieurs
l'échouage de ceux qui l'ont suivi. Dans les
premiers, il n'a trouvé aucune trace d'impérilie
ni dimprudence de la part du capitaine Alu-
terse. Dans les seconds, il a trouvé la preuve
d'une grande énergie et d une grande intelli
gence de sa part. Selon lui, l'échouagedu Sphinx
est dû uniquement la détérioration des com
pas. En conséquenceil a conclu laequitte-
ment honorable et avec éloges de M. JMuterse.
M. Mulerse a été acquitté l'unanimité. En
lui rendant son épée, M. le président du conseil
lui a dit Je vous rends cette épée avec d au
tant plus de plaisir que j'ai la conviction pro
fonde que la France et le roi trouveront toujours
en vous un serviteur dévoué.
naufrage. La Chronique de Jersey ra
conte que le Bucephalusarrivé de Bombay
Liverpool, a parlé, dans sa traversée, au navire
l'Indian, de Launceslon, qui lui a communiqué
les détails suivants sur la perle du Marycapi-
taiue Neubyet de dix-sept passagers Le
Mary était parti de Port-Jackson le 24 maiil
se préparait passer le détroit de Bass, quand,
en virant de bord, le navire eut le malheur de
loucher sur un écueilsans qu'il fut possible
de le retirer de celle fâcheuse position. En
quelques minutes le Mary fut brisé, le grand
mât, les mâts de misaine et d artimon tombè
rent la mer, il ne resta plus sur le rocher
qu une partie de la carcase du navireque
1 équipage dût abandonner.
Les naufragés se jetèrent dans la pirogue
et dans le canot pour gagner, s'il était possible,
la terre la plus voisine, mais la pirogue faisait
eau, et l'on fut obligé, pour leuir la mer, de
boucher les feules avec du linge. 11 paraît que
le canot était encore eu pius mauvais étal, car,
peine les malheureux qui montaient la pirogue
venaient-ils de s éloigner 1 aide d un seul et
unique aviron, qu ils entendirent des cris et
virent venir eux un matelot la nage. 11 leur
dit que le canot avait coulé, avec tous ceux qui
s'y trouvaient, au moment où l'on quittait le
navire, et que dix-sept personnes ayant été
noyées, les douze autres étaient parvenues se
campronner aux débris du Mary, sur lequel ils
demeuraient sans secours. La pirogue retourna
aussitôt sur le lieu du sinistre, où Ion parvint
se procurer cinq avirons, puis tous les nau
fragés séloignèreut de nouveau eu fabricant
des voiles avec leurs chemises et leurs mou
choirs, sans instruments nautiques, et s'en re-
mellant la grâce de Dieu. Le dimanche sui
vant, après bien des fatigues, ils eurent le
bonheur d'atteindre i île Biuders, où, pendant
six joui s, ils soutinrent leur misérable existence
l'aide de quelques poissons qu ils prirent sur
le rivage. Le capitaine et deux matelots qui
s étaient enfoncés dans les terres pour chercher
quelque habitation, ayant enfin reucoutré un
établissement désolons européens, ou put venir
au secours de ces malheureux, qui furent re
cueillis et traités avec la plus cordiale hospita
lité.
L'Ami de la CoJistitulion de Berne con
tient larlicle suivant sur 1 affaire Leu
Nous admettrions sans élouuemeut que
Leu ail été assassiné. H n avait dans le cœur
que de la haine pour des milliers de ses conci
toyens. Qu un de ceux-ci lui eut voué la même
haine, c est naturel; mais ce qui dépasse toute
audace, tous les calculs infâmes et égoïstes pour
lesquels rien n'est sacré, car larreslatiou du
docteur Pfyffer et du capitaine Yoegïi qu on
accuse d'être les complices d'un assassin, lout
le monde sait que Pfyffer a toujours été 1 en
nemi juré de toute mesure violente, il ne s ap
puyait jamais que sur le droit écrit, cest
1 homme de Suisse le plus ami de la légalité.
Comment donc cet homme si doux, si honnête,
si probe aurait-il trempé dans un assassinat i*
Tout le monde sait que Aluller a déjà été
arrêté, que force fut au juge de le relâcher, vu
qu il ny avait point de preuves. Toul-a-coup
ou annonce des mesures réactionnaires. Aiuiier
est de nouveau arrêté, on 1 affame, ou le met
la question, on lui applique des coups de Verge
et l'on procède des arrestations désiguees
d avance. Nous défions la justice de Lucei ne Ue
traduire Aluller devant un tribunal impartial et
public.
notre pays, et cela en face de l'Europe? Ne
professe-t-elle pas ce principe que la fin justifie
tous les moyens? C'est triste dire, les jésuites
n ont pas fait les moindres progrès depuis qua
tre siècles, ils sont toujours les mêmes et ils le
resteront jusqu'au jour de leur extermination.
La corporation municipale de Belfast
(Irlande) composée presque exclusivement de
conservateurs, a adopté une grande majorité,
un projet de pétition la reine pour l'admis
sion des grains étrangers en franchise des droits
et la prohibition de la distillation des grains.
On écrit de Constantinople, 23 octobre
Nous venons d'apprendre que le sultan a nom
mé ministre des affaires étrangères Reschid-
Pachaambassadeur de la Porte Paris et
I homme d Etat le plus avancé de la Turquie.
II sera remplacé Paris parSarem-Effendi, qui
occupe actuellement l'ambassade de Londres,
lequel aura son tour pour successeur ce
poste Chékih-Effendiactuellement ministre
des affaires étrangères et qui se trouve en ce
moment en mission extraordinaire en Syrie.
Gazette d'Augsbourg.)
Rome, le 30 octobre. Des nouvelles
officielles arrivées aujourd'hui de Palerme an
noncent qu'après un court séjour Naples,
l'empereur de Russie arrivera ici le 18 ou 19
novembre pour y rester quelques jours. De
Romeil retournera dans ses états en passant
par Florence. L'ambassadeur russe, Al. de Bou-
ténieffserendaujourd huià Palerme où l'appelle
un ordre de l'empereur outre le comte de
Nesselrode, on attend encore ici le ministre de
la maison de l'empereur; prince Wolkonskî
qui est en ce moment Florence
Le duc Ferdiuand de Saxe Cobourg, ses fils,
le priuce Augusteet le prince Léopoldet la
princesse Clémentine fille du roi des français
sont arrivés hier dans l'après-midi Folkestooe,
bord d'un steamer français. LL. AA. RR. sont
parties immédiatement pour Londres par un
convoi spécial du chemin de fer du Sud-Est;
arrivées Londres 6 heures elles se sont ren
dues Windsor par un convoi spécial du che
min de fer Great Western,
Sir Bobert Peel complètement rétabli de
sa récente attaque de goutte est parti aujourd'hui
dans l'après-midi avec le comte d'Aberdeen pour
Windsor. Le très-honorable baron restera au
château jusqu'à lundi.
Lord Sluart de Rolhesay, ex-ambassadeur
de S. Al. R. Paris, avant la révolution de
juillet et qui représentait récemment l'Anglë-
terre Saint-Pétersbourg en cette qualitéest
mort jeudi après une longue maladie son châ
teau de Hightiff (Hampshire) 1 âge de 67 ans.
Le défunt ne laisse aucun eufant mâle pour
succéder son litre de pair qui s'éteint avec lui.
Paiis, 8 Novembre.
Depuis quelques mois, les journaux de Paris
font et défont le ministère fiançais régulière
ment trois fois par semaine; cependant voici le
Journal des Débatsorgane de la cour, qui an
nonce comme certain que M. le maréchal Soult
conserve la présidence du conseil des ministres,
et qu'il est remplacé au département de la
guerre par Al. le lieutenant-général Aloline de
Saint-Yon, directeur actuel du personnel et des
opérations militaires.
Al. Alartineau des Chesnez serait nommé sous-
secrélaire d'Etat. Al. le général Gazan, qui com
mande en ce moment une brigade d infanterie
sous Paris, serait nommé directeur du personnel
et des opérations militaires.
Al. D rédacteur de la Revue Indépen
dantea été trouvé, hier matin, pendu la
flèche de son lit. On ne sait quelle cause at
tribuer ce suicide qu'aucune circonstance ne
peut expliquer. Al. D... a laissé plusieurs lettres,
dont l une l'adresse d'un parent éloigné, qu il
priait de se charger du soin de le faire inhumer.
Le roi des français a maintenant neuf petits-