5 extérieur. France. annonces. boesunghié^ k00pd1g scflooxe lepehoom El EEl E1KE. impression. Aucun mouvement ne se fit. tftut rentra dans l'ordre, et. le lendemain, le tribu nal de police intérieure condamnait d^s pu nitions diverses les principaux meneurs de la conspiration. Plus de la moitié des individus préventive ment séquestrés étaient rendusaprès une sévère admonitionleurs travaux habituels. On frémit quand on pense aux suites qu'un pareil projet pouvait avoir. Trois cents em ployés civils occupent la maison centrale de Clairvaux et, malgré les résistances de ces employés et de la garnison, il n'est pas douteux qu'une épouvantable boucherie n'eut été la conséquence de la tentative d évasion que nous venons de raconter sipar une circonstance providentielle, le directeur n'eût pas été mis si bien sur la trace. On se rappelle les circonstances de l'arres tation de ce jeune commis de l'administration des Postes, Jules V..., qui se livrait des détourne ments frauduleux, et qui, après a voirsouslrait les valeurs que contenaient les lettres dont il brisait le cachet, en touchait le montant chez les ban quiers ou dans les caisses publiques en les ac quittant de la fausse signature de ceux auxquels elles étaient adressées, Jules V..., détenu, ainsi qu'un nommé L..., signalécomme soncomplice, la prison deSainte- Pélagie. en a été extrait hier, pour assister une perquisition qui allaitavoir lieu au domicile d'un sieur N,.., pharmacien, lequel, d'après des ren seignements recueillis dans le cours de l'instruc tion criminelle qui se poursuit, n'avait pas été étranger aux détournements commis la Poste. La perquisition, opérée par un magistrat délé gué, ay ant amené ladécou verte de cinq lettres qui paraissaient inculper le pharmacien, un mandat a été décerné immédiatement contre luiet il a été mis en état d'arrestation. Paris, 22 Novembre. On sait que Mmc la princesse de Joinville, outre les plus riches parures de diamants que les princesses aient portéesa reçu en dot de l'empereur du Brésil, son frère, presque tout le territoire d'une province de l'empire. On dit que, depuis quelque temps, M. le prince de Joinville est occupé d'un immense projet de colonisation des domaines brésiliens de Mm8 la princesse. S'il faut en croire certains bruits les projets du prince seraient sur le point de se réaliser, et tous les arrangements qu'il y aurait prendre avec le gouvernement brésilien, toutes les diffi cultés qu il fallait vaincre, tout aurait été ter miné dans une longue et active correspondance entre le prince de Joinville et son beau-frère. Ort va jusqu'à assurer que le prince ira lui- même installer le noyau de la colonie au prin temps prochain. Nous lisons dans le Constitutionnel La bourse davanl-hier a été dans une vive agitation par suite de lexécution d'un agent de El vous, monsieui, dit madame Laloine en s'adressaiit au gar çon d honneur. Moi répondit celui-ci d'un air refrogné, on ne m'a pas invité. La mauvaise humenr de celui-ci servit Sterny mieux que toute son adresse u'eût pu le faire. Madame Laloine pensa que, lorsque Prosper et sa femme mouteraieut faire une visite. Lise et M. Tirlot se trouveraient seuls dans la voiture. Certes, elle connaissait assez sa fille et le garçon d'honneur pour être sûre qu'il n'y avait pas le moindre inconvénient j mais elle s^imagina qu'il avait pu penser cette circonstance, et, en mère prudente, elle ne voulut pas qu'il eût l'air d avoir cet avantage sans sa permission, et elle dit Lise, d'un ton dont la sécheresse s'adressait plutôt M. Tirlot qu'à sa fille Descendez, Lise. Lise obéil avec une petite moue triste en apparence et un ravisse ment dans le cœur; car, bien plus que sa mère, elle désirait entrer dans la maison de ce beau marquis, dans la redoutable tanière du fier lion. Comme ils montaient, M. Laloine se rappela tout-à*coup la voi tore de Sterny. Maû vous alliez sortir, monsieur? change qui laissedit-on un déficit de deux millions et demi. On citait deux maisons de banque de premier ordre comme ayant perdu, l'une 400,000 ft\, l'autre 600.000. On disait en outre que le parquet était venu en aide l'un des plus honorables agents qui avait été obligé de payer 600,000 fr. de différences par sa clientèle. Un riche fabricant de papiers et de car tons, M. X, jeune encore et célibataireavait pour commis-voyageur un de ses amis d enfance, plein de zèle, d activité, d intelligence. Ce com mis possédait la confiance de son patron tel point que ce dernier, lors d'un récent voyage, lui avait donné une procuration illimitée, afin qu il pût le représenter dans plusieurs faillites traiter, transigerpoursuivre, vendreacheter, etc. Le commis-voyageur avait une sœur jeune, jolie, mais sans fortune, laquelle tenait un ma gasin de papeteries pour Je compte de M. X.... Des liaisons intimes s établirent entre la jeune demoiselle de boutique et le fabricant éblouie par de brillantes promesses, elle avait succombé. Devenue enceinte, elle pressa son séducteur de l'épouser; mais celui-ci temporisa d aboi d, puis allégua une foule de difficultés, et finit par re fuser net, bien qu'il en eût fait mille fois la pro messe. La jeune fille au désespoir prit alors le parti d'écrire son frère et de mi faire part de son malheur, sans lui rien celer. Celui-ci reviul Paris sans eu donner avis personne il y passa plusieurs jours pendant lesquels il fit d'activés recherches et signa plusieurs actes au nom de son patron; puis, après s être assuré que tout ce qu'il avait fait était bon, valable et ex empt de toute espèce de nullité, il se présenta sou patronlui reprocha en termes véhéments sa déloyauté, et le somma de tenir sans délai la promesse qu'il avait faite sa jeune sœur. Le fabricant s'emporta alors son tour, dit qu il n'uvail rien promis, et, p<J-ussé bout, déclara qu'il était prêt donner satisfaction par les aimes des torts qu on lui imputait. Cela, lui répondit le commis pourra venir plus lard; mais je ne veux pas m'exposer vous tuer ou être tué par vous, avant que l'honneur de ma sœur soit sauf. Eh bien! je vous déclare po sitivement que je ne l'épouserai pas. A votre aise! mais alors vous pouvez préparer voire bi lan j'ai reçu depuis un mois pour votre maison plus de cent mille francs que j'ai perdus dans des opérations très-légales, pour lesquelles vous m'avez suffisamment autorisé; en outre, j'ai vendu ma sœur votre magasin de débit, avec cent autres mille francs de marchandises dont je lui ai donné quittance eu votre nom. Tout est en règle épousez ma sœur et vous ne perdrez pas un sou, ou bien persistez daus votre refus, et alors vous serez ruiné. Le fabricant affirme que son commis l'a placé dans celte alternative mais celui-ci n'en con vient pas. Il soutient au contraire, qu il n'a agi que d'après les ordres de son patron, qui, me nacé dune faillite prochaine, avait songé Obi repril Léonce, jai le temps... J allais visiter une maison de campagne aux environs de Saiul-Germain, et que j'y ariive midi ou deux heures, cela m'est foi t indifférent. Ah dit M. Laloine, Piosper nous a dit que vous en possédiez une fort belle Seine-Port. Aussi n'est-ce pas pour moi. C'est pour mon oncle, le général R..., qui aime beaucoup la campagne, mais qui, ayant a flaire lou3 les jours au ministère de la guerre, désire acheter quelque chose Saint-Germain, de manière pouvoir arriver le lendemain et partir je soir. M. Laloine n'en demanda pas davantage; mais Lise jeta un regard la dérobée sur Léonce, qui mentait assez adroitemeut pour trom per un père, trop gauchement pour ne pas être deviné par une jeune fille. Une petite circonstance vint presque aussitôt confirmer Lise dans le soupçon qu elle avait éprouvé. Léouce avait fait eutrer M. et M™1» Laloine, aiusi que Lise, dans un salon, et, oubliaut qu'uue simple portière le séparait d'elle, il avait dit tout bas son valet de chambre, avant de les suivre Va dans un cabinet de lecture, et tâche de me procurer toutes les Petites-Affiches que tu trouveras. Lise l'entendit, et lorsque Sterny rentra, elle le regarda d'un air sauver quelque chose du naufrage, et qui, craignant maintenant une poursuite en banque route frauduleuse, cherche le perdre pour s'innocenter. Les choses en sont là; le papier timbré s'échange avec activité, et moins d'une transaction devenue probable, les tribunaux seront saisis de ce singulier conflit. On lit dans le Courrier de Marseille Nous connaissions avant-hier soir le bruit qui avait couru Toulon de la mort d'Abd-el- Kader. Celle nouvelle nous avait été transmise par un voyageur vers quatre heures après-midi. Nous avions pu nous convaincre, avant de mettre sous pr-ssequ'aucun avis officiel n'était par venu dans la soirée ni par le courrier nijpar es tafette, tandis qu'une brume assez épaisse avait empêché tout le jour le télégraphe de commu niquer avec Toulon. Nous avons considéré celte nouvelle comme un bruit sans fondement, et la raison était sim ple. En supposant l'arrivée rapide et inattendue d'un paquebot d'Oran Toulon une nouvelle comme celle de la mort d'Abd-cl-Kader ne pou vant être enveloppée de mystère le gouverne ment ne pouvait en faire un secret diplomatique; ce n'est pas par une indiscrétion que cette nou velle aurait transpiréc'est l'autorité elle-même qui en aurait informé le public. Nous avons reçu hier matin et hier soir nos correspondances de Toulon et le Toulonnais du 13; il n'y est fait aucune mention de la pré tendue mort d'Abd-el-Kader ni de l'arrivée d'un nouveau paquebot d'Oran Toulon. «Nos prévisions se sont réalisées en tout point.» Dans la nuit d'avant-hier, vers miuuit, on entendit sortir de la croisée d'une mansarde de la maison n" 13, rue des Petites-Ecuries, lescris: Au secours! l'assassin Les voisins accoururent et sommèrent d'ouvrir; mais la porte de la mansar de restait fermée, et les cris continuaient, accom pagnés du fracas des meubles brisés; enfin, (a garde arrive, la porte est enfoncée, et on trouve deux misérables qui assommaient une pauvre femme dont le crime était d'avoir résisté leurs honteuses propositions. Les deux hommes ont été conduits la préfecture de police. VAN Op Donderdag, i in December 1845, ten i nre des uainiddags, ter liofslede eigendom en gebruik van sieur Pieter Deschodt, te Boesinghe, langst liet s'Gravenslraetje, zal'er gelioudeu worden VendittQ/^ van 6o koopen IEPEN BOOMEN en i Eik, gebruik* baer tôt allesoort van werken en voor Brandhout. Er word langea tyd van betaling toegestaen, behoudens bekende medekoopers te benaemen den tienden peonink en verdere bespreken comptant te voldoen. si moqueur, qu'il vit qu il avait été deviné. Mais il n'y avait pas de colere daus ce regard, et c'était presque une approbation de sa ruse. Lise était entrée avec une curiosité d'eufant dans l'appartement de Sterny; mais, dès qu'elle y fut, ce sentiment devint plus sérieux et presque timide; il lui sembla être dans un état dangereux. Sous ces teuturcs magnifiques, parmi ces trophées d'armes damasquinées» près de ces étagères oouvertes d objels d'or et d'un goût exquis; daus cette demeure ou il ny avait rien qui fût i usage d une femme, elle se sentit mal l'aise comme si elle eût été seule dans un cerole d'hommes; il lui sembla qu'on y respirait uu air moins chaste que celui de sa blanche chambre, que celui qui venait tra vers les fleurs de sa fenêtre. Quant M. et M™ Laloine, ils étaient tout curieux pour tes belles choses étalées autour d'eux. Mn,e Laloine surtout examinât les étagères aveo une foule d'élonnements; mais elle Dosait toucher aucuu des rbarmauts objets qui les ornaient, et chaque instant ell« appelait Lise pour les admirer avec elle. Lise obéissait, mais elle re gardait peine; un singulier sentiment d'elTrci s'était emparé d'elle et elle répondait seulement d une voix altérée Oui, oui, cela est très-beau. 'La suite 6 un n* prochain.)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1845 | | pagina 3