BOOMEN,
ANNONCES.
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AEN DE KERK VAN LOO.
nageant au-dessus de l'abreuvoir de cette ville
s'est rendu sur les lieux, accompagnée de M. le
juge de paix, et l'on a constaté que ce cadavre
était celui de Julie Fontaine, âgée de 46 ans
femme de NicolasMolicart, fendeur de laltesen
celte ville.
D'après les renseignemens recueillis par la
justice ce que rapporte l'Industriel de la
Champagnela mort de cette femme serait le
résultat d'un suicide.
Mère de trois enfans, elle se livrait habituel
lement la boisson et donnait les plus grands
sujets de peine son mari, qui est un ouvrier
horinêle et laborieux. La veille de son suicide,
-elle se trouvait dans un état complet d'ivresse
son mari lui fil ce sujet des remontrances ver
bales fort sévères on pense que c'est cette ré
primande qui l'a déterminée se donner la mort.
Vers trois heures du malinelle a quitté le
domicile du sieur Dumars, octogénaire, chez
lequel elle couchait, et, après avoir frappé
la porte de plusieurs épiciers pour se procurer
de l'eau-de-vie elle s'est dirigée vers l'abreu
voir, où elle s'est précipitée.
Le désarmement continue dans le Liban.
Comme les Drusèsles musulmans et les Mu-
tualis gardaient leurs armes, il est évident que
la mesure n'est dirigée que contre les chrétiens.
On a même chargé les chefs drusés de procéder
au désarmement. Ils parcourent les districts et
commettent des violences. Ils demandent dans
chaque village un certain nombre de fusils. Si
on ne les livre pas, les vieillards reçoivent la
bastonnade et, chaque fusil manquant, les ha
bitants sont forcés de payer de 200 230 pias
tres. Des femmes sont violées. On leur enlève
leurs parures et leurs enfans. Les officiers turcs
frappent les villages de contributions forcées de
20, 30 et 40 mille piastres et il n est pas de
tortures auxquelles ils n'aient recours pour se
procurer de l'argent.
Les sheiks qui avaient été arrêtés ont été re
mis en liberté. Ceux des Druses se promènent
dans Beyrouth avec leurs armes et suivis d'une
«escorte également armée. Les chrétiens au con
traire ne peuvent pas porter d'armes. Les habi-
tans de Dschetral Bechare, ayant été informés
des cruautés exercées sur leurs frères de Gazir-
Jahle et Deir-el-Kamars'opposèrent l'ordre
des Turcs dans leur district et refusèrent de
livrer leurs armes. Ils sont au nombre de 3
4,000... On regrette le gouvernement de Méhé-
mel-Ali.
Hier luudi, midi et demides cris per-
çans: Au secours! au feu retentissaient dans la
rue Pagevin, près la place des Victoires; ils par
taient d'une maison située an n° 13 de celte rue.
Les locataires s'enquéraient entre eux de la cause
de ces cris qui avaient momentanément cessé
lorsqu'ils éclatèrent de nouveau avec plus d é-
nergie. M. Roucal, ancien artilleur de la garde,
demeurant dans cette maison s'empressa de
monlerau septième étage, guidé parle bruit et
l'odeur suffocante de laine et de matières brû
lées. Il ouvreen toute hâte la porte d'une petite
chambre occupée par la femme Dupuy et son
jeune fils âgé de douze ans et demi repoussé
d'abord par la vapeur étouffante qui remplit cet
étroit espace, il brise deux carreaux de la croi
sée pour donner entrée l'air extérieur, qui lui
permet de parvenir nne encoignureoù il trou
ve étendue sur une malle la femme Dupuy, ses
vêlements enflammés autour d'elle et une de ses
jambes allongée en plein air sur un réchaud de
charbon embrâsé.
Cet affreux spectacle s'était offert aux yeux
de son enfantf son retour de l'école, et ses cris
de désespoir avaient fini par être entendus des
étages inférieurs. Sa mère, afin de préparer le
repas de la journée, avait allumé un brasier de
charbon, et la vapeur délétère répandue la
surface du plancher l'avait suffoquéeau moment
où elle se baissait. Cette malheureuse, âgée de
cinquante-cinq ans environ, d une constitution
vigoureuse et énergique, n'avait pas perdu con
naissance un seul instant, malgré toute l'atro
cité de ses douleurs 1 >e commissaire du quar
tier, prévenu de cet affreux événement, est bien
tôt arrivé sur les lieux, suivi des pompiers,qui
avaient été également appelés pour éteindre 1 in
cendie qui commençailjà se propager. Par ses
soins, la femme Dupuy, dont une jambe est tout
fait brûlée et le reste du corps couvert d'exco
riations, a été transportée de l'Hôtel-Dieu, dans
un étal qui ne laisse aucun espoir de lui con
server la vie.
Continuation de la crise ministérielle en
Angleterre. Lesjournaux ne publient encore
rien de positif sur la reconstitution du cabinet
de sir Robert Peel, mais il paraît certain que le
très-honorable baronnet a consenti reprendre
la direction des affaires comme on le savait
déjà samedisir Robert Peel s'est rendu 2
heures Windsoril a eu une audience de la
reine qui n'a pas duré moins de 3 heures; son
retour de Windsor plusieurs de ses anciens
collègues qu'il avait fait prévenir dès le matin
se sont réunis son hôtel, étaient présent le
duc de Wellington, le lord chancelier, le duc
de Buceleuch, le comte d'Abcrdeen, le comte
de Ripon le comte de Lincoln, lord Stanley,
sir James Graham M. Gowlburn le comte
d'Haddinglonfet M. Sidney Herbert. La confé
rence a duré jusqu'à près de minuit et demi.
On lit dans le Morniny-IIérald. Voici
croyons-nous le récit exact du dernier incident
de la crise ministérielle. S. M. fit prier sir
Robert Peel de se rendre auprès d'elle samedi
afin qu'il prit définitivement congé, en consé
quence. sir Robert Peel se rendit Windsor.
A son arrivée, S. M. lui apprit que lord John
Russell après avoir essayé de former un minis
tèren'avait pu accomplir cette mission; et
qu'elle désirait que lui sir Robert Peel n'aban
donnât pas son service, sir Robert Peel répondit
S. M. qu'au moment de quitter Londres il avait
appris l'insuccès de lord John Russell et que,
ayant tout li<?u de crotps cjuc ceux do aca roi-
lègues qui'avaient différé d'opinion avec lui,
n étaient pas prêts former un cabinet, il s'était
décidé sans hésiter un seul instant, retirer sa
démission, reprendre son poste et proposer
au parlement les mesures que les exigences du
service public pourraient rendre nécessaires.
Le .11 o min g Herald ajoute que le motif
principal de la dissolution du cabinet Russell,
avant même d'être formé, a été l'opposition
qu'a rencontrée de la part de deux des futurs
ministres et surtout de la part de lord Grey, la
nomination de lord Palmerston au poste de
secrétaire d état aux affaires étrangères et la
persistance de celui-ci ne vouloir accepter au
cun autre portefeuille.
Le Times confirme cette assertion du
jfforniny Herald et déploie qu'une fâcheuse ri
valité ail empêché la formation d'un cabinet qui
pouvait faire beaucoup de bien.
D'après des lettres que nous recevons
l'instant de la Gazette d'Augsbourg, l'empereur
est parti de Naples le 12 et est arrivé Rome
le lendemain 13 décembre.
On nous annonce la mort du commandant
Parquin condamné dans l'affaire de Bologne,
et détenu la citadelle de Doullens.
D'après des nouvelles de Montevideo jus
qu'au premier novembre Rosas persistait dans
son refus de céder aux injonctions des ministres
de France et d Angleterre, il se flattait que ces
deux envoyés seraient désavoués paF leurs gou
vernements respectifs, en attendant, le féroce
dictateur se signalait par de nouveaux actes de
barbarie.
Lesjournaux du rappel en Irlande assurent
que si le parlement est dissous et que les élec
tions aient lieu au mois de février, l'Irlande
nommera 60 repealers. C'est là un bataillon
puissant, dit le journal de Cork, et qui, s'il
agit avec ensemble et précision sous son habile
chef, pourra obtenir du gouvernement d'im
portantes concessions. Le nombre de représen
tants que nomme l'Irlande est de 103. Aujour
d'hui une vingtaine peine sont repealers.
Un décret du Roi de Bavière vient d'af
franchir entièrement les prolestants de son ar
mée de s'agenouillir dans certaines cérémonies
du culte catholique.
La France annonce la mort du Shah de
Perse, Mouhamed-Mirza. et ajoute celle nou
velle, dont nous lui laissons toute la responsa
bilité, des détails qui tendraient y donner un
certain caractère de Vraisemblance. La mort île
Mouhamed-Mirza aurait été le signal de troubles
sérieux en Perse et plusieurs des trente-cinq
princes, fils d'Abbas-Mirzaet par conséquent
frères de l'empereur décédé, disputeraient
son fils la succession au trône.
au bureau de 'cette feuille
se trouve en souscription:
Tableau historique, topographique, sta
tistique, administratifindustriel et
commercial des villesbourgs et vil
lages de l'arrondissement judiciaire
d'Ypres, par Flamme
Accueilli déjà par 200 signatures, tant de la ville
d'Ypres que des communes de son arrondissement.
Prix un francOïl ne tirera qa'un nombre d'exemplaires
égal celui des souscripteurs.
OPElNRAER TE VERROOPEJS
eene schoone
tôt WESTYLETEREN,
NEVEKS DE DORPPLAETS.
Groot 12 liectaren 32 âren i3cen-
tiaren of 28 gemelen 44 roeden, ge-
bruilcl door de echteJingen Kestelytt
om handslag met het sclieiren der
vruchten van den aenstaenden Ougstj
verdeeld in 12 koopen.
Waervan den OVERSLAG zal ge-
beuren, door hetambt van den Nota-
Ris FFOOIC; tôt Loo, op Maendag, 2" Febrna-
rius i846, ten een uere naermiddag, in de herberg
van Augustinus Brigon, tôt Weslvleleren.
OPENBARE
3 a s 1 ©asr©
te doeîï
Daer word aen het publiek kenbaer gemaekt dat
op Donderdag, i5"January 1846, des voormiddags
ten 10 uren, in het Sladhuis te Loo, door het ambt
van Notaris, zal wezen overgegaen lot de openbare
Aenbesteding, by afhod, van Metsel-, Timmer-,
Arduinsteen-, Yzer-, Pleisler-, Lood-, Schalie-,
Vloer-, Schilder- en andere Werken, tôt vergroo-
ting der Kerk van Loo en verstyven van den voet
van deszelfs Toren,waer van het hestek en begroo-
ting beloopt tôt.
fr. flO,343-95 c.
De voorwaerden der Aenbesteding, bestek en plan,
zyn berustende, ter inzage der gegadigden, by de
leden van den Kerkraed daeraf zyn 00k inliclitin-
gen te bekomen by sieur J.-B. Desouter, Bouw—
meester te Veurne, die met den toezigt en lietgelei-
den der werken zal belast zyn.
Dat men het aen anderen zegge.
AENZIENELYKE VENDITIE
van
TOT WESTVLETEREN.
Woensdag 7" januarius i846, een uer naniid-
dag, op de liofstede gebruikt door de kinderen Cap-
poen, weinig west van liet gehuchle den Eyke,