EXTÉRIEUR. - FRANGE.
ANNONCES.
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Vienne, le 7 janvier. D'après des ren
seignements qut nous viennent de bonne source,
Variétés.
MAENDAG, 16" FEBRUARIUS 1846.
Liverpool, ce qu'il faut surtout attribuer aux
nouvelles reçues des Etals-Unis par voie du
Havre, annonçant une récolte peu favorable
sur celte matière première.
Beaucoup de fabriques de laines et de fila
tures du Yorkshire sont peu fournies de com
mandes en ce moment mais on considère
généralement comme favorables les auspices
que présente l'approche du printemps. Un
changement considérable s'est opéré dans I in
dustrie manufacturière. L'usage était autrefois
deprofiler de la saison morte pour préparer de
grandes quantités de marchandises de manière
les avoir sous la main au moment de la reprise
des affaires. Aujourd hui on préfère attendre
que les commandes arrivent, plutôt que de
laisser improductif un capital considérable, de
sorte que les approvisionnements sont nuls ou
peu près.
Par suite de l'introduction de machines fran
çaises perfectionnées, la fabrication des mous
selines de laine a fait de grands progrès
Brandford.
On assure que le ministère français a offert
sa médiation pour apaiser le différend qui vient
de s'élever entre la Belgique et la Hollande au
sujet des nouvaux tarifs commerciaux.
Le journal légitimiste la France, prenant les
devants sur les commentaires auxquels devront
nécessairement donner lieu les conférences que
le d uc de Bordeaux et l'empereur de Bussie
ont eu le 1er janvier 1846, déclare que l'empe
reur de Russie et le comte de Chambord étaient
seuls pendant leur entrevue, et que personne
ne peut par conséquent connaître les questions
qui ont été traitées pendant celle entrevue.
Il paraît néanmoins, d'après les lettres parti
culières de Vienne du 3 janvier, que ces entre
vues avient pris toute l'importance d'un événe
ment politique dans les cercles aristocratiques
de cette ville. On y disait tout haut que
l'empereuravaitencouragé le prétendant français
attendre patiemment des temps meilleurs, et
que même il lui aurait promis aide et appui pour
certains cas et dans certaines circonstances.
Les journaux allemands publient quelques
nouveaux détails sur l'incroyable projet conçu
par quelques centaines de polonais dont parlait
hier la correspondance de la Gazette de Cologne
et qui ne tendait rien moins, paraît-il, qu'à
s'emparer des forteresses de Thorn et de
Gzaudenz, dans la Prusse orientale Le com
plot, tout insensé qu'il semble, aurait eu son
foyer Varsovie et des ramifications dans la
troupe. Des forces considérablesontélé dirigées
vers la province de Prusse, afin de surveiller
les deux places fortes qui renferment de grands
dépôts d'armes et munitions de guerre, et qui
comme points d'opérations militaires et comme
places-frontières sont d'une grande importance.
On ignore encore comment a été amenée la
découverte du complot qui devait éclater le 31
décembre dernier.
Dans la nuit du 8 au 9 janvier, un riche
négociant de Francforl-sur-Mein a été assas
siné dans sa demeure par des malfaiteurs qui
ont forcé ensuite sa caisse et en ont enlevé 4,000
florins qu'elle contenait; le cadavre de ce mal
heureux négociant a été trouvé dans son lit les
jaieds et les mains liés, la bouche bâillonnée.
Le cou était serré de façon produire la stran
gulation. On a arrêté le lendemain les meur
triers qui étaient deux anciens domestiques de
la victime.
On écrit de Berlin là Gazette d'Augs-
bourgLes recès des diètes publiés ces jours
derniers ont surpris désagréablement la plus
grande partie des conservateurs eux-mêmes et
eiJr ont inspiré une sorte de stupeur. Ils pen
sent et disent tout haut que des refus pareils
répétés jusqu huit fois, et cela en présence de
1 unanimité de toutes les diètes, quant certai
nes demandes, ne sauraient plus se reproduire
sans amener dans un avenir prochain des résul
tats funestes.
il paraît que dans ces derniers temps les rela
tions entre la France et l'Autriche ont pris un
certain caractère d intimité, on pense qu'un
traité de commerce pourrait bien être le résul
tat de ce rapprochement. Corrde Nuremb.)
On écrit de Madrid, 7 janvier
Le secrétaire de 1 infant don Eurique que
l'on suppose être l'auteur du manifeste du prince,
a élédeslilué des fonctions qu'il occupait auprès
de l'infant, il est parti aujourd'hui pour Cadix.
Les deux infans, fils de l'infant don François
de Paul, seraient partis également aujourd hui
sans quelques arrangements tont personnels
qui leur restaient prendre. L'infant don Fran
çois d'Assises va rejoindre son régiment
Pampeluneet l'infant Eurique va retrouver son
bâtiment au Ferrol.
Quoique les exaltés cherchent donner ce
départ le caractère et la couleur d'une disgrâce,
il s'explique naturellement jusqu'à un certain
point par cette circonstance que les deux jeu
nes princes ne devaient pas faire plus long
séjour Madrid, où ils sont venus seulement
passer les fêles de Noël en famille.
A la suite des bandos publiés par le corregi-
dor de Madrid, les porteurs d'eau ont recom
mencé remplir les fontaines des particuliers,
et [anxiété momentanée du public a cessé. On
dit que les porteurs d'eau ont 1 intention d aug
menter le prix de leur travail. Quatre d'entre
eux ont été emprisonnés.
Paris, le 14 janvier.
On se rappelle que les ingénieurs français
chargés de recevoir les travaux du chemin de
fer de Paris Rouen, construit par la compa
gnie sous la direction de M. Locke (ingénieur
anglais) ont refusé de les accepter. M. Teste a
fait recevoir ces travaux d office. L'éboulement
du viaduc de Barenliiiconstruit par le même
ingénieur dans les mêmes errements, permet
de juger qui a fait son devoir, de M. le ministre
ou des ingénieurs qui non point eu sa
complaisance.
M. Zangiacomi, président de la chambre
des requêtes de la cour de cassationest mort
l avant-dernière nuit La nouvelle de la mort de
ce vénérable magistrat s'étant répandue au pa
lais, y a occasionné de vifs regrets.
On lit dans la Gazette du Mididu 8
janvier Nous pouvons annoncer de source
certaine, et comme un fait devenu public la
Bou rse, qu'un cas de peste s'est déclaré au
lazaret. A 1 époque où les doctrines quaran-
tenaires n'étaient pas contestées, ce fait aurait
pu passer inaperçu. Marseille ne craingnait
pas de voir aballre ce rempart dernière lequel
la F rance restait tranquille depuis plus d'un
siecle Aujourd hui que lotit est remis en ques
tion, nous demanderons aux intrépides de la
non-conlagion où serait aujourd'hui le pesti
féré, s'ils avaient eu le malheur d'obtenir un
plein triomphe? Au milieu d'eux et de leurs
familles
L'approche de la discussion de l'adresse
sera signalée celte année par un grand mouve
ment administratif où la chambre des députés
aura l'honneur d'être presque exclusivement
représentée.
D'après ce qu'on nous annonce, M. Edmond
Blanc serait nommé secrétaire-général au mi
nistère des finances en remplacement de M.
Boubersappelé la recette générale du
Haut-Rhin.
M. Vilet serait promu la présidence du co
mité des finances au conseil d'Etat par suite de
la retraite de M. le comte de Béranger.
M. Liadières remplacerait M. d'Aure comme
conseiller d Etat en service ordinaire.
Enfin, M. de Colmont. inspecteur général des
finances,serait nommédirecteur du contentieux,
en place de M. Delair, admis la retraite.
La mort de M. Zangiacomi laisse une prési
dence de chambre vacante la cour de cas
sation. On dit qu'elle tente beaucoup les goûts
de retraite de M. Martin (du Nord).
M. David (d'Angers)* vient de finir le mo
dèle de la statue de Larrey, qui sera placée
dans la cour du Val-de-Grâce. Larrey est re
présenté en uniforme de chirurgien militaire,
pressant sur son cœur un rouleau sur lequel
sont gravées les paroles de Napoléon Larrey,
certainement, est I homme le plus honnête que
j'ai connu paroles mémoraV»leset qui sont
pour Larrey le plus beau litre de noblesse.
Quatre bas-reliefs, représentant les quatre ba
tailles auxquelles Larrey a pris partorneront
les faces du piédestal. L'ensemble de celte sta
tue est d'une grande vérité, et l'œuvre est tout
la fois digne de Larrey et de l'illustre sculp
teur auquel nous devons déjà tant de chefs-
d'œuvre.
Le Constitutionnel annonce que le roi
aurait décidé que le comte de Paris suivrait,
aussitôt après les vacances de Pâques, les cours
du collège Rollin ce collège aurait été choisi
comme étant la propriété de la ville de Paris.
UNE FLOTTE EN TERRE-FERME.
La Démocratie paci/igue apprend ses lecteurs
que l'industrie moderne vient d'imaginer un nou
veau projet de navigation, qui est pour le moins
aussi bizarre que gigantesque.
D'après ce projet colossal, il s'agirait de faire
promener travers champs les vaisseaux de ligne
les plus compliqués, avec la même grâce et la même
aisauce que si c'étaient de simples vinaigrettes ou
des cabriolets.
La chose se pratiquerait de la manière la plus
simple du monde. Je suppose que vous ayez un
vaisseau de ligne, et que vous désiriez lui faire faire
un voyage accéléré de Bordeaux Toulon sans pas
ser par le détroit de Gibraltar; rien de plus simple.
Vous prenez votre vaisseau, vous le posez d'aplomb
sur le premier chemin de fer venu, vous fixez des
sous cent quarante-quatre roues, et en un clin
d'œil votre bâtiment partira comme sur des rou
lettes.
Grâce ce nouveau mode de navigation, on ne
serait plus obligé de doubler une foule de caps,
tous plus dangereux les uns que les autres. On se
bornerait doubler sa vitesse, et en trois jours on
irait de l'Océan la Méditerranaée, la ligne droite
étant le plus court chemin d'un port un autre.
Ce nouveau système éviterait aussi l'inconvénient
de naufrages et de noyades. 11 serait infiniment
moins dangereux pour un vaisseau de glisser sur
l'herbe que sur la glace, et pour peu que chaque
marin eût la précaution d'avoir un parapluie, il se
rait suffisamment abrité contre la violence des tem
pêtes.
Il faut espérer que, dans un siècle éminemment
entrepreneur, cette prodigieuse invention ne restera
pas l'état de projet. Un jour viendra peut-être où
les citadins verront les frégates de première classe
se promener dans les rues; les campagnards seront
tout étonnés de voir des loups de mer naviguer en
plein champ et s'essayer dans l'art de ramer... des
choux, t
Il y aura peut-être dans les villes des vaisseaux
la course et l'heure. Ou organisera des bateaux de
maître, des frégates de place, des bricks de remise
et des vaisseaux de roulage pavillon marchand.
Il est bien entendu que les pilotes auront le plus
grand soin d'éviter le passage des rivières, dans le
cas où il serait impossible au bateau de passer par
dessus les ponts. Charivari
De openbaere
Yerkooping van de
HOFSTEDE, gele-
gen in Westvleteren, bewoond door de echtelingen
Ivestelyn, die by het blad van den Zondag, 28" De-
ceinber i845 aengekondigd is geweest, om plaels to
hebben, op Maendag, 2n Februarius i846, een ure
namiddag, in de herberg bewoond door Augustin
Brigou, Î3 verpchoven tôt op den
Iutusschen tyd, inlichtingen te bekomen teu kan-
tore van den Noïauis FLOOB) te Loo,