9 rw. DENTS INCORRUPTIBLES. m I ZWARE Kl KEN MIN YPRES et S -01ER, COSTUMES II ANNONCES. 4 0\ DEMANDE UN COMPAGNON-IMPRIMEUR. MILITAIRES. KOOPDAG VAN SCHOONE SERVICE DE MESSAGERIES A LOUER, M. Fournel, ingénieur en chef des mines, a assure-t-on, découvert dans 1 est de I Algérie l'existence de mines de sel gemme d une grande importance. 11 met en ce moment la dernière main un rapport détaillé sur celte nouvelle ri chesse du sol algérien. Soupçons d'empoisonnement. On lit dans le Journal de Béziers: Notre ville est dans la stupeur il vient de s'y révéler un crime d'em poisonnement avec les circonstances les plus aggravantes. Une femme, appartenant une famille non moins honorable que celle de Mme Lafarge, est soupçonnée den être I auteur une maison de campagne, un autre Glandier, aurait été le théâtre où il se serait consommé. M. Malaret mourut presque subitement le 6 décembre 1844, l'âge de quarante ans, dans sa propriété de la Courrège, commune de Maureilhan près Béziers. Cette mort si impré vue fit planer quelques soupçons sur la veuve du défunt on alla jusqu'à murmurer le mot d'empoisonnement. Toutefoisces horribles soupçons ne tardèrent pas se calmer. Après l'expiration de l'année de deuil, la jeune veuve, bien que mère de deux enfants en bas age^ manifesta l'intention de convoler en secondes noces. Son choix tomba sur un jeune homme que la renommée désignait pour avoir été ad mis dans son intimité du vivant du premier époux. Ce choix réveilla les soupçons. Aussi, lors que le conseil de famille fût assemblé, le 7 janvier 1846, pour se prononcer sur l'opportu nité du maintien delà tutelle la dame Malaret, les trois parents paternels votèrent-ils ouverte ment pour qu'elle lui fût enlevé. Malgré cette opposition, la tutelle fut conservée la veuve, et son second mariage se célébra le 20 janvier. L'éclat qu'on donna celle cérémonie blessa la famille du défunt et souleva l'improbalion pu blique. On rapprocha les dates du premier et du second mariage que treize mois peine sé paraient; on revint sur les circonstances qui avaient précédé, accompagné el suivi la mort de M. Malaret. On alla jusqu'à articuler de nouveau le soupçon d'empoisonnement; on dit même que l'action de la justice fut provoquée soit par des plaintes orales, soit par des lettres anonymes. Le 2 février courantM. le procureur du roi et M. le juged'instruction, accompagnés de MM. les docleursCarrière et Mandeville, se trans portèrent au cimetière du village de Maureilhan et firent procéder l'exhumation et l'autopsie du cadavre de M. Malaret. Les hommes de l ai t furent frappés, dit-on, d'une particularité que présentait le cadavre tandisque toutes les autres parties étaient en pleine décomposition, labdo- men, tant l'intérieur qu'à l'extérieur, était en parfait état de conservation d'où l'on pouvait induire déjà la présence de l'arsenic. On enleva l'estomac, le tube digestif, le foie, la rate el les intestins, poùr les soumettre tour tour l'a nalyse chimique par l'appareil de Marsch. Cette opération aéléconfiéeà deux habiles chimistes, MM. Bernard (maire) et Audouard. Les premièresépreuvesayantsignalé la présence de 1 arsenic dans le foieetl'eslomac, ou décerna lundi dernier un mandat d'arrêt contre madame Malaret et M. Berdet, son second époux qui, malgré le fâcheux éclat des investigations delà justice, n'avaient pas cessé de se montrer en public. L'arrestation eut lieu cinq heures de l'après-midi. Une foule immense se pressait depuis la demeure de madame Malaret jusqu'à la maison d'arrêt. Une voiture reçut les accusés et les déroba aux regards de la multitude qui faisait entendre sur leur passage quelques cris d'indignation. Arrivés la maison d'arrêt, ils se précipi tèrent dans les bras l'un de l'autre, et ce ne fut qu'avec difficulté qu'on mit fiu une scène de larmes et de désespoir. M. Berdet se montre, dit-on', sans inquiétude pour lui sur l'issue de la poursuite criminelle. Madame Malaret, de son côté, repousse toute participation au crimequ'on lui impute. Cependant les hommes de la science -poursuivent le cours de leurs expériences par l'appareil de Mar£b. Les magistrats instructeurs ont fait mardi une descente au domaine de la Courrège. Mille bruits circulent, tant sur les ré sultats des opérations chimiques que sur ceux des visites domiciliaires. Nous nous garderons bien de nous faire les échos de ces bruits. 11 n'y a rien de plus sacré au monde qu'un accusé. TENTE S'adresser chez Lambin-veryvaerue, rue de Lille, n° 13, Y pi es. Le Mardi, 3 Mars 1846, 2 heures de relevée, en la Salle ordinaire de veilles, Grand'Place, n° 5, Ypres, seront vendus beaucoup d'objets d'Habille ment, des Gibernes, Buflleteries,Epéesde musiciens, Instruments de musique, Caisses de tambour, etc., dont le détail serait trop long. EN EN ANDERE TE IANGEMARCQ, Staende jegens den stcenweg van Ypre naer Bruggetusschen Poelcappelle en West- roosebeke, digte by de herberg Jérusalem. r 1 1» donderdag, ignMaert 1846,0m 12 uers'middags, zal er ter verzoeke van joefvr. de weduwei'.-/. Van hacker, grondeigenaerster te Hooglede, op 2 percee- len boscli en langs 2 perceelen zaeiland, gelegen aïs voorzeid, al t'eenen blokke, verkocht worden de naschreven EIKEN en andereBOOMENzeer dien- slig voor schip, molen, timmer, wagen, yzerweg en andere werken, euz. Op liet bosch en zaeiland palende zuid de zaeilan* den P. Ligneelen kiuderen E. Phlypo: 97 Eiken 35 Abeelen, 47 Eiken Plantsoenen en 9 Popelieren. 20 Op het boscli en zaeiland, palende zuid jegens het zaeiland van d'heer De Broucker-De Geest, Ourg- meester, te Rousselaere, en aen het voorgaende. 17 Eiken Plantsoenen, 60 Eiken, 8 Popelieren, 6 jeelen, en 2 Esschen. zelvendage zal men nog verkoopen, in diver- |open,detaillie staende op gemelde bosschen. ergaedering ter herberg Jérusalem. 11 Koopdag zal gebeuren met gewoonen tyd r taling, mils door de koopers goede bekende koopers te stellen, ten vergenoegen van den AEKIVAERNEMER CH, L1EBAERT. te JLangemarcq, met den ontvangst dezer belast. ENTRE Par Poperinglic Stcenvoorde et Casscl. Le sieur IHAHIEIJa l'honneur de prévenir MM. les voyageurs qu'à dater du huit Février prochain, il établira, entre Ypres et Saiiit-Omer, un service de messageries dont les départs auront lieu comme suit l A 3 heures de relevée, après l'arrivée des voi l ures Van Gend, venant de Courtrai. A 5 heures du matin, en été. A 6 heures du matin, en hiver. Langemarck, et Vander Eecke, Gand, Madame la douairière Cardinael, Monsieur le vicomte Du Parc, Monsieur De Thibault de Boesinghe, Madame la douairière MerghelynckMessieurs Pierre Van Daele, Lagrange-Doncker et Grigny, ainsi que Ma dame la veuve De Vloo, occupée, par la veuve Pauicels, au prix de 707 francs 48 centimes par an, jusqu'au i®r Octobre i84g. S'adresser pour plus amples renseignements au dit Notaire R£MTY, D'ITRES. de S-OilIER. Les Bureaux seront établis YPRES. POPERINGHE. STEENVOORDE. CASSEL. SAINT-OMER. Hôtel de la Châtellenie. Hôtel du Cerf. Hôtel de Flandre. Hôtel du Sauvage. Hôtel de la Porte-dOr. A A A A A Au moyen de ce service MM. les voyageurs pourront, partant de Saint-Omer le malin, aller le même jour Gand, Bruxelles, Anvers, Tirlemont, Tournai, etc., etc., et réciproquement. Le sieur MAHlEU espère, par ses soins, son exac titude et ses prévenances, mériter la confiance du public, ÉTUDE DU NOTAIRE RENTY, A YPRES. Le Samedi, 28 Février i846, 3 heures de re levée, l'Hôtel le petit Ypres, en la ville d'Ypres, 11 sera procédé par ledit Notaire Renty, la M1SE- A-PR1X, avec gain de primes, d'une bonne Ferme, d'origine-patrimoniale, d'après litre de i3 hectares, 6 ares, 24 centiares el selon cadastre de i3 hectares, 12 ares, i5 centiares, située Boesinghe, aboutissant principalementaux propriétés de Messieurs Auguste et Louis Vanden Peereboom, Ypres, Liebaert, Chirurgien-dentiste de feu S A. R. le Dtic de Susses, demeurant actuellement Bruges, rue Flamande, 71, A l'honneur d'annoncer an public d'Ypres,qu'on pourra le consulter sur la dentition des enfants, les maladies, les douleurs et les défectuosités de la bou che, des dents et des gencives dont il entreprend le traitement médical. Les dents inc^iuptibles de M. Fay, sont supé rieures toutce quia été produit jusqu'à ce jour sur le continent; il les place sans la moindre douleur; l'extraction des racines n'étant pas nécessaire la pose des dents; elles imitent parfaitement la nature et possèdent trois qualités essentielles aisance, beauté et solidité; elles remplissent parfaitement les fonctions de la mastication, et sont d'une grande uti lité la prononciation. La Poudre et I'Élixir de M. Fay, jouit d'une si grande réputation qu'il serait inutile ici d'énumérer leurs qualités. Il se trouve chez lui tous les jours depuis 10 jus qu'à 3 heures de relevée, les mercredis exceptés. ET AUTRES Chez HAULOY, l'estaminet l'Agneau, Marché au Bois, Ypres. ïpres, imp, de LAMBIN, Fus, éditeur, Marché au Beurre, 21.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 4