HOFSTEDEIY, EXTÉRIEUR. FIUNCfe. ANNONCES. WOOMlIlZEAf, ZAEILAAIDEAI La diligènee arriva quelques minutes après, S qui conduit l'hôtel de sir Robert Peel. Cet in dividu stationnait depuis quelque temps dans la rue en face de l'hôtel et examinait attentivement toutes les voitures qtti se rendaient chez le pre mier ministre; un passant lui ayant fait remar quer l'inconvenance de sa conduite, cet homme commença déblatérer contre sir Robert Peel, disant qu il voulait le tuer, pour avoir fait em prisonner M. SmithO'Brien, son compatriote, champion de la cause d Irlande. C est alors qu il s'est élancé dans l'allée dans I intention de pé nétrer jusqu'à la demeure du ministre qui est située au fond d'un jardin Heureusement un officier de police est survenu et sur le refus de ce maniaque de se retirer, il l'a arrêté et conduit au corps de garde de Gardeners'Lane. Cet hom me a déclaré se nommer Jacques Culhbèrt et a dit être peintre en bâtiments. L'enlèvement de l'héritière d'une grande famille, vient de nouveau d'exciter le scandale dans la haute aristocratie anglaise. Lady Anna- Elyza-Mary Grenville fille unique du duc et de la duchesse de Buckingham vient de se faire enlever par M. Gore Langlon, petit-fils du co lonel Langlon, membre du parlement, pour la partie orientale du comté de Sommersel. 11 paraît que M. Langlon avait demandé de puis longtemps, la jeune Lady en mariage au duc de Buckingham, mais ses offres avaient été repoussées, parce que celte alliance élait regar dée par la famille de la jeune fille comme dis proportionnée sous le rapport de la naissance. AL Langlon jouit d'une fortune considérable et d'un nom honorable, et il possède même de grands domaines, mais il ne fait pas partie de la haute aristocratie de naissance et ses préten tions ont paru par conséquent déplacées. Cependant M. Langlon avait su gagner les affections de lady Grenville qu'on dit d'une éclatante beauté, et samedi dernier, 2 mai, la jeune fille étant sortie pour faire sa promenade ordinaire du matin, rencontra, sans doute par suite d'un rendez-vous, M. Langton. Le jeune couple se dirigea immédiatement vers 1 église de S'-George, Hanover-Sqare, et Al. La nglon, qui avait trouvé moyen de se procurer une licence, s'adressa au pasteur de la paroisse pour célébrer son mariage avec la jeune personne qui I accompagnait par malheur une des per sonnes attachées la paroisse ayant lu les noms de la future, se rendit en toute hâte au château de Buckingham et elle informa le duc et la du chesse du mariage clandestin qui se préparait; le duc arriva 1 église lorsque la cérémonie élait en pailie achevée, mais la bénéiliction nuptiale n'était pas commencée en sorte qu'il put ra mener sa fille encore libre son hôtel. Il paraît, du reste, que celte tentative finira comme toutes celles du même genre. Le père, d'abord vivement courroucé s'est enfin laissé fléchir et l'on croit qu'un mariage public aura lieu sous peu de jours entre la jeune fille et sou amant. Plusieurs conseils communaux de France ont refusé de voler une adresse au Roi au sujet de l'attentat du 16 avril, se fondant sur un ar ticle d'une loi de 11137 qui porte que le con seil municipal ne peut faire ni publier aucune protestation, proclamation ou adresse. La ville de Fulde, dans le grand-duché de H esse-Cassel vient d'être le théâtre d'un cri me atroce, inspiré par le fanatisme religieux. Le bruit s'élant répandu qu'un jeune ecclé- sia>ti(|Ue Je Pn'de, VI. l'abbé Louis Alhanase Schell qUj ^iait parti pour Fraticfort-siir-le- Mein. y aurait abjuré le catholicisme romain, et embrassé le culte germano-catholique, fondé par Al. Ronge et qu'il devait revenir Fulde eiidi dernier, six heures dusoir. parla dili- ence de I administration des postes, environ ti ois cents hommes de la populace armés de bâtons et de longs couleaux.se réunirent, vers celte heuie. aux environs de I hôtel des postes* où ils poussaient les cris de Meure Schell Meure l'apostat et comme M. Schell ne s'y trouvait pas, ces in dividus se rendirent au pas de course et en ré pétant les mêmes cris, la maison où demeure le jeune ecclésiastique. Là ils lancèrent contre les croisées de son appartement des pierres qui en brisèrent les vîtres et les châssis: puis, plu sieurs de ces forcenés pénétrèrent dans la maison où se trouvaient seules la sœur et la cousine de M Schellils frappèrent de leurs bâtons ces malheureuses femmes, ils leur tailladèrent hor riblement le visage et la poitrine, et ils arra chaient les deux yeux de Vl"e Schell; après quoi ils se retirèrent en vociférant de nouvelles me naces La police survint bientôt avec un détachement de troupes et dispersa l'attroupement. Un grand nombre d'arrestations ont été opérées, mais on n'a pas encore pu découvrir lesauteurs des cru autés qui ont été exercées sur la sœur et la cou sine de AL Schell. Ces malheureuses femmes ont été transportées I hôpital où elles sont arrivées dans un état qui laisse peu d'espoir de les sauver. Le lendemain au soir, la même heure; une foule compacte se réunit de nouveau dans le voisinage de l'hôpital des postes, pour attendre M. Schell; mais la force armée la dispersa promp- lemenl et l'on sait que le directeur de la police de notre ville a écrit M. Schell, qui se trouve Francfort-sur-le-Mein, pour l'inviter ne pas retourner Fulde, cause de la grande exas pération qui lègue contre lui dans cette ville parmi les classes inférieures de la population. Mme Elisabeth Petermann, de Uochester, comté de Fuiton Étals-Unis publie l'avis sui vant par la voie du Nno-York-Herald Pe termann mon cher et bien-aimé compagnon a quitté sans aucun motif raisonnable et sans provocations de ma part mon lit et ma table au mois d Août dernier. En cela il a rendu mes dé penses plus légères. Que Dieu l'en récompense Mais comme je tiens ne porter la responsabi lité ni des dettes qu'il fera inlaiUibleinentni de l'affreuse conduite que son tempérament le forcera mener tant que durera notre sépara tion. je préviens toutes les filles, jeunes et vieil les, du comté, ainsi que les hôteliers, restaurants et limonadiers, de ne compter ni sur mon cœur ni sur ma bourse. Eu reproduisant celte an nonce, les journaux acquerront des droits la reconnaissance d'une femme qui ne se réjouira jamais assez de son heureuse délivrance Les journaux de Madrid du 29 avril pu- blieul une ordonnance royale adressée aux ca pitaines généraux après les premières opérations du général Concha contre les insurgés delà Ga lice. Celle ordonnance leur prescrit d'agir avec activité et énergie contre les insurgés prisonniers, et de se refuser tout délai. On croit que, par suite d une députatiou envoyée .Madrid par la ville de Valladolid les ordres ont été modifiés et la peiue de mort n'a été appliquée qu'aux prin cipaux chefs de 1 insurrection dont dix-neuf, ainsi que nous l avons annoncé, ont été fusillés la Corogne. Nous ne saurions trop hautement blâmer ces sanglantes exécutions, qui il ont jamais produit en Espagne que de cruelles représailles, sans profit pour aucun parti. La Gazette publie les dépêches du capitaine- général de la Galice annonçant, qu il est entré Lugole27, six heures dumatiu. Les insur gés se sont rendus discrétion. L'édition du soir du journal el Espagnol a été saisie le 29, cause d un article blâmant les exécutions qui viennent d'avoir lieu la suite de I insurrection de la Galice. Ce malin il est arrivé un délégué dés négociants de la Corogne pour solliciter du gouvernement la grâce de la peine capitale pour tous ceux qui n'ont pas encore été passés par les armes. Ce délégué avec les députés de la Galice présent Madrida été reçu par le président du conseil. Ou ignore quel a été le résultat de celte entrevue. PQOQ«—i rntrniÊÊÈimmÊÊtmi^aÊÉtÊmÊÊÊiÊÊiÊÊatÊmmÊÊmÊmm^ÊmmÊmmmÊÊmmm Paris, 0 mai. C'est hier qu'lbrahirn-Pàcha a assisté Vin cennes la fête militaire dont il a été tant parlé depuis quelques jours. S. A., arrivée Vincennes vers dix heures du matin, est immédiatement montée cheval, avec les princes ses fils et ses frères, pour-se rendre Sainl-AJaur, où l'attendaient, ail milieu des troupes, LL. AA RR. M le duc de Nemours* M. leduç de Moôlpensier, et A1. le duc Auguste de Saxe-Coboiirg-Gotha. Environ 15,000 hommes de toutes armes empruntés aux divers régiments de la garnison de Paris, avaient été réunis sur l'esplanade de Saint-Maur. Une foule immense était accourue de Paris et des environs pour voir le pacha et le saluer son passage. Au moment où les manœuvres allaient com mencer. M. le comte de Paris est arrivé avec son jeune frère, accompagné de M. le lieutenant- général Baudrand, de M le colonel DeChabaud- Latour el de Al. Régnier. La présence de LL. AA. RR. venait ajouter encore l'éclat de la fêle et l'intérêt de la circonstance. Cependant Ibrahim s'était posléavec Solimàn- Pacha sur le plateau même, pour mieux juger de l ensemble des manœuvres qui allaient s'exé cuter sous ses yeux. Une brigade, commandée parle maréchal de camp Carréa aussitôt commencé l'attaque du plateau. Mais au même moment une autre trou pe, embusquée dans le bois de Vincennes eà est sortie brusquement, ayant sa tête AI. le lieutenant-général Sébastiani, et a vigoureuse ment repoussé I attaque. Alors une lutte régu lière s'est établie avec toutes les alternatives d'uù combat véritable. Enfin l'ennemi s'est retiré, et a opéré sa retraite, en échelons, travers le vil lage de Sajnl-Alaur. Ibrahim a paru prendre un intérêt très-vif l'action. Celte petite guerre terminée, les princes ont rejoint Ibrahim el se sont entretenus avec lui du spectacle qui venait de lui être offert, recueil lant avec orgueil de sa bouche des complimeno dont sa vieille expérience sa haute renommée rehaussaient le prix. Pendant ee temps-là, les troupes s'étaient massées, et le défilé a immé diatement commencé au cri de Vive le Roi! Al. le duc de Montpensier était la tête de quatre batteries attelées de son régiment, qui avaient pris part l'action. L'infanterie a défilé avec une précision de mouvement et un ensemble mer veilleux l'artillerie au trot, la cavalerie au ga lop, l'une et l'autre avec un aplomb admirable. Les princes, leur retour de Saint-Alaur Vincennes, ontparloutrecueilli sur leur passage les marques d'une vive sympathie. Ibrahim a voulu, comme LL. A A. RR., revenir cheval. Chez vous comme chez nous, disait-il gaîment, c'est cheval que l'on veut voir un général. Il était quatre heures quand les priuces sont rentrés au château de Vincennes. EN REtiTE, te Koopen te Itecelaere. GEMEENTE AlOORSLEDE* (ww WJMmab). Eene schoone en wel bébouwde HOFSTEDÉ, groot 9 hectares 20 aren g5 centiareti, geslaen en gelegen te Moorslede, tusschén de gehuglen den Waterdam en Strooiboom, in pagte gehouden door S' CuroluBouten, aen 55o francs by jëre boven do lasten. By affiche verdeeld in i5 koopen, die afzondèfJyk of by samenvoeging verkoeht zullen worden. In masso ivgesteld 1,500 francs.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3