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EXTÉRIEUR. FRANCE.
ANNONCES.
Étude de Mr(* DELEFORTRIEnotaire
a rousferuggffi
TRÈS-BELLE ET BONNE
ET AUT1RÈS TERRES, etc.
A VENDRE PUBLIQUEMENT
Lerév. prélat en faisant la motion que la chambre
ordonne celle mesure, a vivement attaqué l'idée
dé vouloir abroger les lois qni sont selon lui la
sauve-garde de la suprématie spirituelle de la
reine et de l'église anglicane elle-même qui ont
surtout piotir effet de garantir l'Angleterre des
intrigues d'un souverain étranger, des manœu
vres des jésuites, etc. etc. Le lord chancelier et
après lui les lords Brougham, Campbell, Beau-
mont et Denman ont fait remarquer que les lois
ordinaires étaient suffisantes pour punir les faits
signalés pàr l'éVêque d'Exeler, pour faire res
pecter la constitution britannique si quelqu'un
s'avisait dfe la violer. Le prélat voyant que son
idée në paraissait pas fort goûtée par la chambre
a retiré sa proposition.
La question des droits de navigation sur
le Rhin, dont on croyait, dit la Gazette d'Augs-
bourg, la solution prochaine, restera quelque
temps encore dans le statu quo. La Prusse! ne
veut pas entendre parler des concessions que
réclament la France et la Hollande et que plu<-
sieurs Etats riverains se montrent disposés
accorder. La conférence extraordinaire de la
commission centrale de Mayence, qui devait
avoir lieu le 5 de ce mois, a été ajournée, et
toute la question demeurera en suspens jusqu'à
l'époque de la session ordinaire de cette com
mission, c'est-à-dire jusqu'au mois d'août.
On assure, dit la Gazette de Cologne, d'a
près une correspondance de Berlin du 8, qu'une
ordonnance royale, relative la convocation
des États-Généraux, paraîtra dans le courant du
mois.
11 paraît, d'après des lettres de Turin,
qu'une grande effervescence régnait dans celte
capitale. On avait conlremandé une revue de la
garnison, parce qu'on savait que l'on voulait
crier: Vive Charles-Albert! Roi d'Italie!
On écrit de Madrid, 6 mai
La Gazette publie un décret qui nomme D.
Antonio Caballero sous-secrétaire d'Étal au mi
nistère des affaires étrangères.
Le journal XEspanol a été acquitté.
LHeraldo dit que le voyage de la reine pour
les eaux de Santa-Agueda est décidé, S. M.
prendrait aussi des bains de mer.
La démission qu'avait offerte M. Sabaler, chef
politique de Madrid, vient délie acceptée.
L Impérial parle de quelques désordres qui
auraient eu lieu l'université de Séville.
Le prince Albert a posé hier la première
pierre d'une église qu'on va ériger près dès docks
de Londres pour les marins de la capitale. Les
lords de l'admirauté, l'évèque de Londres, Ife
lord-maire et une foule d élité assistaient cette
sieursallées convergentes, il pouvait voie arriver
la voiture du rôi et lirerà coup sûr. Si en effet,
la voiture arrivait vers ce point le mouchoir qu'il
avait autour de la tête pouvait ôtertoutsoupçon
en le faisant prendrepour up bûcheron curieux.
La voiture de Sa Majesté, sortant delà porte
aux Vaches, eslenlréedans le parc parla porte
d'Avon. Au lieu de suivre l'allée directe, elle a
pris ganchei en montant près la fin du grand
canal.- a ensuite pris droite, dans l'allée Vérte
qni longe le canal, et au lieu de prendte tirie
des allées aboutissant au point où Lecomte était
en embuscade, elle a fait un peu de chemin de
plus, et a pris une allée entre le point de l'em
buscade et le mur de refend des Bognières.
quet du côté d'A-von où il n'y avait aucune
troupe.
Lesfhabitansde'Foritafnébleau, tout en ad
mirant là prés<mfced'espritet le courage de Millet
savent aussi apprécier la conduite du gendarme
Erdllrtlatin, qui a sù,'paV, éh connaissance par
ticulière des lieux, guider'etseconder son lieu
tenant f dont le zèle et le courage eussent été
inutiles sans ce guide dévoué et sûr.
Si Lecomte fût échappé, que de soupçons,
qpe d'inquiétudes n'eussent pas pesé au hasard
sur beaucoup de personnes innocentes!
La séance publique annuelle de l'Académie
des sciences a eu lieu hier lundi. Une foule nom
breuse et élégante assistait celle séance. M.
Lecomtetrompé dans son attentera dû Arago, secrétaire perpétuel de l'Académie, a lu
cérémonie.
Paris, 15 Mai.
La chambre des pairs de France avait ter
miné hier la discussion générale du traité
conclu avec la Belgique ce traité n'a été réelle
ment pas combattu. M. Guizot a défendu la
politique du cabinet l'égard de la Belgique, et
a cherché établir que le gouvernement avait
consulté les intérêts des producteurs et ceux des
consommateurs, sans vouloir protéger les uns
au détriment des autres.
Dans la séance de mardiles divers article»
du traité ont été adoptés sans discussion.
Il est positif main tenant qu'Ibrahim-Pacha a
accepté l'invitation d aller passer quelque temps
en Angleterre. Celle invitation lui a été faite
officiellement de la part de la reine d'Angleterre
par 1 ambassadeur anglais près de notre cour.
11 paraît qu'on fait déjà de grands préparatifs
aux châteaux dé Wihdsor et de Buckingham
pour recevoir le fils du vice-roi d'Egypte.
I n correspondant de Fontainebleau nous
communique de nouveaux détails sur laltenlat
Un bûcheron et son fils lravai+laioiit)KlanS
le petit parquet, et n ont rieu v.u ni entetilltK-
Comme ancien garde-généralLecomte savait
qu celle heure, Jorel, le garde, était absent et
son poste.
De cet échafaudage, établi en face de plù-
desçendre précipitamment du tas de fouées et
gagner le mur du refend, haut d'environ quatre
mètres et demi, escalader ce mur, tenant son
fusil entre les dents ou en sautoir, il a dû se
mettre bien vite cheval sur l'angle du mur
aboutissant au mur sépara lif du petit parquet
et du parc, et dont le chaperon, élevé de 50
centimètres,, le masquait et lui servait de point
d'appui.
La voilure du roi suivait alors 'l'Allée des
accacias le long de ce mur et devait passer en
travers de la nouvelle position de Lecomte,
trois inèlres et demi de dislance. Lecomte n'a
pu arriver son nouveau poste que quelques
instants avant la voiture. Il n'a pu la voir que
quelques secondes un peu obliquement sa
droite, et dans sa position i! eût été gêné pour
tirer sa droite en ligne diagonale. Il n'a donc
dû tirer que quand ta voiture était en face cfe
lui et sous lui1; et? alors il nè devait apercevoir
que les jambes de S. M. et il dû tirer dit jilgiî
travers l'impériale du char-à-bancs.
Au momentdesdétonrtations, le lieutenant
une notice sur Monge. Cette notice sera l'une
des deuvreS les plus remarquables du célèbre aca
démicien. M. Arago en avait supprimé pour son
mondain auditoire, les détails techniques tou
chant le plus directement la sciènce. Nous les
retrouverons dans là publication du texte en
tier de lq riotiefe, promise paf M. Arago. Il est
resté des faits curieux, des épisodes charmants
qui ont trouvé dans M. Arago un élégant con
teur ou plutôt un élégant historien. Les traits
d'esprit, les mots heureux les citations bien
choisies abondent dans ce discours: les sourires
approbateurs et les applaudissements n'ont pas
manqué au brillant et savant orateur. M. Arago
comptera ce succès parmi ses plus beaux. Nous
regvelion» que le temps et l'espaee ne-nous per
mettent pas de reproduire les parties les plus
saillantes de l'admirable notice.
Un statuaire qui habité le quartier du Lux
embourg, étant sorti de grand matin, l'un de ces
joiirs derniers, aperçut rue de l'Est, 21, un pla
card fixé air mur par quatre pains cacheter.
Il s'approcha, et lût ces' mots tracés en grosses
de gendarmerie et legendarme Trollmann, son lettres au cravon rôÛ'ger:' mort aû roi On
iiA j.Jj.r. Uiii.il<1, j
ordonnance, qui étaient quinze pas devapllji
voilure, prirent le galop, traversèrent la cour
des Bognières longèrent le mur du parquet
d'Avon du côté du midi, entrèrent ious deux,
on ne sait comment, par la porte deux van-
teaux de la maison du garde pour pénétrer dans
demande qu'il soit bien visé et atteint d'une
arme feu.
Le statuaire s'empressa d'arracher ce papier
et le porta chez M. Blavier, commissaire de po
lice du quartier. Ce magistrat l'envoya aussitôt
.àja préfecture et se livra aux plus actives re-
le parquet; mais il y avait une haie et une porte cherches, mais jusqu'à présent il lui a été im-
/Il 11*. 1 A A V» nia. A V MV a I i a y. m a n aI I t y. I - I I 1 I f g T f TV I
possible de rien découvrir. ÇGàz. des Trib.,
Lecomte a été dè nouveau interrogé avant-
hier par le chancelier et devant la cotnmission-.
11 a été. par M. de Saint-Didier, confronté avec
plusieurs témoins de l'attentai.
Hier, la commission, assistée de M. le pro.cu-
reur-générâî, s'est réunie chezlé chancelier, où
.elle est restée a délibérer pendant plusieurs
meures. sn#',,',.iWy i->>
On croit que M. Franck-Carré sera chargé de
faire le rapport la Cour des Paie», et que ce
rapport sera lu vers la fin de la semaine pro
chaine. z i
ii -
j. - v
difficile ouvrir, séparant la cour et le potager
de la maison du parquet. Trollmann mit pied
terre, enfonça la porte remonta vivement
cheval, et, connaissant très-bien le parquet
comme gendre du garde Jorel, il piqua des deux
vers l'endroit d'où les deux coups de feu étaient
partis, accompagné de son lieutenant qu'il di
rigeait. Bientôt travers les bois et les épines,
ils apperçurent l'assassin qui fuyait le long du
mur au nord, pour s'échapper du côté d'Avon;
ils lui barrèrent le passage.
Lecomte alors s'arrêta en disant je suis
pris, je n'ai pas d'armes pour me défendre »'l*
Desoncôlé, Millet, qui suivait la voitureaè
mômerilde l'attentat, avait pris lemèmechemin
de la cour des Bognières et avait suivi le lieute
nant de gendarmerie et Trotlmann; mais il eût
la présence d esprit de s'arrêter peu près au
même endroit par où Lecomte était entré", de
se hisser sur son cheval, d'escalader le mur et
de se mettre sa poursuite, n'ayant pour toute
arme.que son fouet attaché autour de lui
Au moment où le lieutenant degendarme-
rieetTfollinann barraient le chemin Lecomte,
Millet se rapprocha de lui et l'arrêta en lui di
sant: Malheureux, qu'avez-vous fait?
C'est vrai, dit Lecomte, eest moi qui ai
tiré sur le roi. Vri
Alors Trotlmann fouilla Lecomle^rit une f Sjfhées en la commune (I'Haringhe, près du
espèçé de boîte bonbonnière, une boîte"iFhluf- bourg" dudit Rousliruggej tenant,, «fi partie,
mettes: tëhiûn'qûeS, une'petite corde et quelque petite chaussée de Crombeke, le tout parfaitemer t
p'apférs, qû'HVremit plus lard au capitàVnè cfes bien aggloméré, presqu'ep un seul hjoc, et dont h s
chasses. Lecomte fut conduit la prison par les terres *ont Presque toute* de la meilleure qualité-
personnes qui l'avaient saisi, et sous bonne es- ^a contenance, en t°« «j» 0 ai e
;l T ,g centiares; amplement détaillés en parties,sur lés
'COr i i r affiches érf étant
bans la connaissance des lieux qunvait le
gendarme Troltrnan, Lecomte pouvait s'échap
per. Millet n^avâit pas d'àrmêj", it ne lé connais- AUDIT ROUSBRUGGE,
sait pas. Lecotnte p'oovait lassommer avec son Et dont ^ADJUDICATION DEFINITIVE aufa
fusil" déchargé et se saliver par le mur du par- lieu Fe 26 Mai 1 heures de relevée, -ohez