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qu'il» sont mis en mouvement par le choc ré
pété des lames se heurtant les unes contre les
autres.
Ces animalcules paraissent être ceux qui ont
été observés par l'ingénieur hydrographe de la
VAius dans Falso-Bay, au cap de Bonne-Espé
rance.
Nous lisons dans VOsservntore Trtosfinn:
a Inspiré par la lecture du Juif-Erra ut. un
habitant d'Hermanstadt a placé la caisse d'é
pargne une sômme de 160 florins dont il a «lis-
posé par testament de la manière' suivante:
Lorsque les intérêts composés «le cette somme
joints au capital auront douze millions de florins
ce qui arrivera dans trois cents ans, un million
sera employé.élevep Hermansladt une église
pour le service du culte reformé, un autre fon
der une école normale, pour les instituteurs pri
maires et les notaires du village: un troisième
là création d'une ferme-modèle et d'une école
d'agriculture; le reste sera consacré au pavage
des rues, la construction d'un chemin de fer
qui conduise aux meilleures carrières dans le
Voisiuage d Hermanstadtl'amélioration des
gages des employés delà commune et des maî
tres ouvriers d'origine allemande; un million
sera destiné l'embellissement de la ville; deux
millions seront distribués en œuvre de bienfai
sance selon l'esprit du temps: enfin les descen
dants du fondateur seront appelés partager le
dernief million, moyennant qu'ils prouveront la
filiation par preuves. Voilà un homme qui donne
de 1 importance la science des généalogistes.
On lit dans le dvrning-Advertiser:
Le sort du bill de coercition est arrêté.
Nous avons le plus grand plaisir annoncer que
lord George Bentinck. le chef reconnu du parti
protectionniste a déclaré que fa grande majo
rité des membres de ce parti est décidée com
battre son adoption. Le noble lord a fait part
lundi de cette détermination importante un
député irlandais qui a rempli les fonctions de
président du bureau île commerce sous le mi
nistère Melbourne. La plupart des protection
nistes ont voté pour la première lecture du bill
de coercition. Depuis ils ont examiné avec la
plus sérieuse attention les dispositions du pro
jet et le résultat de leurs délibérations aux
quelles lord George Bentinck présidait, a été que
le gouvernement, en ajournant la seconde lec
ture, a fourni lui-même la preuve qu'il n'y a
pps nécessité décréter des restrictions aussi
arbitraires, aussi inconstitutionnelles contre les
libertés du peuple irlandais.
Lord John ilussell a annoncé lundi qu'il
Combattrait la seconde lecture du billcent
membres whigs anglais, au moins, marcberout
sous la bannière du noble lord et leur opposi
tion, unie celle des protectionnistes anglais et
des libéraux irlandais rendent certain le rejet
du bill dans le cas où sir llobert Peel voudrait
courir la chance de celle défaite
On écrit de Londres, 29 Mai
La chambre des lords, après une séance qui
a duré prés de 12 heures consécutives; a passé
ce matin cinq heures, la divi>ion sur la se
conde lecture du bill des céréales. 211 voix
dont 1311 de pairs présens et 73 de pairs
représentés par procuration, se sont prononcées
pour la seconde lecture, et 164 voix dont 126
de pairs présens et 311 de pairs représentés par
procuration. La majorité en faveur du projet
ministériel a donc été de 47 voix. La chambre
a ensuite décidé qu'elle examinerait le 11 en
comité général, les diverses clauses du bill.
Quoique cet examen puisse soulever encore
quelque discussion de détails, il y a tout lieu
de croire aujourd luti. que la chambre a adopté
une forte majorité le principe du projet
qu avant le 20 juin ce bill qui depuis bientôt
quatie uiois occupe l'attention du mondeeulier
seia devenu loi du pays.
Le vole de la chambre des lords a jetéila
consternation dans le parti protectionniste. Les
organes de ce parti exposent aujourd'hui des
plaintes amères contre la majorité de celle as
semblé*- Le principal de ces organes, le Mor-
ning Heralddit que par ce vote la chambre
haute a perdu tout le prestige qui satlachait
son existence comme le premier corps de l'état.
Aujourd'hui qu'elle s'est dépouillée de cet esprit
traditionnel de résistance aux entraînements du
peuple et de la chambre élective elle-même,
quoi peut-elle servir encore Après la défection
de IÎ129 (sur le bill d émancipation des catholi
ques) les hommes d'état protestants prévenaient
la chambre des lords qu'elle devait s'attendre
une réforme de la chambre des communes;
deux ans après cette réforme était décrétée.
Aujourd'hui nous annonçons la majorité
qu'elle doit se préparer une réforme de la
chambre des lords elle-même, cette réforme s'ac
complira et dans un intervalle moindre que celui
qui s'est écoulé entre la trahison de 1829 et le
châtiment de cette trahison.
Le Morning Herald après avoir dit que le
Sénat américain se serait bien gardé de voter
une loi comme la loi que vient de voter la cham
bre des lords et que la chambre des pvirs de
France aurait mieux aimé se laisser déporter
en Allemagne que de commettre une pareille
trahison, termine ainsi sa philippique suppo
sons qu'au lieu de celte respectable assemblée
qui est au jourd'hui sous les ordres du feld-ma-
léehal, duc de Wellington, nous eussions un
corps moins soumis la discipline militaire et
représentant réellement la classe élevée et la
propriété du pays, parce qu'elle aurait été élue
comme le sénat américain par la hante et la
moyenne classe, une telle assemblée aurait-elle
voté ce bill des céréales de sir Robert Peel Non
assurément, il est hors de doute que tous les
pairs du parti du pays (les protectionnistes)
seraient élusdans leurs comtés respectifs quoi-
qu il en soit le pays aura le temps de réfléchir
sur Cettoquestion et il y réfléchira. Lé régiment
de l'illustre feld-maréchal vient de soulever la
question d une réforme de 'a chambre des lords.
Le bulletin publié aujourd hul au palais
de Buckirigham. annonce que te rétablissement
delà Reineavancerapidement. L'étalde lajeune
princesse est également satisfaisant.
Du 30. On lit d ans plusieurs journaux de
Londres les lignes suivantes qui paraissent avoir
été communiquées ces feuilles. Le prince
Louis Napoléon Bonaparte qui est arrivé Lon
dres mercredi soir a déjà reçu toutes les marques
de sympathie et de respect du cercle nombreux
d'amis et de connaissances, que son amabilité
et son mérite lui avaient faitgàgb'er pendant son
long séjour Londres il y a quelque* années;
ceux qui ont le moins approuvé l»! tentative
d'envahir la France ne peuvent lui refuser leur
bienveillance en considération de ses nombreu
ses et estimables qualités et sont heureux de le
voir sain et sauf Londres, au lieu de le savoir
languissant en captivité dans sa prison de Ham
où ils pensent que 6 années de détention sont
un châtiment bien sévère de sa malheureuse en
treprise.
Le prince Louis Napoléon est venu en Angle
terre pour se rendre auprès de son père, dont
la santé est-dans un étal alarmant, et il est dé
cidé de se tenir l'écart de la politique, sinon,
quant I avenir, du moins tant qu'il restera en
Angleterre, de l'hospitalité de laquelle il ne veut
pas abuser.
Hier matin, lorsque le duc de Wellington
qui a quitté l'un des derniers, la chambre des
lords, est sorti du palais, pour retourner chez
lui, achevai, suivant son habitude, la foule qui
s était rassemblée aux abords du palais, malgré
I heure matinale, a poussé des hourahs la vue
du noble duc, mais le cheval de I illustre guer
rier paraissait prendre ombrage de ces hourahs.
Le duc de Wellington a répondu ces témoi
gnages île respect par ces mots pour l'amour
de Dieu, laissez moi monter cheval; en disant
C'-la I illustre guerrier s'est élancé cheval et a
piqué des deux dans la direction de S-James
Park qu'il lui faut traverser pour arriver son
hôtel.
VEuropian Times assure que le Great
Western va porter en Amérique la réponse du
cabinet anglais la dénonciation du traité de
1827 relatif l'occupation commïirîg" île' l'Ore-
gonet que celle réponse est conclue dans les
termes les plus pacifiques et les plus conciliafls.
La femme Willeaume, coud initiée mort
pour parricide par la cour d assises de la Mo
selle, a subi sa peine Metz mercredi dernier.
Elle a été conduite ail supplice eu chemise, pieds
nus et la tête couverled un voile noir. Elle était
dans un tel état de prôstâlioirqu'il a fallu la
porter sur léchafaud. Celle femme'avait 2i ans.
Une foule immense où les femmes étaient en
grande majorité, assistait au sanglant spectacle.
Voici un fait judiciaire tout récent et qui
mérite d'être signalé. On connaît la manière
dont s exploitent, au Brésil, les mines de dia
mant. on sait qu'il arrive souvent que les nègres,
lorsqu'ils découvrent line de ces pierres précieu
ses d une grande valeur, l avaient pour la déro
ber au31 yeux de leurs surveillants, et vont la
vendre vil prix des espèces ils juifs brocan
teurs qui rôdent autour des minières
On a tout fait pour combattre ces vols qui
sonlencore fréquents Un sieur Geronimo Paéz,
gérant de lamine de Brassala. dans la province
de Ylalto-Grossovoyaut qu'aucun moyen ne
réussissait, menaça de faire éventrer le premier
de ses nègres qui serait surpris en flagrant délit
de vol de diamant.
L effet suivit de près la menace, f>l on trouva
dans l'estomac du premier nègre misa mort un
superbe rubis. Celle découverte encouragea lé
sieur Paez; il renouvela trois fois, mais infruc
tueusement, son expérience les esclaves qu il
avait f.iit tuer avaient été soupçonnés tort.
Un pareil résultât ne larrèta pas. Il recom
mença encore deux fois, mais toujours infruc
tueusement cet acte atroce. Enfin, un des
propriétaires de la mine arriva sur les lieux: il
découvrit de nombreuses malversations dans la
gestion du sieur Paez. le congédia, et le cita de
vant les tribunaux en reddition dès comptes.
Un jugement du tribunal deVil a Relia, en date
du'2.) Février dernier, a condamné Géfonimo
Paez payer aux sieurs Cifuenteset co rip con
cessionnaires des mines dé Brassala. différentes
sommes, entre autres celle de deux mille cinq
cents piastres formant le prix de cinq nègres
dont il avait privé la compagnie en les faisant
mettre mort sans aucune utilité. Quant l'ac
tion publique, on pense bien qu il n'en a été
exercé d'aucun genre contre le sieur Paez.
On écrit de Berlin qu'il se confirme que
les dë égiiës des Etats de l'Union douanière
s'assembleront au commencement du mois de
juin On a reçu des Etats du Sud de I Allema
gne des lettres desquelles il résulte d une ma
nière positive que de nouvelles tentatives ont
été faites réce riment pour engager Ces gouver
nements modifier leur politique"commerciale
et qu elles sont restées sans succès. Les repré
sentants des États du Sud resteront fidèles au
principe que I industrie du ZdilvéVeiu ne saurait
se passer d'une protection douanière efficace.
Les notes parvenues au cabinet prussien des
gouvernements de Bavière, de Wurtemberg, de
Bade et de la Hesse grand-ducale sont Conçues
dans ce sens et dans un langage non moins
catégorique que la note dans laquelle le cabinet
prussien expose la nécessité de maintenir le
système actuel.
Le steamer de poste le Cambrîa arrivé
jeudi soir Livérpool'a apporté des Oqùvérles
dé New-York jusqu'à la date du 14 maielles
annoncent que la guerre a été formel emenl dé
clarée entre le Mexique et lés États-Unis et que
les hostilités ont déjà commencé dans les der-
niersjours d avril. Lesdeux armées se trouvaient
en présence la date des dernières nouvelles
aux environs'de Matamoras. Le 28 avril, un dé
tachement de l'armée américaine, fort de 63
hommes envoyé en reconnaissance pour savoir
si I ennemi avait franchi la ligne frontière du Bio
deî Nortea été surpris par un corps de 2J09
mexicains qui avait en effet franchi la ligue et
après upe courte résistance dans laquelle le de-.,
tachecneht a eu 16 hommes tués ou blessés il a