DI MME STIIVF10LE.V EXTÉRIEUR. fmnce. ANNONCES. '1000 HECTOLITERS SMEKOLEN Paris,. 50 Mai. VOOR DE PROVISIE VAN 1846 A 1847. été obligé rie dpposqr les armes. Le mouvement dé Tannée mexicaine a coupé les co'nriitinntes tions du général américain Tayl'Jr avec son point d'appui île la pointe. Isabelle el *a position fW- raîl très-critique. Les forces des mexicains sont bien supérieures en nombre celles de I ar.ryée américaine ipii ne compte pas plus de 2000 com battants. Les hostilités avaient été dénoncées le 21 avril parle général Arista. qui a pris le com mandement de l'armée m-xicairie en remplace ment iliijjénéi al Ampudia Le général l'a y I or a écrit immédiatement aux gouverneurs de la Louisiane et du Texas de lui envoyer en toute hâte des renforts de troupes et de munitions. A l'arrivée de ces nouvelles New-Orléans la lé gislature de la Louisiane a voté 100.000 dollars pour lever des troupes, en quelques jours iôOO volontaires ontéléenrôlés New-Orléans el on attendait encore 500 des districts voisins, mais on doutait que le général Taylor pût tenir jus qu'à l'arrivée de ces rënforls A la réception des dépêches du général, le président Polk a adressé un message aux deux chambres du congrès pour annoncer aux deux assemb ées que la guerre a éclaté el réclamer les moyens de faire face aux besoins de la situation. Les deux chambres ont aussitôt voté un bill qui accorde 10 millions de dollars (cinquante millions de francs au pré sident pour pousser énergiquement la guerre. Le président est autorisé par le même bill faire une levée de 50,000 volontaires ce qui portera 00,000 hommes le chiffre des forces de terre dont le gouverneinent américain pourra dis poser. Un événement singulier el une mort hor- rible.fonten ce moment l objet des conversations de l'arrondissement de Valêiiciennès. Le nommé Henri Delporle, âgé de 37 ans. charpentier et célibataire, demeurant Saint-Python, a voulu par fanfaronnade et sans nécessité mouler l'extrémité du clocher de sa commune jen pré sence d'un grand nombre de ses concitoyens. Arrivé au sommet du clocher, il en fit tourner le coq pour montrer sa hardiesse et son assu rance. Un vain les couvreurs qui travaillaient au Clocher voulurent le faire descendre et le pré vinrent que les branches d la croix de fer sur lesquelles il s'appuyait étaient oxidées el man quaient de solidité. I audacieux De!porte né tint aucun compte de cet avertissement, el secoua d une de ses mains une des branches de la croix de fer qui, l'instant même, se rompit. Le poids de son corps porta alors tout entier sur I autre branche qui cassa presque, aussitôt, de sorte que le malheureux charpentier fut lancé dans I es pace. Son corps heurta, en tombant, un écha faudage du clocher, puis rebondit sur le toit de l'église, tomba en eseade sur le mur du cime tière el vint rouler au milieu de la rue. dans un état horrible voir. L'auteur de celte véritable folie a dû mourir bien avant de toucher la terre. Echo de ld Frontière. Il paraît certain que le prince Louis Bona parte a franchivers quatre heures du soir, le jour même de son évasion, la frontière de la Belgique. Eii quittant son appartement sept heures du matin le prince, en costume d ou vrier portail sous son liras une planche de sa propre bibliothèque. Il avait pris la précaution de raser ses moustaches et ses favoris, ce qui Ta rendu comp'èlement méconnaissable. Un cabriolet l'attendait en dehors de la ville il y est monté avec son valet de chambre celui-ci, très-connu des habitants de Ham, avait fait le tour de la ville pour le rejoindre Le prince s est rendu directement Saint- Quentin où ii a pris la poste et est parti aus sitôt pour Valeneiennes. En roule ayant lar gement payé les postillons, il leur a recommandé de faire diligence, car il voulait atteindre, disait-il,- un riche Anglais qui. se rendait Bruxelles. Arrivé Valeneiennes vers deux heures et demie de l'après-midi, le prince s'est arrêté un instant p( a demandé au maître de poste s'il consentirait garder sa voiture, son intention étant de partir par le chemin de fer pouf Bruxelles el de revenir dans-quelques jours. Ayant reçu une réponse affirmative, le prince Louis, et avant même que sou valet de chambre eut réglé son compte de voyage, s'est rendu par nue rue détournée la station du chemin de fer el a profité du premier convoi. Il a dû arriver Bruxelles dans la soirée du 25. jour de son évasion. A la chambre des députés, le débat sou levé par M Thiers, et repris par M. Guizol, a continué; MU. Bilhanlt el Duchâlel ont succes sivement pris la parole, M Odilôn Barrol proposé, au sujet de l'al location des fonds de police, une marque de confiance ou de non confiance de la chambre; il demande sur les 9 '«2.000 francs dont ce fonds se compose, une réduction de 10,000 francs. Cette réduction a été rejelée par 200 voix contre l î7. On assure qu'après la lecture de son acte d accusation Pierre Lecomte a demandé une audience particulière M. le grand chancelier qui la lui a accordé sur le champ Le courrier de Paris nous apporte deux faits importants l'un est la triste nouvelle du massacre des prisonniers de Djemma-Gliazouat, qui faisaient partie de la deira «l'Ab l-ei-Kader l'autre est la confirmation officielle de I évasion du prince Louis, qui est entré en Belgique par Valeneiennes le jour même de son évasion de Ham. A la chambre des pairs le prince de la Moscowa a annoncé qu il interpellerait le minis tère sur le sort (les prisonniers français tombés aux mains des arabes Cette déclaration a pro fondément impressionné la chambre, et le jour des interpella lion s a été ajourné, M. le ministre de la guerre n'étant pas présent. V ariétes. Le-vol a x.'amoufi. Ovidius Naso, dans son délicieux poème De re Amntoria après lui Gentil Bernard:, son gracieux imitateur, m.mA décrit eu. lort beaux vers les plaisirs de l'amour. D'autrespins chagrins, ont. lait vingt volumes et cent peut être sur les' déceptions el les dangers de l'amoiiri Mais aucun autre que je scelle, n'a encore eXEmi.né l'a mour dans ses rapports avec le vol ou réciproque ment et cependantarrivés au but de leurs efforts surtout après l'avoir dépassé combien d'amants heureux s'écrient Je suis volé Mais c'est là une infortune cumin une ça été, c'est ou ce sera l'histoire de chacun de nous; ce n'est pas là ce que je vous veux raconter aujourd'hui sous ce joli nom de oui l'amour. Le xi février dernierun honnête marchand de nouveautés, M. Dubois, si vous voulez, se promenant dans le jardin du Palais Royal avisa une jeune et jolie personne assise sur un banc de pierre et qui pleurait... qui pleurait en attendrir d'autres. Jugez si. Al. Dubois, célibataire de ans> dut éprouver de l'émotion, lui qui n'est pas de pierre, tant s'en faut. Ali qu'avez vous, la belle, qu'avez vous pleurer? J'ai., j'ai., j'ai, que je n'ai pas déjeuné depuis hier matin. Diable! mademoiselle, diable! cela ne peut pasdurer longtemps ainsi. Daignez accepter ces modestes deux francs faites-moi l'amitié d'aller dîner 31 sous gardez ce qu'il vous restera. Je prendrai la liberté de vous attendre sur ce banc. pouf vous offrir mes hommages el du calé. Lu belle accepte, le célibataire attend la belle revient, le célibataire s'échauffe lu flamme de ses gi ands yeux et des petits verres; bref, on se convient si bien qu'on convient de lie se quitter que le len demain. Si pareil bonheur vous arrivait, peut-être, ami lec'eur vous songeriez vous pourvoir de sirop de chainpagne, de biscuits, de gâteaux, de marrons, que suis-je M. Dubois, lui acheta.... je vous le lionne en cent, je vous le donne en mille... M. Du bois acheta... un balai el un plumeau Pourquoi donc faire cela, mon bon ami? de manda la belle, peu rassurée la vue de pareilles proi isious. C'est pour éviter les cancans de la portière, répondit M.Dubois; vois-tu-, auge adoré je vais aller devant, lu viendras cinq minutes après, lu ni* demandera avec cela Ja main pprv le prendra pour uile inardliav/de, 'et l'on ne fera pas d'nbservaliotis. Le lendemain matinJe sais bien qu'il y a ici line lacqne dans mon récit mais, que voulez vous, les rideaux étaient tiléset ce n'est pas moi qui, pour un empire,',' rne hasarderais en soulever le plus petit coin. Le lendemain matin, donc, la prose remplaçant la poésie, comme il n'arrive que trop souvent dans ces sortes d'affaires, la belle se plaignit, d'avoir la colique el M. Dubois étendant les liras, lui dit, entre deux incommensurables bâillements Monte tin étage, une petite porte gauche, il y a une bobine. Mais la belle ne monta pas un étage; elle en des cendit deux et courut chez le premier horloger, M. Auhrée, n° A4, rue Saint-Honoré, offrir vendre ou changer la montre cylindre et la chaîne d'or du bon M. Dubois, qu'elle s'était passée au col par distraction. Le marché conclu, M. Auhrée voulut aller payer domicile; la vendeuse y consentit j mais, chemin faisant, elle s'esquiva par l'un des dix passages du Cloître-Sainl-Honoré. Convaincu qu'il avait eu affaire une voleuse, M. Auhrée porta la montre el la chaîne chez M. le commissaire. Grand fut son élonnement de recevoir une lettre signée Joséphine, où sa prétendue vendeuse, lui donnant ce.le fois sa véritable adresse, 41, rue du Cherche-Midi, l'invitait la venir voir pour termi ner le marché. Il s'y rendit, mais accompagné d'an agent de police, et Joséphine fut arrêtée. Sommée de s'expliquer sur la provenance de la montre, elle fit un conte absurde; elle prélendit l'avoir trouvée dans Un cabinet d'aisance du jardin des Tuileries. La directrice de cet établissement, la dame Éde- line, s'indigna d'une telle supposition,; jamais au grand jamais, dit-elle, les dames ne sont admises du côté des messieurs; d'ailleurs, onne m'apaïWelamé cette montre, ce qu'on ne oiaiiquepas.de fairequand on en oublie chez moi. Force fut donc Joséphine d'avouer la vérité. Qn découvrit de plus son compte une an tre peccadille; elle avait enlevé uiidrap.de lit sa logeuse el l'avait déposé eu garantie pour louer un costume de débar deur. Joséphinè-Mélanie Barraùx, filIèd'Ort toncîer^e du faubourg Saint-Germain, a a 3 ans des yejfx magnifiques, des cheveux dlébèpeq je profil leplus pur el le plus virginal qu'il se puYs&c imagiuer, Elle "Versé des larmes réelles'ef abondantes, son nom n'é tait pas connu de-l'a justice, il y a bien peu de temps encore sa conduite était ,?aus reproche; loin de cher cher la charger M. Dubois et la logeuse sollici tent l'indulgence du tribunal, si bien que tout cela aidant elle ne payera qtie d'iin mois de prison son premier, et Dieu le veuille, sou dernier nef l'amour. BURGERLYKE GODSHUIZEN TE YPRE. AENBESTEDING - s van De Adminislralie der Burgerlyke Godshuizen, tb Ypre. màekl bekçnt dat zy in hare gewoone vergae- deriug-zael, in bel Relle-Godshuis, in de Zuidstraet, zal overgaen, den Vrydag, 12" Juny 184(1, !en d'"'* uren namiddag, tot-de openbaere Aevbestedinç van de leveriug van geraemt GAILLETTEN en GA1LLETTERIEN, Voor den dieiist van de gestichten onder het beheer derzelide Godshuizen; welkê leveriug zal nioeteii gedaeri wordeii in de plaetsen donr deadtni— nistratie aeulewyzeu, en in al zulk gelai hectvlilers aïs dat zy z.l géraeden vinden, gedurende de zes laelstemiapuden ib4t> en de zes eerste maenden van 1847, ingevolge de voorwaerdei) beruslende in bet secrelariaet van gemelde Godshuizenalwaer dfl gaedinghebbende mogeii lezing nemenaile dagen van negen lof iwaèlf en van twee lot vier uren namiddag, 1er uilzondering van de zon- en feest- dagen. Elk zegge het voort.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3