EXTÉRIEUR. France.
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BUREAU DE BIENFAISANCE,
LE NOMBRE DES ACTIONS EST LIMITÉ A 6.000.
hasard providentielle plancherde l'étage supérieur
avait formé comme une voûte au-dessus du lit de
cette personne, et elle était parvenue se frayer une
issue travers les ruines.
L'étage était occupé par Mra" Gérard, proprié
taire de la maison et par sa domestique. Ceux des
personnes^ ensevelies pour un moment sous les dé
combres du grenier et de la toiture, avaient été assez
heureuses pour parvenir s'échapper.
Il n'y avait sous les décombres de cette maison
que M. et Mm* Maxe dont le lit avait été précipité
dans la cave. Après une heure du travail le plus pé
rilleux, on parvint les apercevoir, mais ils ne don
naient plus signe de vie. On les transporta dans une
maison voisine, où les secours de l'art leur furent
prodigués en vain. Les corps ne portaient aucune
trace de blessures ils avaient été asphyxiés sous la
poussière.
Cependant les travaux continuaient dans la
maison n° i. On était arrivé près de M. Garage, qui
avait été englouti perpendiculairement, et déjà on
avait dégagé sa tête. Il était dans un état de faiblesse
extrême mais quelques potions qu'on put alors
lui faire prendre lui rendirent des forces.
Chacun a fait son devoir dans cette pénible cir
constance. Les autorités, la garnison et le corps des
sapeurs-pompiers ont fait preuve d'un dévouement
plein de périls.
La Gazette d'Elberfeld publie des parti
cularités fort curieuses sur l'audience accordée
par l'empereuraux délégués de la Livonie.
S. .M. était entourée du Czarevvitseh, héritier
du trône, de plusieurs nobles livoniens Pahlen,
Lieven, Mayendorf, etc., et de deux seigneurs
russes Golowen et Perowski. A plusieurs re
prises MM. Pablen, Lieven et Mayendorfont pris
la défense de leurs compatriotes, avec l'autori
sation de S. M. MM. Golowen et Perowski ont
cru devoir garder le silence. Le Czarewitsch
s'est mêlé la conversation.
Le czar demanda d'abord fort gracieusement
aux délégués dans quelle langue ils préféraient
exposer leurs griefs en russe, en aslbonien ou
en allemand. Ils répondirent: e» atlc?natidet
S. M.,, continuantdans cette langue, promit de
proléger les franchises et de maintenir les in
térêts de leur province, sans, pour cela, con
sentir sa germanisation germnisimngIl
exhorte vivement les délégués se mettre en
garde sous ce rapport contre les excitations des
voisins de l'ouest. Nous n'avons pas compris
parfaitement si l'allusion était l'adresse des al
lemands ou des polonais. Les délégués se plai
gnirent vivement du prosélytisme qu'exerçait
l'évêque grec de Riga envers les proleslans. Le
czar répondit que les conversions étaient volon
taires et soumises une épreuve de 6 mois. Le
czar incrimina leclergé luthérien, l accusant de
ne pas instruire suffisamment les paysans de
leurs devoirs religieux. En réponse aux remon
trances d'un délégué, le monarque se plaignit
de trouver dans Ta Livonie un esprit de résis
tance qu'il ne trouvait pas dans les autres
provinces d'origine allemande Eslhonie et
Courlande. II est propos ici de remarquer
qu'Alexandre avait affranchi lesserfs de Livonie,
mais que la mort l'a surpris avant qu'il ail pu
réaliser le projet philanthropique d'émanciper
souhaits m'ont suivi mais présent que je Fais de Rome Naples,
il me faut plus que des vœux, car j'ai une mission sainte et belle
remplir. Bénissez-moi, mon père! ma patrie m'a renié, je vais me
venger de ma patrie, mais en brisant ses fers, en exterminant ses
tyrans, en lui rendant la liberté!
Que Dieu l'accompagne et te protège, mon enfant mais je
erainsque tes efforts ne soient inutiles. Les fers sont trop entrés dans
la chair; vous pourrez les secouer peut-être mais les briser, jamais
Hélas mon pauvre aïeul avait dit vrai. Six mois ne s'étaient pas
écoulés après sa dernière entrevue avec l'heureux et brillant Sai-
vator, lorsqu'un soir, minuit, tandis que les habitants de Sainte-
Agathe étaient plongés dans le plus profond sommeil, ou entendit
frapper la porte de Rosalvo coups redoublés. Le vieillard se trouva
debout le premier ;ses enfants sautèrent sur leurs fusils, les femmes
poussèrent un cri d'effroi.
Qui va là demanda Rosalvo alarmé.
C'est moi, Salvalor; ouvrez-moi.
La porte s'ouvrit et Rosalvo recula de trois pas devant l'appari
tion d un fantôme. Salvator habillé de noir de la tête aux pieds, les
cheveux hérissés, la barbe en désordre, l'épéc nue la main, se pré
senta ses amis de la eampague, comme un spectre sortant du tom
beau.
également ceux d'Esthonie et de Courlande. La
distinction de Nicolas impliquait donc un blâme
indirect de toute tentative pour l'abolition de
l'esclavage.
Pahlen se récria vivement et déclara qu'il ne
fallait pas se fier un calme trompeur. La
poudre ne s'agite pas encore une seconde avant
l'explosion et il ne faut qu'une étincelle pour
pousser jusqu'à la révolte les mécontens de tou
tes les provinces de la Baltique.
Les délégués sont partis médiocrement sa
tisfaits.
Fokmation du nouveau cabinet en Angleterre.
Le nouveau ministère anglais est formé. Le fait a
été annoncé officiellement la chambre des com
munes dans la séance du 3 juillet. Le président a
immédiatement expédié lesmandals qui convoquent
les collèges électoraux dont les députés, appelés
faire partie du nouveau cabinet, sont soumis la
réélection.
Le ministère est composé comme suit
Premier lord de la trésorerie et chef du cabinet,
lord John Russell, député de Londres.
Lord grand chancelier, président de lachambre
des pairs, lord Cotleoham.
Président du conseil, le marquis de Lansdowne.
Lord du sceau privé, le comte de Clarendon.
Chancelier du duché de Laucastre, lord Camp
bell.
Chancelier de l'échiquier, M. Charles Wood,
député de Devonport.
Secrétaire d'Etat de l'intérieur, sir George
Grey, député de Halilax.
Secrétaire d'Etat des affaires étrangères lord
Palmerstondéputé de Tiverton.
Des colonies, le comte (Irey.
De la guerre, M. Fox Manie, député de Perlh.
Premier lord de l'amirauté, le comte d'Auck
land.
<1 Président du bureau de commerce, le comte de
Clarendon.
Président du bureau du contrôle des affaires
des Indes, sir John Cam Hobdouse, député de Not-
tingham.
Payeur général de l'armée, M. Th. Babinglon
Macauley, député d'Edimbourg.
Commissaire des huis et forêts, lord Morpheth,
député de la partie occidentale du Yorkshire.
Premier secrétaire d'Etat pour l'Irlande, M.
Labouchère, député de Tau 11 ton.
Membres du gouvernement sans siège dans le
cabinet
Lord-lieutenant d'Irlande, lord Bessborough.
Commandant en chef des armées de lei re le
duc de Wellington.
Grand maître de l'artillerie, le marquis d'An-
glesca.
On écrit de Paris, 4juillet:
La session de 11546 est close. M. Martin (du
Nord) a lu l ordonnance de clôture la cham
bre des députés.
L'ordonnance de dissolution paraîtra demain
ou après-demain.
Le journal la Presse fait connaître le dé
plorable résultat de la mesure par laquelle le
Tout est fiui dit-il, Naples est retombé plus que jamais sous
se joug de ses tyrans. II s'était trouvé un homme, un pêcheur pour
se mettre notre tête et délivrer son pays. Des traîtres l'ont tué.
Francanzani, mon beau-frère, est mort empoisonné dans sa prison.
Auiello Folcoue se sauve en France; moi je retourne Rome pour
ne plus revenir; c'est la troisième et dernière fois que vous me verrez.
Je suis le seul qui reste des chevaliers de la Mort.
Es-tu poursuivi mon enfantdemanda Rosalvo avec celte même
tendresse inquiète, cette même sollicitude paternelle qui ne s'étaient
pas démenties un seul instaut.
Poursuivi repiit le peintre d'un ion égaré oui je le suis par
des idées qui m'accablent par le chagrin qui me ronge par la fu
reur qui rue tue. Vite vite des pinceaux des couleurs ou je sens
que je vais devenir fou.
Il se promena de long en large dans la chambre pleura, hurla
s'arracha des poignées de cheveux. Puis, saisissaut son pinceau d'une
main couvulsive, il traça sur la toile le plus affreux carnage qui ait
jamais ensanglanté un tableau. Je crois qu'il n'y a pas une bataille
au monde qui puisse soutenir la comparaison de ce chef-d'œuvre.
Voyez plutôt
En disant cela, le vieillard, au comble de l'enthousiasme arra
chait son vêlement de brocart il son dernier tableau.
ministre des finances a défendu aux directeurs
des postes de se charger des abonnemens aux
journaux. Elle a fait perdre 5,000 abonnés aux
journaux de toutes nuances. Ainsi le trésor qui
pouvait être frustré d'une somme de 30,200
francs par l'intervention directe des directeurs
de poste, perd maintenant plus de 150,000
fr. par an en timbres et droits de poste.
Les recettes du chemin de fer du Nord se
sont élévées du 20 au 26 juin inclusivement,
c'est-à-dire, pendant sept jours, 133,205 fr.
c'est-à-dire, 19,0515 fr. en moyenne par jour.
La police a fait celte nuit une véritable
hécatombe de chiens errants. Hier au soir elle
a semé dans tous les quartiers des boulettes
empoisonnées d'une telle énergie, que ce malin,
au jour plus de 480 chiens et quelques chats
qui en avaient mangé, ont été trouvés morts
raides sur le carreauramassés et portés la
voirie pour y être exploités. Tout le monde doit
approuver ces mesures efficaces; car Paris compte
pour le moins autant de chiens que Constanti-
nople qui en est infestée, comme on sait.
C'est AIr Th. Juste qui vient de prendre rang im
médiatement après M. And. Van Hassell, non pas
dans l'ordre de mérite littéraire car ces deux
auteurs sont également estimés maisdans l'ordre
des collaborateurs de la Bibliothèque Nationale.
Après les Belges aux Croisades, de M' A. Van
Hasseltles souscripteurs viennent de recevoir
Chaklemagne, par Mr Th. Juste deux livres éga
lement bien conçus, également bien écrits. Le pre
mier choix est d'un bon augure et nous donne la
preuve que la série historique sera convenablement
traitée.
Nous ne parlerons pas du succès qu'obtient celte
publication. Trois mille cinq cents souscripteurs
sont déjà inscrits! Cela n'est pas une entreprise de
librairie, une spéculation d'éditeur, c'est une affaire
de famille qui se recommande de l'un l'autre et
que tout le pays a prise sous sa protection.
On antionce qu'après le 10 Juillet, le volume va
coûter fr. i-5o au lieu de fr. i-2Ô; cela ne nous
étonne pas, car un volume aussi bien fabriqué se
paieordinairement 2 francs dans toutes les librairies.
VILLE DE POPERINGHE.
AU PROFIT DE LA CAISSE
du
i° De près de MILLE dons, d'une valeur de plus
de 3.4)00 francs, (sans compter ceux <le
Sa Majesté la ISeilie), offerts par les habi
tants de la ville et consistants en Objets utiles et
agréables, dont la vente par actions UN FRANC
chacune, aura lieu peu de jours après la clôture de
l'exposition.
20 D'une collection de Tableaux anciens et mo
dernes, d'objets d'art et de curiosité.
Le salon déjà ouvert depuis le i Juin, sera fermé
le 31 Août iM-fb.
UNE ENTRÉE DE 25 CENTIMES SE PERÇOIT AU
PROFIT DES PAUVRES.
Je ne pus retenir un cri d'admiration. Je n'avais jamais rien tu
de plus sublime. Ce n'était pas un asile agreste et sauvage, ni une
éblouissante satire; c'était unescéue atroce, flagrante, épouvantable
de destruction, de mort et de vengeance! Des chevaux nageant dans
le sang jusqu'au poitral des têtes séparées de leur tronc, roulant
comme des boulets refroidis, des blessés gémissant, des vainqueurs
hurlant, des mourants qui râlent. Je ne pense pas que la réalité
soit plus effrayante.
Eh bien que dites-vous de cela, monsieur l'étranger
Je dis que vous ayez les trois plus beaux SaIyator-Ro3a qui
soient au monde.
El moi je dis que le dîner est servis'écria le petit paysan en
mettant soïi nez la porte de l'atelier.
Quand le repas fut fini, repas gai, aimable et cordials'il en fut,
je quittais mes bonsamisde Sainte-Agathe, regrettant jusqu'au
fond de mon cœur de ne pouvoir payer royalement leur hospitalité
par des chefs-d'œuvre.
Quant au petit Salvator, que nous avions plis, Jadin et moi, pour
un nègre je l'ai mon dernier voyage retrouvé Rome où il m**
fait les honneurs de la Farnesina. C'est un des pensionnaires Ici
plus dis ii>gués du roi de Naples.
ALEXANDRE DOMAl.