2 tout près d'une échoppe en plein vent sur laquelle étaient exposés en vente force coupons de toiles et de colon, trouva moyen de s'empa rer d'un coupon de toile de 15 aunes et de le fourrer sous son manlelel. Ce vol lui ayant, réussi, elle s'empara d'un deuxième coupon de fine toile; mais la marchande s'en aperçut, et au lieu de saisir la voleuse, elle s'empara de, la pièce de toile qui était au moment d'aller'sous le mantelet, rejoindre son aînée. La voleuse, surprise en flagrant délit, se sauva toutes jambes avec l'autre coupon. Heureusement, le sieur Masquelier, fabricant de casquettes, se mit aux trousses de la voleuse, l'empoigna et la conduisit au bureau de police, malgré ses la mentations, et au milieu d'une troupe d'enfants et de paysans qui criaient tue-tête c'est la mère abbesse des coupeurs de bourse de Mcu- lebeke het s de groote iffroutoe van de bnrse snyders vit Turkyen. Et, en effet, c'était la nommée Lise Bruykhout, de Meulebeke, une vraie matrone de voleurs et voleuses, et qui a déjà été condamnée une dixaine de fois pour vol. Chronique de Courtrai.) État des affaires qui seront soumises aux délibérations du Conseil provincial de la Flandre Occidentalependant la sesion de 1846. i. Vérification des pouvoirs des membres nou vellement élus. i" Commission. a. Rapport au sujet des sous criptions annuelles de la province, en faveur du fonds créé par le Gouvernement dans l'intérêt de la peinture historique et la sculpture. 3. Demande de la société Médico-chirurgicale de Bruges tendant obtenir un subside sur les fonds provinciaux. 2° Commission. 4* Rapport sur la parinstruc- tion du projet de délimitation de la nouvelle com mune de Ploegsteerl, dont l'érection a été décidée en principe par le Conseil en i845, la suite de la demande des habitants de ce liameau tendant ce que celle localité soit distraite du territoire de YVarnêton. 5. Rapport sur la demande de la société agrono mique Tliourout, tendant obtenir un subside destiné une exposition de bêtes cornes. 6. Rapport sur l'affaire relative l'institution de concours de bestiaux Yprès et Courtrai. .7. Rapport de la Dépulalion permanente concer nant les demandes faites par quelques administra tions locales, afin que des modifications soient intro duites dans le règlement pour l'amélioration de la race bovine. 8. Pétition du conseil communal deThielt ten dant ce que le Conseil provincial émette des voeux en faveur d'une réunion douanière avec la France. 3e Commission. 9. Le premier compte de l'ex ercice 1839 (Fonds provinciaux). 10. Balances provisoires de la gestion de t&45 (Fonds provinciaux). 11. Projet de budget provincial pour 847 12. Transfert de crédit de l'art. 4, sect. 2, cha pitre 3, budget de i845, l'effet de majorer de fr. 174-89 c., l'ait. 9 de la même section (Exem- Ïilaires du Mémorial Administratif pour compte de a province). sait arec une grâce infinie set traits sans être bien caractérisés encore, présentaient ces proportions irréprochables et oette harmonie de lignes qu ont rêvées quelque fois de grands artistes, sans avoir jamais pu les réaliser complètement. Ses yeux bleus voilés par de longs cils, ne révélaieut qu'une douceur et une pureté angéliques; son teint, quoique un peu trop pâle, avait, selon l'angle de lumière tous lequel ou la considéraitles riches reflets de l'argent mat ou poli. En un motson maintien plein d'aisance et de noblesse sa main blanche et effilée, ses petits pieds d'une oourhurc très-recher- ebée, la rendaient un objet d'admiration pour tous ceux qui l'ap prochaient. On aurait pu exiger plus de vivacité dans le regard moins de froideur dans la physionomie ce manque d'animation faisait de Blanche nue statue, une statue divine si l'on vent, mais qui devait l'être jusqu'au jour où l'amour voudrait bien faire pour elle ce que Vénus fit autrefois pour le marbredu sculpteur Pygmalion. Pouvait- il en êlre autrementaprès tout Toujours repliée sur elle-même la pensée et la réflexion avaient mûri trop vite dans cette tête d'en fant; ses traits quoique suaves en avaient contracté une expression mélancolique et auslère il semblait qu'elle dût arriver ainsi de l'enfance la puber té sans transition. Telle était Blanche quand elle n'avait encore que douxe ans. Un petit événement vint par bonheur celte époque arrêter cette dan- t3. Transfert de crédit de l'art. 4, section i™, ebap. 4 du budget de i845, pour majorer de fr. 63-S6 c. l'art. 3, sect. 2, chapitre 4 du même budget. (JPart contributive de la province dans le sa laire des éclusiers). 14. Transfert de crédit de l'article 3, chapitre 7 du budget de >846, l'effet de majorer de fr. 762-96 c. l'article 3, section 2, chapitre 4. (Part contributive de la province dans le salaire des écl usiers). 15. Rapport relatif une transaction intervenir entre la province et la ville de Bruges, au sujet d'un local dépendant de la caserne de gendarmerie Bruges. 4* Commission. 16. Rapport sur les proposi tions de l'ingénieur en chef des ponts et chaussées concernant les travaux ordinaires et extraordinaires exécuter aux frais de la province en 1847. 17. Rapport sur l'affaire relative la construc tion d'une roule de Zarren par Handzame et Corte- marcq la chaussée de Gand, par Thielt, Oslende. 18. Rapport sur le projet de roule d'Ooteghem la chaussée de 2e classe de Courtrai Audenaerde, près du village d'Avelghem. 19. Rapport sur le projet de route de Clercken. 30. Rapport sur l'affaire relative la confection d'une carte de la province. ai. Rapport sur le projet de route d'Heule par Gulleghem Moorseele avec embranchement sur Ledeghem. 22. Rapport sur la demande du conseil commu nal d'Yprès.tendant ce que la province fasse con tinuer la reconstruction des murs de quai du bassin de cette ville. 23. Rapport sur le projet de rou te d'Oostroosebeke la chaussée de 2« classe de Bruges Courtrai. 24. Rapport sur la demande du conseil de fabri que de l'église de Stavele, tendant obtenir un subside, pour être appliqué la reconstruction du clocher. 25. Rapport sur le projet d'embranchement de roule d'Oudecappelle au hameau de Grogne. 26. Rapport sur l'affaire relative la construction d'un pavé de Roulers au hameau dit VEspagne. 27. Rapport sur le projet de roule de S'-Micliel la chaussée provinciale dfj Steenbrugge Heidelberg. 28. Rapport sur l'affaire relative au projet de prolonger jusqu'à Wenduyne la chaussée de ISieuw- tnunsler-Smisje. 2g. Demande de la fabrique de l'église de S'-Jac ques, Bruges, tendante ce qu'un subside soit alloué, pour des travaux déjà faits la tour et pour la construction du beffroi. 3o. Rapport sur l'affaire relative la délimitation des terrains appartenant la province, comme fai sant partie de l'ancien bras de FYzer qui commence Duyvelshoorn et^ qui finit l'ancienne écluse de Nieuwendamme. 3r. Rapport sur la demande du conseil commu nal de Stavele, tendant obtenir un subside égal au tiers de la dépense, pour le pavement d'une partie du chemin vicinal de Rousbrugge vers Westvleleren et Crombeke, dans le village de Stavele. 32. Rapport sur l'affaire relative la construction d'une route "de Poperinghe, par Woesten et Zuyd- schoote, au hameau de Luzerne et projets connexes. 33. Nomination la place de garde l'écluse et au syphon dit de Haegbrugge Oudenburg. Cette place est vacante par suite du décès du titulaire. gereuse maturation de ses facultés intellectuelles ce fut l'arrivée d'un bel enfant peu près de son âge que le marquis amena de la cour du duc de Bourgogne. Cet enfant nommé Hector Guy possé dait le talent d'improviser des chansons et des ballades qu'il chantait avec beaucoup d ame eu s'accompagnait t de la mandore, ce qui égaya tout le château et lui valut le titre de troubadour. Blanche surtout ne-se lassait pas de l'entendre son père remarquant cela crut con tenter son désir en le lui donnant pour page et en lui permettant de courir partout où elle voudrait avec ce jeune compagnon, exigeant seulement qu'elle se fit toujours suivre d'une dame de compagnie. Le marquis poussait loin cette fois la sollicitude paternelleson épouse en fut surprise et se réjouit en elle-meme de ce relâchement de sévérité. Quant Blanche elle eu usa avec toute l'ardeur de j'enfance qui se voit pour la première fois délivrée d un précepteur. Dès-lors, une ère nouvelle commença pour elle de grave qu'elle étaitelle redevint enfantelle se mit parcourir les champs jouer bondir se rouler sur l'herbe au soleil. Une teinte rose colora bientôt ses joues pâles un gracieux sourire fit sans cesse arquer se? lèvres, et quelque chose de plus brillant anima ses yeux rêveurs. Quelques jours lui avaient suffi pour partager l'humeur enjouée de son petit page; elle chantait, riait aveo lui, sautait au cou de sa mère, l'embrassait cent fois dans une heure elle était heureuse enfin. t Nous apprenons que l'ouverture de la troi sième session de la cour d'assises, qui coïncidait avec le premier jour des fêtes de Simon Stévin, sera remise huit joursc'est-à-dire au 3 du mois d'août. Nous avons annoncé que la châmbre des mises en accusation avait ordonné un supplé ment d'instruction dans l'affàire du lieutenant S... et de Madame Bprévenus du crime d'empoisonnement. Plusieurs personnes ont tiré de cette ordonnance la conséquence que les charges ne paraissaient pas encore suffisantes la chambre des mises en accusation. -Nous apprenons que ce supplément d'instruction ne doit porter que sur un fait secondaire et que, selon toutes les probabilités, l'affaire sera ren voyée devant la cour d'assises de Bruges pour la session prochaine, donl l'ouverture aura lieu le 3 du mois d'août. Impartial de Bruges m-meonrm M. le minisire de l'intérieur vient de faire parvenir aux neuf gouverneurs provinciaux, un grand nombre d exemplaires de la Loi sur la chasse expliquée par des documents officiels, ou Vade mecumdu chasseurqu'a publiée dans les deux langues M. Deprez-Parenlde Bruxelles, (prix 50 cenlimes). Ces exemplaires sont des tinés être distribuées aux gardes champêtres et autres agents de la force publique, pour leur servir de direction. Par suite de celte circon stance, celte édition peut donc êlre considérée comme ayant un caractère semi-officiel. Nous apprenons de source certaine qu'il y a eu hier au ministère de l'intérieur une réunion de tous les fonctionnaires de l'arrondissement de Soignies, présidée par M. DeTheux. On y a résolu d'employer tous les moyens imaginables pour amener la chambre un député clérical. Notre correspondant nous assure que le fait est d'uneexaclitude telle que l'on pourrait nommer les fonctionnaires qui fesaienl partie de ce con ciliabule. On comprend de quelle utilité il est pour le parti libéral de rester uni en présence d'adver saires qui usent de pareils moyens. II n'est pas moins nécessaire que le choix d'un candidat vienne couper court des incertitudes que le parti catholique saurait mettre profit. Il est très-important que les candidats qui désirent se mettre sur les rangs se prononcent promple- ment. Nous avons lieu de croire que M. Rous- selle, qui parait réunir tous les suffrages, ne tardera pas accepter la candidature qui lui est offerte. Observateur. Par arrêté royal du 30 juin, il est accordé au sieur De Brouckere (Henri) ex-gouverneur de la province de Liège, une pension annuelle et viagère de cinq mille neuf cent vingt francs (fr. 5,920), partir du 1er juillet 1846. ■■XII'JÙ MM. Roussel,Gillon, Vanderkinderen, Frans- man, Uytterhoeven et Minot ont déposé hier Oh comme les belles journées du printemps s'écoulèrent alors calmes et riantes pour les deux enfauls comme absorbés dans le présent ils oublièrent bien vite et le passé et l'avenir! Les oiseaux qui chantaient dans les arbres les petits poissons rouges qui Ra geaient Heur d'eau, les plantes qui s'épanouissaient autour d'eux suffisaient pour les distraire et les amuser. 11 faut si peu pour le bon heur de l'enfant et même pour celui de l'homme Tu es bien heureux, Hector 1 dit un jour la jeune fille au petit page. Oui, Blanche. Tu es loin de ta mère pourtaut Je n'ai pas de mère. Blanche. —Et tu es heureux Oui, oar si j'en avais une, je l'oublierais près de toi. Va, l'on n'oublie jamais sa mère Jeanne (c'était le nom de la dame de oompagnie assignée Blan che ne quittait presque pas les deux enfants. Uue fois pourtant ils se trouvèrent seuls dans la salle d'armes. Hector admirait avec enthousiasme toutes les armures dont elle était encombrée. 11 aper çut bientôt un objet qui lui parut être merveilleux, car, la hauteur où il était placé, il ne pouvait pas bien eu juger c'était la ville de Jérusalem sculptée en ivoire avec un art inconnu de nos jours peut- être. On y voyait l'armée des croisés rangée en bataille et prèle donner un grand assaut, tandis que les infidèles, pressés sur les remparts de la ville, se disposaient le repousser avec vigueur. Un ressort habilement caché dessous faisait mouvoir tous ces petits guerriers qui s. battaient et se culbutaient pendant un moment.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 2