FETE COMMUNALE, EXTÉRIEUR France. ANNONCES. 3 NOUVELLES DIVERSES. PROGRAMME DES RÉJOUISSANCES et divertissements publics M. l'ingénieur Potenti a remarqué qu'au point où a eu lieu le déraillementun rail d'un des côtés de la voie seulement, a été légèrement courbée, et celui qui y fait suite déchiré en tète du bord du champi gnon, suf une longueur de 18 centimètres. Il en augure que le rail qui a été courbé n'était pas suffi samment fixé dans le coussinet d'assemblage la première locomotive, en passant dessus, a dès lors par sa pesanteur et son frottement, déterminé cette flexion du rail, sans cependant l'écarter sensiblement du suivant mais la seconde, en se traînant sur cette barre de fer déjà courbée, a achevé de la déplacer de telle sorte que le rail suivant s'est trouvé former une saillie intérieure que la roue de la locomotive a forcément rencontrée. C'est ainsi, selon M. Potenti, que ce rail a dû être déchiré. Il est facile de comprendre que le choc produit par cet obstacle a d'abord brisé la chaîne qui liait les deux locomotives. Une fois séparées, la première a continuée sa route sur la bonne voie; la seconde a déraillé, et après avoir parcouru un certain espace en brisant environ quatre-vingts coussinets, elle s'est arrêtée sur le bord du talus dans lequel elle s'est implantée. Mais auparavant, un choc de réaction s'était fait également sentir de voilure voiture. Toutes les éhaines se sont trouvées soumises la même épreuve, cà la même tension. Plusieurs, plus faibles que les autres, se sont brisées et cela explique cette cir constance de la séparation du convoi en diverses parties. 11 est maintenant positif que l'aide de camp du général Oudinot dont on avait annoncé la mort n'a été que gravement contusionné. Il est aujour d'hui hors de danger, et en voie de rétablissement. Mardi, toutes les voilures étaient retirées de la tourbière de Fampoux. On ne voyait plus que quel ques débris ilottants encore sur le lac fangeux. On est encore occupé chercher des bagages et valeurs assez considérables, engloutis dans la vase. Nous apprenons qu'au nombre des blessés de Rœux, se trouve i\I. Charles Wallem, de Gand ar tiste peintre,établi depuis peu Lille. Le bruit court Arras que de nombreux cada vres ont été retirés de nouveau la nuit dernière du marais de Fampoux. Uu ouvrier de M. llulletteen fixe le nombre soixante. On dit que i wa gons en ont été chargés pour les conduire l'abri des curieux. Nous aimons mieux croire une autre ver sion qui nous paraît plus vraisemblable, nous étant donnée par une personne que sa position met même d'être bien informée le chiffre de ces nou veaux cadavres serait de trente cinq Uu malheureux qui a perdu sa fille dans l'é vénement, rodedepuisce moment dansla campagne comme un fou, demandant sa fille tous ceux qu'il rencontre cependant cet infortuné a vu expirer son enfant près de lui un prêtre lui donnait les derniers secours de la religion. Une des deux femmes retirées avant-hier du marais appartient une famille riche; du moins elle portait aux doigts de nombreux brillants. Un banquier de Bruxelles, dont la vie a té sauvée, par une femme courageuse de Futnpoux, et qui seule a arraché cinq personnes la mortvient de faire demander les noms et prénoms de sa libé ratrice; elle est la femme d'un tourbier, chez qui les victimes du sinistre ont été déposées. Mra° Robinet d'Arras, a été sauvée par un jeune conscrit qui allait rejoindre son régiment l'action de ce jeune homme est d'autant plus digne d'éloges, que lui-même s'était brisé le poignet dans sa chute. M°" Robinet a obtenu la permission de garder ce jeune militaire chez ellejusqu'à sa parfaiteguérison. raissaient plus qu'à travers un voile noir. Toutes les figures sem blaient s'allonger et devenir hideuses, puis elles toumaint, tournaient de plus en plus rapides. Elle luttait cependant contre cette halluci nation niais c'était en vain elle se sentait elle-même en traînée dans ce tourbillon violent, et tout coup,après quelques convulsions terribles, elle tomba en s'écriant empoisonnée I<e marquis se levant aussitôt ordonna que son épouse fut conduite dans sa chambre et que tous les soins possibles lui fussent prodigués ne comprenant rien, disait-il, cette attaque subite et foudroyante. Ce ne fut que vers le milieu de la nuit que la pauvre femme se réveilla de cette première léthargie mais en proie des transports fébriles épouvantables. Ses yeux hagards brillaient d'un feu sinistre, far moment elle semblait vouloir s'élancer de son lit; puis elle pro nonçait des mots inintelligibles, riaitsauglottait tour tour et demandait sa fille. Blanche !-disait-elle tu es là n'est-ce pas lis n'ont pu t'en- lcver s'ils reviennent, cache-toi der.ière moi, et nous verrons s'il» osent t'approcher. Oh je saurai te défendre, va. Soit qu'il eût perdu de son efficacité soit que la dose fût trop faible le poison n'avait pu produire son effet ordinaire, la mort M. Minart banquier d'Arras, sauvé miracu leusement quoique blessé vient de retrouver son portefeuille, contenant 60,000 francs. La femme d'un inspecteur de la douane est dans un village voisin de Fampoux elle 11e porte aucune blessure apparente,cependant Vendredi soir elle était encore sans mouvement. Une femme qui venait de perdre son mari Creil, retournait chez ses parents Charleroi avec trois enfants la mère a été sauvée avec deux de ses enfants, le troisième a disparu et a péri. Cette pau vre femme est restée Fampoux pour faire panser ses blessures l'administration du chemin de fer vient de lui faire remettre 400 francs et 4 fr. par jour jusqu'à ce que sa guérison lui permette de re tourner chez elle. Les lettres de Varsovie annoncent d'une manière positive que l'empereur de Russie est sur le point de proclamer l'abolition de l'escla vage dans les provinces où il existe encore, celle résolution l'empereur l'a fait connaître son dernier passage par Varsovie Nicolas se fait, dit une de ces lettres, admirer ici de tout le monde par son courage. Dans les rues et dans tous les endroits publics il s'est montré seul. Le prince Paskevvilch et les aides-de-camp avaient l'ordre formel de ne pas le suivre dans ses excursions. Il entra un jour dans un café que la police connaissait comme un rendez- vous de méconlens. Tout le monde se leva et se découvrit. L'empereur rendit le salutse fit servir des rafraîchissemens et sortit. La Gazette de Cologne qui reproduit ces dé tails fait observer avec raison que l'empereur savait bien ce qu'il faisait, quant il se confiait ainsi la loyauté du caractère polonais. D'après les lettres de Rome du 5 et de Bologne du 6, I horizon politique des Etals- Romains commence s obscurcir. La bonne vo lonté du pape ne peut pas parvenir vaincre les obstacles que le parti rétrograde et le comte de Lulzow ambassadeur autrichien exercent sur la cour pontificale. Aussi les romains, dans leurs pasquinades, font-ils le calembour suivant sur le nom du nouveau pape: Pio no no (-X/), bello et buono Ata-stoi. Pie neuf, tu es bel et bon, mais tu es sta- tionnaire. M. le comte Rossia présenté le 4 les lettres de créance qui l'accréditent en qualité d am bassadeur près du saint-siége. P. S. Le biuit se répand que Pie XI est malade et qu'on a dû le saigner deux fois. On écrit de Paris, 14 juillet: Le journal la Pressez accrédité il y a deux jours, le bruit de la retraite de M. le maréchal fioull et delà nomination de M. Guizot, comme président du conseil. On prétend maintenant que MM. Cunin-Gridaine et .Martin du Nord, quitteraient également le cabinet. On ne désigne pas le successeur probable du ministre de l'a griculture et du commerce mais 011 prétend que le ministre actuel de la justice serait rem- mais il avait troublé, bouleversé son oerveau elle était folle. Folle, toujours folle! disait quelques jours après le seigneur de Hurlevent c'est vraiment ennuyeux. Comment aussi ai-je pu manquer mou coup Ce maudit poison ne vaut pas les oubliettes, plus infaillibles et surtout plus discrètes. Là il n'y a ni cris, ni con vulsions un tour de bascule et tout est dit. Puis c'est une fosse toul- creusée, un toiqbeau piét l'avance nul embarras poiut de céré monie Oh I je m'en tiendrai désormais aux oubliettes. Le duc doit arriver demain; elle pourrait me faire quelque scène désagréablel Peut-on attendre autre chose d'une folle Eh bien 1 ma foi, finis sons-en. Au moment où il ouvrait la porte, son épouse échappée aux per sonne:» qui la soignaient, l'appeiçut et s'élança dans la salle. Ah! salut! lui cria-t-elle salut! seigneur deHurtevent, connétable de France. Blanche vous a-t-elle valu ce titre Ah ah ah répondez prudent ouvreur d'onblieltes honnête empoi sonneur de femmes... Le marquis hors de lui celte apostrophe bondit comme un tigre; mais elle l'évita, et se letrancbant derrière une longue table de chêne elle ajouta Vous ave* cru parce que je me suis ton- placé par M. Hébert. Dans ce cas M. Delangle, avocat-général la cour de cassation, remplace rait M. Hébert comme procureur général la cour royale. Voici le compte-rendu officiel de la régie du labac pour 1844. La régie a vendu, cette aunée, 17 1/2millionsdekilogrammesde tabac, qui ont produit 107 millions de francs; mais comme la dépense s'est élevée 30 millions, le revenu net a été pour le trésor publie, de 77 millions de francs, sans compter une plus-value de 200 millions, sur les matières, les machines et les bâlimens de l'administration. VILLE D'YPRES. QUI AURONT LIEU PENDANT LA DITE LE 2 AOUT 1846 ET JOURS SUIVANTS. Les Bourgmestre et Échevins de la ville d1 Ypres, Vu la délibération du Conseil communal de cett. ville, en date du ir Juillet i846, Arrête: DISPOSITIONS GÉNÉRALES. Durant toute la semaine de la Kermesse, le dra peau national sera arboré sur la tour de l'église Saint-Martin la Bibliothèque publique et IeCabiuet des Beaux-Arts seront ouverts au public, tous le# jours, de io heures du malin raidi, et de a et demie Fi de relevée. Le parc sera également ouvert au public. La cloche de retraite ne sera point sounée;l'oti pourra entrer en ville et eu sortir jusqu'à minuit le payement du droit peut être exigé. Il sera en outre permis de donner des Bals, des Fêtes et tous autres divertissements qui ne sont point contraires au bon ordre, en se conformant toutefois aux dispositions des règlements en vigueur Samedi, Ier Août. A 6 heures du soir le Carillon annoncera la fête du lendemain. Dimanche, 2 Août. A midi la musique du 5° régiment d Infanterie donnera un Concert au Parc. TIR A LA PERCHE, (TOMBOLA.) petite arbalète. Ce tir, donné par la société Guillaume-Tell, aura lien la perche placée hors la porte de Dixmude. Les sociétés des environs y seront invitées. La ville accorde une somme de i5o francs pour l'achat des principaux prix. Un programme particulier réglera les autres con ditions du tir. JEU DES CISEAUX. Ce jeu auquel les hommes ne pourront prendre part, aura lieu vers quatre heures de relevée, la petite Esplanade dite Zaelhof. jours résignée vous ayez cru qu'on pourrait me fouler aux pitds me briser impunément et me ravir ma fille Ah ah! vous ne savez pas ce que e'est qu'une mère.... Voilà Blanche venez donc venez doue la prendre auriez-vous peur reculeriez-vous maintenant 9 vous si brave, devant une femme Je ne suis point bardée de fer moi mais j'ai des ongles seigneur Ah ah ce sont de belles armes que le poison et les oubliettes l Le marquis, peu soucieux de résister une folle, sortit pour ap peler, et revint bientôt,accompagné de son capitaine Olivier mais sa femme avait disparu. On perdit beaucoup de temps fureter dans les recoins du château, il fut impossible delà retrouver. Alors le marquis interrogea ses gens ceux-ci lepoudirent que madame la marquise était la chapelle, ceux-là qu elle s était promenee long temps 6ur la plateforme des remparts; mais d'après l'écuyer Olhon elle était sortie du manoir, depuis une heure au moins, et il affirmait même l'avoir vu descendre la montagne, en courant comme si elle avait été poursuivie. Tant mieux murmura le seigneur de Hurtevent puis il n'y pensa plus, La suite au prochain n*.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3