SU \EKIK, MAISONS ET FONDS, ANNONCES. BIENS IMMEUBLES CAMPAGNE, POTAGERS. aaaaaa aa a©a30 A TEXDREAÏPRES. Variétés. BRASSERIE, PRES, PATURES GRASSES, Cetle décision a été motivée par la conduite de M. Gauthier d'Urbain lors de la présence de M. Genoude Toulouse. Les nouvelles d'Alger vont jusqu'au 10 août. On mande de Mascara que le mouvement des tribus sahariennes continue vers le Tell. Chacune d'elle prend la position qui lui con vient suivant son mode de campement et sa situation relative. Les otages que retenait Abd-el-Kader se sont échappés; on pense que l'émir s'est prêté celte évasion pour éviter l'embarras d'une collision avec les Hamayanes, ou la difficulté de les faire vivre la déira. Londres, 14 Août. La question de l'abolition des châtiments corporels dans l'armée britannique a été agitée la Chambre des Lords dans la séance d'hier l'occasion de la présentation de diverses pétitions qui réclament cetle réforme du code pénal militaire. Le duc de Wellington a donné sur ce point les mêmes explications que lord John Russell avait données la Chambre des Communes, savoir, que le châtiment du fouet est nécessaire pour maintenir la discipline dans l'armée anglaise: qui, du reste, a ajouté l'illus tre guerrierestsous ce rapportla première armée du monde. 11 a terminé en disant qu'il espérait vivre assez longtemps pour voir les châtiments corporels totalement supprimés. On lit dans le Morning-Hérald La note suivante nous a été adressée par un correspondant en position d'être parfaitement informé. Votre confrère le Times a commis deux erreurs dans l'article qui a produit une sensa tion si pénible en France. Il n'est point vrai comme ce journal l'a prétendu, que la France a exprimé la résolution d'appuyer les préten tions du comte de Trapani; il n'est pas vrai non plus que l'Angleterre ait fait une semblable démarche en faveur d'un membre de la famille de Cobourg. En ce moment le Gouvernement espagnol est en possession des notes des deux cours, des quelles il résulte que ni la France ni l'Angle terre ne désirent intervenir dans la question du mariage de la Reine, qui doit être considérée comme une question exclusivement espagnole. Il n'y a donc en ce moment aucune chance ni ni pour le fils de don Carlos, ni pour le comte de Trapani, ni pour un prince de la maison de Cobourg. Le choix de Sa Majesté tombera probable ment sur un des deux fils de don François de Paule, et ce choix rencontrera l approbalion empressée de la nation espagnole. Si le Times ne se fût pas prêté aux pas sions de quelque personnage ou de quelque parti désappointé, il se serait épargné l'attitude désagréable dans laquelle il s'est placé par une révélation hasardée de l'état actuel des négocia- lions au sujet du mariage de la Reine d'Espagne.» On écrit de Rome, en date du 2 août, au Constitutionnel Plusieurs villes des états romains, et entre autres Fermo et Spolele, avaient dernièrement supplié le pape de vouloir bien retirer aux jé suites le monopole de l'éducation. Ces plaintes ayant été reconou.es justes, Pie IX a décidé qu'à la réouverture des écoles, en novembre, des prêtres séculiers, choisis parmi ceux qui offrent des garanties de moralité et de capacité rem placeront les jésuites partout où les maires des villes et les évêques le jugeront convenable. Pie IX n'a pas nommé son successeur l'évêché d'Imola. II s'est contenté d'y envoyer un vicaire général déclarant qu'il voulaitres- ter le titulaire, afin depouvoirconsacrer, sa vie durant, le revenu de ce même évêché (120,000 fr. par an) au soulagement des pauvres et 1 achèvement de la cathédrale d'Imola. Voici une singulière mystification que raconte ce malin la Gazette de* Tribunaux. Le docteur D revenaitavant-hier, vers la fin du jour, des Champs- Elysées, donnant le bras sa femme; tout coup au moment où il passait devant l'établissement du glacier qui forme l'angle de la rue Saint-Florentin, il est abordé par un jeunehommeau visageempour- pré et ruisselant de sueur, lequel s'écrie: Ali! doc teur, que je suis heureux de vous rencontrer suivez- moi, je vous en conjure, il y va de mort d'homme hâtons-nous! Ce jeune homme paraissait éperdu hors de lui le docteur n'hésita pas le suivre et abandonner le bras de sa femme en lui promet tant de la rejoindre le plus promptement possible. Il suivit le jeune homme, qui reprit sa course vers le boulevard. Mais bientôt celui-ci prit tellement d'avance sur lui, que le docteur, quelque peu obèse, l'invita modérer son pas. L'autre n'entendit rien continua courir, et fit si bien que M. D... ne tarda pas le perdre tout fait de vue. Ne sachant au juste ni de quoi il s'agissait ni quel était le lieu où sa présence était si nécessaire, il s'arrêta et attendit. Personne ne venant sa recherche, au bout d'un quart d'heure: Ma foi, se dit-il, puisque ces gens là me connais sent, ils pourront bien me venir chercher chez moi. Le docteur revint donc sur ses pas, et, ne rencon trant passa jeune etjolie moitié, il reprit tranquille ment le chemin de son domicile. Mais lorsqu'il y arriva sa femme n'y était pas rentrée. Le reste de la journée s'écoula, puis la nuit, puis la matinée. Vers midi seulement et après avoir été vainement chez tous les parents et amis de la famille, M. D... se dé cida recourir l'autorité. Les recherches auxquelles on s'est livré donnent lieu de supposer que la jeune femme du docteur serait partie en compagnie d'un étranger par le con voi de nuit du chemin de fer qui va directement Bruxelles et Ostende. On ne sait cependant rien de précis cet égard. Un ami du docteur est parti ce matin par le railway pour hâter le dénoûment de celte aventure, lequel pourrait bien avoir pour thé âtre la 6® chambre. Assassinat d'une jeune fille par un vicaire c atholique qui l'avait rendue mere. Un crime affreux vient d'épouvanter les environs de Groenlo (Pays-Bas). En voici les détails principaux: Le 26 juillet, vers troisheuresetdemiederelevée, on rencontra sur la hauteur appelée Epsweide, près de Groenlo, quelque dislance de la maison du charpentier Wolters, sa servante Weigerink,ensan glantée et les vêtemens en désordre. L'attention pu blique, naturellement excitée, l'accabla de questions concernant la cause de sa blessure. Elle répondit, qu'un jeune homme de Groenlo était l'auteur du crime, mais qu'elle ignorait son nom. Le vicaire catholique C. Gepkens, qui était sorti de l'Epsweide pendant qu'on transportait la victime chez elle, raconta que durant sa promenade près du bois il avait entendu des gémissemensélouffés que, s'élant approché au bruit, il avait vu un homme cherchant frapper une jeune fille de son couteau. Il avait, disait il, saisi l'instant cet homme et pendant la lutte la jeune fille s'était sauvée. L'homme s'était ensuite dégagé de ses mains pour fuir son tour. La fille Weigerinkélant placée sur son lit et ayant reçu les premiers secours, demanda le vicaire Gep kens. Elle eût avec lui un long entretien, et après son départ elle déclara spontanément que son assas sin était un nommé Berenls, marchand de bonnets de cotons, demeurant Winlersdyck, avec lequel elle avait eu jadis des relations. La situation de celte fille s'étant aggravée, elle parut s'en apercevoir et demanda le soir même un confesseur.Quoique habituée seconfesserau vicaire Gepkens, elle insista pour avoir le curé. Celui-ci demeura fort avant dans la nuit avec sa pénitente, qui après la sortie du pasteur fit immédiatement appeler le juge de paix et lui déclara ce qui suit Après avoir eu depuis longtemps des relations coupables avec le vicaire Gepkens, elle conçut le soupçon qu'elle était enceinte. Le malin même de de l'événement elle le déclara au vicaire dans le con fessionnallieu ordinaire de leurs rendez-vous. Le vicaire la tranquillisa et lui promit de veiller sur elle dans tous les cas, ajoutant qu'il causerait plus au long de celle affaire avec elle dans l'Epsweide, où il lui enjoignit de se trouver entre 2 et 5 heures. La décence nous empêche de révéler ce qui se passa dans celte rencontre. Nous nous bornerons dire que ie scélérat, après avoir découvert le sein de sa victime et lui avoir fermé les yeux et la bouche, lui a porté divers coups la gorge et au sein, jusqu'à ce que la malheureuse réussit se soustraire par la luite une mort certaine. La déclaration porte encore que le vicaire lui avait souillé le mensonge relatif au marchand de bonnets. Interrogé longuement, Gepkens ne semble pas avoir réussi écarter le» charges qui pèsent sur lu puisqu'il a été arrêté le 29 juillet et incarcéré Zulphen. le commerce des oeufs. On ne se doute pa» en général, de l'importance de ce commerce. Lea pays étrangers en reçoivent de nous un fort grand nombre. Les publications officielles relatives au mouvement du commerce extérieur font connaître qu'en 18 S le nombre des œufs exportés n'était que d'un million 700,000. En 1816, on était arrivé 8 millions 800,000; en 1822, 55 millions en i84a 99 millions et demi. II y eut ensuite un temps d'arrêt un mouvement rétrograde l'exportation redescendit 55 millions en i83o mais en i834» elle était remontée 76 millions 800,000 et en 1844) e'le a offert le chiffre de 88 raillions 200,000. Cette masse d'œufs, pesait, raison de 16 par kilo gramme, 5 millions 2 i.3,ooo kil., sur lesquels le fisc a prélevé 114,000 fr. de droits de sortie. L'Angle terre reçoit la presque totalité des œufs qui sortent de France; sur les 83 millions ci-dessus, 82 millions et demi, tout au moins, ont passé la Manche. Selon les étals administratifs la consommation de Paris est de i38 œufs par individu c'est peu près 120 millions d'œufs par an. On peut, sans exa gération, porter au double de ce chiffre la consom mation individuelle dans le reste de la France il faut se souvenir que dans la campagne les œufs et le laitage sont des aliments qui se trouvent sur chaque table et reviennent chaque jour. La consommation pour tout le royaume ne sau rait guère s'évaluer moins de 9 milliards 3o millions d'œufs. Si l'on ajoute ce total celui de œufs exportés et un centième en sus de ces deux nombres pour les œufs, nécessaires la reproduction on trouvera que la France a reçu, en 1815, 9 mil liards et demi d'œufs. L'administration évalue dans ses calculs chaque œuf raison de 5 centimes, ce qui présenterait une somme de 465 millions de francs. Cetle estimation est trop forte pour ce qui concerne nombre de déparlemens peu fortunés; mais il n'en est pas moins certain que la valeur que représente la production annuelle des œufs doit se compter par centaines de millions et c'est pour beaucoup de monde une idée toute neuve. CONSISTANT EN i® Les dites Saunerie, Savonnerie et Brasserie, situées Ypres, rue au Beurre, et au centre de la ville, dernièrement occupées par la défunte Demoi selle Vanderghinst. Pour par l'acquéreur entrer de suite en jouissance. 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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3