ADJUDICATION. EXTÉRIEUR. FRANCE. r* ANNONCES. op Zaterilag, 29 Augustus 1846, en OVERS1AG op 12" September daerna, A VENDRE AVIS IMPORTANT. Ville d'Ypres. l'effet d'une méprise. M. l'abbé Genoudc n'as sistait pas la séance royale c'est M. Genoux, député de la Haule-Saône, qui le suivait immé diatement dan» l'ordre alphabétique. Ce petit incident a excité quelques minutes d'hilarité. Paris, 18 Août. OUVERTURE DE LA SESSION LEGISLATIVE. DISCOURS DU ROI. Le roi a ouvert Lundi, u ne heure, la session législative. Cette solennité a eu lieu avec le cé rémonial habituel. A partir de onze heures toutes les disposi tions étaient prises pour le passage du cortège. Des détachements de la garde nationale el de la troupe de ligne formaient la haie. Une forte compagnie de la garde nationale faisait le service au palais Bourbon. Les abords du palais étaientgardéspar la garde municipale pied et chevalet par de nombreuses escoua des de sergents de ville. Des sergents de ville étaient en outre répandus sur toute la ligne. Un brillant état-major escortait la voiture du roique précédaient et suivaient des détache ments de troupes cheval. La famille royale, arrivée d'abord, puis le roi, ont été reçus par les grandes députalions des deux chambres. La reine et les autres membres de la famille royale se sont rendus la tribune qui leur est réservée. Leur arrivée a été saluée des plus vives acclamations. Les mêmes acclamations ont accueilli le roi son entrée dans la salle. La salle avait été disposée comme les autres années. Les princes présents Paris, les mi nistres. les officiers généraux qui s'étaient joints au cortège entouraient le trône. Le roi a prononcé le discours suivant Messieurs les Pairs, Messieurs les Députes J'éprouve une vive satisfaction vous voir avec tant d'empressement réunis autour de moi. A l'époque ordiriaitye de vos travaux je vous entretiendrai des affaires intérieures et extérieures de l'état. Aujourd'hui en convoquant immédiatement b'S deux chambres selon le voeu de la charte, en appe lant les pairs nommés depuis la dernière session et les députésque la France vient d'honorer de ses suf frages prêter serment devant moi j'ai cœur que vous receviez en même temps l'expression de mon dévoùmenl entier inaltérable notre patrie, et de ma confiance dans vos sentiments pour moi et pour ma famille. J'ai appris, dès ma jeunesse, aimer el servir la France.-» Appelé au trône par son vœu el pour le salut de ses libertés, j'ai consacré ma vie au maintien régulier de ses institutons et au développement pa cifique de sa prospérité el de sa grandeur. 11 n'y o point d'épreuve que je n'accepte et que time fait galamment les choses Une Jiuterpellalion aussi directe arracha la dame ses terreurs j elle composa son visage et répondit Pauline Borghèse Oui, Altesse je crains seulement que la société ne soit un peu mêlée. Ce mouvement de Pauline et ce rapide dialogue suffirent pour ohanger la direction des regards de Pierre il rencontra les yen*, de la comtesse et des deux côlésjs'échappa un cri involontaire et ma 1 étouffé Claire Pierre Ce ne fut**qu'nn instant prompt comme l'éclair mais décisif. Pierre fit un effort sur lui-même et s'arracha brusquement cette scène un groupe d'officiers de marine s'était formé dans l'embrasure d'une croisée; machinalement il s'y mêla. On y parlait des aven tures du bagne des mœurs des forçats de leurs exploits de le tirs ruses. Au moment où la curiosité et le besoin d'une diversion le je tèrent au milieu de cet entretien, il était question de Pieire Mouton. Je l'ai connu disait un jeune aspirant c'est un grand brun un peu louche une figure vous faire virer lof pour lof. Tu te trompes Edouard, répliquait son camarade, Mouton a les cheveux ioaqes et une cicatrice la lèvre. Nous l'avons employé au j^FnyrufTVIa Sultane je ne connais que ça. Jir^TnHSpiii fondu Paul, j'ai eu Mouton d ins mes hommes de v corvée quand\oiis avons mis la Cygne A ans les bassins. C'est un r itig-)é^iyi masque faire peur. ldtig»-tdes cheveux carotte, Edouard. —UÂi linqi,' plul, tin brun de Bédouin, i —Veux-tu palier deux napoléons y>' Je l err parie quatre. -i 'l'oUl^iwc, voici le commandant de l'arsenal nous allons 1^ pr«rnrtTc pour juge. En même temps l'un des jeunes étourdis aborda f çsppctueusement iIwtmti»' d'un âge mûr ilont la physionomie in 'iquait des habi- »tc fl&Réiration et de défiance II lui exposa, ie différend et le IV'* 'hî P,,,,f'HI1* que l'aspirant parlait le commandant f. étint eleuf usé'.Vlu côté du groupe el la figure de Pierre qui respi- je ne sache supportée pour atteindre un but si cher mon cœur. La providence permettra j'espère j qu'avec le concours des chambres et l'assentiment national, le succès soit assuré celte œuvre patriotique. Mes enfants et les vôtres en recueilleront les fruits; et si la Francelibre et heureuse, garde, de nos com muns efforts, un sonveniranèctuenx,nonsenaurons reçu, vous et moi, messieurs, la plus belle et la plus douce récompense. Ce discours a été suivi des cris de vive le roi! vive la reine vive la famille royale! M. le garde des sceaux, ministre de la justice, et M. le ministre de l'intérieur ont lu ensuite la formule du serment. Ce serment a été prêté par les pairs récemment nommés et par les députés nouvellement élus. La séance a été levée, le roi a sulué el s'est retiré au bruit des nouvelles acclamations de l'assemblée. Le cortège royal a repris, pour retourner aux Tuileries, la roule qu i! avait suivie. Nous ne sachions pas qu aucun accident ait troublé celte solennité. Telkens om i uren namiddag, in de afspanning hrt zwkf.ri) te Ypre van de volgende goederen in Oostvleleren gelegen te weten 1° 1 hectare 08 aren 80 centiaren Maei- gras. 2° 29 aren 40 centiaren Zaeiland. 3" 87 aren 60 centiaren Zaeiland. 4° 87 aren 70 centiaren Zaeiland. M gebruikt door Charles-Louis Decroos, te Oost- vlerteren, lot i" October 1-846. INSTEL PENNINGEN TE WINNEN. De voorwaerden berusleu by Mer VAN EECKE Nolaris, le Ypre, Kloosterpoort, n" t. F.lk zegrje hel voorl. Un CHARIOT DE CONDÉ et un CABRIOLET FRANÇAIS, en bon état. S'adresser au bureau de celte feuille. Lundi ,3i Août iS4fiet jours suivants, le malin 9 et l'a près dinée i heures, Maison de ville Ypres, salle du rez de chaussée, se fera ia Vente du Mobilier délaissé par Mademoiselle Marie WULLEMS parmi lequel deux services en porce laine de Touriiay, au grand complet. Pour plus amples détails voir les affiches. rait l'ironie et le sarcasme le frappa singulièrement. Au lieu do répondre, il considérait l'étranger. Les jeunes gens insistèrent. Eh bien! commandant.direut-ils,qui de nous deuxa gagné Irpan? Personne, répliqua celui-ci sans quitter Pierre de vue. Mouton n'est ni brun ni rouge il est chalain. U n'a pas de cicatrice sur la lèvre il ne locclie point il n'est pas effrayant voir. C'esl su con traire un beau garçon, ajoula-t-il en appuyant sur chaque mot, bien découplé, svelte, avec des traits réguliers-, il porterait fort convena blement l'uni fot me et serait un officier très-présentable, entend ezvous? Toutes ces paroles prononcées avec inteution étaient accompa gnées d un regard scrutateur. Si Piei re eût laissé percer le moindre témoignage de trouble, s'il n'eût pas continué avec un câline imper turbable cette sorte d'inquisition si son œ.l eût fuiili si sa joue se fût coL-rée, s'il ne fui pas demeuré impassible et impénétrable, c'en était fait de lui. Son attitude le sauva. Ainsi, personne n'a gagné commandant dit l'un des jeunes étourdis eu insistant. Personne moins que ce ne soit moi Messieurs. Je vous ai donné le vrai signalement de Mouton. Maintenant s'il vous tombe sons la main, envoyez-le l'Arsenal. C'est «ne capture qui vous fera honneur. Ces mois dits le commandant s'éloigua du groupe, mais en se retournant par intervalles pour voir oe que faisait Pierre. Celui-ci, de l'air le pins naturel du monde demeura auprès de ces jeunes fous et poursuivit avec eux l'entretien jusquaoe qu'il put quitter la place sans aU'ectation. Il se mêla alors aux danses,se plaça une table <le jeu, enfin remplit son rôle d'invite dans toute l'étendue ries obli gations qu'il comporte. De temps en temps il se rapprochait des princesses afiu de se mettre pour ainsi dire sons leur égide et d'y trouver un abri contre le soupçon. Celle tactique ne fait pas suivie d'un succès complet. Au moment où il se croyait délivré de son espion il voyait luire de nouveau au bout de la salle deux yeux qui s'obstinaient le surveiller le suivre de place en place. C'était une situation intolérable si elle se fût prolongée, elle pouvait aboutir un éclat. Jusque-là Pieire avait pu secontenir mais l'impatience, la colère le gagnaient -, il oubliait qu'il avait une comédie jouer et que son salut dépendait de la Le Notaire lt01901EVS, la résidence de Warnêton, procédera, savoir Le Mardi, a 5 Aoûti8465 heures du soir, au trois cabaret les 3 Amis, occupé par Beuti, en la ville de Warnêton, L'ADJUDICATION DEFINITIVE d'une belle Maison deux étages, avec boulangerie et saline, et iK verges fonds d'héritagesituée Warnêton, rue d'Yprès dernièrement occupée par la veuve el enfans Delie pour y entrer desuite. Mis prix 3075 francs. Cette Maison dépend de la succession bénéficiaire de Jean-Baptisle Derou, décédé gendarme Nivel les et se vend de l'intervention du juge de paix compétent. Qu1 on se le dise. ÉTAT~CIVIL. Du 16 Août au 22 inclus. !Sexe masculin. 5 féminin7 j 12 Deux mort-nés du sexe féminin. 11A RI AGES. fTlJellm, Pierre-Félix âgé de 59 ans, tailleur, et DemeyAntoi nette-Françoise-Joséphine, âgée de 55 ans, dentellière. Deramaut, Charles-Louis, âgé de 22 aus,chapelier,ct IteylofRosalie, âgée de 31 ans, couturière. DÉCÈS. f'anemmeyt, Jean Louis, âgé de 45 ans, journalier, époux de Carolin6 Eugénie Debandt. rue de Menin. Mortier Marie-Constance âgée de 47 ans, dentellièreveuve Jean-François Oudaert rue de Menin. Uoestin, Louise-Eugénie, âgée de 22 ans, dentellière célibataire, ru e de Menin. Turcry Barbe âgée de 57ons, cal urelière, épeuse de Giru;onpié, François-Fidèle-Aroand, rue du Virger. VattacherMaiie- Joséphine, âgée de 84 ans, marchande, veuve de Louis Daneel, rue des Tuiles. Deiïacky Amélie-Constance, âgée de 70 ans, dentellière» célibataire, rue de Menin. ■Qvayhebeur Barbe-Conslance âgée de 47 ans, cabareticre épousa de Philippe Goudezeune, rue de Lille. *Spinnewyn Catherine-Cécile âgée tle 27 ans dentellière céliba taire, rue de Menin. Depledt, Thérèse-Françoise, âgée de 56 ans repasseuse épouse do Louis—Joseph Gouvvy, me des pauvres billes. -I Sexe masculin. .5 l En fants an dessous de y ans. c, i il. lemiuin G MARCHE. - Du 22 Août 1846. N ATVRE DES GRAINS, LÉGUMESVIANDES ET PAIN. 1 i •z 3 C "3 3 S Prix moyen PR. c. P:.r liirt. F. C. par r-asiere. 648 22,04 Il Seigle. id. 42 16,40 i Blé noir id. >1 Fèves id. 174 57,20 u Avoine id. 50 9 75 Pommes de terre id. 8 6,00 1 Idem blanches wl. 40 5,67 l> Foin (par 100 livres.) par cent liv. 0,00 1» Paille id. id. >1 0,00 >1 Beurre frais par kilo. 0,00 1,83 Idem saler. id. M 0,00 j Bœuf id. n 0,00 1,10 j Vache id. n 0,00 1,05 id. 0,00 1,10 id. 0,00 1,05 I id. Tï 0,00 1,10 i id. i> 0,00 24 1 manière dont il soutiendrait son rôle. Dans un deees moments de buteur concentrée il alla se placer derrière la chaise de la comtesse de Stolberg cl lorsque le mouve ment des danses lui permit d'engager un entretien qui ne fut en tendu de personne, il prit une voix suppliante et lui dit Claire écoulez-moi. Vous iciPierre répliqua-t-elle avec effroi qu'y vcDez-vous faire? malheureux! Madame la comtesse, il n'y a point de Pierre ici et j'oubliais qu'il ne doit pas non plus y avoir de Claire. Pour tout le monde vous êtes la comtesse de Stolberg pour tout le monde je s ois le capitaine Graudval. Et comment cela monsieur que signifie cette énigme Je vous l'expliquerai, madame la comtesse; je vous l'expliquerai demain, condition que ce soir vous me rendrez un service. Je l'ex- ige. Des conditionsmonsieur dit la comtesse en se redressant. Oui, madame, répliqua Pierre avec une fermete qui allait presque jusqu'à la hauteur. Ne craiguez lien, ajoula-t-il sur un ton plus retenu elles seront douces. Et quelles sont elles Peu de chose. Connaissez-vous cet homme, poursuivit Pierre en lui montrant le commandant de 1 Aliénai. Beaucoup! Que lui voulez-vous? II s'agit de lui présenter le capitaine Maxime Grandval capi taine d'état-major au service de la princesse Bacipeohi. Et ce capitaine Maxime Graudval C'est moi Claire je vous l'ai dit. Ces dernières paroles furent prononcées avec une telle fermeté e' accompagnées d'un regard si étrange que la comtesse n'hésita plus Venez, Pierre, lui dit-elle avec une sorte d emportement. Et prenant la main du jeune homme elle traversa vivement h pièce et alla droit vers la personne qui lui avait été désignée. Commandant, lui dit-elle le plus gracieusement du monde Ici princesses me chargent de vous présenter le capitaine Maxim» Graudval, attaché depuis peu leur service. Les braves sont fait pour se reconnaître el pour s'estinier. {La suite an prochain n°.) Ypres, impr. de LAMBINATils, éditeur, Marché a

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 4