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EXTÉRIEUR FRAI\CE.
ANNONCES.
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un fils de napoléon. Un individu com
paraissait devant la police correctionnelle de
Paris sous l'inculpation d'escroqueries. Voici
le singulier épisode qu il a raconté*
maendag, i4" September 1846 om 5 uren na
middag, in de afspanning de Drie Koningen op de
Groote Markt binnen Ypre, zal men voortsgaenltot
den INSTEL met gewiu van 1 p. °/0 der twe*e
navolgende huizen en erven gestaen en gelegen
binnen de zelve stad, te weten
boulangerie militaire
d'ypres.
de décrireet même de s'imaginer la joie et
l'enthousiasme excités dans tous les cœurs par
l'avènement au trône pontifical de Jean-Marie
Maslnï. Son édit (motu proprio) portant am
nistie pour les compromis politiques a donné
lieu des réjouissances inouïes. Jamais au
cune époque, ni pour aucun souverain on n'a
vait vu de fêtes pareilles celles dont Rome,
Bologne, la Romagne, les Marches tous les
États pontificaux, en un mot, ontélé le théâtre.
11 est un plan sur le bureau de Pie XI,
destiné paraître incessamment, qui fera le-
tonnement de toute l'Europe.
On trouve maintenant dans les fiacres de
Paris des journaux dont les noms sont indiqués
sur la portière. C'est fort commode pour les
personnes qui n'ont pas le temps de donner
quelques heures la lecture des journaux. Elles
n'ont qu'à prendre place dans un fiacre: elles
lisent tout leur aise, chemin faisant et en ter
minant leurs affaires. La spéculation n'est pas
mauvaise pour les fiacres.
On nous écrit de Nancy, qu il vient de se
passer dans celle ville un événement des plus
déplorables. Un notaire vivait heureux avec une
femme charmante, femme la blonde chevelure,
l'éducation tout aristocratique et faisant les
délices de la société nancyenne, Mme P... Il y
a peine 15 jours, l'heure du déjeûner approche;
le mari vient, demande madame. Un des domes
tiques galonnés, chamarrés de la maison répond
que madame est dans son appartement. Le mari
monte, et trouve quoi?Sa femme baignée dans
des flots de sang elle venait de se tirer un coup
de pistolet dans le cœur. Désespéré, le mari écrit
quelques lignes, saisit son tour un autre pistolet
et se brûle la cervelle. La ville de Nancy a ap
pris cet événement avec stupeur et l'on se perd
en conjectures.
Il y a quelques joursles habitans de la
rue d'EnferParisont été égayés par une
scène fort grotesque. Une querelle était sur
venue dans un ménage auvergnat du Luxem
bourg. La femme avait vigoureusement battu
le mari. Aussitôt tous les nationaux, porteurs
d'eau, fruitiers et charbonniers, s'assemblaient
la fontaine de la place Saint-Michel, qui sert
de forum ce peuple primitif. On délibère
nombreux orateurs sontentendus et l'on décide
que le mari battu montera Fane.
Or, il faut savoir que c'est une espèce de pu
nition en vigueur dans les mœurs et coutumes
de Saint-Flour. La nation auvergnate se frappe
d'un impôt. Il faut louerun âne 3 fr., un joueur
de musette, 4 fr plus, pour dépenses impré
vues, 1 fr. Ces fonds, une fois votés et payés
en gros sous, on amène un âne. Le mari battu
ne voulant pas se soumettre cette humiliante
cérémonie, force fut de prendre un Auvergnat
de bonne volontéqui s'affubla d'une longue
barbe blanche, posa un écriteau sur sa poitrine,
et monta le baudet en sens inverse. C'est une
allégorie pour exprimer que le contraire aurait
dû arriver, c'est-à-dire que le droit de battre
n'appartient qu'au mari. Une femme (qui n'é
tait pas celle de l'infortuné mari mais qui la
représentait) frappait rudement la croupe du
baudet, pauvre animal qui n'en pouvait, mais
dont la destinée fut toujours de payer pour
les autres. Le joueur de musette ouvrait la
marche; plus de quarante Auvergnats formaient
le cortège. Nous ne comptons pas les gamins.
On prétenda-t-il ditque je m'appelle
Pignol et que je suis né dans le déparlement de
la Lozère. Le fait est que j'ai passé jusqu'à l'âge
de cinq ou six ans chez les sieur et dame Pignol,
qui habilaientune commune de ce département.
Ën les quittant, j'ai été de côté et d'autre, je
ne sais où. Il y a huit ou neuf ans. je fis la con
naissance de Mn,e la baronne de Malaretqui
demeurait celte époque rue d'Anjou Honoré.
Elle me regarda attentivement, me ques
tionna beaucoup, et remarquant un signe que
j'ai la main elle parut fortement émue et
me déclara que j'étais son fils et que mon père
était l'empereur Napoléon. Pendant longtemps
elle est venue mon secoursetm'a recommandé
diverses personnes mais il y a cinq ou six
ans environ, elle est décédée rue de la Ferme-
des-Mathurins, et je n'ai eu plus aucun rapport
avec sa famille, si ce n'est avec Mme la duchesse
deRovigo, qui était sa parente, et avec M. le
baron deMéneval, qui avait été secrétaire in
time de l'empereur, mon auguste père.
On écrit de Madrid, 27 août
L'arrivée du duc de Gluksberg a produit ici
une certaine sensation. Le bruit court que les
dépêches sont relatives au mariage de S. M. la
Reine Isabelle avec l'infant don François d'As-
sisesquelegouvernementfrançaissembleagréer.
On a remarqué que la cour témoignait une
grande bienveillance la famille de l'infant
don François d'Assise. Avant-hier au baise
main général, le prince était l'objet des égards
et des hommagss empressés des courtisans. On
croit, en conséquenceque son mariage avec
S. M. la reine est décidé.
Paris, 2 Septembre.
Là Chambre des Députés a terminé sa séance
d'hier par la nomination des quatre secrétaires.
Le nombre des votants était de 285; majorité
absolue 143.
M. DeBussièrea obtenu 152 voix, M. Oger
145, M. Lanjuinais 138, M. Havin 127, M. Sa-
glio 121, M. d'Angeville 106, M. Cadeau d'Acy
57, M. Vavin 59, M. Caruot 59, M. De Las Ca
ses 35.
Le restant des voix a été perdu.
MM. DeBussières et Oger ayant seuls obtenu
la majorité absolue des suffrages, ont été pro
clamés secrétaires de la Chambre pour la session
de 1847.
Il a été procédé un second tour de scrutin
pour la nomination des deux autres secrétaires
défini!ifs. Cette opération a donné le résultat
suivant
Nombre des volants 269. Majorité absolue
135.
M. Saglio a obtenu 150 voixM. Lanjuinais
147, M. Havin 116, M. d'Angeville 31. Les au
tres voix perdues.
En conséquence MM. Saglio et Lanjuinais
ont été proclamés secrétaires de la Chambre
pour la session de 1847.
Aujourd'hui le bureau définitif a été installé.
M. le doyen d'âge, en quittant le fauteuil et M.
le président Sauzet, en en prenant possession
ont prononcé un petit discours. M. Sauzet est
resté dans les généralités M. Sapey au con
traire, a indiqué plusieurs améliorations réa
liser. En terminant, il a fortement engagé le
Gouvernement entrer dans la voie du progrès.
C'est donca-t-il-ditsous des auspices
favorables que s'ouvre celle session pendant
laquelle on n'aura pas vous demander votre
concours pour de nouvelles dépenses extraor
dinaires; mais pour les améliorations annoncées
parcel éloquent discours de Lisieux,f(discours
de M. Guizot) où les idées de progrès utiles,
nécessaires, sont proclamées avec une force et
une autorité de raison qui ne laissent aucun
doute sur l'accomplissement des promesses qu'il
contient.
TE KOOPEN BININEN YPRE,
i" Een Huis en erve aen den Zuidkant van de
Groote Markt, n° 20, laetst gebruikt door joefvrouw
de weduwe De Vacht thans ledig en onbewoond.
En 20 Een Huis en erve aen den weslkant van
de Rysselstraet, alsnu geteekend n° 168 te vooren
ii3, gebruikt door de wedmve van Josephns
rji
1 ri oen.
De voorwaerden berusten ten kantoore van den
notaris TANDEBJIEER§€II binnen
Ypre.
On peut se procurer du Charbon de bonne
qualité 1 fr. 10 centimes l'hectolitre pris
l'établissement, et 1 fr. 20 centimes porté en vil lé.
voulez plaisanter. Moi qui suis tout-à-fait dans vos eaux. Allons
Zéphyr, cette petite n'est ni pour moi, ni pour personne de la
bande j je veux que tout le monde ici la respecte, qu'on s'observe
dans les paroles comme dans les actes, enlends-tu.
Suffit, capitaine; adjugé, convenu. Nous allons tous devenir
ringés ici comme des nonnes. Il n'y avait qu'à parler. Convenu
convenu
Le premier qui manquera d'égards ira rejoindre Point-du-
Jour. Et surtout plus de vin!
Ah Capitaine, le souterrain est si humide! Faut bien chasser
le mauvais air.
Ivrogne!
Non, je le déteste le vin, mais je crains les rhumatismes. Enfin
c'est bien, on la respectera la petite. Allez, ajouta Zéphyr en cligno
tant de l'œil, vous pouvez vous flatter, capitaine, que vos bons pro
cédés sont avantageusement placés.
Qu'entends-tu par là, pochard
Suffit, motus, vous n'eu pincez pas.
Voyons, parle.
Plus souvent, et les deux ustensiles de poche. Le plomb est
l'ami de l'homme mais le plus tard possible. Assez causé, bonsoir.
Reste, Zéphyr, je l'ordonne.
Alors c'est par respect. Eh bien je dis, capitaiue, que vous
n'obligez pas une ingrate. Maintenant fusillez-moi, mais c'est la vérité.
Tu vois trouble aujourd'hui, mon pauvre Zéphyr; il faudra
ménager ta tête, elle se fêle.
Du tout, capitaine, je dis ce que je dis et je sais ce que je sais.
On n est pas sans connaître un peu les femmes, que diable J'en ai
vu beaucoup dans ma vie, des Andalouses, des Provençales et même
Cauchoises. Des créatures superbes! J'ai donc le droit de parler de
I9 plus belle moitié du genre humain.
Eli bien! parles-en, bavard, mais pas en zig-zag. Explique-
toi, et rondement.
C'est juste 1 plus de brindezingues, commandant, voici la
chose J'ai donc servi la petite tout aujourd'hui. Sans mr* flatler,
elle est enchantée de moi. Des attentions, en veux-tu en voilà. Du
café huit heures du matin, déjeûner la fourchette midi, potage
avec pain et vin discrétion six heures; une nappe propre, de
l'argenterie, enfin tout le tra la la. Elle n'aurait pas été mieux 10
francs par jour dans un bon restaurant de France. Ah! par exemple,
la ratatouille un peu trop foncée de poivre mais c'est un oubli, un
excès de zèle. Je ne savais pas qu'elle eût un gosier si tendre, c'te
petite chatte!
Auras-tu bientôt fini, bavard
C'est pour dire qu'elle est enchantée de moi.
Encore?
Et de vous aussi, capitaine; ne vous fâchez pas. Mademoiselle,
lui ai-je dit, si je vous prodigue toutes les douceurs du souterrain, si
je vous comble de yivres et de café l'eau, c'est notre chef qu'il
faut en rapporter le mérite. Vous comprenez la couleur, capitaine
Va donc, bavard, va donc.
Faites pas attention, je vas. Mademoiselle, que je poursuis, Je
capitaiue a donné l'ordre d'avoir pour vous les plus grands égards,
de vous traiter comme si vous étiez une reine. Le premier qui y
manquera sera fusillé, et s'il récidive, il n'eu sera pas quitte pour si
peu. Hein capitaine, comme c'était amorcé.
Elle t'a imposé silence, Zéphyr.
Elle on voit bien que vous ne la connaissez pas. Elle m'a fait
cent millions de questions elle m'a demandé pourquoi nous étions
des brigands, ce qui nous avait jeté dans celte partie là, d'qù vous
veniez, qui vous,étiez, quel était votre pays, votre famille.
Et qu'as-tu répondu?
Que nous étions tous des négociants qui avaient eu des mal-
jleurs. Je ne suis pas sorti de là il est inutile de se déchirer.
Imbécile.
Du tout, du tout; elle a paru très-touchée^'du reste, pas gênée
avec moi, la petite ma conversation lui a plu. Elle a vu que j'étais
un homme éduqué.
Tu abuses de ma patieuce, Zéphyr.
J'ai fini, capitaine; voici le bouquet. Imaginez-vous que pen
dant que nous causions ainsi toutes voiles dehors, elle regardait
chaque instant du côté de la porte, comme si quelqu'un allait venir.
Moi, je la surveillais enfin elle se lance Monsieur le brigand*
me dit-elle, et votre chef, ne le verrai-je pas aujourd'hui Far-
don excuse, Mademoiselle, que je lui réponds, je l'ignore, le capi
taine n'ayant pas le plus léger compte me rendre.
Très-bien! Zéphyr bravo! mon garçon.
Ah! vous trouvez! ça n'est pas malheureux. Ah! ça vous va
eh bien! le manège a duré tout le jour. Mais il ne viendra donc
pas, votre capitaine, par ci; mais je ne verrai donc pas votre capi
taine, par là. Petite futée, et il fallait entendre cette voix un fla
geolet! quelque chose de doux
Zéphyr, je suis content de toi.
Bien manœuvré, n'est-ce pas, capitaine Ah! je n'ai plus le
vin bavard, présent.
Va, mon garçon, va. tu seras mon lieutenant en second!
-« Vive le capitaine Mais, dites donc, vous la faites trop languir,
cette pauvre chatte. Elle veut voir le capitaine, il faut se rendre
l'appel de la beauté.
Non, Zéphyr, chacun sa tactique; il vaut mieux se faire
désirer.
Ah capitaine, vous avez plus de malice dans votre petit doigt
que nous tous dans nos coloquintes.
Le nouveau lieutenant de Pierre s'en alla après avoir dit ces mots.
La fraîcheur du souterrain n'avait pas encore dissipé toules les fu
mées du vin de la Malgue, et, pour regagner son poste, il fut obligé
de prendre le rocher ion aide.
[La suite au prochain ii°.)