ANNONCES. BEESTIALEN EN AERDÂPPELS. EXTÉRIEUR FRANCE. VENDITIEN KfflEUIBlLÂIfllË amant, qu'elle avait quitté le toit paternel, l'ouvrier tailleur a été rendu la liberté après avoir promis un mariage prompt et légal. Un enfant de dix ans, appartenant la commune de Rouvroy, vient de mourir la suite des coups qu'il aurait reçus Grandan d'un sieur Dmaître de poste. Les nouvelles qu'on a reçues tout récem ment de Sanlo-ïhomas sont loin d'être rassu rantes. Voici, en effet, quelques passages d une lettre qu'un colon a écrite le 7 juillet dernier Nous sommes ici sans pain, sans argent et nous vivons d'emprunts faits la maison Welsch et O: hier 6, elle nous a livré 10 barils de farine, 1 de riz, 1 de frigoles, 1 de bois! On achève dans ce moment de charger le Comte de Flandrequi est presqu'enlièrement affrété par M. De Guise, associé de M. Puliero d'Ysabat. Ce navire qui n'attend que des vivres pour lever l'ancre, ramènera en Europe vingt trente colons, parmi lesquels se trouvent les familles Pulzeis, Priem, De Balleyne, les orphe lins Duparc et enfin le baron Ch. de Bulow. M. le major Magnée est décédé dimanche Hvon, près Mons. Le comte Elzear de Sabran, le dernier de son nom, vient de mourir, l'âge de 72 ans, dans sa maison de St-Léger, près de Sl-Germain- en-Laye. Le Lloyd a reçu de son agent Calcutta la nouvelle du départ d'une expédition anglaise, destinée infliger un châtiment sommaire au sultan de Bornéo. L'expédition se compose du vaisseau de 74 YAzinconrt, des bries le Royaliste et le Ramier et de deux steamers de guerre. On assure que le nouveau Pape Pie IX, en accordant les dispenses nécessaires pour le mariage de la reine d Espagne, aurait témoigné M. Rossi toute la joie qu'il éprouvait du ma riage de M le duc de Monlpensier. M. Bossi selon le vœu du Saint-Père, a fait part au roi de celle circonstance. Londres, 7 Septembre. Le projet du ministère de faire attribuer par le Parlement une allocation annuelle et régulière au clergé catholique d'Irlande rencontrera plus d'opposition qu'on ne croit O'Connell, d'abord, s'y opposera vivement; mais les difficultés séri euses viendront de la partie intéressée elle-même. Le clergé n'est pas d'accord sur ce point. Une partie, représentée par l'archevêque d'Armagh, primat du royaume, et l'archevêque de Tuarn, accepte l'allocation la majorité, représentée par plusieurs évêques, la refuse. Elle affirme que cette allocationmal vue par les masses irlandaises, nuira influence des prêtres catholiques que le paysan désormais n'accueil lera qu'avec défiance; elle prétend ensuite que par celle mesure le clergé se met la disposi tion du Gouvernement anglais imprudence dans le présent, suivant elle, et faute pour l'avenir. M. Morgan O'Connell, gendre du libéra teur, vient, dit-on, d être nommé commissaire le la raïupe pour le plaisir d'un maître capricieux a des façons au «oins singulières, des mœurs un pi n bohèmes et pleines de fami- iarité. Dans les réduits étroits 6ù s'exécutent les changements de ostuuie régnent un pêle-mêle une liberté de propos, un négligé le toiletlequi sembienlêtredes privilèges traditionnels, et remonter Roman Comique de Scarion. Depuis le premier sujet jusqu'au oryphée tout le monde s'y tutoie et sur celle pente du laisser- 11er on va vite en besogne. Ce n'est rien encore chaque matin rrive un beau jeune homme, qui, sous le prétexte d'une répétition, >rendla main de la chanteuse et la serrant avec vivacité lui dit Oui je vous aime «i D'amour extrême. m A quoi près de se pâmer la belle répond le plus amoureuse- îent du monde l Oh ciel ii m'aime I Bonheur suprême Ainsi du reste. L'un prétend que son cœur palpite l'autre ire qu'il bat encore plus vite, ci cette déclaration avec plus ou toins de dièzes la clé, se répèle depuis le premier jusqu'au dernier )ur de I aniiee le nia lin en habit de ville et dans un demi-jour ivorable l émotion le soir en culotte collante et en robe rama- es, sous 1 empire de cette fièvre que donne l'artiste la présence u public. Evidemment ce sont là des jeux qui ne sont pas sans auger, et des pièges bien pcifides tendus la fragilité humaine. IL it vrai que les comédiens ont trouvé un moyen d'éluder le péril est de ne pas s'en défendre. Celte intimité des gens de théâtre entre eux était l'un de mes urments les plus habituels. Tout ce monde se rencontrait chaque tant sous le prétexte d'étudier et de repasser les rôles. Ainsi ème dans notre intérieur les comédiens avaient leurs libres en- £cs. En revanche, je ne les avais pas chez eux une fois sur le seuil de la loi des pauvres en Irlande, aux appointe ments de plus de 60,000 fr. Madrid, 4 Septembre. Le bruit court que le duc de Monlpensier est attendu bientôt Madrid. La Esperanza prétend que des ordres sont donnés pour que tous les apprêts du mariage de la Reine soient terminés le 10 courant. L'ambassadeur d'Angleterre qui devait de Carabanchel se rendre Sl-Sébastien, ne s'éloi gnera pasde Madrid, causede 1 importance des questions qui s'agitent. L'insurrection miguelisle d Aboim de Nobrega a été étouffée. Ce qui a fait échouer les propositions de médiation faites par l'Angleterre aux Etals-Unis et au Mexique, c'est que cette puissance voulait exiger la Californie en province neutre sous la protection de la Francedes Étals-Unis et de l'Angleterre; le gouvernement de l'Union n'a pas cru devoir adhérer celte proposition. On lit dans VAkhbarsous la date d'Alger 2 septembre Les nouvelles qui nous sont apportées de la frontière de I ouest par le dernier courrier d'Oran, inspirent quelques inquiétudes sur le maintien de la tranquillité du côté du Maroc. En effet, nous apprenons qu'au moment même où un attaché du ministère des affaires étran gères arrivait Tanger sur la corvette vapeur le Veloce, pour remettre des dépêches notre consul général, la population de celte ville (sur tout les Européens) était dans un étal de vive inquiétude. Des bruits fâcheux y circulaient sur l'in fluence qu'acquiert Abd-el-Kader dans l'est de l'empire Les renseignements que nous x-ecevons par la voie de terre ne sont pas d'une nature moins grave. L'émir s'est approché, dit-on de Taza, ville marocaine 25 lieues de la frontière, et s'y livre toute espèce d intrigues. Si cas in formations sont exactes, il serait craindre que nous ne vissions s'opérer une révolution dans le Maroc. L'empereur Moula-Abdel-Rhaman est dans une situation embarassanle; s'il marche ouver tement contre le champignon de la guerre sainte qu'entourent tant de sympathies reli gieuses il risque son trône ou même sa vie le péril, pour être plus éloigné, n'est pas moins grand s il le laisse faire. Dans cette délicate conjoncture 1 Empereur se bornera probable ment nous laisser faire et formel- des vœux pour notre réussite, qui le délivrerait d'un dan gereux ennemi. Une expédition française dans le Maroc paraît donc imminente. Les terrains St-Lazarre derrière Si-Vin cent de Paul, si déserts autrefois, sont en ce mo ment couverts d'ouvriers et de tas de moellons. Ces ouvriers au nombre de 4 400 commencent les fondations de l'hôpital Louis-Phi lippe. Le plan de cet hôpital, destiné recevoir 8 de la coulisse il fallait laisser Claire, la leur abandonner pour ainsi dire. Des règlements sévèrement observés ne laissent pénétrer sur la scène aucune personne étrangère au service. Toute surveillance expirait donc devant cette limite et j'en étais réduit me peupler l'esprit de fantômes. Cette situation était intolérable; je résolus d'en sortir. Favori d'une comédienne, j'étais presqu'nn comédien et ce n'était pas déroger beaucoup que de franchir ce dernier pas. A force d'entendre chauler Claire, je m'étais fait une sorte d'éduca tion musicale et de l'aveu de tout le monde j'avais une voix char mante. Il ne s'agissait plus que d'appeler l'art l'aide de la nature et de féconder par l'étude les germes de ce talent. Sans eu rien dire personne je pris des maîties et me mis au travail avec l'ardeur et l'énergie de volonté que j'apporte toute chose. Six mois suffirent pour me mettre eu état de paraître sur un théâtre. Claire était sur prise, ravie. Elle obtint un ordre de début. Ce jour d'épreuye restera gravé dans ma mémoire. J'ai, depuis ce temps, couru de terribles chances j'ai fait la guerre de buissons contre la justice sociale j'ai vu vingt fois les poignards de mes gens levés sur ma poitriuc j'ai entendu siffler mes oreilles les balles des gendarmes cl me suis trouvé souvent placé de manière n'avoir que le choix des morts. Dans aucune de ces occasions, mon cœur n'a battu plus vite que de coutume; j'ai supporté ces épreuves avec calme et comme un homme lésigné tout. Eh bien le soir de mon débutce courage qui est mon titre mon excuse mon seul hon neur m'abandonna: j'tuspeirrl Ces mille regards fixés sur moi m'intimidètout j'éprouvai un moment de défaillance, et quand je voulus émettre un son, ma voix s'y refusa. 3'allais quitter la place reculer devant l'épreuve quand Clairb entra en scène et m'adressa un régard impérieux. C'était la fois un ordre et un arrêt. Il ne m'en fallait pas davan tage pour me rendre liia fierté naturelle. Je maîtrisai mon émotion. 900 malades, forme un grand rectangle flan qué de pavillons et entourés de beaux jardins. C'est M. Victor Lemaire qui a été chargé d'exécuter ce grand et nouvel édifice philan thropique. Madame la comtesse Lelion, qui vient de se faire bâtir un charmant petit palais au rond de la fontaine des Champs-Elysées, vient de recevoir livraison d'une commande de bronzes, montant 150,000 fr., pour meubler et décorer les appartemens de sa délicieuse habitation. Dès l'hiver prochainl'élégante comtesse y donnera des fêtes superbes. Tout côté de cet hôtel ou palais, comme on voudra, M. le comte deMorny s'est fait bâtir un vide bouteille, chef-d'œuvre du genre. Décidément tout le beau monde fuit le brou haha de la grande Babylone moderne pour s'en aller aux Champs-Elysées jouir du silence d'une demi-retraite et respirer un air pur et vivifiant. Avant dix ans les terrains de la plaine de Passv, vers laquelle Paris s'avance, vandront 500 fr. le mètre. VAN Den Nolaris VAN EECKE, le Ypre, zal op lyd van belaeling, mils door de koopers comptant belaelende de bespreken en goede borgen stellende, openbaerlyk verkoopen, als volgt Op Dyssendag, i5n September 1846, oin 9 uren voor noen, ter hofslede gebruikt door de weduwe Deheirle Zillebeke, den gebeelen boeren Huisraed, 5 Melkkoeyen, 3 Veerzen, i Kalf, eu 88 aren Aerdappels. Op Maexdag, 21" September i84G, om 11 uren voormiddag 1er hofslede gebruikt door Félix Bruynooghe, te Hollebeke, het Kuip- Reirn- eu Laudsallaem, 6 Melkkoeyen, 2 Veerzen, 3 Kulvers, groole hoeveelheid Ilaver en Pamcele. Dyssendag, 22" September 1846, om 10 uren voormiddag, ter hofslede gebruikt door de weduwe fVarlop, te Zillebeke, al de Meubels en het Lauds allaem 2 Melkkoeyen2 Kalvers en 88 aren Aerdappels. Woensdag, 23° September i846, om 10 uren voor noen, aile de Huiscalheileii, 2 Melkkoeyen en 2 Jaerling-Veerzen, 4-t aren Aerdappels, ter hof- gebruikt door Jorephus Deldicque, le Zillebeke. et ma voix se fit jour avec une pureté et une vigueur qui charmèrent la salle. Jamais revanche plus éclatante ne fut prise sur un premier moment de trouble. On m'applaudit, on m'encouragea de tous côtés, et je devins bientôt l'un des chanteurs favoris du public. Dès que je lins les planches aveo succès, Claire fut toute autre pour moi elle se mit du côté de la fortune. Me la quittant plus l'accompagnant au théâtre comme ailleurs et devenu son chevalier sur la scène, je n'avais plus de sujet d'être jaloux; mais les rôles avaient changé son tour, elle se montrait jalouse. Il était dit que notre liaison n'aurait jamais qu'un caractère orageux et que je serais conduit pas pas sans relâche et sans pitié jusqu'à l'abîme qui devait m'engloutir, Pierre arrêta brusquement son récit sur ces paroles. Sa figure devint plus sombre et prit un caractère d'égarement. Ce retour vers le passé remuait dans son cœur des fibres si délicates rouvrait des blessures si profondes éveillait des douleurs si vives, qu'il semblait porter avec peine le poids de celte confidence. On eût dit qu'il de mandait grâce Mademoiselle ajoula-t-itquoi bon poursuivre ce récit Quel iutérêt pouvez-vous prendre aux augoisses d'un insensé combats d'une âme avilie? Vous êtes généreuse je veux le froire v mais 11e poussons pas plus loin celte épreuve. Nous n'avons- rien y gagner ni l'un ni l'autre. f Monsieur, répondit Laure, désormais enchaînée ce récit ,-je n'ai jusqu'ici trouvé que la force de vous plaindre. Achevez de grâce. Vous le voulez répliqua Pierre eh bien alors demain. Il est tard je ne veux pas empiéter sur votre repos. A demain donc dit Lam e puisque vous le voulez ainsi. Elle se leva et Pierre toujours grave et cérémonieux, quitta la cellule de la jeune fille. {La suite au prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3