NOUVELLES DIVERSES. «For cl de l'ancienne citadelle de la die, dres sés d'après Sanderus el d'autres documents aullicnliques el inédits. Celle œuvre de notre jeune el laborieux concitoyen forme un fort joli tableau el est illustrée des anciennes armoi ries de notre cité existantes encore anjourd bui. Le dessin en est d'un fini précieux les monu ments publics restés debout y sont reconnais- sables au premier coup-d'œil el on voit que l'auteur s'est livré ce travail avec un soin minutieux. Indépendamment de ce mérite, son objet est d'autant plus curieux el plus intéres sant, que la ville depuis celle époque a reçu un notable agrandissement et des changements qu'il est utile et agréable de connaître. Nous ne pouvons mieux en faire l'élogequ'en disant que tous ceux qui ont vu ces plans doivent désirer d'en posséder un exemplaire. (Chronique de Courtrai.) —■.UtlllE!-» On remarque le fait suivant dans la commune de Gheel Le lîSaoût 1803 arrivèrent en cette commune quatre aliénés, les nommés Delianne, Lebloux, Mertens et Brems, qui avaient atteint respecti vement l'âge de 43, 47, 5a et 6a ans. Après un séjour de 43 ans Gheel aucun de ces mal heureux n'avait encore recouvré la raison. Le 10 de ce mois, est mort le plus jeune des quatre, l'âge de 86 anset les trois autres se portent physiquement très-bien, étant parvenus actuel lement bétonnante longévité de 90, 95 et 108 années. Vendredi, vers huit heures du soir une vingtaine d'individus, sachant peine s'exprimer en français, stationnaient sur la place de Char- leroi; c'étaient des Flamands, habillés miséra blement el porteurs tous d ustensiles de terras sement. Quelques personnes leur donnèrent des indications pour se rendre sur les lieux où on exécute les travaux du chemin de fer d'Enlre- Sambre-el-Meuse, où ils auront sans doute été satisfaits. Dans les environs d'Alosl la mortalité devient effrayante la moitié de la population vit de pommes de terre, de vinaigre et d'eau, sans un morceau de paiu. Une faute typographique. Un journal en citant dernièrement les fameuses paroles de M. Dechampssur la situation favorable du pays, écrivait la prospéritéero/mnn/e,- une personne ne s'apercevanl pas qu'il y avait là tout bonne ment un a pour un t. demanda son voisin ce que c'était que la prospérité croassante celui-ci qui n'était pas au courant de la chose, répon dit ce doit être la prospérité des corbeaux. En Bavière les traditions du moyen-âge, de ces temps d'ignorance et de barbarie, se sont fidèlement conservées 5 elles continuent avoir force el vigueur en l'an de grâce 1846. C'est ainsi que les curés s'y engraissent de la sueur des travailleurs agricoles, car la dixième gerbe va annuellement s'engouffrer dans leur grange massive. On a déjà signalé l'attention publique les efforts qu'on fait en Angleterre pour sub stituer le mais aux pommes de terre, depuis que la maladie qui a atteint ce tubercule prive une grande partie de la population irlandaise de cette importante substance alimentaire. Dans celle vue, le gouvernement a même expé dié un grand nombre de navires jusqu'en Afrique et en Amérique pour y faire des achats considérables de ce blé, qui, par sa production faeile et ses qualités nutritives, est le mieux approprié remplacer les pommes de terre. On s'est même avisé de faire des essais pour en introduire la culture en Angleterre. Ces essais ont réussi au-delà de toute espé rance sous le rapport de la quantité comme sous celui de la qualité. La plupart des plants ont produit de 500 1,000 grains. Les liges et les feuilles donnent une excellente nourriture aux bestiaux et même alors que par des cir constances extraordinaires le maïs ne parvient pas l'état de complète maturité, il peut encore être utilisé avec un entier succès nourrir et engraisser les porcs et la volaille. Le Kcnt-IIé- raldauquel nous empruntons celte notice émet le vœu que la culture du mais devienne généraleparce qu'il est fort douteux qu'on parvienne découvrir quelque moyen infail- - îible de garantir les pommes de terre contre la maladie qui les détruit dans diverses contrées de l'Europe. Le Dublin Evening Packet, rapporte les faits suivants qui ne sont malheureusement que trop fréquents en Irlande. Mercredi dernier, dans la soirée M. A. H. Fitzgerald, tenancier de M. Ch. J. Fitzgerald de Killongford qui s'é tait opposé la construction d'une nouvelle roule a eu trois maisons brûlées, raz de terre et M. Th. Murray, tenancier de Richard Chearn- ley Moutain Castlea eu son grain brûlé le même soir pour avoir enchéri la vente des biens d'un tenancier exproprié de Robert Lan- gan. Il y a eu dans le eomté de Waterford de nouveaux rassemblements de paysans pour em pêcher les fermiers de porter leurs grains au marché. Le gouvernement autrichien vient de rendre une ordonnance qui porte que tout conducteur de locomotive sur les chemins de fer de l'Etat, qui, pendant une année entière aura dirigé sa machine sans qu'il soit arrivé aucun accident, aura droit une récompense de 100 florins(260 fr. et que tout conducteur dont les convois auront circulé sans sinistre pen dant dix années consécutives obtiendra nne gratification de 1,000 florins (2,600 fr.) et une médaille d'or. On espère, avec raison, que celte mesure produira le résultat désiréc'est dire de diminuer le nombre des accidents sur les railways. Bommel cl une disgrâce certaine le faisaient bientôt repentir de sa hardiesse. On cite les faits suivants M. Michel De la Brassine professeur de théologie dogmatique depuis 1814 étant devenu infirme et sur le point de succomber une longue et vertueuse carrière, Mgr VanBommel voulut l'envoyer, malgré lui el de force l hôpital de la ville, sous prétexte que sa présence l'importunait; mais les larmes el les prières de M. le pro fesseur Leuden l'empêcherent de commettre celte action et le ver tueux prêtre qui sa conduite avait mérité le surnom de saint s'endormit dans le Seigneur au séminaire, le 4 juillet 1831âgé de soixante-sept ans. Mgr Van Bommel estsans doute un prélat vertueux, et fidèle ses devoirs, mais il se montre souvent trop rigide pour ses coopéra- teurs, taudis que, par une suite de son caractère irréfléchi, il auto rise, par sa conduite personnelle, oe qu'il défend par ses règlements. Ainsi, par exemple, il se monlre très-sévère envers les prêtres âgés qui prennent pour les servir, soit leurs nièces, soit d'au 1res parentes qui n'ont pas atteint l'âge de quarante ans. Cependant, Mgr avait amené lui-même A Liège une gouvernante qui, jeune encore, environ trente ans, l'avait suivi dans ses différentes pérégrinations. Celte femme était en son service en Uollande.se maria; maiss'étant bientôt dégoûtée de son mari, elle rentra chez Monseigneur, ce qui, dit-on, accéléra tant soit peu la fin de son époux. Arrivée en Belgique sous le nom de M"e Dorothée gouvernante de Mgr l'évêque elle se montra digne de ce nom et se mêla de tout au palais épiscopal même du placement des curés et du changement de plusieurs. De temps autre, elle entreprenait maintes excursions en voiture épis- copale, ce qui faisait raisonner singulièrement le peuple et le clergé. Sans doute, il n'est rien de plus innocent pour un vieillard, même pour un homme de tout âge, que de couGer les soins de sa maison A des personnes du sexe dont la vertu est éprouvée. Notre divin maître permit Marthe et Marie d'être empressées autour de lui. Le vertueux Fénelon et le grave Bossuetmodèles des bons évê- ques, eurent, dans leurs palais respectifs Meaux et Cambrai, des personnes du sexe âgées de moins de quarante ans chargées de divers ofGccs et personne n'aura jamais la témérité de soupçonner l'austérité évangélique de leur vie. Mgr Van Bommelcomme ces illustres prélats, pouvait aussi avoir ses personnes de conGance âgées de moins de quarante ans. Mais alors pourquoi supposer que ses coopérateurs ont moins de force et de dignité dans le caractère que lui-même Un jour, on apprit que M"* Dorothée allait se remarier avec le cocher de Mgr. Grande fut la rumeur les membres du conseil de Mgr l'ayant appris par hasard quelques jours ayant la célébration Une correspondance de Palerme, publiée parla Gazelle d'Augsbourgfait un tableau affligeant de la situation de la Sicile ce pays est exploité par des brigands qui infestent les routes et se livrent impunément aux vols les plus audacieux. Le courrier de Palerme Ca- lane a été dévalisé plusieurs fois en très-peu de temps. Les voleurs se montrent presque aux portes de Palerme où ils arrêtent les passants et les détroussent après les avoir maltraités. La situation de l'intérieur de l'île est pire encore. Là les brigands s'emparent des voyageurs qu'ils rencontrent et ne les rendent la liberté qu'a près leur avoir extorqué une forte rançon. La conséquence de cet état de choses est qu'une inquiétude générale s'est emparée des habitants, inquiétude qu'augmente encore l'apathie des autorités. On ne peut attribuer ces brigandages la détresse publique, car bien que la récolte n'ait pas été brillante cette année, les approvi sionnements en denrées alimentaires sont encore assez abondants pour que le prix des subsis tances soit un taux raisonnable. On écrit de Livourne (Toscane), le 12 septembre Ce n'est qu a présent que l'on voit combien les dégâts causés par !e dernier tremblement de terre sont considérables. La réparation des maisons endommagées dans la seule ville de Livourne coûtera plus de 2 millions de francs. La cour d'assises de la Loirë-inférieure vient de condamner aux travaux forcés per pétuité Sylvain-Urbain Girard, ex-notaire Nantes, pour banqueroute frauduleuse, faux en écriture privée et abus de confiance. Londres, 22 septembre. Le comte de Monlemolin estarrivéà Londres, dimanche dernier. Cabrera l'y avait dévancé de deux jours. Le comte est invisible, même pour ses fidèles. Cabrera a eu une conférence avec l'ambassadeur d'une puissance étrangère que l'on ne désigne pas. 11 est question d'avances faites Espartero qui semblerait peu disposé les accueillir, et du mécontentement que ces avances causeraient aux exallados. Le bruit courait la bourse que Cabrera était parti pour Valence. Nous lisons les lignes suivantes dans un article que publie le Daihj-Neics sur les nou velles complications dont la fuite du comte de Monlemolin semble devoir être le signal. Après avoir dit que la France fera tous ses efforts pour comprimer la guerre civile que les carlistes pourraient susciter eu Espagnece journal ajoute Du reste la France agira seul dans cette entreprise Louis-Philippe a détruit la quadru ple alliance ou plutôt il l'a confisquée au profit de sa famille; de sorte que l'Angleterre regar dera avec indifférence et sans y prendre part toute lutte nouvelle entre les carlistes et Chris- line. Celte neutralité réelle de l'Angleterre serait d'un immense avantage pour les premiers... du mariage se décidèrent lui en parler mais il voulait toute force conserver chez lui son cocher et sa gouvernante après le ma riage toutefois', il dut céder leurs vives remontranoes. Alors il procura au Gancé une place de commis chez son cousin Anvers et madame a ouvert un hôtel Saint-Trond où Monseigneur va mettre pied terrelorsqu'il a occasion d'aller visiter son petit séminaire. De mêmelorsque Monsieur et Madame viennent Liège, ils n'oublient pas d'aller visiter Monseigneur au palais épis copal et le jour delà fête de notre évêque, 13juin ces ancien» serviteurs de sa grandeur viennent, sans y manquer, des premiers offrii leur bouquet sa grandeur. De retour La Haye après son sacre Mgr Van Bommel avait élaboré dans l'antichambre du Ministre une célèbre pastorale qui, éditée le 14 janvier 1830 après maintes ratures du synode souleva de justes craintes parmi le clergé et les Gdèles. Rentré dans son diocèse en février il continua d'entretenir une correspondance conGdentielle avec le gouvernement hollandais. Depuis notre der nière révolution n ayant plus de mission officielle pour se mêler dans le tourbillon des affaires politiques, il épuise envers son clergé les mandements et les monita. (La suit* aa prochain n°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 2