HEIZEIV m ERVEA
EXTÉRIEUR France.
ANNONCES.
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A 2 ÉTAGES ET AVEC PORTE
COCHÈRE,
TE KOOPEN BININEN YPRE.
A FR. 4-50 LE 100.
Plus loin le Daily-News ajoute:
Quoiqu'il puisse arriver, Louis-Philippe s'est
préparé de l'ouvrage en abondance pour lui et
pour sa race pendant 20 ans au moins dans la
Péninsule. Avec 100,000 hommes indispensa
bles pour civiliser l'Algérie et 200,000 pour
procurer les mêmes bienfaits l'Espagne, la
maison d'Orléans ne sera guère en étal de résis
ter l'hostilité universelle qu'elle a suscitée
contre elle en Europe. Le Napoléon de la paix
est tombé précisément dans la même faute que
le Napoléon de la guerre. N'esl-il pas singulier
que la même amorcela couronne d'Espagne
ait attiré et pris ces deux Ievialhans.
Dans toutes les églises catholiques de Lon
dres des prières ont été adressées au Ciel pour
le supplier de détourner le fléau de la famine
qui menace l'Irlande.
Paris, 25 Septembre.
M. le duc de Monlpensier partira lundi pro
chain, 28 de ce mois pour Madrid.
Le prince sera accompagné d un aide de camp
du Roi, M. le baron d'Althalin.; de son aide de
camp, M. le colonel Thiéryet du secrétaire
des commandements, M. A. de Lalour.
S. A. R. se rendra directement Tours par
le chemin de feret couchera Angoulême.
Elle sera Bordeaux le 29 et partira pour Bay-
onne le 30. Le prince séjournera dans celte
ville un jour, et se rendra Madrid petites
journées.
L ambassadeur de France, M. le comte Bres-
son, et deux grands d'Espagne avec une escorte
d honneur, recevront le prince Irun.
Une correspondance insérée dans les jour
naux de Toulon annonce que l'escadre d'évo
lution, placé sous les ordres de M. le prince de
Joinville, se rendra sur les côtes du Maroc,
après avoir visité le golfe de Gènes. Elle ren
verrait un de ses vaisseaux Toulon, ellèssix
autres, après leur croisière sur la côte d'Afrique,
iraient passer l'hi ver Brest. La frégate vapeur
l'Orénoque vient de prendre Toulon les équi
pages du prince et est partie pour rallier son
pavillon.
On lit dans la France
Nous apprenons de fort bonne source que la
reine Victoria et le prince Albert se sont trouvés
personnellement blessés de ce qu'aucune com
munication intime ne leur avait été faite par
Louis-Philippe, dans la question du mariage
espagnol. C'est par suite de ce procédé que la
reine aurait décidé de ne pas se rendre Eu,
malgré les invitations plusieurs fois renouvelées
de la part de M. le comte de Jarnac par ordre
supérieur.
On lit dans un journal des environs de
Paris, qu'une société d'agriculteurs distingués,
réunie des capitalistes français et belgesfait
construire en ce moment dans la banlieue de
Paris, un établissement gigantesque pour la
manutention du pain. Cette société prétend
qu'elle pourra donner du pain supérieur celui
qui est livré la consommation 10 p. c. au-
dessous de la taxe ordinaire.
'Variétés.
un vilain visiteur. Le journal le Singapore-
Free-Press raconte, proposd'un tigre, l'épisode sui
vant, qui a misenémoi la villedeMalacea toute entière.
Le ag avril dernier, l'énorme tigre royal que
l'on gardait dans une cage l'Hôtel-de-ville, après
avoir brisé les obstacles qui le retenaient prisonnier,
a commencé tranquillement une promenade dans
les rues de la ville. Sa première visite fut pour le
commandant de la garnison. Il gravit lentement
l'escalier et allait entrer dans l'appartement, lors
qu'un domestique indigène qui portait sur un pla
teau le café de son maître, ayant aperçu l'animal, lui
jeta la tête tout le cabaret, et en même temps cria
son maître de fermer la porte, ce que l'autre fit
l'instant. Le tigre, étourdi par cette réception peu
obligeante, rugit un peu et descendit l'escaliercomme
un visiteur que l'on met la porte. Sorti dans la
rue, il se trouva en butte aux clameurs et aux pro
jectiles de la populace, et se voyant pressé de tous
côtés, il entra dans un poulailler où il fut immé
diatement cerné. On apporta sa cage que l'on mit
porte contre porte en face de sa nouvelle résidence.
Comme l'animal ne se montrait pas disposé ren
trer dans son ancienne demeure, lescinayes armés,
postés derrière le poulailler, le poussaient coups
de baïonnette. Malheureusement la porte de la cage
étant moinsélevéeque la porte du poulailler,le tigre,
profilant de L'espace libre, fit un saut, scalpa en pas
sant un malheureux qui s'était perché imprudem
ment sur le sommet de la cage, et se sauva toutes
jambes. Cependant lescipayes, armés de fusils char
gés, lui barrèrent le chemin. Le commandant ne
voulait pas prendre sur lui la condamnation mort
du royal animal, l'ornement de l'IIôtel-de-ville. On
s'adressa donc au résident 011 gouverneur, qui pro
nonça le fatal arrêt. Alors la compagnie de cipayes
fit feu, et le tigre tomba, laissant chez les habitants,
sinon de profonds regrets, au moins un souvenir de
son équipée, qui ne s'oubliera pas de longtemps.
unedécouverte dela féodalité financière.
Récemment, Baden-Baden, un Prussien se prit
de querelle avec un Anglais, à-propos d'unequestion
de jeu, et on convint qu'un échange de coups de
pistolets aurait la vertu de tout rectifier.
L'Anglais fut désigné par le sort pour tirer (e
premier, mais sa maladresse trompa le vœu de la
fortunej il manqua son adversaire; celui-ci le vise
son tour. Arrêtez s'écrie tout coup l'Anglais,
j'achète votre coup! La proposition était insolite:
ce fut pour cela peut-être qu'on I'écouta. On con
vint d'abord des bases du contrat; l'Anglais était
riche, le Prussien bon tireur. J'achète le coup pour
5oo livres sterlings (i2,5oo fr.),dit l'Anglais. Com
ment reprit un des témoins du Prussien, monsieur
tire coup sûr, en payant sa balle 2,000 livres ster
lings, ce serait encore par trop vous mésestimer.
Trêve de compliments, mon cher monsieur,
vous m'estimez beaucoup trop pour le moment; je
donnerai 1,000 livres sterlings; le coup ne les vaut
peut être pas. C'est prendre ou laisser.
Et le marché fut conclu...
Le nouveau germe commercial éclos dans la cer
velle du duelliste marchand de la Grande-Bretagne,
porte déjà des fruits, car on prétend qu'un des
témoins de cette affaire va fonder un établissement
où l'on trouvera, moyennant des prix fort doux, des
remplaçants de toutes les tailles et de tous les âges
pour le service... des combats singuliers.
Si la féodalité moderne du coffre fort et la féodalité
nobiliaire du moyen-âge offrent de nombreuses
analogies, elles offrent aussi quelques contrasles-
Autrefois, quand l'honneur de la patrie était en jeu,
les Bayard, les Duguesclin, les Montmorency, se
ralliaent autour du drapeau des lys, et leurs nobles
bras faisaient pleuvoir de rudes coups sur les en
nemis du pays. Aujourd'hui, moyennant un billet
de 1000 francs, nos barons de la finance se font di
gnement représenter parmi les défenseurs du sol, et
se font vaillamment tuer... par procuration. Au
moyen-âge un homme noble ne confiait la garde de
son honneur personnel qu'à sa propre vaillance:grâce
au progrès nouveau, nos modernes gentilshommes
de l'agio pourront jouer aussi des remplaçants pour
les combats singuliers. L'auteur du Code du Duel
devra donc ajouter son ouvrage un chapitre sup
plémentaire donnant le tarif des coups de pistolets.
une réclam ation pour les chapeaux gibus.
Un accident assez plaisant a eu lieu Mardi la
brune, sur le boulevard de la Madeleine, Paris
U11 jeune homme, qui sans doute, rentrait chez
lui, venait de prendre un cigare chez le marchand
de tabac près la rue Caumartin, et en remettant sa
bourse dans sa poche avait imprudemment fait
connaître par le son de ce qu'elle contenait, qu'elle
était fort bien garnie. Il avait fait peine quelques
pas sur le boulevard, qu'il se sentit asséner sur la
tête un de ces coups que l'on nomme renfoncement.
C'était un voleur qui, pensant lui faire entrer son
chapeau sur les yeux, l'aurait dévalisé, pendant
qu'il se serait débarrassé de ce masque importun.
Mais le voleur fut volé, car le chapeau, au lieu de
s'abaisser sur les yeux du jeune homme, se replia
seulement sur lui-même, et tomba par terre, ce qui
permit au susdit jeune homme de crier au voleur!
auquel cri celui-ci prit la fuite. Le chapeau était
heureusement un gibus.
l'I l VOS A vendre chez Taffin, rue de Lille,
n* 43, Ypres, qui racommode Pianos, Basses, Vio
lons et autres instruments de musique.
Le Mardi 6 Octobre 1846 cinq heures pré
cises de relevéeY Hôtel du Faucon tenu par M.
Maricau-GérardMenin il sera procédé par le
Notaire CASTEMIUT du dit lieu,la MISE
A PRIXmoyennant une prime d'un demi pour
cent,
D'UNE GRANDE ET BELLE
Contenant Salle manger, Salon, large Vestibule,
Cabinet et Cuisine au rez-de-chausséeBureau
grand Magasin Latrines Débarrassoirs vastes
Remises et Écurie surmontés de doubles greniers.
De cinq belles Chambres coucher au premier
d'un grand Salon l'étage de l'arrière bâtiment et
de quatre Chambres au second étage de la maison.
Il y a cinq belles et bonnes Caves dont l'une a
une entrée sur la rue.
Le Cabinet, la Salle manger,le Bureau, les deux:
Salons et toutes les Chambres coucher sont plan-
chéïes, tapissées et plafonnées.
Plusieurs de ces places ont des armoiresdes al
côves des trumeaux et bien d'autres commodités.
Toutes les peintures sont aussi fraîches que belles.
II y a une pompe pour chacune des trois sortes
d'eau.
Celte belle propriété qui contient en fonds bâti
cour et jardin avec aubette 7 ares 65 centiares ,est
située rue de Lille, n® 52, Menin, et lient de cou
chant la rivière la Lys. Elle est propre par sa
situation avantageuse l'étendue du fonds et le
nombre des bâtimens, l'établissement d'une bras
serie d'une savonnerie, d'une saline ou de tout
autre usine.
L'occupeur Monsieur Félix Plaideau-Delier
qui en est propriétaire, en cédera au ier Mars 1847,
au plus lard, la jouissance l'acquéreur auquel il
sera accordé toutes facilités pour le paiement de
partie ou de la totalité de son prix d'adjudication
moyennant un intérêt modéré.
Maendag, 28° Seplember 1846 om 5 uren na-
middag, in de afspanning de Drie Koningen op de
Groote Markt binnen Ypre, zal men voortsgaen tôt
den ABSOLUTEN OVERSLAG der twee navol—
gende Huizen kn Erven, gestaen en gelegen binnen
de zelve stad le welen
i° Een Huis en Erve aen den Zuidkant van de
Groote Markt, n° 20, laelsL gebruikt door joefvrouw
de weduwe De Vacht thans ledig en onbewoond.
Om er aen hand te slaen met de betaling van den
koopprys.
Den kooper zal de helft van den koopprys in
lianden mogen behouden, voor 10 jaren aen 4 p.
s'jaers.
Slaet op 7,200 francs
En 2° Een Huis en Erve aen den westkant van
de Rysselslraetalsnu geteekend n® 168 gebruikt
door de weduwe van Josephus Trioen die het zal
verlaten ter schikking vàn den kooper met betaling
derkoopsom.
Belast met eene interest barende lioofdsom van
1000 francs, vvaer mede den kooper zal mogen beta
ling doen.
Slaet op 2,910 francs.
De voorwaerden beruslen ten kantoore van den
Notaris 1A\«E RMEERSOIbinnen
Ypre.
M]©ajy§!is,
CHEZ TERRIER-DERAEDT,
MARCHÉ AUX POULETS, A PRES.