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etat—civil. Du 27 Septembre au 5 Octobre inclus.
naufrage du steamer great—britainVoici
quelques détails sur le naufrage de ce bâtiment, qui
était parti de Liverpool jeudi malin pour se rendre
New-York. Ce sinistre quipar un heureux
hasard, n'a pas eu de fatales conséquences pour les
180 passagers, a eu lieu dans la baie de Drundrum,
sur les côtes d'Irlande. Le navire marchait avec une
très-grande vitesse, plus de i3 nœuds l'heure,
lorsque, vers neui heures du soir, il donna avec
violence sur un banc de sable. La nuit étant très-
obscure et le temps orageux, les passagers s'étaient
tous retirés dans leurs cabines.
Aussitôt que le choc se lit ressentir, ils s'élancè
rent sur le pont dans un grand désordre et en pous
sant des cris de détresse. Le capitaine Hosken fit
longtemps de vains efforts pour calmer ces alarmes
fort légitimes. Enfin, cependant, le navire demen-
ront dans une complète immobilité, les passagers
consentirent quitter le pont et redescendre dans
les cabines pour y attendre que le jour permit d'or
ganiser des moyens de sauvetage.
Le lendemain matin, le débarquement se fit au
moyen de chaloupes, et cette opération, qui ne dura
pas moins de deux heures, s'accomplit sans aucun
accident, bien que la mer fut très-liouleuse. Les
bagages furent aussi transportés terre. Dès ven
dredi, un grand nombre de passagers étaient reve
nus Londres.
Le Great-Britain, d'ailleurs, a miraculeusement
échappé un désastre beaucoup plus grand que
celui dont il vient d'être victime. A quelques pas du
banc de sable sur lequel il a échoué, se trouvent
deux formidables rochers entre lesquels il a passé
au milieu d'une obscurité profonde qui ne permet
tait pas de les apercevoir.
Cet immense navire ne paraît pas avoir fait des
avaries très-considérableset on espère le remettre
flot lorsqu'arriveront les hautes marées, si d'ici là
il ne survient pas une de ces tempêtes qu'amène
t rop souvent l'équinoxe.
Ce naufrage a produit une très-vive émotion en
Angleterre, où il a d ailleurs froissé de nombreux
intérêts car ce sera sans doute le coup de grâce
pour le Great-Britain dont chaque traversée a été
accompagnée de quelque sinistre.
Les sacs de dépêches ont été transportés i Liver
pool d'où ils ont dû être de nouveau acheminés vers
New-York par un paquebot voiles. De très-vives
alarmes seront sans doute excitées aux États-Unis
lorsque l'on ne verra pas arriver le Great-Britain
sur le départ duquel on ne pourra pas avoir de dou
tes car il y sera annoncé par le stamer qui était
parti deux jours auparavant. Les inquiétudes seront
d'autant plus vives et plus nombreuses que Je chiffre
des passagers était plus considérable. Le gouverne
ment anglais aurait faitacte d'humanité en se hâtant
d'expédier un navire vapeur rassurer les familles
que l'absence du Great-Britain va jeter dans le dé
sespoir.
Les Bourgmestre et Échevins informent les habi
tants, que conformément aux dispositions de l'ar
rêté royal du 3o Juin 1846, un récensement général
aura lieu comprenant la population, l'agriculture
et l'industrie.
Du i"au i5 Octobre, des bulletins seront distri
bués domicile aux chefs de famille ou de ménage;
ils seront remplis exactement par eux-mêmes ou
par une personne capable, défaut de ceux-ciils le
seront d'après leur indication par l'agent de récen-
sementcommissionnéà cet effet. Ces bulletinsseront
retirés avant le a5 Octobre.
Le récensement général sera appliqué la popu
lation de fait, prise dans toute sa rigueur. En con
séquence, tous les individus indigènes ou étrangers,
présents au jour du dénombrement i5 octobre
1846 seront récensés dans la localité où chacun
aura passé la nuit.
Le but de cette vaste opération ne consistant qu'à
établir le dénombrement exact de la population du
royaumeet réunir les éléments de statisLique
agricole et industrielle du pays, n'a aucun caractère
de fiscalité, l'administration communale espère que
les habitants voudront bien se prêter l'exécution
des dispositions prescrites par le gouvernement, et
qu'ils ne mettront pas l'autorité dans l'obligation de
recourir aux pénalités comtninées par la loi du G
Mars 1818, qui consistent en une amende qui ne
pourra excéder 100 florins ni être moindre de 10
florins, ou en un emprisonnement d'un jourau
moins et de 14 jours au plus, ou enfin en une
amende et un emprisonnement réunis, contre les
personnes qui se conduiraient d'une manière blâ
mable vis-à-vis des agents de récensement ou se
permettraient des insertions inconvenantes, ou bien
qui par leur refus de remplir ou de laisser remplir
les bulletins,entraveraientl exécutionde l'opération.
Fait en séance du Collège des Bourgmestre et
Echevins, le 3o Septembre i846.
LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS,
par ordonnance B. VANDERSTICHELE.
LE SÉCRÉTAIRB,
J. DE CODT.
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Le Mardi 6 Octobre 1846 cinq heures pré
cises de relevéeVHôtel du Faucon tenu par M.
Maricau-Gérard Menin il sera procédé par le
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grand Magasin Latrines Débarrassoirs vastes
Remises et Écurie surmontés de doubles greniers.
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d'un graud Salon l'étage de l'arrière bâtiment et
de quatre Chambres au second étage de la maison.
Il y a cinq belles et bonnes Caves dont l'une a
une entrée sur la rue.
Le Cabinet, la Salle manger,le Bureau, les deux
Salons et toutes les Chambres a coucher sont plau-
chéïes, tapissées et plafonnées.
Plusieurs de ces places ont des armoires des al
côves des trumeaux et bien d'autres commodités.
Toutes les peintures sent aussi fraîches que belles.
Il y a une pompe pour chacune des trois sortes
d'eau.
Cette belle propriété qui contient en fonds bâti
cour et jardin avec aubette 7 ares 65 centiares ,est
située rue de Lille, n° 52, Menin, «t tient de cou
chant la rivière la Lys. Elle est propre par sa
situation avantageuse l'étendue du fonds et le
nombre des bâlimens, l'établissement d'une bras
serie d'une savonnerie d'une saline on de tout
autre usine.
L'occupeur Monsieur Félix Plaideau-Delif.r
qui en est propriétaire, en cédera au 1" Mars i84y,
au plus tard, la jouissance l'acquéreur auquel il
sera accordé toutes facilités pour le paiement de
partie ou de la totalité de son prix d'adjudication
moyennant un intérêt modéré.
rue DES PAUVRES FILLES, 9, A YPRES.
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i Courtrai, Place de la station du chemin de fer, n° 2,
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tificat signé par un des membres du bureau de bien-
faisa rice de la com m u ne qu'ils habi tent, sont traités
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Samedi, 10 Octobre 1846, 2 heures de relevée,
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de canton, peut s'adresser au bureau de la Revue,
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obtenir un specimen, soit pour examiner les objets
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Ce matériel étant en trop pour la composition du
journal, il sera cédé bon marché.
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Virginie, âgée de 25 ansdomestique.
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époux de Barbe-Marie-Sophie De Waohter rue de Thourout.
Hache, Jacques, âgé de 59 anscabaretierépoux de Pelagie-Séra-
pliinc Verhack, St Pierre-lez-Ypres.
Wallaert, Charles-Romuald, âgé de 22 ans, sans profession, céliba
taire, rue de Meuin.
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Militaire.
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Ypres, i mpr, de LAMBIN, Fils, éditeur, Marohé au Hcurrc, 21.
