l exposition toi s les jours de hautes nouveautés: aivivmfsdes yeux. EXTÉRIEUR. France. 19 et 20, rue des Suaires, (près le théâtre) LILLE. CHEMINS DE FER les convois partent: M. HENRI VAN LERBERGHE. Chirurgien-Oculiste. ÉLIXIR TONIQUE A N T I G L A 1 R jE fU X de nouveaux désordres déplorer en Suisse nous ne devons pas cependant dissimuler que la situation de ce malheureux pays semble de venir de plus en plus affligeante. Le bruit cou rait aujourd'hui que Bâle-campagne préparait une attaque main armée sur Bâle-ville et qu'on devait s'attendre en recevoir très-pro chainement la nouvelle. D'un autre côté, les corps se remuent, et la ligue des sept cantons catholiques se prépare la résistance. A F ri— bourg déjà le conseil d'État a décidé de faire entrer en ville trois compagnies d infanterie et une compagnie d'artillerie, de faire passer, dans tout le canton, la revue de la landwehr de lre classe et du landsturm de former un bataillon de la landwehr de 2e classe d'aug menter la force des bataillons de la landwehr de lre classe par des engagements volontaires et enfin d'organiser en compagnies et d'armer avec des carabines les hommes faisant partie du landwehr de 2? classe. On craint aussi de voir se répéter dans ce canton les scènes qui viennent d'ensanglanter Genève; les radicaux y sont nombreux, armés, et l'exemple de leurs voisins cause une exalta tion dangereuse. La Revue de Genève rapporte un fait déplorable, au moment où les esprits tendent au calme Un bien tragique événement est venu jeter une ombre sinistre sur le canton, l'instant où de toutes parts on s'efforçait de rétablir les bons rapports entre les citoyens, M. Genecand, ancien mécanicien, habitant de Saint-Gervais est tombé, mercredi soir, six heures et demie, atteint presqti'à bout portant par une balle dirigée par la main d'un assassin. C'est quel ques pas de sa maison de campagne près de Chèvres, qu'il a été frappé, l'instant où il passait en char, accompagné de sa femme et de son enfant. La justice a été immédiatement saisie de cette affaire. Jusqu'à présent on n'a pu découvrir l'assassin. Est-ce une aflFaire par ticulière? est-ce une affaire politique? Au pre mier moment, on avait élevé contre quelques personnes des soupçons qui ont dû s'évanouir devant les alibis bien constatés. On remarque que, dans tous les actes publics dans lesquels son nom est prononcé la duchesse de Monlpensier prend le titre d'm- fante héréditaire. Celte qualification dans les circonstances actuelles est très-significative. On sait que la Ligue pour le libre-échange a été autorisée parle Gouvernement tenir des réunions publiques pour prêcher ses doctrines. Une Contre-Ligue vient de s'organiser Paris, sous la présidence de M. Odier, pair de France. Celte association, qui correspond déjà avec des comités institués dans quelques-unes des prin cipales villes industrielles de la France, est en ce moment en instance auprès du Gouverne ment pour obtenir, elle aussi, l'autorisation d'avoir des réunions publiques. De leur côté, les ouvriers de Pariscraignant de voir leurs intérêts étouffés entre deux systèmes trop ex clusifsdemandent leur tour une permission analogue, afin d émettrelibrementleur opinion sur les questions qui s'agitent. On écrit de Paris, 20 octobre: On dit que M. le comte Rossi ne retournera pas directement Rome, et qu il prendra la route d'Allemagne par Vienne, où il aura de la part de M. Guizot une conférence avec M. le prince de Metternich. On lit dans le Courrier de Lyon du 19 octobre Un assez grand nombre de lettres 'de com merce et autres de Genève adressées des cor respondants français ou des Genèvois établis en France paraissent avoir été interceptées depuis le commencement des troubles de celle ville. Il y a même lieu de croire que plusieurs ont été ouvertes dans le Cabinet noir du nou veau gouvernement genèvois. Cette violation du secret de la correspondance n'est pas au surplus un fait nouveau en Suisse. A l'époque de l'invasion des polonais en Savoie, le princi pal auteur de l'émeute qui eut alors lieu Genèvefit enlever des lettres confidentielles adressées un correspondant de Milan, par un officier supérieur de la milice et les livra auda- cieusement l'impression, la plupart des lettres écrites de Genève dans ces derniers temps l'ont été évidemment sous l'influence de ce souvenir. M. le duc d'Aumale a conquis les sympa thies de la presse espagnole par son goût dé claré pour les courses de taureanx. Le jour où ont eu lieu les courses sur la place de Toros, il avait été, dès le malin visiter, les taureaux destinés y figurer. Plus tard, il était le pre mier dans la loge royale. Ce jour Yépe'e Cucharès a fait des merveilles: il a été tué neuf taureaux, un de plus que les huit fournis par le duc de Veraguas. Un de ces taureaux s'est bien conduit, il a tué huit chevaux. Les princes n'ont quitté leur loge qu'après le dernier tau reau tué. On assure que le pape va nommer deux nouveaux évêquesfrançais peur l'Océanie. L'un de ces prélats esldesliné remplacer Mgr Epale, assassiné récemment dans d'affreuses circon stances. Le bey de Tunis attendu Toulon très- prochainement, a envoyé dernièrement M. le vice-amiral Baudin, préfet maritime Toulon, quatre chevaux arabes magnifiques. Le propriétaire de cet établissement a l'honneur de faire part qu'il vient de rentrer de différentes fabriques de France où il a fait des assorti ments considérables dans tous les genres d'étoffes pour la saison d'hiver. Dans l'intérêt de la nombreuse clientèle qu'il s'est créée en Belgique, il croit de son devoir de donner un aperçu des prix des diverses occasions que l'on peut trouver dans ses magasins. Il espère que l'agrandissement et l'assortiment de ses marchandises, plus que triplées, lui mériteront la confiance des personnes qui voudront bien l'honorer de leur visite, Nota.On est prié de ne pas confondre la maison du PAUVRE DIABLE, de LILLE, qui ne fait jamais voyager,avec les déballeurs qui prennent celte désignation Soieries, Chales, Lainages, etc. Grand choix de Châles longs pur cachemire, chaîne laine jjdem carrés pur cachemire, chaine laine et indoux. Grand choix d'Écharpes flanelle, nouveautés. 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A 3 h. 45 m. du soir. A 5 h. 15 m. du soir, A 6 h. 30 m. du soir. On peut le consulter tous les samedis Ypres Hôtel de la Tête d'or, rue de Lille; les autres jours Courtrai, Place de la station du chemin de fer, n° 2, Les pauvres, sur la simple exhibition d'un cer tificat signé par un des membres du bureau de bien faisance de la commune qu'ils habitent, sont traités gratis. DU DOCTEUR GEILLlÉ, DE PARIS, Dont l'efficacité aétéétablie dans un grand nombre d'affections primitivesou secondaires, produites par la présence des glaires. Se vend Bruxelles; chez Brunin-Labintau, pharmacien, Montagne de la Cour, 5.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3