VENTE D'UNE MAISON ANNONCES. EXTÉRIEUR. France. BOUTIQUE DE QUINCAILLERIE, BEKENDMAKING. BURGERLYKE GODSHUIZEN Voor de levering van Yleesch, Keersen, Zout en Doodkisten, voor het dienst- jaer 1847. i° 6000 kilogramme» Vlcescli. 2° 300 Idem Keersen. 3° 8 kcctoiiters Zout. 4° f OO Doodkisten. Étude du notaire ROMMENS Jeudi, 24 Décembre i8îg, 10 heures du matin, sur les fermes et pâtures occupées par Philippe Derancy et Henri Rousseeuw-De Gaevre, près la place de Ploegsleert, Vente de soixante marchés de CHÊNES et BOIS-BLANCS. Je Lacave-Laplagne du pays, répond tranquil lement: ce qu'il y a d'injurieux pour moi et le gouvernement dans les réflexions de M. Del- fosse, m'est parfaitement indifférent, venant de sa part. Puis M. de Theux, ministre de l'inté rieur, ajoute gravement Attaquer le système des impôts qui existent est une lâche facile mais ce n'est pas du tout une tâche utile. Il nous souvient d'avoir fait ressortir des réponses aussi impudentes dans les débats des chambres françaises. Décidément, la Belgique est la patrie de la contrefaçon il est fâcheux que nous fournissions les originaux. On écrit de Dixmude, 7 décembre: Un fait bizarre par le ridicule qui s'y rattache vieul de se passer dans notre petite ville. M. Jean Gyselen, surnommé Langen Jan, se trouvantdernièrementen état d'ivresse a vendu au sieur Balloo, maître maçon, une su perbe maison avec dépendances, pour la somme de 25,000 francs, soit la moitié au-dessous de la valeur réelle. Lors de la présentation en espèces des 25,000 francs, il y eut refus d'ac ceptation par le motif que Langea Jan n'avait vendu sa maison, etc., rien que pour brocarder la bonhommie du sieur Balloo. L'affaire qui fut appelée devant le juge-de-paix n'ayant pu s'arranger l'amiable est déjà portée devant le tribunal de première instance de Furnes. L'on dit que Langen Jan qui est le plus grand avare de Dixmude, u'est pas son aise. NOUVELLES DIVERSES. Le saiul-père vient de supprimer les tribu naux privilégiés, devant lesquels étaient portés tous les procès avec la chambre apostolique ces procès seront jugés dorénavant par les tri bunaux ordinaires. La raison principale de celte mesure, c'est que souvent legouvernement se présentait devant ces tribunaux comme juge et partie. On assure que l'infant don Henri doit être appelé un haut emploi dans la mariné espa gnole. Ce prince épouserait une princesse de la famille royale de Naples. Il existait Paris un vieillard fort excentrique qu'on appelait le Solitaire de la rue de ClichyCe vieillard, du nom de Robet, est mort, il y a deux ans, laissant un testament olographe dont on con teste aujourd'hui la validité. Un procès est entamé, et dans des plaidoiries commencées, nous lisons ces détails curieux M. Robet est mort Paris le 24 octobre 1844. IL était entré depuis plusieurs mois dans sa 86° année. C'était le doyen des avocats de Paris. Au moment de sa mort, il figurait comme doyen du barreau sur le tableau de l'ordre des avocats la cour royale de Paris. Sun inscription remontait au 11 mars 1784. M. Robet avait acquis Paris une sorte de célé brité par son genrede vie, non pas seulement excen trique, bizarre, mais extravagant. M. Robet, propriétaire de sept maisons occupant les numéros 10, 12, b, 18, 2$ et 28 de la rue de Clichy, et des vastes jardins qui les environnent, d'une valeur de près d'un million, n'en relirait aucun produit. Les maisons tombent en ruines, les jardins sont en Incite. Les propositions les plus avantageuses de vente ou de location lui ont été faites5 il les a toutes repoussées. Les sept maisons avaient deux habitants seulement, l'exception de trois locataires payant ensemble G 20 francs. La femme Charles, portière et fruitière, était logée gratuitement au N° 18. Quanta M. Robet, il vivait retranché au N° 10; mais ne croyez pas qu'il y en trait par la porte il y arrivait en passant par le N° 16. Arrivé au raur séparatif de la maison N" 10, il avait, pour pénétrer dans celte thébaïde, où per sonne de mémoire d'homme n'a pénétré, il avait lui-même pratiqué un trou de 78 centimètres de haut sur 52 centimètres de large. Celte ouverture était refermée par quelques planches que M. Robet écartait, et c'est ainsi qu'en rampant il rentrait chez lui. M. Robet ne recevait jamais personne; il n'avait pas de domestiques. Du feu, de la lumière, jamais il n'en usait dans aucune saison. Le balai était un meuble inconnu pour lui, et pendant trente ans il 11'avait pris chez lui aucuue des plus simples pré cautions de propreté la plus vulgaire. Aussi, parmi les locataires titre gratuit qui s'étaient emparés de son domicileles araignées n'avaient iumais été troublées. La cuisine était aussi délabrée que le reste de l'habitation. Depuis un temps immémorial on n'y avait pas allumé du feu. Comment M. Robet pourvoyait-il sa nourri ture? Lorsqu'il sortait, il achetait et là quelques misérables aliments. Si, au contraire, il restait chez lui, la femme Charles, la fruitière du N* 18, appor tait dans une écuelle auprès du trou que nous avons dépeint, quelque chose pour son repas. Elle frappait contre les planches, se retirait, et M. Robet, pas sant une main entre deux planches qu'il séparait, prenait ainsi sa maigre pitance. La garde-robe de M. Robet était plus merveilleuse encore. Jamais il n'eut de linge. II achetait une che mise; lorsqu'il la quittait, il la jetait dans un coin et en achetait une autre. Quand ses basse trouvaient aux pieds, il ramenait a autant que possible dans sa misérable chaussure le haut de son bas, et 11e l'aban donnait que lorsqu'il n'avait plus le moyen de s'en servir pour la moindre partie. M. Robet détestait les impôts. Il était parvenu s'en faire décharger en laissant ses propriétés l'abandon. Des revenus, il n'eu voulait pas avoir, et afin de n'être pas pressé par les nécessités de la vie, il avait vendu, il y a longtemps, une portion de propriété. Il avait déposé les fonds dans un coin de sa chambre, et c'est sur cela qu'il vivait. Au moment de sa mort, on a trouvé 8,000 francs en pièces de 5 fr.; toutes indiquaient l'ancienneté du dépôt, car elles étaient recouvertes d'une couche noire qui les avait profondément altérées. 11 était impossible qu'un genre de vie aussi bizarre, aussi extravagant, demeurât inconnu. M. Robet devint un objet de curiosité pour Paris. Ses misérables masures et leur singulier propriétaire eurent les honneurs de l'illustration. Paris, le 8 décembre. On lit dans la Presse, les renseignements que voici sur la protestation faite par le Gouvernement français contre la suppression de la république de Cracovie Cette protestation, dit-elle, porte la date du 3 décembre elle est sous la forme d'une dépêche adressée M. le comte de Flabaut, notre ambassa deur Vienne Elle a six pages, et, si nous sommes bien informés, elle a été lue dimanche dernier lord Normanby, M. D'Aruim et M. De KisselefF. Le caractère en est grave et triste. Elle porte l'empreinte d'une profonde conviction du désordre moral qui doit résulter de l'acte des trois puissances dans la situation de tous les États. Le cabinet français exprime d'abord sa profonde et douloureuse surprise de la résolution des puissan ces. Il montre qu'elles ont subordonné des motifs secondaires, accessoires, les raisons générales et plus puissantes qui commandaient le respect des traités, de ces traités, objet de plus d'une résistance, et qui ont créé des souffrances de plus d'une sorte. Il rap pelle, eu termes vivement sentis, ce qu'à été la Pologne, et montre qu'on n'eût pas dû s'élorftier de voir les membres épurs de ce grand État violemment détruit éprouver encore des convulsions. La Pologne a perdu dans le monde politique, le rang qu'elle a conservé dans l'histoire; elle a été détruite, partagée. Les traités qui reconnaissent de tels faits ne font point disparaître tout coup les angoisses et les plaies sociales qui en résultent. Le cabinet français, réfute les raisons données par la cour de Vienne pour justifier la prise de pos session de Cracovie. Il explique ou conteste les faits. Le Gouvernement du Roi,dit-il, ne saurait admettre tant d'assertions contraires aux principes. Il établit que les articles de l'acte de Vienne et le traité du 3 mai ne furent pas l'œuvre exclusive des trois puis sances, et que le sort de la Pologne a été réglé par une délibération européenne. 11 n'était donc pas per mis aux trois puissances de supprimer les résultats de cette délibération. La dépêche proteste solennellement contre l'acte des trois puissances, La France, dit-elle, pourrait s'applaudir d'un acte qui l'autoriserait,par une juste réciprocité, ne consulter désormais que ses intérêts et les circonstances, mais tel n'est pas le sentiment qu'elle éprouse, et il est assez étrangeque ce soit elle qui se trouve obligée de prendre la défense de la foi des traités, et d'y rappeler les puissances qui y ont manqué si gravement. Telle est la conclusion de la dépêche. Toutefois, afin qu'elle ne soit pas un vain rappel au respect des traités, le ministre a soin de cous ta ter qu'aucune puissance ne peut s'en affranchir sans en affranchir en même temps toutes les autres. Telle est, dans sa réserve diplomatique, cette inotestatiou. dans laquelle ou pourrait désirer une discussion plus approfondie du point du droit, mais qui établit avec dignité et une grande élévation de pensée la situation de la France dans celte affaire. Après l'avoir lue, on ne peut conserver aucun doute sur la question débattue aujourd'hui par la presse allemande, de sa voir si le cabinet français aété averti d'avance de la résolution des trois puissances. 11 en résulte également la conviction que la France se regarde comme déliée, et que les puissances l'ont affranchie des traités de Vienne en s'en affranchis sant elles-mêmes. Cela est dit en termes aussi clairs que le permettent la réserve diplomatique et les circonstances. 1* A USAGE DE Située Ypres, Marché Bas, n* g, tenant du levant la maison de M. Dalmote-Antony, et du couchant celle de M. Lagrange, occupée par la propriétaire M- la ve Dal. L'adjudicataire pourra entrer de suite en occu- palion, et il aura la faculté de reprendre les mar- chandisesau prix de facture. L'ADJUDICATION aura lieu Samedi, ig Décem bre i846, 3 heures de relevée, l'estaminet I'Épée royale, Grand'PIace, Ypres. La mise prix est de 7,-510 francs. Les conditionsde la Vente sont déposées en l'étude du Notaire BOJK1JT, rue du Lombard, u" 16, Ypres. der stad ypre. De Adminislratie der Burgerlyke Godshuizeu dezer stad, maekt bekent aen het publiek dat zy den 18° December i846, ten drie uren namiddag, iu haere gewoone Zitling-zael, Belle-Godshuis, in de Ry.sselstrael, zal overgaen tôt de openbaere Aenbe- stediug van Vleesch, Keersen en Zout, voor de scho- len van de Arme Knechten en Meiskens, Burgerlyk Hospilael en Nazareth, alsook van de benoodigde Doodkisten, tôt begraeven der overledene behoef— tige, ten lasle van gemelde Administra lie, voor het dienstjaer 1847. BEST AEN DE IN OMTRENT De voorwaerden dezer Aenbesteding zullen ten dage en uer hierhoven bepaeld aen de gaeding hebbende voorgelezen worden. M en verzoekt de ruglbaerheid. A WARNÊTON. Et le Mardi, 11 Décembre 846, 4 heures du soir, l'Hôtel des Messageries, en la ville de Warnê- ton, MISE-A-PRIX d'une belle et bonne partie de Terre a labour de 4 hectares 45 ares 85 centiares, 11e formant qu'une seule masse, située Bas-War- tiêlon, près le Moulin-du-buffle, tenant Claeis, Faccon, Mll° Cardon Lille, M. Braem de Quesnoy etTileux d'Iseghem, divisée en 5 lots, occupée par les enfants Camerlynck. Le Notaire HORJIGYS Warnêton, est chargé des dites Ventes. Qu'on se le dise.

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Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3