VENTES MOBILIÈRES. EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. ADJUDICATIONS DÉFINITIVES. 3 ia M. Tejada membre de la fraction Viluma. On ne dit pas si M. Tejeda les a acceptées. Le steamer le Cyclops a apporté des nou velles de Lisbonne du 1er décembre c'est-à- Bire postérieures de huit jours aux dernières nui nous sont parvenues directement de Lis— Bonne par la voie d'Espagnerr'Au départ du wCyclops les troupes royales avaient investi San- ■arem. Les forces sous les ordres de Das An tas le montaient environ 3000 hommes. La plus Barfaite tranquillité régnait Lisbonne et Oporto. On s'occupait de mettre ces deux villes bn état de défense autant que les ressources ■lont on disposait, le permettaient. Aucune Bpéralion n'avait eu lieu depuis le départ du Ilernier courrier. Les dernières lettres du Nord portent que le Ijrénéral miguéliste Macdonald avait rassemblé Braga un corps d'environ 3000 hommes, et S'est prononcé pour don Miguel au milieu de l'enthousiasme des populations. L'escadre anglaise, sous les ordres du vice- amiral sir William Parker, stationnait toujours dans le Tage. Le gouvernement continue prendre les hiaesures les plus arbitraires. Les pontons sont Encombrés de détenus politiques. Quelques «jours avant le départ du Cyclops, la Reine a fait rappeler au palais le duc de Palmella et lui a déclaré verbalement que le croyant ligué avec les ennemis du Trône, il eut quitter le pays pendant quelque temps. Le duc s'est immédia- tement retiré bord du vaisseau amiral anglais ■ccompagné de son gendre, le marquis de |Pinas et de quelques gentilshommes. D'un au tre côté, S M. a sommé les membres de l'an cienne noblesse de prendre les armes pour sa éfenses ils ne préféraient entreprendre un etit voyage. La plupart d'enlr'eux ont préféré e dernier parti. On cite les Valloda, Risa, ayal, Ribeira, Rio, Vlajor, Arcos, Alva, Alco- ovas, Galveas et beaucoup d'autres. On racontait qu'une colonne volante sous les ordres du colonel Lapa a essuyé une défaite ,ans une rencontre avec des insurgés aux environs de Tories Vodras et de Caldas. Les Loupes royales auraient également été repous- es avec de grandes pertes dans une tentative ite pour détruire les moulins vent de Per- es, près de Santarein. r Dans l'intention de rejoindre Saldanha, le général Schwalbach avait quitté Estremoz pour Caruche, suivi de près par Bomfim, qui cher chait opérer sa jonction avec Das Antas. Bomfim est parvenu le premier Santarem avec les 1.600 hommes sous ses ordres. Schwalbach commande un millier d hommes peu près. La ville d Evora renferme 2,000 hommes bien armés et on attend 600 des Algarves. Au dire des lettres d'Oporlo, Elvas, avec 130 hommes de garnison serait la seule ville de l'Alenzo restée fidèle la Reine. Le décret relatif la fusion des Banques de Lisbonne et de la Confiança, insolvables toutes les deux, a paru. Le nouvel établissement prendra le titre de Banque de Portugal avec un capital en papier principalement d'environ soixante millions de francs. Il jouira pendant trente années du privilège exclusif d'émettre du papier au porteur qui aura cours légal dans le royaume. HLe célèbre ingénieur anglais Stephenson, est en ce moment Rome, où il s'occupe des chemins de fer que l'on se propose d'établir dans les États de l Église. On lit dans l'Echo d'Oran du 27 novembre: jjLe 18 de ce mois, une nouvelle razzia, diri gée comme la précédente par M. le colonel Mac- Mahon, a amené des résultats très-heureux. Elle a eu lieu près de Sidi-Bou-Djenan, mara bout qui marque un des points de notre fron tière avec le Maroc. Des tribus émigrées de notre territoire l'avaient dépassée en se rap prochant vers Lalla-Maghrenia. La nécessité de faire vivre leurs troupeaux les avait déter minées ce mouvement, dans lequel deux tri bus marocaines les avaient suivies. Dans celte position, leur présence n'avait pas lardé se manifester par des actes de brigandage. Elles ont été sévèrement punies de nombreux trou peaux sont tombés en notre pouvoir. La prise la plus importante est celle d'environ 600 indi vidus, dont une portion notable appartient aux deux tribus marocaines qui ont été atteintes. Les demandes de soumission ont suivi de près ce succès, dont on appréciera facilement les résultats politiques. C'est ainsi que notre situa tion dans l'ouest, qui a été si fortement ébran lée, devient de jour en jour meilleure. Le retour de l'émir sa deira est confirmé par toutes les nouvelles: il est certain qu'il l'a rejointeavec précipitation immédiatement après ses coups de main sur les Amours et les Djenba du désert marocain. Forcé de laisser en route une partie de son butin, il avait confié Bou- Hamedi le soin d'en amener le reste sa deira. Ce voyage n'aurait pas eu lieu sans accidents; Bou-Hamedi aurait fait une pénible retraite, malgré le secours des réguliers accourus lui, et une vingtaine de ceux-ci seraient tombés sous les coups des Kalafs. La deira ne serait pas exempte de vives inquiétu des; l?éinir aurait contre lui la puissante influence du marabout Sidi-el-Hadj-el-Arbi. Ce personnage, on le sait, joue un grand rôle près de la famille impériale, qui compte comme appui gouvernemen tal le prestige de ses titres religieux. Il est encore une cause, peut-être plus immédiate, qui peut don ner des craintes l'ex-émir, le caïd marocain Ben- Abba, avec 2oo chevaux du Makzen, perçoit actu ellement l'impôt dans le pays de Guelaïa; il y paraît fort obéi, et il n'existe qu'une distance de quelques lieues entre la région où il se trouve et Aïn-Zohra, lieu de séjour de la deïra. Les petits théâtres de Londres, pour pou voir lutter contre la concurrence des concerts publics qui attirent tous les soirs une foule nombreuse dans les établissements autorisés vendre d la bierre, du vin et des liqueurs, eu même temps qu'à offrir de la musique bon marché, ont eu l'idée d'abaisser les prix des places. Mais le lord Chambellan, dans la juri diction duquel sont placés tous les théâtres de la capitale, a mis sontvelo cette mesure M. Cooper ayant refusé d'obéir sur ce point aux injonctions du lord Chambellan a perdu la licence et a dû fermer son théâtre et congédier sa troupe. Les directeurs des autres petits théâ tres ayant eu audience du lord Chambellan, lui ont exposé les motifs qui les avaient forcés abaisser leurs prix. A la suite de ces explica tions tous les propriétaires de théâtres, salons de concerts, etc. on,t reçu ordre de faire par venir aux bureaux du lord Chambellan, toutes les semaines l'affiche de leur spectacle. Celte affaire a produit une très grande agitation dans le monde dramatique. (Directeur du théâtre de la cité de Londres.) On écrit de Vienne, le 5 D'après le re censement de celte annéela population de notre ville est de 410,947 âmes. On écrit de Tarnow, le 3 De nombreuses patrouilles parcourent le pays. Elles ont reçu ordre de fusiller quiconque voudrait s'opposer aux mesures du gouvernement. Une nouvelle insurrection gallicienne n'est donc point craindre. Mais tout ce développement de force militaire ne parvient pas calmer le paysan qui demande opiniâtrement que le champ qu'il cultive devienne sa propriété, et qu'il ne soit plus obligé des corvées pour le propriétaire d'un domaine quelconque. Près de notre ville aucune exécution n'a eu lieu, mais on assure que pareille chose est arrivée dans les monta gnes. On raconte aussi, que des troupes de paysans se cachent encore sur les sommets accessibles des Karpalhes. On ne sait si l'agita teur Dembowski, se trouve parmi eux. Gazette universelle Allemande.) Paris, le 1S décembre. Les versements opérés la caisse centrale en faveur des victimes des inondations s'élevaient hier la somme de 1,414,165 fr. 52 c. C'est aujourd'huihuit heures du matin que les électeurs des douze arrondissements de Paris se sont réunis pour élire les candidats aux fonctions de maire et d'adjoints. Dans plusieurs arrondissements, ces élections n'auront aucun caractère politique, car les maires et adjoints en exercice, se renfermant scrupuleusement dans l'exercice de leurs fonctions, ne se sont jamais fait remarquer par aucune manifestation politique. Il n'en sera pas de même dans les autres, où le pouvoir a arboré son drapeau, et l'a par conséquent, exposé aux attaques de ses adversaires. C'est surtout dans le deuxième arrondisse ment que la lutte sera vive, et nous ne sommes pas inquiets de son résultat. L'honorable M. Berger, auquel, il y a six ans, M. Duchâtel a retiré son écharpe municipale, parce qu'il avait le malheur de siéger la Chambre sur les bancs de l'opposition, m. Berger, disons-nous, sera de nouveau placé en tète de la liste des candi dats, et une majorité qui ne permettra pas la moindre équivoque sur les sentiments dont sont animés les électeurs. Tout annonce que dans d'autres arrondisse ments le résultat du scrutin sera également très- significatif et montrera que l'esprit public n'a pas changé dans la capitale depuis les élections du mois d'août dernier. i Étude du notaire RENTY, a tpres. ■^ClCJUgg-J Le Samedi, 19 Décembre i846, 2 heures de rele vée, Ypres, en la Maison de ville D'une FERME, de la contenance d'après titre de 8 hectares 17 ares 81 centiares, et d'après le cadastre de 7 hectares 72 ares 57 centiares, située Poperin- ghe, occupée par Pierre-Jean Van Renterghem jusqu'au l'Octobre 1818, 5oo francs l'an, outre les contributions. Mise-à-prix 15,200 fr. D'une autre FERME, Becelaere, non loin du cabaret Kruis-Eecke d'après titre de 3 hectares i5 ares 59 centiares, et d'après cadastre de 3 hectares 21 ares 10 centiares, occupée parle sieur Pierre- Jean Vanden Broucke, pour 3, 6 ou g années, d son option, commencées le i' Octobre i84i,au prix de 220 francs l'an, outre l'impôt. Mise-à-prix 6,125 fr. Etd'une PARCELLE DE TERRE, nommée le Kou- ter, située d West-Roosebeke, Vyf-wege,d'après titre de 3 hectares 36 ares 61 centiares, et d'après le cadastre 2 hectares 99 ares 70 centiares, occupée par Pierre Van Maekelberghe, jusqu'au i* Octobre i848, x5o francs l'an, au-dessus des impositions Mise-à-prix 6,300 francs. Et le Mercredi, 23 Décembre 1816, 3 heures de relevée Langemarck, hameau S( Julien, au cabaret occupé par la veuve ài Ange De Coninck D'une FERME, Langhemarck, Hooglicht, de la contenance de 5 hectares 28 ares 21 centiares par titre, et 5 hectares 23 ares 56 centiares selon le ca dastre, occupée parle sieur Delie Robaeys, jusqu'au ir Octobre i 854, au prix annuel de 307 fr. 58cenlim. au-dessus des contributions. Mise-à-prix 8,000 francs. De deux PARCELLES DE TERRES, Lauge- marck, hameau S1 Julien, d'après titre et cadastre de 90 ares 70 centiares, occupées par le sieur Pro- voostjusqu'au ir Octobre 1847,6 65 francs l'an, au-dessus des impositions. Mises-à-prix 2,050 francs. Et de quatre PARCELLES DE TERRES, Lan gemarck, aux limites de Zunnebeke, peu de dis tance de l'agglomérée de ce dernier village, ensem ble de la conleuaiice d'après litre de 4 hectares 92 ares 56 centiares, et selon le cadastre de 4 hectares 79 ares 70 centiares, occupées par les sieurs Vunden Btilcke, Goudezeune et Platteeuw, au fermage an nuel de 275 francs, au-dessus des impositions, jus qu'au [r Octobre 1848, et partir de cette époque, elles sont affermées audit sieur Goudezeune pour 9 années au fermage de 275 francs l'an, au-dessus de l'impôt. Mises-à-prix tant en parties qnen masse, 8,150 francs.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1846 | | pagina 3