adjiibicatiôFdéfmtive.
VENTES
3
EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
AVIS.
r
matin auprès du président du conseil, et ils ont
protesté énergiquement contre ce qu'ils appel
lent un attentat. Le président du conseil a ré
pondu avec beaucoup decalme que M. Olozaga
serait retenu Pampelunejusqu'à ce que le
congrès lui-même ait statué sur la validité de
son élection. Cette réponse n'a pas satisfait les
députés progressistes.
Le navire qui a touché Lisbonne ap
porte des nouvelles qui vont jusqu'au 29
décembre. Ces nouvelles confirment la défaite
du baron de Bomfim par le maréchal Saldanha,
mais elles ajoutent que les troupes de ce der
nier se sont livrées aux plus graves excès,
qu'elles ont massacré Torrès-Vedras des hom
mes, des femmes, des enfants; dévasté l'église,
et même on dit que le maréchal a envoyé en
présent sa femme tous les objets précieux que
renfermait l'église.
Les correspondances de Lisbonne du 29
annoncent que la veille Santarems qui avait été
évacué par Das Antas, a été occupé par deux
régiments de troupes royales. Les insurgés, en
quittant la place, avaient eu soin d'enclouer
tous les canons qui la défendaient.
La Gazette de Madrid publie une lettre
d'Orense, ville frontière du Portugal, la date
du 26 décembre. D'après celle lettre, le baron
de Cazalqui se trouvait devant Oporto, ayant
appris que les miguélistes avaient arrêté sa
femme et sa fille, en représailles de l'emprison
nement d'un prêtre nommé Agra, a abandonné
ses positions devant Oporto, et a marché con
tre les miguélistes. Dans la journée du 20 dé
cembre, il les a attaqués Braga et les a com
plètement battus, après leur avoir tué beaucoup
de monde. Il a fait prisonnière une bande de
soixante partisans du prétendant, dans un vil
lage aux environs de Braga et a fait fusiller
immédiatement les principaux chefs.
Une partie de la presse anglaise soutient
l'opinion qu'il serait fâcheux que le parlement,
au lieu de s'occuper, dès le commencement de
la session, des importantes questions de politi
que intérieure, dont il doit être saisi, se livrât
des discussions sans fin sur les affaires de
politique extérieure, qui ont occupé la presse
et le public dans ces derniers temps.
Le Sun publie, sur ce sujet, un assez long
article, dans lequel il déclare que lord Palmer-
slon devra donner, sur l'affaire des mariages
espagnols, des explications nettes, mais conci
ses, et que le parlement ne devra pas s'y arrêter
assez longtemps pour qu'elles lui fassent négli
ger les affaires du pays.
On lit dans le National:
Des bruits fâcheux ont circulé aujourdhui
la bourse, au sujet de deux accidents arrivés
hier et avant-hier sur le chemin de fer du
Nord. Nous nous bornerons répéter ces bruits,
et nous attendrons les explications de la com
pagnie.
Le dimanche, 3 janvier, un convoi de voya
geurs venant de Bruxelles est arrivé quelque
dislance d'Amiens, sans feu et sans vapeur. On
expédia une locomotive pour aller en chercher
mais on négligea de donner les signaux d'usage.
Un train de marchandises arrive aussi de
Bruxelles sur la même voie, et la croyant libre,
faute de signaux, vint se heurter contre le con
voi arrêté, brisa le waggon des bagages et trois
diligences, qui heureusement étaient vides. On
ajoutait que deux employés avaient été blessés.
Le lendemain, lundi, neuf heures du soir,
le convoi de voyageurs de Bruxelles, qui a
suivi celui dans lequel se trouvait le roi des
Belges, est venu se heurter, la chapelle Saint-
Denis contre une locomotive qui se trouvait
en travers sur la voie pour prendre de l'eau et
du coke. Les deux locomotives ont été brisées.
On allait jusqu'à dire les numéros et les noms
des deux locomotives l une portait le numéro
3 et le nom de la Ville-de-Ponloise l'autre, le
numéro 30 et le nom de la Ville-de-Compiègne.
On assurait que cinq personnes avaient été
blessées dans ce deuxième accident.
Si les faits que nous venons de rapporter
étaient vrais, ils révéleraient dans 1 administra
tion du chemin de fer du Nord, une négligence
qui inspirerait de légitimes alarmes au public,
et devrait provoquer une prompte intervention
de l'autoritépour rappeler l'observation des
règlements.
M. Méry a lu l'Odéon une comédie en
trois actes et en vers intitulée le Paquebot. On
assure qu'à la lecture celte pièce a obtenu un
succès d'enthousiasme. La scène se passe
bord du paquebot qui se rend de Marseille
Naples. Au dénoûment, le navire est arrivé sa
destination. On se demandaitla lecture, s'il
y avait unité de lieu, et l'on prétendait qu'Aris-
lote lui-même serait fort embarrassé de répon
dre celle question.
Toutes les nouvelles reçues des Highlands
et des îles voisines de la côte d'Ecosse sont le
plus tr iste tableau de la détresse des habitants
de cette contrée. La perte de la récolle a été
générale, dans les comtés montagneux de Ross,
de Sutherland d'Argyle et d'Inverness et des
îles Hébrides et Zelland et a produit la plus
affreuse disette. La mortalité dans cette partie
de l'Ecosse est aussi effrayante que dans les
comtés de l'Irlande les plus maltraités. Mais,
comme il n'y a pas d'enquêtes de coroners et
très-peu de journaux on ne connaît pas en
Angleterre toute l'étendue du fléau qui sévit
dans celle extrémité du royaume. La capitale
de l'Ecosse s'est émue de tant de misère, un
comité s'est formé pour recueillir des secours
pour les pauvres Highlanders quelques-uns de
ses membres viennent de se rendre Londres,
dans le même objet.
On vient de recevoir la nouvelle de la
mort de M. le comte Victor Zichy, frère de
Mme la princesse de Mellernich. Les chevaux de
sa voiture s'étant effarouchés, celte dernière a
versé, et le comte, traîné par les chevaux a
reçu la tète une contusion qui a amené la mort.
M. le comte Victor Zichy-Ferraris était colo
nel du régiment dragons de Savoie.
itude dd notaire RENTY, a ypres.
U
Paris, le 6 Janvier.
Le gouvernement vient d'envoyer l'ordre
tous les lieutenants-généraux commandant les
divisions militaires, de rester leur poste pen
dant cet hiver. Les congés demandés par ces
fonctionnaires ont été refusés.
La banque de France vient de publier
son bilan, au 26 décembre au malin. Nous ex
trayons de ce document les chiffres suivants
Actif. 1° Espèces en caisse, effets échus
ou encaisser, 72 millions 734,792 fr. 50 c.
2° escomptes et prêts, 244 millions 453,497 fr.
54 c. 3° comptes courants et capitaux des
comptoirs, 76 millions 21,564 fr. 66c. ^"ren
tes effets publics et réserves, 64 millions
240,807 fr. 30 c. 5° divers, 1 million 131,751 f.
93 c. Total de l'actif, 460 millions 582,313 fr.
93 centimes.
Passif. 1° Circulation, non compris celle
des comptoirs, 259 millions 459,801 fr. 20 c.;
2U comptes courants, 111 millions 507,428 fr.
74 c. 3° capital et réserves, 81 millions
900,000 fr. 4" articles divers, 7 millions
715,083 fr. 99 c. Total du passif, 460 millions
582,313 fr. 93 c.
Le lundi, 18 Janvier 1847, 5 heures de relevée,
au cabaret portant pour enseigne het oud fVet huis,
occupé par François Cailliau, Merckem, il sera pro
cédé par le ministère du Notaire FllAElSj
résidant audit Merckem, l'ADJUDICA 1 ION DÉ
FINITIVE d'une bonne petite Ferme y située,
section Korves, d'une contenance de 82 ares 55 cen
tiares, tenant notamment aux propriétés de Madame
douairière Desmaisières Gand et Madame veuve
Beke-Beke et enfans Ypres. Exploitée par la veuve
Ch. De Simpel, raison de fr. 120-00 l'an, outre
les charges.
Le jeudi, 14 Janvier 1847, 3 heures de relevée,
Warnêton, au cabaret le Soleil, occupé par le sieur
François Lambin, d'une PARCELLE DE TERRE d«
la contenance d'après le cadastre de 1 hectare 1 are
60 centiares, occupée par le sieur Loui* Begein
située Warnêton, près le cabaret le Pèlerin.
Le Jeudi, 21 Janvier 1847, 2 heures de relevée,
Hollebeke, au cabaret occupé par la veuve Duriez.
D'une MAISON et SoaresgScenliares,parmi fond
bâti, verger, pâture et jardin, Hollebeke, au nord-
est de l'église, occupés par le co propriétaire Fran
çois Dieryck, jusqu'au 1" Octobre 1847«ans
redevance.
Mise-à-prix 800 francs.
D'une PATURE au sud-ouest de l'église, Holle
beke, de 70 ares 04 centiares par titre, et 71 ares i«
centiares selon le cadastre.
Mise-à-prix 1000 francs.
De deux PARCELLES DE TERRE aussi Holle
beke, non loin de la précédente pâture, ensemble da
1 hectare 20 ares 77 centiares par litre, et 1 hectara
21 ares 94 centiares, selon le cadastre.
Et d'un PRÉ, Wytscbaete, près des parcelles
de terre qui précèdent, de 23 ares 4° centiares
d'après titre, et de a5 ares 5o centiares selon la
cadastre.
Mise-à-prix 575 francs.
Le tout occupé par la veuve du sieur Van Bece-
laereHollebeke, jusqu'au i* Octobre 1847, au
prix de i5o francs l'an, au-dessus des contributions.
■ai 1
ET TAILLIS.
Le Lundi, ii Janvier 1847, 1 heure de relevée,
Vlamertinghe, la ferme occupée par le sieur
Charles Yerhrigghe de 54 marchés d'Ormes, Bois-
Ëlancs et Frênes.
Le Mardi, 12 Janvier 1847, n heures du matin;
Voormezeele, au bois nommé Abeelen-Bosch, da
40 marchés d'Arbres,Chênes et Bois-Blancs, parmi
les premiers il y en a d'une épaisseur de 2 mètres et
plus.
Et le même jour immédiatement après la précé
dente Vente, au cabarêt occupé par le sieur Dierycky
Voormezeele, le long du pavé Kemmel, du
BOIS-TAILLIS et PLANÇONS suivants
A Kemmel, dans un bois de 4i aces 53 centiares
tenant aux pâturages de la ferme, occupée par le
sieur Joseph Accouj ce Taillis de 7 ans sera présenté
avec 5a Plançons.
a Voormezeele, dans un bois nommé Werverie
contenant i hectare g5 ares 3 centiares ce Taillis
de 7 ans sera présenté avec Plançons.
A Voormezeele dans le bois nommé ÎYoloe—
Bosch, de 36 ares 79 centiares ce Taillis de 7 ans
sera présenté avec 19 Plançons.
Pour plus amples renseignements s'adresser audit
Notaire K E1ÏTY, en l'étude duquel on peut
prendre communication tant des titres de propriété
des biens immeubles, quedes conditions des ventes.
By M' POUPART-VIENNE, Notaris
ter residetilie van Zonnebeke, is er geld in lee-
ning te bekomen hits goed bkzkt.