EXTÉRIEUR. France. I Variétés. COMMUNE DE VOORMEZEELE. UYT ER H AND TE KOOPEN: protéger non-seulement l'hospice, mais la ville entière. Ces horreurs s'augmentent encore par suite des préparatifs que l'on fait dans quelques comtés pour le déguerpissement évictionde quelques tenanciers en relard de paiement. Le gouvernement bernois a pris le 1er janvier, en vertu du pacte de 1815, la direction des affaires fédérales de la Suisse. C'est au mi lieu de circonstances graves qu'il se trouve investi de ces importantes fonctions. De nombreuses assemblées populaires se sont succédé depuis deux mois dans le canton de FribourgMorat, Estavayer, Gruyère, etc., pour adresser au conseil d'État de ce canton une pétition demandant que Fribourg cessât de faire partie de la ligue ultramontaine. Au lieu de se rendre cette demande, ce con seil d'État prit sur lui, contrairement la Con stitution, d interdire ces manifestations, et le 31 Décembre dernier, il fit même arrêter deux des membres les plus influents du comité diri geant les assemblées populaires. A la nouvelle de cette mesure violente, les populations de tous les districts s'émurent, le tocsin sonna dans tous les villages et le préfet d'Estavayer fut obligé de rendre la liberté les deux détenus, l'agitation s'est ensuite propagée dans toute la partie française du canton, et le conseil d État paraissant décidé employer la forceune collision paraît imminente entre les districts français et les districts allemands, peuplés de campagnards ignorants et fanatisés. D'un autre côté, les populations bernoises et vaudoises, limitrophes du canton de Fribourg, montrent la plus grande sympathie pour les insurgés, et si des vêpres siciliennes s'exécu taient Fribourg, on ne pourrait pas arrêter le mouvement des habitants de Berne et de Vaud, qui se porteraient au secours de leurs coréligionnaires politiques opprimés par les jésuites. - On dit même que le gouvernement du can ton de Vaud aurait décidé que pour le cas où le gouvernement fribourgois jugerait propos d'envoyer des troupes, afin de soumettre par la force les auteurs du mouvement du lr jan vier, il refuserait de livrer passage aux milices. Cette décision serait de nature donner au conflit un caractère fédéral. Le nouveau Vorort, siégeant Berne, n'a encore pris aucune mesure relative cet événement, mais il n'est pas douteux qu'il appelle de tous ses vœux et favorisé de tout son pouvoir, dans la limite de ses attributions, tout changement qui détachera Fribourg de la ligue ultramontaine. Madrid, 4 janvier. Aucune résolution définitive n'a encore été adoptée l'égard de M. Olozaga, quivient d'être frappé cruellement l'égard de ses affections de famille. Son père a été inhumé hier. Quelques personnes croient que le gou vernement se décidera faire reconduire en France le député d'Albacète. Au 2 janvier courant le chiffre des billets en circulation de la banque d'Angleterre s'éle vait 20,932.214 liv. sterl. L'encaisse de la banque qui était la semaine précédente de 15,066,691 liv. est tombé 14,951,572 liv., ce qui offre une diminution de 115,119 liv. Celte diminution est peu importante, mais tout annonce qu'elle sera bientôt plus considérable par suite des forts payements que nous avons faire l'étranger pour nos achats de grains, et sous ce rapport la perspective est assez triste. [Standard.) Le Journal de Lot-et-Garonne raconte un événement déplorable qui est arrivé le 30 décembre dernier, dans l'établissement de la scierie eau de Casleljaloux. Une des lames n'atteignant pas assez vite, au gré du mécani cien, une pièce de bois destinée être refendue, celui-ci a voulu rapprocher ce bois de la lame déjà en mouvement; mais sa main gauche, em barrassée ou prise entre le bois et la scie, a été en un ^moment entièrement enlevée. Alors ce malheuieux, se voyant estropié pour le reste de ses jours, et ne consultant que son désespoir, a fait le signe de la croix, et s'est précipité dans l'eau avec l'intention de se noyer. Heureusement que le propriétaire du moulin et M. Lodoïs Pouget, de Casleljaloux qui l'avaient aperçu, n'ont pas balancé, malgré un froid excessif, se mettre l'eau d'où ils sont parvenus le retirer avant que l'asphyxie fût complète. Les soins les plus intelligents lui ont été prodigués sur-le-champ; mais on craint pour sa vie car son exaltation est si grande qu'il ne parle que de se brûler la cervelle. La restauration de la Sainte-Chapelle de Paris a fixé, depuis plusieurs années, l'attention du gouvernement et des chambres. Une des questions les plus importantes de ce travail s'applique la restauration des vitraux peints qui offrent un si grand intérêt. Une commission nommée par M. le ministre des travaux publics a entendu plusieurs verriers habiles, elle a passé en revue leurs procédés mais elle a été d'avis qu'il serait avantageux d'ouvrir un con cours sur un programme donné, et auquel seraient appelés prendre part tous ceux qui ont fait une étude spéciale de la peinture sur verre. A cet effet, elle a rédigé le programme d'un concours que publie aujourd'hui le Mo niteur. Il y aura d'abord un concours prépa ratoire d'admission la suite duquel aura lieu le concours définitif. Paris, le 10 Janvier. L'indisposition de M. Martin (du Nord), indisposition dont on a essayé de dissimuler la gravité, commence donner des inquiétudes très-réelles ses amis. La vie de M. le garde- des-sceaux n'est certainement pas en danger; mais on est aujourd'hui obligé reconnaître qu'il ne se remet que bien lentement de l'assaut qu'il a essuyé. Depuis le jour où il est allé aux Tuileries porter son compliment au roi, il n'est pas sorti de chez lui, et n'a assisté, par conséquent, aucune des réunions du conseil. On lui a fait une nouvelle application de sangsues, espérant, par là, faire disparaître la roideur de son bras et rendre de la souplesse sa jambe droite; mais les résultats qu on a obtenus sont peu satisfaisants, et l'avis des médecins est que, si l'on veut en obtenir de meilleurs, il faut que le ministre se condamne un repos absolu. On parle pour le remplacer par M. Hébert et M. Dumon (du Lot.). 11 est arrivé aujourd'hui la banque de France, plusieurs fourgons chargés de lingots dargent, faisant partie de l'emprunt que la banque vient de contracter Londres. Le reste des 20 millions est attendu sous peu de jours. Ces lingolsdoivenl êlreenvoyés immédiatement la monnaie pour être convertis en espètes de cinq francs. album calligraphique. Le plus grand éloge que Ton pourrait faire de VAlbum Calligraphique de M. Smagghe (Edmond), de la ville d'Yprei, professeur ou l ycée de Mous, tomberait dcvaiil le suffrage si bien mérité que lui ont accordé un grand nombre d'artistes distingués et la multitude de souscripteurs qui se sont empressés d'encourager son travail. Parmi ces souscripteurs se trouve une grande partie de la noblesse du premier rang, et, en lêle de cette noblesse, la famille royale elle-même, qui a témoigné l'artiste son admiration d'une manière éclatante et magnifique, et a contribué de tout son pouvoir sou heureux succès. Qu'on prenne parmi les tableaux qui composent cet Album celui que l'on voudra, on se sentira forcé d'avouer qu'il est d'une exécu tion parfaite. On admirera tour tour et le texte, remarquable par la hardiesse, par la finesse des traits laquelle n'aurait certainement pu atteindre le burin du plus habile graveur j et ce dessin emblé matique, produit de l'imagination, fait en mémoire du savant J.-J. Lambin, ancien archivis e et secrétaire des Hospices civils de la ville d'Y pies et décoré de l'Ordre de Léopold on admirera encore le Faucon, qui, par la légèreté de son plumage et sa belle pose, atteste du talent de l'artiste; et surtout le Tigre royal qui, du sommet d'un rocher d'une représentation juste et hardie, s'élance sur sa proie, la gueule béante, les griffes élargies, les yeux étince- lanls d'une joie féroce. Ce travail surtout est digne d'admiration. Quelle force, quelle expression dans les traits quel Gni dans l'exé cution! On voit que l'artiste a combiné, rassemblé, concentré tous les rayons, toute la vigueur, toute la grâce, et l'expression de son incomparable talent sur ce tableau, aGn d'en faire un travail irré prochable, un véritable chef-d'œuvre. Mais quoi? que sert de faire ici un faible éloge du talent de M. Smagghe? Cet artiste ne doit-il pas savourer assez la gloire qui lui est due, dans l'éclatant suffrage que lui ont dignement, et sans réserve, accordé les personnes qui, amoureuses de >'artetdu talent, se sont l'envi empressées de concourir avec toute la bienveillance possible au succès de ses œuvres Nous nous arrêterons donc, en terminant par l'annonce que nous faisons aux souscripteurs, et qui ne peut manquer de leur être agréa ble, que le tirage de Y Album de monsieur Smagghe, aura lieu dimanche, 10 janvier 1847, au Café Royal, h Mons, tenu par M. François, dans la soirée. ANNONCES. Studie van den notaris POUPART, te zonnebeke. Donderdag, 2 i° January 1847, om een uer, Verkoopiny van 65 koopen EikenAbtelen en Popelieren-Boomen, ter hofstede van Jacobus De Yolder, by hel Bultekot, te Westroosebeke. Maendag, 25" dito, 00k om een uer, Verkooping van Hakhoutin het bosch genaemd het Forreest, groot 10 hectaren, by de plaets van Zonnebeke, en in eene partie bosch langst de Becelaer calchiede. Donderdag, 28" dito, INSTEL, en Donderdag, ii° February, OVERSLAG, telkens om 4 uren, le Zonnebeke, in de herbergdenGrypt-de-muis, vun een Huis en 6 aren grond op Passchendaeleby s'Graventafel, gebruikt door Karel Motissy. Maendag, in February, om een uer, Verkooping van Hakhout, op het bosch genaemd deu grooten Zonkaert, te Zonnebeke, by de herberg den Kou- kuiten in eene partie bosch langst de slraet CHEMINS VICINAUX. LOI DU 10 AVRIL 1841. flandre occidentale. arrondissement administratif d'tpres. Les Bourgmestre et Echevins de la commune de Voormezeele, portent la connaissance du public, que les plans des chemins vicinaux, dressés en exécution de la loi du 10 Avril 1841,seront exposé» au secrétariat de la commune, pendant deux mois compter du i8r Janvier 1847. Pendant ce délai toute personne a le droit de réclamer, (art, 4 de la loi.) Les réclamations doivent être adressées au Conseil communal; elles devront contenir élection de do micile dans la commune, il en sera donné récépissé par le secrétaire. Le Conseil communal statuera dans les deux mois après l'expiration du délai fixé pour le dépôt des plans au secrétariat de la commune. La décision sera notifiée soit personne soit domicile, si le réclamant habite la commune; dans le cas contraire la notification sera faite au domicile élu, (art. 6). Fait Voormezeele, le 29 Décembre i846. LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS PAR ORDONNANCE J.-I. RENTY. le secrétaire, B. TERTZWEIL. GEMEEMTE WERVICK, bt de herberg DEN OUDEN HOND. i8 Vier hectaren i3 aren (2 bunders i462 roe- den) Taillie— Plantsoen en Sperrebosch, genaemd Crombosch met eene wooning daerop gesticht, paelende oost aen Eugenius Samain en M. Godt-

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3