eeci devient une véritable coutume. Ren-
Toyé la commission spéciale des pompes funè-
bi •es pour renseignements et avis.
2° Le conseil de fabrique sollicite un subside
extraordinaire pour grosses réparations. Il ré
sulte de la discussion que les recettes de toute
nature de la ville diminuent chaque année et
que par conséquent le Conseil ne peut voler
qu'avec le plusgrand ménagement, de nouvelles
dépenses; que depuis 15136 jusqu'à 1643; il a
été payé pour le culte et ses ministres, une
somme de fr. 72,023-18 savoir: paroisse S4-
Pierrefr. 13,330; S'-Martinfr. 17,470; S'-Nico-
lasfr. 18,060; l'église S' Jacques, fr. 21,148-18:
que parconséquent sa part dans la somme in
diquée, a été la plus considérable de toutes
qu'en 1846, un nouveau subside extraordinaire
de fr. 500 a été alloué celte église. Enfin que
l'état de divers bâtiments communaux exige
des réparations plus urgentes, que celles qui
paraissent devoir être effectuées l'église S'
Jacques. Le Conseil décide que la demande
de la fabrique S' Jacques ne peut être favora
blement accueillie, quant présent.
La même fabrique prie le Conseil de revenir
sur la décision prise relativement la réparti
tion des subsides ordinaires accordés aux fa
briques d'église et par suite de laquelle le
subside de l'église St. Jacques a été réduit de
fr. 530 480, c'est-à-dire de 50 fr. Un con
seiller s'étonne que celle décision qui a imposée
la ville une charge annuelle et nouvelle de
200 fr. en faveur du culte, soit attaquée, il s'at
tendait un résultat tout contraire. Il voit du
reste avec plaisir que les administrateurs des
églises S4 Martin et S4 Pierre, ne se sont pas
associés cette mesquine réclamation. Le con
seil, considérant. qu'en prenanlla décision sus
mentionnée, il était parfaitement instruit et
éclairé, décide qu'il n'y a pas lieu de la révoquer
et passe l'ordre du jour, qui appelle la dis
cussion sur le nouveau règlement pour l'orga
nisation de la maison des aliénés. Il est décidé
que ce règlement sera remis domicile chez
tous les conseillers fin d'examen.
Un conseiller, par forme de motion d'ordre,
demande quelques explications sur la fixation
de la taxe du pain. Des boulangers, dit-il, se
plaignent, et les consommateurs prétendent
que le pain pourrait être livré meilleur mar
ché et n'a souvent pas le poids légal. Un mem
bre du collège répond en substance: la ques
tion que soulève l'honorable conseiller est dans
les circonstances actuelles surtout, de la plus
haute importance, car d'un côté, il faut veiller
aux intérêts des consommateurs, de l'autre ne
pas écraser une industrie qui n'est que trop
souvent calomniée. Il croit que la marche suivie
est bonne, le pain ordinaire coûte Ypres
moins de 28 centimes le kilo. Ce prix comparé
la taxe admise dans les autres villes, prouve
que le public a grand tort de se plaindre.
Quant aux boulangers qui prétendent pouvoir
s'expliquer difficilement, pourquoi la taxe du
pain, en 1847, n'est pas fixé au taux de l'année
passée, lorsque le prix moyen du froment était
le même qu'aujourd'hui, il répond, qu'ilrésul te
Yousef, je le prends tel qu'il existe et je répète Oui, ce misérable
guidepeine vêtu d'un kaïk troué, maigre, chélif, aime avec pas
sion Jeuny. Sa conduite inexplicable m'est expliquée par cet
amour. Le« prédictions de la vieille femme arabe ou mieux ses
avisont un sens L'honneur les jours de celle qne nous aimous
tous sont menacés. L'un de nos guides nous fera verser des larmes
de sang} le vent du désert blanchira les ossements de plusieurs
d'entre nous. Voilà ce que disait cette femme.
Et tu oublies l'intervention du petit singe aux yeux rouges, dit
le capitaine. Ce précieux petit siuge ne doit-il pas sauver l'hunneur
et les jours menacés de celle que nous aimons tous. Puis il ajouta
sérieusement: Je plaisante, et j'ai tort l'avis de celte vieille femme
arabe peut avoir du bon seulement lu le tournes contre ce pauvre
Yousef... Crois bien que si l'un de nos guides doit inquiéter notre
expédition, c'est Akher par son iudomptable opiniâtreté.
Nous avions parcouru ainsi causant un long chemin. Sydy-
Heymah n'était déjà plus apercevable. Nous nous enfoncions dans
le désert. L'immense étendue des sables se déroulait de toute part
devant et derrière nous. Le soleil s'était élevé sur l'horizon ses
rayons nous frappaient an visage. Et la chaleur devenait jd'inctant
•a instant, plus accablante.
de plusieurs expériences de panification faites,
qu'un hectolitre de grain de qualité ordinaire
de la récolle de 1846 donne 113 kilos de pain,
tandis que la même quantité de froment de
1845 ne donnait que 101 102 kilos. Ce ré
sultat est confirmé par celui que l'on obtient
la boulangerie militaire. Ce qui prouve du
reste que les boulangers réalisent un bénéfice,
c'est qu'il leur est possible encore de faire une
remise aux personnes qui achètent le pain la
douzaine, pour le revendre en détail. Il pense
qu'il est superflu de présenter des calculs éta
blissant le bénéfice des fabricants, les frais de
panification, les perles etc., et le taux du bé
néfice comparé au capital employé. Si le Con
seil le désire il fournira soit séance tenante, soit
aux réclamants, tous ces renseignements basés
sur l'expérience acquise par les opérations de
la boulangerie communale durant l'hiver passé.
Du reste, le collège veille ce que le pain ait
le poids légal. Aujourd'hui encore une saisie a
été opérée. Celte surveillance sera doublée s'il
le faut; mais si d'un côté les intérêts des con
sommateurs doivent être sauvegardés, de l'au
tre aussi industrie des boulangers mérite une
protection de la part de l'autorité communale.
Après ces explications, la séance est levée.
Voici le texte du projet de loi présenté la
Chambre des Représentants, dans la séance du
15, tendant modifier le régime actuel des
postes
Art. 1er. Le maximum des taxes perce
voir sur les lettres simples, en raison de la dis
tance, conformément l'art. 1er de la loi du
29 décembre 1838, est fixé cinq décimes.
Art. 2. Par dérogation l'art. 3 de la même
loi, les lettres simples dont le lïeu d'origine et
celui de destination sont desservis par le même
bureau de poste, soit de perception, soit de
distribution, ne seront taxées que du port
d'un décime.
Art. 3. La disposition du de l'art. 13 de la
loi précitée qui soumet une taxe supplémen
taire d'un décime toute lettre provenant ou
destination d'un lieu où il n'existe pas de
bureau de poste, est rapportée.
Art. 4. L'administration des postes est auto
risée admettre des lettres recommandées,
pour l'enrégistrement desquelles il sera perçu,
en sus du port ordinaire, une taxe fixe d'un
décime.
Ces lettres devront être affranchies.
Art. 5. Le droit percevoir pour les envois
d'articles d'argent confiés la poste, sera cal
culé d'après le tarif suivant:
Pour toute somme jusqu'à 5 francs inclusi
vement, 10 centimes.
Id. de 5 10 francs inclusivement, 20 cent.
Id. de 10 15 francs inclusivement, 50 cent.
El ainsi de suite en ajoutant 10 centimes de
cinq en cinq francs.
Les assignations délivrer pour les articles
d'argent déposés la poste, sont exemptes du
timbre.
mmomm
M. Martin (du Nord), ministre de la justice
Cependant la route que nous suivions était pierreuse; des buissons
de gommiers des nopals et l'agoul chétive se rencontraient encore
de distance en distance pnis ça et làdes monoeaux de cailloux f
bornes milliaires du désert. Les oaravaues et les pèlerins arabes
forment, en passant, de pierresqu'ils ramassent, ces monceaux isolés,
seuls indicateurs du chemin suivre au milieu de la solitude; c'est
de leur part uu devoir religieusement observé. Nous rencontrions
aussi enoore de loin eu loin des citernes mais pleines d'uue eau
saumàtre, que la soif, surexcitée par une température de cinquante-
cinq degrés peut rendre seule potable. Un moment arrivera où
pour nue goutte de cette eau feriucntée iusalubre je donnerais
volontiers tout le sang de mes veines... Mais nous sommes aux pre
mières heures du voyage; nous espérons toujours notre bekr-el-ouah-
hasch et nos outres sont gonflés d excellent Chypre
Cependant en tête de laoaravane, Gilbias sur son âne ne
discontinuait passes intrépides refrains. Il riait, il s'occupait àtour-
menter lepetit singe aux yeux rouges, que lui avait donné la vieille
femme arabe. Ce petit silige accroupi triomphalement sur la tête
du baudetse vengeait des laquiueries de son mailre sur le pauvre
animal. 11 mordillaitpour la plus bruyante gaité de Gilbrao, lea
•reilles de l'ânequi braillait alors et gambadait avec fureur. Et
et garde des sceaux de France, est arrivé lundi
Courtrai, où il s'est arrêté quelques heures.
Il est reparti pour le château d'Ingelmunster,
près de Courtrai, propriété de M. le baron de
Montblanc. Il était accompagné de Mm8 la
baronne de Montblanc.
La chasse cessera d'être permise dater du
1er février prochain.
l'ar dérogation la chasse au gibier d'eau et
de passage dans le marais et le long des fleuves
et rivières est ouverte jusqu'au lr mai et celle
courre sans armes feu jusqu'au lr avril
prochain, pour les provinces de Liège, Luxem
bourg et Namur, et jusqu'au 15 mars pour les
autres provinces.
Ceci est expliqué. Mais plus loin, l'exposition
en vente, la vente, l'achat, le transport, le col
portage des lièvreschevreuilscerfs ou daims
seront et demeureront interdits dater du 3
février.
Comment maintenant comprendre qu'il est
permis de chasser courreet que je ne puis,
sous peine de confiscation et amende, faire
transporter le chevreuil forcé courre et par
ma meutte dans mon domicile. Il faut que je
laisse sur place la pièce ou que je courre les
risques d'avoir ma charge un procès-verbal
pour transport illicite de gibier en temps pro
hibé, attendu qu'il est expressément dit seront
et demeureront interdits dater du 3 février.
Maintenant une seconde question celui qui
force le lièvre ou lévrier, celte espèce de chasse
est-elle comprise dans celle courre
Il est triste de voir compromettre ainsi ceux
qui payent et pour leurs chiens et pour le par
cours de leurs chasses, car ce sont des contra
dictions qui embarrasseront les tribunaux eux-
mêmes. Impartial de Bruyes.)
Il faut être juste envers tout le monde, même
envers ['Émancipation. Nous l'avons accusée
hier d'avoir parlé d'une lettre de M. Boyé qui
n'existait pas.
Aujourdhui, nous devons déclarer que M.
Boyé a écrit en effet, samedi la lettre par la
quelle il renonçait sa candidature.
Nous pensons que cette lettre n'était pas de
nature servir les intérêts du parti catholique,
et que l'annonce du fait, telle qu'elle a été
donnée par ['Emancipationoffrait tous les
avantages de la publicité, sans présenter les
inconvénients d'une publication complète.
D'ailleurs au moment où l'Emancipation
annonçait la retraite de M. Boyé elle devait
savoir qu'il était revenu sur cette singulière
détermination, et le Précurseur qui avait reçu
la lettre, nous apprend: qu'à peine était-
elle écrite, que M. Boyé expédiait en toute hâte
un exprès pour nous demander de ne pas la
publier. Cet exprès était Anvers samedi soir
etdimanchede très-yrand matinnous rece
vions sa visite.
On voit donc que la lettre n'a pas été pu
bliéeparce que M. Boyé ne le voulait plus;
qu'il était revenu de sa»délermination d'aban
donner l'arène électorale, qu'il restait candidat,
Gilbrac raccompagnait en criant Gilbraille pais il reprenait dans
cette folle cacophonie un refraiu d'opéra.
Jenny regardait ce groupe grotesque, et se pâmait de rire, joyeuse
enfant sur la haute selle de soq dromadaire* Evelin recevait ses
sympathies de la jeune fille il s'était bientôt abandonné de
même aux explosions d'un rire fou. Mais Fabre demeurait
réfléchi.
Ainsi, cheminant travers le désert, distraite de l'aridité du voy
age par les éclats de l'insoucieuse gaîté de Gilbrac et l'inquiète
discussion des avis de la vieille feuime arabe la caravane atteignit
un endroit où le traoé de la roule se bifurquait. Elle s'arrêta. Mais
un violent dissentiment s'éleva tout coup entre 110s guides: l'un
voulait nous entraîner d'un côté l'autre de l'autre, La direction
était évidemment comme de tous deux l'un voulait nous égarer
nous perdre dans les sables... Lequel, de Yousef ou d'Akber
Je m'avançai rapidement avec le capitaine Breton} il médit
Voici que ce maudit Abyssin s'entête
Fasse le cielcapitaine répondis-je que ce ne soit pas plutôt
le commencement des trahisons du Berber
[La suit* au prochain n9.)