HERBERG, 3 EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. MWÏS Ma amra, traire l'échafaud, on a besoin de favoris et de personnes influentes auprès du ministère. Misé rable et impopulaire gouvernement qui ne peut pas même faire fonctionner la guillotine avec impartialité Misérable ministère qui gra cie peut-être des parricides et des empoison neurs l'intervention de ses créatures et de personnes influentesquand il s'agit de quel ques voix de majorité dans les élections Misé rable ministre qui peut-être (Dieu veuille que nous soyons mal informés) fait racheter la tête d'un condamné mort pour quelques voix et qui soustrait un parricide, un empoisonneur l'éçhafaudparce que la remise de la peine capitale peut entraîner peut-être l'élection d'un candidat ministériel, d'un homme de la coterie. Voilà ce qui se passe sous nos yeux! Gand. Une affluence considérable de monde remplissait hier la salle d'audience de la cour, chambre correctionnelle. C était le jour fixé pour les plaidoiries de l'affaire de Monlège, de venu célèbre par l'espèce de mystère dont il avait su entourer son individualité et que les investigations nombreuses du parquet sont par venues la fin percer. Arrêté Bruges lors des fêtes de Simon Stevin en juillet dernier avec un nommé Papillon (frauçais) condamné, il y a quelques semaines, 5 ans de prison, pour avoir eu l'indélicatesse de fouiller les po ches des bons bourgeois de Bruges qui se li vraient paisiblement aux plaisirs de la fête, Montège (également français) a su par ses ruses et ses mensonges, dépister la police; mais enfin l'activité incessante des démarches qui ont été faites en Hollande et dans plusieurs villes de France et de Belgique, a amené la décou verte du véritable nom de Montège. D'après l'accusation, Monlège ne serait autre qu'un nommé Polleton déjà condamné Paris onze foisvoleur de professionappartenant la classe des tireurs et un des filous les plus rusés que la France ait jamais produits. Montège, malgré le témoin produit l'audience qui dé clare l'avoir connu sous le nom de Polleton persiste nier celle assertion et prétend que Monlège est bien véritablement son nom mais qu'il a des motifs puissants pour ne pas dire davantage et pour réfuser la cour ou au mi nistère public des éclaircissements ultérieurs. La cour a remis la continuation des plaidoi ries samedi prochain. NOUVELLES DIVERSES. Un journal de Liverpool, aprèsavoir énuméré les approvisionnements en denrées alimentaires, (grains et farines) qui existent dans ce port, dit que ces quantités suffiraient pour nourrir la population tout entière du Royaume-uni, pendant six jours, raison d'une livre de pain par jour et par tête. On écrit de Berne, le. 4 février Un conseil de guerre siège en permanence Lu- cerne. C'est de là qu'il dirige tous les mouve ments de la ligue. C'est ainsi qu'il a fait visiter par des officiers expérimentes tous les points vulnérables du canton de Lucerne et a ordonné sur ces points des travaux importants. Jamais d'ailleurs, aucune époque de leur histoire, les cantons primitifs n'ont fait des préparatifs militaires sur une plus grande échelle, et comme tous ces armements sont hors de proportion avec les faibles ressources finan cières dont ils disposent, il est certain qu'ils reçoivent des subsides étrangers on leur attri bue même l'intention de prendre l'initiative de la lutte contre les grands cantons. Dans tous les cas, les membres de la ligue paraissent s'attendre de prochains arrêtés de la diète l'égard de l'existence de leur propre association et au sujet de la question des jésui teset ils continuent annoncer hautement qu'ils s'opposeront par le force 1 emploi des moyens coërcitifs. Le Diario de Goveruo de Lisbonne con tient un décret de la reine qui accorde lagran- desse au maréchal de camp baron Casai avec le litre viager de comte, en récompense des services qu'il a rendus l'État dans les combats de Valpaso et de Braga des 16 et 20 décembre dans lesquels il a vaincu les rebelles et les a dispersés. L'Heraldo du 2 février s'occupe de la situa tion du Portugal elle lui paraît bien moins satisfaisante qu'il n'avait lieu de l'espérer après les succès répétés obtenus par la cause royale C'est un fait positif, indubitable, dit ce jour nal que le parti révolutionnaire en Portugal s'est amalgamé entièrement avec le parti mi- guélisle. Oui, le parti révolutionnaire aux abois a jeté le masque de libéralisme hypocrite qui lui couvrait le visage et a conclu une alliance monstrueuse avec les principes les plus diamé tralement opposés ceux qu'il professait. Voici la base de celte incroyable coalition don Miguel sera proclamé roi de Portugal. Le nouveau souverain octroiera une constitution fondée sur les antiques lois de la monarchie, selon la phrase la mode parmi les néo-abso lutistes, une constitution conforme aux progrès du siècle. Dans le cas où la succession directe de don Miguel viendrait manquer, l'héritier du trône sera le marquis de Louîé, oncle de la reine et l'un des chefs les plus actifs de la ré volution actuelle. Enfin les principaux emplois seront répartis entre miguellistes et révolution naires. Ce programme accepté, la direction des for ces militaires disponibles a été partagée entre le comte Das Antas qui conliuue commander Oporlo et le général Povoas, vieux chef mi- guellisle qui va commander dans le Beira où il conserve quelque influence. Le plan des coali sés est de commencer la guerre dans les pro vinces déjà pacifiées au moyen de guérillas qui éviteront toute action décisive avec les troupes de la reine. 11 y a quelquesjours, un Anglais, sir S.,, est débarqué Oslende, venant de Douvres; il est le héros d'une anecdote assez piquante. Sir S... en s'embarquaul sur la malle anglaise avec son domestique, prit la 3e place malgré un temps froid et pluvieux, fil entrer son domestique dans sa voilure, pour ne pas payer cette seconde place. Le lendemain il prit avec son domestique un déjeuner pour lequel il lui fut demandé trois shellings et qu'il ne paya qu'après avoir fait de grandes contestations sur l'énormité du prix. Lorsque le stuerman vint vers lui pour de mander le pourboire que tout voyageur donne, sir S... refusa. Le stuerman, très-mécontent de cette manière d'agir et soupçonnant que ce monsieurqui voyageait avec une voiture et un domestique, ne devait pas être dénué d'ar gent commença visiter de l'œil la voilure et trouva que les ressorts paraissaient supporter un poids fort lourd; il ne dit rien et attendit le moment du débarquement. Lorsque la voiture se trouva terre, il la fit visiter: elle contenait seize mille livres slerliugs en or. Comme le Gouvernement anglais perçoit près de deux pour cent pour tout numéraire qui sort de son territoire sir S... qui fut reconnu pour un juif anglais, fut forcé de payer près de trois cents livres sterlings. El tout cela pour avoir chicané sur trois shellings Nous lisons dans la correspondance par ticulière de l'Indépendance, que le marquis de Normanby, ambassadeur de l'Angleterre, a sus pendu ses relations officielles avec le Gouver nement français, parsuite du refus de M. Guizot de rétracter publiquement ce qu'il a dit la séance de vendredi derniersur la manière in fidèle dont l'ambassadeur anglais aurait rendu compte de la célèbre conférence dans laquelle M. Guizot aurait déclaré que le mariage de la Reine d Espagne et celui de l'infante ne se fe raient en même temps. Avant de quitter Paris lord Normanby at tendra le courrier qui doit lui apporter les instructions et les ordres de son Gouvernement. La Reine d'Espagne vient d'envoyer M. Guizot son portrait en pied. Le cadre de ce ta bleau est incrusté de pierreries d'une valeur d'au moins cent mille francs. C'est une manière gracieuse et irrésistible de faire accepter un présent. On sait que M. le ministre des affaires étrangères n'en accepte jamais. Madrid 4 février. On parle dans les cercles de la haute société de plusieurs mariages qui seraient la veille de se conclure. L'union entre la fille aînée de l'in fant don François de Paule et le fils aîné du comte Altamira est définitivement arrêtée. On dit aussi que S. A. R. l'infant don Henri doit épouser la sœur du comte de Castella; on parle, mais plus vaguement, de projets de mariage pour l'infant don François lui-même et pour une autre de ses filles. La noblesse de Courlande ayant envoyé l'empereur Nicolas une pétition dans laquelle elle le prie de ne pas attenter ses droits reli gieux le czardans un restrict officiel, a re pondu qu'un sujet russe n'avait aucun droit pas même celui de se plaindre que le czar pourrait, s'il voulait, regarder cette pétition comme un crime de trahison mais préférerait demeurer gracieux et ne pas. en punir les au teurs. les omnibus a londres. Le nombre total des omnibus qui circulent sur le pavé de Lon dres estde 1,490. Ils occupenl4,900 individus. Sur quelques lignes de parcours ces voitures gagnent 100 francs par jour, sur d'autres elles ne gagnent que 50 francs. En ne prenant que ce dernier chiffre pour base, le chiffre du gain que réalisent ces entreprises est de 52,000 fr. par jour, soit par an 27,192,500 francs. Un aubergiste et sa femmeatteints et convaincus d'avoir assassiné un voyageur qu'ils logeaientet d'avoir fait de son corps des sau- cices qu'ils ont données d'autres voyageurs, ont été traduits devant le jury. Le jury a admis en leur faveur des circonstances atténuantes et a écarté la préméditationquoiqu'il semble au premier abord difficile de mettre un homme en saucisses sans y penser un peu et sans le faire exprès. Paris, 10 février. Le remplacement de M. Martin du Nord est, dit-on, entièrement décidé. On assure qu'un courrier est parti aujourd'hui afin de lui an noncer celte nouvelle et de lui offrir la place de conseiller la cour de cassation laissée va cante par suite du décès tout récent de M. Chardel. Le roi a reçu hieren audience particu lièreM. le comte Molé, ancien président du conseil des ministres. AVIS. f A l'occasion de la foire d'Ypres le Musée sera ouvert au public commencer de Dimanche 28 Février 1847 jusques et y compris le Dimanche 7 Mars suivant, depuis n heures jusqu'à midi et de 2 1/2 4 1/2 de relevée. ten dienste van TE KOOPEN BINNEN TPRE, Een schoou onlangs ten grooten deele nieuw ge- bouwen Huis, ten dienste van lierberg, genaemd S' Joseph, met keldor daeronder 00k gebruikt voor lierberg, cour en achterhuis daer medegaende, heb- bende twee uilgangen in een gemeen straetje daer- nevens, staende en gelegen binnen Ypre, jSTjrAen weslkant van de Boomgaerdstraet, aldaer velyk geteckend n° 21 en 23 - T - Gebruikt te weten het voorhuis, dôor Joandéi\ Complétermet regt van pacht lot in October ten pryze van 4oo francs 's jaers; den kelder.dopr.djv weduwe Van Canutzouder pacht, mils 10 it àucs-tc

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3