NOUVELLES DIVERSES. Le ministre des travaux publics vient de nommer la commission chargée d'examiner le projet de chemin de fer direct de Bruxelles Gand. Les deux Flandres, le Brabanl et la pro vince d'Anvers y sont représentées par les bourgmestres ou échevins des principales villes ou communes. Pour la Flandre occidentale MM. Bethune, bourgmestre de Courtrai, Roels, conseiller provincial Bruges et Vanden Pee- reboom, échevin de la ville d'Ypressont chargés d'exprimer l'opinion, qui, au pointde vue de la province, sera la plus favorable leurs admi nistrés. -nsxaxr— Un feu de cheminée assez vif a éclaté lundi, dans la matinée, chez le sieur Swekels, huilier en celle ville. A peine le signal d'alarme avait- il élé donné, que les sapeurs-pompiers étaient leur poste. Heureusement le feu a été étouffé desuite par des mesures bien prises et toute ap parence d'incendie s'est évanouie. Le colonel du génie, Dandelin, que nous avons connu ici peu de temps après les journées de septembre, commandant le génie de la place d'Ypres, vient de mourir Bruxelles, après une maladie de quelques jours. Il était membre de I académie royale de Belgique. Liste des personnes appelées faire partie du jury pour le premier trimestre i{S47 série domi ciliées dans Varrondissement d'Ypres. 1. Verrue-T.afrancq, fabricant Ypres. 2. TerlzvveilBenoit, secrétaire communal Wytschaete. 3. DeCodt, Henri, propriétaire Ypres. 4. BoeJt, Henri, docteur Warnêton. 3. Vaude Brouke, Auguste, rentier Poperinghe. li. Verlenre, Louis, négociant Ypres. 7. Van Daele, Désiré, propriétaire Ypres. «S. Poupart, Antoine, propriétaire, Ypres. t aa-î-m YILLE D'YPRES. conseil communal. Séance publique fixée au Jeudi18 Février iB,6, deux heures et demie de relevée. ordre du jour i* Communication de pièces. 1" Statuer sur la demande de rachat d'une fonda tion exonérer par l'administration du Bureau de Bienfaisance. 3° Discuter le règlement pour l'organisation et la tenue de la nouvelle maison des aliénés. 4° Autoriser, s'il y a lieu, d'admettre en non- valeur au compte delà ville, la somme due par un débiteur insolvable. 5° Statuer sur deux réclamations adressées au conseil, en vertu de l'art. 5 de la loi du 10 Avril 1*46, relative aux chemins vicinaux. Arrêter le rôle de la taxe sur les chevaux et bêtes cornes pour l'exercice 1817. 7* Discuter un projet d'empiétement sur la voie publique pour la reconstruction de la maison d'art êt. 8" Statuer sur une demande tendante obtenir la restitution l'exportation du droit d'octroi sur les cuirs fabriqués en ville, provenant de l'extérieur. Un arrêté royal du 3 février 1847, nomme membre effectif du conseil de milice de l'ar rondissement d'Ypres, le sieur Charles Van Hcnynghe, et membre suppléant le sieur Kein- giaert de Gheluvelt. piojunatlons et déuissio.xs de bouiighestbes et d'éciieviks. Des arrêtés royaux en date du 3 février 1837, nommenl Dans la province de la Flandre occidentale. Le sieur Jacques Vermander, bourgmestre delà ville de Roulers.en remplacement du sieur de Brouekere, démissionnaire. Le sieur Charles de Necker. bourgmestre delà communede Messines,arrondissement d Ypres, en remplacement du sieur Victoor, décédé. Le sieur Henri Van Renynghe, échevin de la ville de Poperinghe, en remplacement du sieur Llanueel, décédé. L'instruction de l'affaire relative la tentative d'empoisonnement sur la famille Hennessy. La llulpc, continue activement Nivelles. M M. Slas, professeur de chimie; Pasquier, professeur de pharmacie, et Joly, docteur légiste, Bruxelles, s'occupent actuellement de 1 analyse des pains, farines et autres objets qu'on présume contenir de l'arsenic. Tous les pains de la fournée dont fait partie celui qui a élé reconnu contenir de l'arsenic, ont été remis la justice, ainsi que plusieurs parties de farine et des ustensiles du blutoir même, dans lequel on présume que l'arsenic a été jeté. Le contre-maître de la fabrique reste tou jours préventivement détenu. Le Moniteur publie aujourd'hui le tableau des recettes opérées sur le chemin de fer pen dant le mois de décembre dernier. La recelte lolales'élève fr. 1,001,532-13. Les onze mois précédents ayant produit fr. 12,647,376-67, nous avons pour l'année 1846 une recelte de 13,648,908,-82, qui est supérieure de francs 848.908-82 au chiffre des prévisions. Un arrêté royal du 10 février, nomme inspec teur prov incial du haras dans la province de la Flandre occidentale, M. Peers (E. membre de la commission provinciale d'agriculture Oolscamp. M. l'avocat Leirens vient de recevoir sa no mination d'échevin de la ville de Gand, en rem placement de M. l'avocat Bolin. L'affaire Parys et consorts a été terminée hier soir devant la Cour d'assises du Brabaut. Le jury, après une heure de délibération, a rendu un verdict général d'acquittement. La cour d'appel de Gand s'est occupée, pen dant ses audiences des 5, 6 et 10 de ce mois, de la cause de MM. les princes de Broglie, héritiers de l'ancien évêque de Gand. Plusieurs fins de non recevoir, soulevées au nom de l'Etal, ont déjà élé repoussées, après avoir parcouru tous les degrés de juridiction. Deux exceptions nouvelles ayant élé présentées, la cour a décidé qu'elles seraient jointes au fond; toutes les ques tions ont donc été plaidées, et vont enfin rece voir line solution. On se rappelle que le prince évêque de Gand fut condamné sous Guillaume une peine in famante et l'exposition publique, par un arrêt rendu Bruxelles, et exécuté en effigie sur le Marché-aux-Grains Gand. La réhabili tation de la mémoire du prélat est. depuis 1820, l'objet incessant des efforts de sa famille. Me Joubaud. avocaldu barreau de Paris, qui avait élé 1111 des conseils de l'évêque, a poursuivi pendant vingt-cinq ans l'œuvre laquelle il s'est dévoué. Il a plaidé de nouveau avec M® Lantheere, pour MM. de Broglie. Létal a élé représenté par M® Wannaar. Lacauseaété con tinuée quinzaine pour entendre les conclu sions de M. le procureur-général Ganser. ■fnroaoa** On lit dans le Journal de C/iarleroij M. Demoriamé, membre de la députalion permanente du conseil provincial, nous prie de faire connaître qu'il n'accepte aucune candida ture aux élections prochaines. Depuis le 19 août, jour de l'ouverture de la chasse, jusqu'au 3 février, il a été acquitté l'octroi de Bruxelles des droits d'entrée sur 12,579 lièvres et 19.276 perdreaux. ■—MiiCCOO=lli-* Dans la nuit du trois au quatre de ce mois, lin incendie a éclaté Virton la scierie, le moulin écorcesles écuries de M. Jacob ont été la proie des flammes. La tannerie de M. Giilel a subi le même sort. On ignore la cause du sinistre. Le feu était énorme, littéralement énorme; les flammes se projetaient dans les airs une hauteur incroyable, les voisins étaient altérés non loin de là se trouve I hôtel île M. Allai d, on le croyait perdu. Un haut fonctionnaire de l'administration qui s'y trouvait logé a cru pru dent de faire sortir son cheval. Heureusement il n'existait pas le moindre vent. On assure que M. le lieutenant-général Corbineau. pair de France et Madame la com tesse Corbineau, dont le cœur saigne encore de la perle douloureuse qu'ils firent Lille de leur fille unique, viennentd'adopter la fille aînée du lieutenant-général Magnan qui fut comman dant du département du Nord lorsque le général Corbineau était la tête de la 16e division mi litaire. Un cadeau de 300,000 francs aurait élé fait, dit-ou, par la comtesse Corbineau M11" Magnan. On lit dans le Journal de Seine et Oise Le 27 janvier dernier, la tranquillité de la commune de Breux a élé troublée par un crime épouvantable; le sieur Joseph-Antoine Collas, propriétaire, vieillard âgé de 70ans, après avoir été assassiné, a élé précipité dans son puits; ce crime a élé commis assure-t-on pour voler une somme de 40,000 fr. Les soupçons les plus graves planent sur le nommé Joseph-Casimir Collas fils cadet de la victime, 11 vient d'être arrêté et conduit dans la prison de Rambouillet.» Il paraît que M. Alex. Dumas, marquis Davy de la Pailleterie, s'est trouvé offensé par les paroles qu'un honorable député a pronon cées la tribune au sujet de sa mission sur le Ve'loceet un journal dit ce malin qu'il a envoyé un cartel au député. Mais 011 11e sait pas qu'elle a été la réponse de ce dernier. La mission dont M. Alexandre Dumas avait élé chargé en Algérie, ayant élé l'objet d une discussion la chambre, le célèbre écri vain adresse la lettre suivante un journal de Paris Monsieur, On m'apporte, au milieu de ma répétition une épreuve du Moniteur dans laquelle je vois que j'ai été aujourd hui la chambre l'objet d'une attaque sinon inattendue du moins inouïe. Un ministre a élé jusqu'à dire L'Homme qui montait le Véloce se disait chargé d'une mission extraordinaire. L'Homme qui montait le Ve'loce est un homme qui n'a jamais dit que ce qui est: d'ailleurs, il n'avait besoin de rien dire puisque le fait était consigné sur son passe-port, et que ce passe port émané du ministère des affaires étrangères et signé Guizot, était déposé entre les mains du capitaine. Maintenant, celle mission extraordinaire, dans" quelles conditions l'accoin; lissait-il En quittant pour l'accomplir les affaires les plus importantes, en perdant trois mois et demi de son temps et en ajoutant vingt mille francs de son argent aux dix-mille francs que lui avait alloués M. le ministre de l'instruction publique. Quant au Véloce, que je m'étais approprié, dit-on, par surpriseil m'a été parfaitement envoyé Cadix par M. le maréchal Bugeaud. Il avait l ordre de me prendre moi et les per sonnes qui m'accompagnaient, soit Cadix même, soit sur tout autre point de la côte où je pourrais me trouver et où il devait me chercher. 7 En arrivant Alger et en l'absence de M. le maréchal Bugeaud, le Véloce fut remisa ma disposition pour dix-huit jours. J'avais toute liberté d'aller où je voulais avec le Véloce, l'ordre n'était pas une erreur, l'ordre n'était pas un malentendu, l'ordre était donné par M. le contre amiral de Riygudie. D'ailleu rs il ne se fait pas de si graves er reurs il ne se commet pas de si singuliers malentendus. Je remercie monsieur le ministre de l'instruc tion publique d'avoir pris ma défense. M. de Salvandy, dans cette circonstance a, comme il fait toujours, arboré l.a vieille devise: Fais ce que je dois, advienne que pourra. Au reste, j'ai gardé lettres et passeports, si besoin est je produirai des pièces officielles. Veuillez agréer, etc. Alex. DUMAS.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2