EEKEN-B00MEN,
SCIIUIDVO RDERIIVGEIV
ANNONCES.
124 KOOPEN
3
EXTÉRIEUR. France.
TOT ZILLEBEKE.
OPËNMSIRI VgRgO©PIIIKI®
On prétend de nouveau ce malin que
lord Normanby a obtenu un congé de 3 mois
et que les affaires de l'ambassade seront gérées
pendant son absence par sir W. Hervey, pre
mier secrétaire.
Voici quelques faits extraits du budget de
la ville de Paris. En 1846, Paris a payé:
Pour poisson d'eau douce, fr. 710,368
huîtres, 1,839,868
marée, 6,620,242
volaille et gibier, 9,317,771
beurre, 9,832,174
œufs, 5,738,069
Dans cette même année, les concessions de
terrains dans les cimetières ont produit 680,000
francs. On évalue celte nature de recette au
même taux pour 1847. Le produit de l'octroi
peut êlre évalué 30 millions; les locations des
places dans les marchés produisent chaque an
née 2,300,000 fr.
Ou écrit de Londres, 11 février:
Un grand meeting des membres irlandais a
eu lieu aujourd'hui la résidence de lord John
Russellqui les avait convoqués pour leur an
noncer la détermination que le gouvernement
a prise l'égard des mesures proposées par lord
Georges Benlinck, relativement aux avances
faire pour l'achèvement des chemins de fer en
Irlande.
Lord John Russell adéclaréque si les mesures
proposées par lord Georges Bentinck obtenaient
la majorité, lui et ses collègues étaient décidés
se retirer immédiatement, attendu que les
sommes qu il s'agirait d'avancer, jointes celles
qui ont déjà été dépensées pour travaux publics,
jetteraient la perturbation dans les finances du
pays. Il serait donc impolilique el même dan
gereux d adopter de semblables mesures, el
plutôt que rie consentir leur adoption les
ministres ont unanimement résolu de donner
leur démission.
Plusieurs membres onldéelaré qu'ils appuy-
eraient lord John Russell de tout leur pouvoir
pour combattre el faire rejeter les mesures pro
posées.
On lil dans le journal de Dublin du 9:
Les nouvelles reçues aujourd'hui concernant
la mortalité produite par les maladies endémi
ques sont réellement désespérantes. Dans le
Workhouse de Lurganl'un des principaux
centres de l'industrie linière, la fièvre a emporté
la semaine dernière 93 individus sur 800 qui
habitent ce refuge. Le comité sanitaire établi
Dublin a icçu des rapports tout aussi affligeants
de plusieurs autres localités.
La corporation municipale de Dublin vient
d'adopter une adresse la reine pour réclamer
contre le projet sur l'entrée du rhum. Les péti
tionnaires disent que l'adoption de ce projet
serait la ruine des distilleries d Irlande.
On écrit de Paris, le 12 février
Le rejet de l'amendement de MM. de Beau-
mont, Belhmont el de Maleville la majorité
de 243 voix contre 130, a été favorablement
accueillie la Bourse, et les fonds et les actions
étaient en voie de hausse, lorsqu on a répandu
le bruit que les consolidés anglais avaient
éprouvé une nouvelle baisse la Bourse de Lon
dres dhier, arrivée, dit-on, par voie extraor
dinaire la rente qui était 77-60 est tombée
/7-33 el le 5 p. °j0 de 118-10-à 117-80 qui
sont les prix de clôture les actions du chemin
de fer se sont assez bien souleuues et le nord
qui est monté 610 finit 607-50. Les fonds
espagnols continuent être offerts: la dette
intérieure a été négociée 30 1/2 et papier. Il
est toujours question Madrid d'envoyer une
armée d'observation sur les frontières de Por
tugal, pour soutenir les droits el le trône de la
Reine dona Maria.
La nouvelle répandue hier la Bourse de
l'arrivée de l'ukase qui interdit l'exportation
des blés des ports russes, ne s'est pas confirmé.
Celle mesure ne s'applique qu'aux avoines qui
ne pourront êlre exportées qu'en payant une
prime égale de 5 p. de la valeur.
Le vote sur I adresse a donné 146 voix de
majorité. M. Guizol paraissait visiblement salis-
fait de ce triomphe. On assure même qu'il a dit
un de ses intimes: On peut maintenant me
forcer quitter le portefeuille, mais je m'en
irai avec le pouvoir. Les amis de M. Guizot
n'ont pas ménagé leurs félicitations et leurs
poignées de mains. M. Duchâlel ne prenait
ces ovations qu'une part fort discrète.
On commentait aujourd huidans la salle
des Conférences, deux articles du Times gt du
Morning-Chronicle contenant des appréciations
sur les discours de MM. Thiers et Guizot. Ou
faisait remarquer surtout la phrase du Mor-
ning-Chronicte qui insinue que le retour de
l'entente cordiale était indéfiniment ajourné
tant que M. Guizot resterait aux affaires. Les
jeunes membres conservateurs manifestent,
dit-on, quelques velléités d'abandonner le ca
binet; on sait que plusieurs d'enlr'eux se mon
trent indisciplinés.
On s'entretenait aussi des conférences qui
ont lieu entre le Roi el M. Thiers. Cependant il
ne paraît pas probable que le chef du centre
gauche ait la mission de former un ministère.
On continue attribuer cette mission M. le
comte Molé; il est vrai qu on a nommé aussi
M. de Broglie; mais il est constant que la re
traite du ministère est une nouvelle qui s'ac
crédite de plus en plus.
Il y a eu hier spectacle aux Tuileries. La
Comédie-Française a représenté Alhaltedans
lequel M"* Rachcl a rempli le rôle principal.
Les ambassadeurs de famille avaient été seuls
invités cette représentation donnée la famille
royale.
Validés.
Dans un procès récent, le plaignant, marchand
de quelque chose, a lait l'accusé un reproche qui,
du sa naïveté, montre bien le degré d'immoralité
auquel ou est parvenu sur l'argent.
i. Comment se fait-il, s'écria en plein tribunal
l'honnête négociant, qu'un homme bien mis, qu'un
homme qui a de l'éducation, n'ait pashontede voler
pour si peu
Mde 11... député, demanda un jour M. Duchâlel
un tableau pour une église le tableau fut confié
AL Champ... etaussitôt terminé envoyé au des
servant de l'église désignée. Grande joie du curé, qui
désirait depuis longtemps couvrir d'un tableau l'i
mitation libre de marbre qui était la seule décora-
tio'ù de son maître-autel; il lait déballer et dérouler
la toile et rétablir le tableau dans son cadre, puis ne
se lassa pas d'examiner; mais une idée l'obsédait
sans qu'il lût possible de s'en débarrasser: «C'est
singulier, se demandait-il, j'ai vu ce saint-là quelque
part. Cependant, il fut décidé qu'on accrocherait
le tableau dans la nuit du samedi pour qu'il ap
parût dans toute sa gloire le dimanche matinaux
yeux étonnés de tous les paroissiens rassemblés pour
la messe.
De temps en temps, le curé retournait contempler
le tableau el toujours il se disait Je connais ce
saint-là j'ai vu ce saint—là quelque part; où diable
ai-je vu ce saint-là
Tout coup le nuage qui couvrait sa mémoire se
dissipe, et il s'écrie Je le reconnais, j'ai joué au
piquet avec lui el il m'a gagné douze francs; j'ai dîné
avec lui et il a njangé énormément de macaroni et
la sainte aussi elle avait une douillette puce el le
SaiuL-Jeau aussi il a tant crié qu'on l'a couché de
très-bonne heure
Eu effet, le curé ne se trompait pas. M. Champ...
avait donné aux personnages de son tableau les traits
des membres de la famille de B.
Grande anxiété du curé, qui, après de mures ré
flexions, renvova le tableau au ministère de l'inté-
rieur en disant qu'il ne pouvait offrir Al. de B... et
sa famille l'adoration des fidèles que ce serait du
paganisme et de la B...olâtrie.
AI. B..., averti, va au ministère, et se plaint amè
rement de AI. Champ..; mais M. Champ... invité
s'expliquer, communique des lettres du député,
desquelles lettres il ressort quec'est surses instances
réitérées que lui Champ..., a canonisé l'honorable
représentant et sa famille.
La première livraison de la i' édition de la Bio
graphie des Souvenirs de Europe est peine mis en
vente, que déjà le succès en est assuré.
C'est là, il est vraiun livre plein d'intérêt. Au
jourd'hui surtout que tout le monde se préoccupe
des grands événements qui se produisent non-seu
lement dans les pays voisins mais même dans les
contrées éloignées, on est bien aise de pouvoir ap
précier la portée de ces événements et les causes qui
les ont en quelque sorte amenés, en étudiant les
constitutions ou les lois qui régissent ces pays les
hommes qui les gouvernentles circonstances qui
les ont portés au trône. En même temps qu'un ou
vrage intéressant et presque indispensable aux lec
teurs habituels de journaux, l'éditeur a fait de cette
publication un des plus beaux livres qui aient été
publiés depuis longtemps.
BUITENGEWONE VENDITIE
van
schoone
Dienslig tôt aile slag van Werkenzoo voor
MolenmaekersKuypersWaegenmaekers,
Tinimerlieden Bgleti voor den Yzerwey
cnz.
Op Woensdag, 24on February i847»len 9 urei1
voor middag juist, te beginnen in de naergenaemde
parlien Bosschen,gelegen by de Hofsteden gebruikt
door Joseph Doolaeghe, en door devveduvve Francis
Clarehout, weinig zuid van de herberg bot IIooghe,
en wat oost van de kerke van Zillebeke, zal ge-
liouden worden grooten koopdag van de volgende
BOOMEN
i° lu eene partie bosch gelegen wat zuid by
de hofstede Joseph Doolaeghealwaer men eerst
zal beginnen verkoopen, 8 koopen Eeken.
2° In eene partie noord by de voorgaende, 56
koopen Eeken.
3° In eene partie bosch gelegen oost by de
hofstede Joseph Doolaeghe 3i koopen Eeken.
4° In eene partie bosch genaemd den Zwan-
kaert by de plaets van Zillebeke5 koopen
Eeken.
51 In de Sachtelwege-Bossciien, by het hon-
stedeken van de weduwe Clarehout44 koopen
Eeken.
Daer zullen ook verscheide koopen Plantsoenen
verkochl worden, staende in de bovengenoemde
bosschen.
De vergadering |voor de vendilie ter hofstede
Joseph Doolaeghe.
Deze vendilie zal gebeuren met tyd van be-
taeling, mits slellende goede borgen of medekoo-
pers de bespreken comptant te betaelen.
Elk zegge het voort.
studie van den notaris FLOOR, te loo.
van
en LOSRENTEN,
TOT LOO.
Woensdag, ion Maert 1847, twee uren namiddag;
in de herberg het Stadhuis lot Loo zal gebeuren
den OVERSLAG van i4 kapitaelen van Losrenten
en Schuldvorderingen te zamen bedragende in
hoofdsommen lot fr.44,o56-46, 5, 4 i/4 en 4 p.
al gehypolhekeerd in eersten rang oponroerende
goederen.
Donderdag n" Maert 1847 ten twee uren na
middag in de herberg bewoond door de weduwe
van sieur Verlindetôt Pollinchove