EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
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jint-Sauveur ge Dinan. La sacristie était fermée
ar une porte de chêne de trois pouces au moins
'épaisseur et solidement maintenue par une
orte serrure.
Cet obstacle, qui semblait défier les tentatives
les plus hardies, n'a pu résister aux efforts des
voleurs. La porte a été brisée l'endroit de la
serrure, et de larges éclats de bois qui en ont
été enlevés témoignent de l'énergie avec laquelle
cette porte a été attaquée.
Après avoir élé mise découvert, la serrure
ainsi que le crampon du pêne ont été brisés, et
les voleurs se sont introduits dans la sacristie.
Là, ils ont forcé les armoires où les prêtres dé
posent les ornements et les vases sacrés qui
leur sont nécessaires pour l'exercice du minis
tère, et ont enlevé tous les objets de quelque
valeur qu'elles contenaient.
La statue en bronze du prince Charles
de Lorraine est achevée; la foute en a parfaite
ment réussi et fait honneur aux frères Lecherf,
qui ont exécuté ee grand ouvrage daus leur ate
lier de la rue de l'Escalier. La statue va être
transportée au domicile du sculpteur M. Jé-
hotle, où elle sera dressée. Quant la statue
de Godefroid de Bouillon, c'est Paris, dans
les ateliers des frères Soyez, qu'elle sera fondue.
Il est plus que douteux que l'inauguration de
celte dernière statue puisse avoir lieu en 18-47,
Le Hlorning-Herald annonce que les
principaux manufacturiers des districts du nord
songent sérieusement suspendre leurs travaux
et renvoyer leurs ouvriers. Voilà, ajoute le
Morning-Herald, le résultat des brillantes pro
messes du freelrade. Les effets du projette plus
éclairé des temps modernes, se sont tout coup
arrêtés quand la machine était peine en mou
vement. Au lieu du pain bon marché que
nous devions avoir, le pain manquera bientôt.
L'exportation prodigue des marchandises an
glaises en retour d'importations sans limite est
le rêve d'une imagination poétique plutôt qu'un
grand fait. Jamais les cargaisons des produits
de l'Amérique ne sont arrivées en plus grand
nombre, jamais elles n'ont élé importées avec
plus de libertéet cependantelles n'ont pas
déterminé ce glorieux échange qui devait don
ner continuellement nos ouvriers, du travail,
de riches salaires, le pain bon marché, le
bonheur domestique et toutes les satisfactions
que peut espérer l'homme laborieux. Jonathan
(les Étals-Unis) prend notre argent, mais il
laisse nos marchandises. Les manufactures sont
encombrées, la demande est insignifiante, les
manufacturiers sont consternés.
M. de Latour, secrétaire des commande
ments de M. le duc de Montpensier, écrit, en
réponse un arlicle de la Patrie, répété ce
matin par le Courrier français, qu'il n'a adressé
M. Alexandre Dumas aucune lettre relative,
soit au procès du célèbre écrivain devant le
tribunal civil de la Seine soit aux interpella
tions qui ont eu lieu la chambre des députés
au sujet de la mission du Véloce.
Quanta la mission elle-même, S. A. R. ne
l'a connue qu'à Madrid et par les journaux qui
en ont donné la nouvelle.
On a appris par le télégraphe électrique,
qu'aujourd hui le prince Albert a été élu chan
celier de l'université de Cambridgeen rem
placement du duc de NorlhumherlandL
-On écrit de Barcelone, le 14 février:
La présence du capitaine général de la Ca
talogue dans la haute montagne a produit un
grand effet et a relevé le moral des habitants,
qui sout aujourd hui ennemis de toute guerre
civile. Le parti carliste a perdu beaucoup de
son influence, et on peut regarder la cause de9
montemolinistes comme entièrement perdue
dans ce pays. Déjà quelques officiers carlistes
se sont présentés volontairement au capitaine
général en réclamant l'amnistie; dautres ont
repassé les frontières des Pyrénées.
On écrit de Stuttgardt, le 16 février
Le célèbre et fécond poêle lyrique alle
mand, M. Gustave Schwab, vient de mourir
dans notre capitale, l'âge de cinquante-
cinq ans.
M. Schwab était né Stuttgardt en 1792, et
a occupé depuis 1B22 la chaire de littérature
grecque et latine au Gymnase de cette ville.
Outre ses nombreuses poésies originalesqui
ont obtenu partout en Allemagne une popula
rité immense, on lui doit une traduction en
vers allemands des poésies de M. de Lamartine
et de Napoléon en Egypte, de .MM. Barthélémy
et Méry.
On écrit de Naples, le 6 février:
Un décret royal vient d être publié qui
prohibe l'exportation des grains partir de ce
jour jusqu'à nouvel ordre. Les nombreuses
exportations, la hausse extraordinaire du prix
des subsistances qui commençait peser forte
ment sur le peuple ont déterminé le Gouver
nement prendre celte mesure.
Ou écrit de Saint-Pétersbourg, le 5 février:
L'Empereur, sur la proposition du Sénat
dirigeant, vient de rendre une nouvelle loi
ayant pour objet d'empêcher le prosélytisme eu
faveur de tout autre culte que la religion
greco-russe.
Les affaires de la Plata louchent décidé
ment une solution prochaine. On sait déjà
que le Gouvernement anglais a chagé lord IIow-
den, ministre plénipotentiaire au Brésil, d'aller
signer le traité qui doit mettre fin aux déplo
rables divisions qui troublent depuis si long
temps la banda orientale.
Le Roi vient de charger M. le comte AValesky
de la même mission.
M. deWalesky partira de Toulon le 10 mars
par le baleau vapeur le Cassini.
Lord Howden qui, comme l'on sait est
Paris depuis quelques jours se dispose aussi
se rendre sou poste.
Pal is, 20 Février.
Aucun des ministres et des députés ou pairs
conservateurs n'assistait au bal de l'ambassade
anglaise, qui était, dit-on, assez triste, M. Du-
châtellui-même n'a pas osé se séparer de ses
collègues et il n'y est pas venu non plus. Enfin
les princes, qui y avaient été invités se sont
rendus l'opéra.
On disait ce malin, que lord Normamby an
nonçait toutes les personnes présentes la
Akber, dit Breton, combien croyez-vous que nous ayons gagué
sur Yousef?
La distance d'un essoufflement de cheval, repondit Akber.
La direction que nous suivons est bien celle que le traître a
prise avec Jenny
A ces paroles VAbyssin tournant vivement la téte regarda le
capitaine.
Akber ne manque pas son serment, dit-il d'une voix lente et
profonde Akber vous est dévoué.
Vous me comprenez mal Akber répondit le capitaine d'un
ton grave je ne mets pas en doute votre dévoùment; Yousef nous a
trahis], Yousef avait la parole caressante le regard doux Yousef
avait l'âme perfide.
Yousef est un serpent, interrompit Akber...
Oui, un serpent, une arraignée, un scorpion, une lune rousse
un sou de Mouaco 1 s'écria Gilbrac. Bagasse si je mets la inain sur
•e Yousef
Quel que puisse être Yousef reprit le capitaine édifié de l'é-
numération philosophique de Gilbrac il connaît les abîmes du
désert. Qui vous fait croire, Akber, qu'il ait suivi la direction que
nous suivons plutôt que telle autre
Le serpent est rapide répondit Akber, et sa trace légère ce
pendant le fils de la tente peut suivre le chemin de son passage.
A ces mots l'Abyssin mit pied terre et nous montra sur le
sable, le vestige, et là, inefFacé, mais peine Y^ible de très-près,
des pas d'un chevaldu cheval qui portait Yousef sans doute; puis
Eveïin le cœur bondissantdécouvrit, cheminant près de ce ves
tige l'empreinte des pas d'un dromadaire du dromadaire qui
Vraisemblablement portail Jeuuy.
Nous uoas trouvions donc suivant toute apparence bien réelle
ment sur les traces de Yousef. Cette découverte et l'assuranoe que
nous donnait Akber que nous parviendrions rapidement l'atteindre,
nous combla de joie et d'espoir.
Caramba 1 mais tu as l'œil du lynx, ou la double vue d'une som
nambule parisienne noir Abyssin s'écria Gilbrac, toi qui distin
gues, du haut de ton chevalces vestiges qui m'échappent au bout
de mon nez
La gaîté franche et abandonnée de Gilbrac paraissait éteinte. Le
pauvre Gil avaitcomme nous, un poids sur le cœur qu'il soulevait
douloureusement. Son rire expausif, ses saillies ouvertes, si pleines
de bonnes folies, ne venaient plus; et toujours le souvenir des choses
de France assombrissait ses boutades. Il criait il semblait chercher
s'étourdir. Son accent était changé il était presque pénible de
l'entendre.
Evelin oppressé le visage altéré regardait l'empreinte des pas
du dromadaire. Toutefois peu peu son front s'éclaircit sa phy
sionomie hâve et tirée se rasséréna... Les larmes coulèrent lentement,
en silence, de ses yeux; et pleurer parut lui causer un grand soula
gement. Fabre était sombre triste grave. Le capitaine le front
penché les bras croisés sur la poitrine semblait contenir pénible-
soirée, qull allait prochainemeal quitta l'am
bassade, pour se rendre eu Italie.
L'article que publiait hier le journal la
Presse sur les démarches de lord Normamby
pourarmerà une réconciliation avec M. Guizot,
au moyen de quelques mots de rétractation
qu'il demandait au ministre dans une des deux:
chambres françaises, a produit la plus vive sen
sation dans les salons de l'ambassadeur d'Angle
terre, et comme la Presse est regardée comme
l'organe adopté par NI. Guizot depuis que l'en
tente cordiale est rompue, on en a conclu que
M. Em. de Girardin avait reçu comrauaication
de tous les détails dans lesquels il est entré sur
l'invitation faite par mégarde et sur les démar
ches de l'ambassadeur pour empêcher M. Guizot
de se rendre l'invitation. Cependant, la fin de
l'article de la Presseêtait conçu dans des termes
tellement outrageants pour lord Normamby,
qu'il aproduit un sentiment extraordinaire d'ir
ritation, parmi les anglais présents Paris.
M. Guizot a obtenu vendredi soir, une es
pèce de triomphe sur le marquis de Normamby
en attirant chez lui une grande partie des per
sonnes invitées chez l'ambassadeur d'Angleterre
et en empêchant aucun de ses collègues de s'y
rendre. On dit plus que jamais l'ambassade
que lord Normamby va décidément provoquer
son rappelattendu qu'il est impossible d es
pérer uu retour de relations amicales entre lui
et M. Guizot. On est curieux maintenant de
connaître le parti que va prendre lord Palruer-
slon par suite de ces nouveaux incidents. On
prétend toujours que le ministre anglais veut
laisser tomber l'affaire des mariages et qu'il se
contentera de la protestation qu'il a fait en face
de l'Europepour le cas où certaines éventua
lités venaient se réaliser.
On disait ce matin que M. Guizot avait
adressé une note au cabinet de Londres pour
demander positivement le remplacement de lord
Normamby. On ajoutait que celle démarche
avait été faite la suite d'un conseil de cabinet.
SXUDIE VAN REN NOTARIS VAIN EECKE,
TE YPRE.
OVERSLAG op Zaterimg 27" February 1847,
om 3 uren namiddag precies, in de afspanning
het Zwekrd, te Ypre, van eene alderbeste VETTE
WE1DE, leSinl-Jan, nevens Ypre groot 5 hec-
laren 18 aren 36 cenliaren langst den steen-
weg van Ypre op Brugge, aldervoordeeligst gelegen,
boo lot bouwen als andersinls geexploiteerd door
de weduween kinderen wylent Eugenius Sixom
met de geldtelling in gebruik te komen.
Staet op fr. 23,350.
Uit er hand te koopen of te pachlen eenen
in steen gebouwen OLIE-WIYDMOLEN, met
woonhuis en 32 aren erve, in Gheluvelt, langs den
sleenwegjgebruikt door sieur Pieter-JoannePan
Gheluwe.
Oin aenstonds hand daeraen te slaen.
De voorwaerden berusten ten kantoore van den
Notauis VAN1 te Ypre.
Elk zegye het voorl.
oient les émotions qui remuaient au-dedans de lui. Nous avions tous
mis pied terre et nous regardions le frêle vestige avec recueille
ment. Peut-être était-il huit heures du soir. Le ciel était purl'at
mosphère transparente.
Avant que le soleil ait accompli une seconde fois le tour du
inonde, nous écraserons la téte du serpent, dit Akber, la gazelle sera
délivrée.
Mais l'Abyssin avait peine dit ces mots qu'un grand nuage noir
s'étendit sur nos têtes avec un frémissement étrange. Les rayons du
soleil couchant furent obscurcis les ténèbres nous envirouuèreut.
Je regardai Akber. Akber comprit ma muette interrogation.
Allah est tout-puissant, dit-^jl, c'est le nuage des sauterelles du
désert. Elles passent. Ou ne sait d'où elles vicunenl, ni qui les eu-
gendre en ce nombre infini.
C'est comme en France... les grands ministres, les députés in
corruptibles, observa mélancoliquement Gilbrac.
Le nuage passa le soleil parut l'horizon. Mais l'Abyssin
tressaillit tout coup ses genoux fléchirentson regard éliucela
d'épouvante... Une immense trombe de sable arrivait sur nous,
poussée par un vent rapide, sa spirale touchait le ciel et tourbillon
nait avec un bruit d'airain.
Allah i nous sommes perdus s'écria Akber. Le simouu! le si
moun
Et il Rejeta la face contre terre»
[La suite au prochain nO