PLAN TOPOGRAPHIQUE
DE LA VILLE D'YPRES,
NOUVELLES DIVERSES.
EXTÉRIEUR. ïrisce.
Indiquant les rues et tous les édifices publics, les conduits d'eau, les divisions paroissiales
et électorales, etc.
Nouvellement dressé par m. DE BRUC&, artiste-peintre, a ypres.
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rait chez eux en qualité de domestique gages, une
montre en argent, de la laine et quelques autres
objets.
La cour, après délibération, condamne Virginie
Callens sept ans de réclusion, une heure d'ex
position sur une des places publiques de la ville de
Gand, et rester, après l'expiration de sa peine,
pendant sept ans sous la surveillance de la police.
La condamnée se retire sous l'escorte des gen
darmes, sans proférer une seule parole.
On vient d'ouvrir chez tous les libraires du
royaume une nouvelle souscription la Bibliothè
que nationale. Le nouveau prospectus explique la
raison de celte deuxième édition.
Le continuation de ce succès est facile com
prendre Souvenirs historiques, traditions religieu
ses,chefs-d'œuvre des arisen Belgique, tout se trouve
reproduit dans celte collection. C'est l'histoire des
faits, des hommes et des choses de la patrie racon
tés et décrits par l'élite des écrivains du pays. En
prenant rang parmi les peuples indépendants il
devenait indispensable de coordonner en un corps
complet les éléments épars de nos annales histori
ques, religieuses, littéraires, artistiques et indus
trielles, justifiant de tout point,le titre de Biblio
thèque nationale.
Aujourd'hui celte publication est sous le double
patronage du gouvernement et du public.
On écrit d'Orléans, le 5 mars: L'existence d'ex
cavations considérables sous le chemin de fer du
Centre et sur une étendue que l'on ne peut déter
miner, est aujourd'hui un fait avéré. On se rappelle
que l'année dernière, aux abords du viaduc de la
Loire, un éboulemenl que rien n'avait fait pressen
tir eut lieu dans le remblai c'était plusqu'un ébou-
lernent, c'était un abîme dans la gueule béante
duquel disparurent près de seize cents mètres de
terre.
Nous apprenons que M. le comte Rossi, am
bassadeur près le saint-siége, a mis la disposition
du gouvernement romain deux bâtiments de guerre
français pour transporter Constantinople l'envoyé
du pape et les personnes de sa suite.
Les membres du cabinet se rendront demain
Osborne-llouse dans l'île de Wight, pour assister
au conseil privé dans lequel la Reine doit fixer un
jour de jeûne et d'humiliation, pour implorer la
clémence divine en faveur de la malheureuse
Irlande.
Le Comercio de Cadixassurequelord Palmer-
slon, informéde la présencede don Miguel Londres,
promis au baron de Moncorno ambassadeur de
Portugal Londres, de surveiller de très-près le
prétendant.
Suivant les correspondances de Lisbonne, le nou
vel ambassadeur britannique en Portugals'est
montré, dès le premier moment, très-désireux de
contribuer mettre un terme la lutte intestine
qui afflige ce pays, et il a offert, ce sujet, toute sa
coopération au gouvernement de dona Maria.
On écrit de Zorviscon (Nouvelle Grenade),1 ''Eco
del Comercio: les montemolinistes doivent bientôt
s'établir dans les Sierras inaccessibles, sous les or
dres des Cabecilles Basilio et Tullado. Bientôt
retentira le cri de guerre, selon toute apparence,
et il sera difficile la troupe de poursuivre les
rebelles dans les montagnes.
Quelques troubles ont eu lieu dans le collège
de Lyon par suite de la mauvaise nourriture.
Beaucoup d'élèves s'étaient enfuis pendant qu'ils
étaient en promenade et il est question de pronon
cer l'exclusion contre i5 d'entre eux.
Les bruits les plus étranges continuent cir
culer sur l'intérieur du palais. On répète que don
François veut faire prononcer la dissolution de son
mariage; on ajoute que Marie-Christine vient
Pa ris pour se concerter avec le roi Louis-Philippe
sur les difficultés de cette situation.
Il est bien entendu que nous reproduisons ces
nouvelles seulement raison de leur persistance.
Madrid, C Mars.
Le duc de Solomayor, président du couseil dus
ministres, est beaucoup mieux, quoiqu'il ne sorte
pas de ses appartements.
La séonce du congrès d'hier a été marquée par un
discours important de M. Donoro Corlès. Voici un
passage de ce discours, qui a été vivement applaudi:
Ce que sollicite l'Angleterre, ce qu'il paraît,
c'est la renonciation de l'infante, duchesse de
Monlpensier, la couronne d'Espagne, tanfpour
elle que pour ses descendants; celte renonciation
serait inutile et de plus impossible. La renonciation
actuelle de l'infante n'aurait pas plus de valeur que
celle que fit l'infante, épouse de Louis XIV. Cette
renonciation n'empêche pas Philippe V de venir
régner sur la monarchie espagnole avec l'acquies
cement de l'Angleterre. Si celte renonciation n'a
pas eu de force, celle que sollicite l'Angleterre n'en
aurait pas d'avantage. Outre son inutilité, elle serait
de tous points impossible. Le trône est un majorât
qui ne dérive pas de la volonté du testateur, mais
bien du bénéfice de la loi. L'infante ne peut pas
renoncer pour ses successeurs, cela ne peut se faire
qu'en excluant ceux que la constitution exclut,
cela ne peut pas être fait par un étranger, mais par
un parlement cela ne peut pas se faire, non, cela
ne se fera pas, tant qu'il y aura des hommes d'hon
neur dans les corlès, des castillans en Castille, des
espagnols en Espagne.
Au commencement de la chambre des députés
d'aujourd'hui, la discussion a été reprise sur le
troisième paragraphe de l'adresse. Au départ du
courrier, M. Mendizabal prenait la parole.
Londres, 7 Mars,
La Chambre des Communes a voté avant-hier,
une très-grande majorité (190 contre 100), la dis
cussion en comité générale du bill relatif la ré
duction de la durée du travail des femmes et des
enfants dans les manufactures. Le principe du bill
peut donc être considéré comme définitivement
adopté. La Chambre aura décider, dans la discus
sion des diverses clauses du bill, si la réduction io
heures par jour, proposée par M. Fielden, devra
être adoptée, ou bien s'il convient de s'arrêter au
chiffre de 11 heures comme le veut le secrétaire
d'Etat de l'intérieur. En tout cas, quelle que soit la
décision de la Chambre, la question peut être con
sidérée comme résolue, M. Fielden étant prêt
accepter le pis-aller de 11 heures.
Dans la séance de la chambre des Com
munes du 4, M. Hume a fait quatre motions
relatives Cracovie. Il s'est plaint énergique-
ment de la violation du traité de Vienne, par
les trois puissances du Nord, et a déclaré que
l'Angleterre, aux efforts de laquelle ces puis
sances devaient leur indépendance, devait se
regarder comme dégagée des obligations résul
tant pour elle de l'emprunt hollando-russe.
Lord John Russell, en soutenant que la ques
tion est exclusivement du ressort du Gouver
nement, a exprimé l'opinion que l'indépendance
de Cracovie fait partie intégrante des stipula-
lions du traité de Vienne, et que les raisons
alléguées par les trois puissances pour la sup
pression de cette république ne sont nullement
suffisantes.
A la Chambre des Lords, le comte de Grey a
présenté un bill apportant des modifications au
régime pénitentiaire. La principale disposition
consiste abolir, pour les condamnés mâles, la
peine de la déportation et la remplacer par
un emprisonnement dans la mère-patrie. Plu
sieurs orateurs et notamment lord Stanley, ont
combattu cette modification.
Le ministère anglais n'a pas renoncé son
hostilité envers la France, et ses journaux con
tinuent attaquer l'alliance du cabinet de
Londres avec celui de Paris. Il est évident que
malgré les politesses qu'on se fait Londres et
Parison se regarde mutuellement comme
des adversaires et que M. Guizot a maintenant
renoncé entièrement l'idée d'un retour l'en
tente cordiale, tant que lord Palmerston restera
au pouvoir. Il ne paraît pas môme certain
qu'un changement de cabinet ou même le re
tour aux affaires de sir IV. Peel, rétablirait la
confiance entre les deux nations. Le cabinet de
Londres a maintenant un système diplomati
que, dont il ne déviera pas que son chef s'ap
pelle lord J. Russell ou sir R. Peel. 11 veut
substituer l'alliance française une alliance avec
les puissances du nord et plus particulièrement
avec la Prusse. 11 commence ménager les in
térêts du comte de Montemolin, en Espagne,
et de don Miguel en Portugal, et il est probable
qu'il accueillerait de même les prétentions du
duc de Bordeaux, s'il croyait le moment op
portun de cesser toute espèce de dissimulation.
Aussi, en attendant que ce moment arrive,
l'amirauté anglaise augmente l'effectif de sa
marine royale, elle dépense des sommes énor
mes pour l'armement de ses côtes, et elle en
voie des agents auprès des cours du nord pour
rechercher leur alliance. Il est donc désirer
que le gouvernement français se tienne sur ses
gardes afin de ne pas être pris au dépourvu
comme il l'a été en 1840.
On écrit de Rome le 18 février:
Il y a dix jours une grande frayeur a
régné au Vatican, parce que le Pape a éprouvé
une légère atteinte d'épilepsie, laquelle il était
sujet dans sa jeunesse. Les remèdes de l'art les
plus prompts ayant été employés, S. S. n'a pas
élé obligée de se mettre au lit. On a cherché
tenir secret cet incident, en sorte que l'on n'a
su qu'il y a quelques jours ce qui était arrivé.
Toutefois comme le peuple voit le Pape sortir
chaque jour l'événement a passé presque ina
perçu. On dit que la nouvelle reçue le même
jour par le Pape, que son frère Gaëtano Mastaî
avait été frappé dapoplexie, a contribué cet
accident. On sait que le S. P. est très-attaché
sa famille.
D'après la Gazelle de Carlsruhe du 3
mars, Iê nombre des victimes de l'incendie du
théâtre ne s'élève jusqu'ici qu'à 62 et non pas
au-delà de 100, comme on l'a dit. L'erreur pro
vient de ce qu'on a annoncé deux reprises
la police la mort de quelques-unes des victimes.
l'aris, 9 Mars.
La lecture de la proposition de M. Duvergier de
Hau ranne sur la réforme électorale a été autorisée
par trois bureaux, malgré une vive opposition de la
part de tous les ministres, qui l'ont combattue ou
fait combattre.
Le nombre des députés présents était de 361
membres. 164 voix ont voté pour la lecture de la
proposition, 197 l'ont repoussée, ce qui fait une
majorité de 53 voix. Plusieurs conservateurs ont
cru devoir admettre la lecture de la proportion
mais en déclarant qu'ils voteraient contre la propo
sition lors de la prise en considération.
L'Académie des Beaux-Arts a procédé hier
l'élection d'un académicien libre, en remplacement
de M. le comte de Clarac. Le nombre des votants
était de 47; la majorité, de 24 voix. M. le baron
Taylor a obtenu 37 voix; M. le prince de la Mos-
lcowa, 18; M. le comte de Noé, 2.
M, le baron Taylor élé élu.
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EN VENTE CHEZ LAMBIN, FILS, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, MARCHE AU BEURRE, A YPRES
Ce plan d'une grande utilité tant pour les propriétaires que pour les autres habitants de la ville et dressé d'après l'original déposé l'hôtel-ds-villc, est lilbo-
graphié sur uue feuille grand Colombier de 65 centimètres de hauteur sur 90 de largeur.
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