YLAS-MVEBHEID BIENS IMMEUBLES EIKEVB00MEN. MALADIES DES YEIX. 4 EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. HENRI VÂM H.I8MEB0MS bater bc jC£ jtfiir Nous autorisons tous nos correspondants accepter maintenant de nouvelles souscriptions la Bibliothèque nationale, mais pour la deuxième édition seulementla première, tirée 8000, étant épuisée depuis longtempsMessieurs les souscripteurs, dont le bulletin n'a pu être accueilli, voudront bien avoir fobligeances'ils désirent être inscrits et servis, de signer et de renvoyer leur souscription sur le nouveau bulletin portant en tête: deuxième édition. La même mesure s'applique également nos correspondants pour les bulletins qu'ils nous ont adressés et que nous avons du rejeter. Obligés de réimprimer, de refaire les dessins, les gravures, etc., le premier volume de la 2e édition ne paraîtra que le 25 Mars prcchain. Voir le nouveau prospectus expliquant la raison et les motifs de cette 2e édition, j ans. Il a déjà parcouru une carrière brillante; il est rempli d'instruction possède des manières distin guées mais l'administration des finances est pour lui un terrain tout nouveau. Cependanton ne doute pas qu'il ne soit bientôt au courant des af faires de ce département. M. de Zu-Rliein sera un des meilleurs orateurs du nouveau cabinet. M. de Maurer,qui occupe provisoirement les ministères de la justice, des affaires étrangères et de la maison du roi, gardera probablement le portefeuille du pre mier de ces départements. M. de Maurer est très- versé dans l'étude des lois. L'attitude qu'il a prise la dernière session dans les questions religieuses, ont excité contre lui les antipathies des ultra-catho liques. On doute fort que le prince de Wallerstein se charge du portefeuille des affaires étrangères. Le ministère de l'intérieur excite seul son ambition; mais son avènement ce département serait le si gnal de la destitution d'un trop grand nombre d'employés. Quant au ministre de la guerre M. de Hohenhausen c'est un bon et brave militaire, mais il est peu connu, Au marché des gràins de Londres do Lundi, les achats pour l'exportation en France ont diminué considérablement; ils ne se sont élevés qu'à 5oo quarters. Les achats opérés la semaine dernière sur la place de Londres pour être expédiés en France se sont élevés 10,370 quarters de froment plus de 3o,ooo hectolitres) et il est probable que de grandes quantités ont également été achetées sur d'autres places. La gendarmerie vient d'arrêter Schaerbéefc le nommé Weryâgé de 23 anspiqueur d'une compagnie d'ouvriers du chemin de fer de Luxem bourg lequel s'était approprié et avait dépensé en boissons une somme de go francs qui lui avait été remise pour être distribuée en à-compte aux ou vriers flamands sans asile. Par suite de cet abus de confianceces malheureux ouvriers se sont trouvés dans le plus affreux dénuement et plusieurs ont refusé de retourner au travail. Wéry a déjà subi plusieurs condamnations pour vol. Paris, 21 Mars. L'opération de la banque de France est connue Londres, et nous voyous que les réflexions des journaux de diverses nuances qu'elle est considérée simplemeutcomme une affaire purement financière, laquelle la politiqne ne paraît avoir pris aucune part. Cette affaire est d'ailleurs regardée par les feuilles anglaises comme avantageuse la banque aussi bien qu'à la Russie et comme devant en même temps avoir une influence favorable sur la position financière de l'Angleterre, attendu qu'elle va per mettre la banque de France de restituer les 2.5 millions qu'elle a empruntés Londres. Cependant tout le monde s'accorde dire Lon dres comme Paris que la transaction n'est avanta geuse en définitive pour la place de Paris qu'autant que la convention a stipulé un délai, avant lequel les rentes françaises ne pourront pas être revendues; car autrement, les 2,i45,ooo fr. de rentes qui se trouvent entre les mains de l'empereur Nicolas planeront toujours comme l'épée de Damoclès sur la place de Paris et empêcheront les cours de la rente de prendre leur essor. Cent mille barils de farine ont été achetés par le gouvernement français. Moitié de cette fourni ture a déjà été faite; le reste doit être livré vers la fin de ce mois. On annonce que M11" Mars est morte hier, 10 heures du matin, après une agonie qui a duré plus de trois semaines. DEN COMITE va» DER GËIMggKnrig LMO©[iJM!R©iK, Maekt bekend aen het publiek dat hy, op elken eersten Vrydag der maend,om tvree ureu namiddag zal vergaderd zyn in het Arm huis, ten einde aldaer uil' er hand aen de liefhebbers te verkoopen de vlassen en stoppen linwaden gesponnen en geweven met de hand door den armen derzelve gemeente, welke lelkens niet min zullen bevatten dan 5o 60 stuks, hebbende eene doorgaende lengle van 80 ineters, en zynde van diversche breedten en fynten. ADJUDICATION de de dame veuve DOMINIQUE CATTEAU. Lundi, 2g Mars 1847, 3 heures de relevée au cabaret George*Warnêton rue de Lille le Notaire KOVIVKEXSau dit Warnêton de l'intervention de M. le juge de paix dn canton de Messines, procédera l'ADJUDICATION des dits biens, consistant en, savoir 1" Lot. Une maison et 8 ares 90 centiares de fond Warnêton rue de Lille dernièrement occupée par la dite veuve Catleau. Mis prix fr 3,100. 2° Lot. Quatre vingt huit ares 60 centiares de Pré Warnêton près de la ville occupé par les enfans Duman. Mis prix fr. 2,630. 3' Lot. Une parliede Labour de 97 ares 2 cen tiares Warnêton hameau S'Ivon occupée par M0" Jacques. Mis prix fr. 2,730. 4e Lot. Une partie de Labour de 60 ares 79 centiares, Ploegsteert, près la place, occupé par Basile Coquel. Mis prix fr. 1,820. 5e G" et 7e Lots. Une petite Ferme de 1 hectare 63 ares 46 centiares de fond, pâture et labour, Wytschaete, près l'Oostaverne, occupée par Mille. Mis prix fr. 3,300 8° Lot. Un fond bâti et Jardin de 8 ares 82 centiares, Wytschaete, près l'Oostaverne, occupé par Braem et TVarlop, 17 francs 60 centimes. Mis fi prix fr. 270. 9® Lot Trente-cinq ares 28 centiares de La bour, Wytschaete, près l'Oostaverne, le long du pavé vers Ypres, occupé par la veuve Vlamynck. Mis prix fr. 820. io« Lot. Une maison avec son fonds, et 70 ares 56 centiares de Labour, Wytschaete, près la Caleute, occupés par la veuve Jaeques Titeca. Mis prix fr. 1,700 1i» Lot. Une maison avec son fond, labour et bois de 61 ares 74 centiares, Wytschaete, près la Wambeke, occupée par Paul Meersschaert. Mis prix a fr. 1,060 12° et i3 lots. Un hectare 56 ares n1 centiares de terre labour Wytschaete, près les Quatre Rois et le pavé de Warnêton Ypres, Mise prix fr. 5,610. El i4® lot. Une partie de Labour de 47 lares Wytschaete près la place occupé par Mahieu après Antoine Lcpercq. Mis prix fr. 1,600. Les titres de propriété et conditions reposent en l'étude du dit Notaire KOlVIiHEilS. On peut obtenir des renseignements sur les i3 premiers lots chez M. VEÙjfXEEltSCIK Notaire Neuve-Eglise. Qu'on se le dise. Maendag, 29" Maert 1847, om een ure namid dag, Openbaere Verkooping van 5© koopen ElftËlir-llOOitlËjY, 1er hofstede gebruikt door Pieler-Jacobus Haeijhedoorngelegen op Pilckem, by Pilckem-Molen. chirurgien-oculiste. On peut le consulter tous les samedis Yprps Hôtel de la Télé d'or, rue de Lille; les autres jours, Courtrai, Place de la statiou du chemin de fer u° 2. Les pauvres ,sur la simple exhibition d'un certificat signé par un des membres du bureau de bienfaisance de la commune qu'ils habitent, sont traités Gratis. ployer les genoux, ses cuisses étaient atteintes, il souffrait des dou leurs inouïes... II ne se plaignait pas, il souffrait en silence mais sa figure se contractait convulsivement, il poussait des soupirs étouffés, et ses yeux semblaient paifois s'égarer. Le capitaine doot l'énergie infatigable nous avait souteuus jus qu'ici succombait accablé. La mort de Fabre et d Evelin l'avait brisé l'espoir était sorti de son cœur. Nous attendions tous la mort La nuit était belle pourtant... Le ciel resplendissait d'étoiles bril lantes, la lueur blanche de la lune éclairait l'immensité dessables le silence était profond l'atmosphère calme et transparente... Nos regards se perdaient suivre machinalement le vol de grandsoiscanx qui passaient sur nos têtes la course rapide de gazelles qui rasaient la surface du sol. Oh oui nous étions près d'une oasis d'un port de salut ces oi seaux ces gazelles, traversant et là en baudes, ne l'altestaieut-ils pas?... Mais nous étions brisés paralysés de souffrance et d'acca blement. Nous ne souhaitions plus même cette oasis, sans pensée étourdjg, incapables de renouveler aucune tentative... Nous étions pfitnï*] fj®tre vie, près s'éteindre et abandonnée, n'était déjà plus Me Htocbinal^ Céfftndank U nuit s'écoula. Au malin Jenny n'avait pas encore 'recouvrérmimussance. Le cajifaine était étendu sur le sable le yit'é, fiévreux. J'étais couché près de Gilbrac. jkPsoleil^ leva, monta sur l'boiizon; uous demeurions sans mou- 11 rm—-v vement. Gilbraille expirant de besoin soufflait dans ses naseaux des frissonnements nerveux agitaient ses membres Gilbrac reposait près dr lui... Mais le malheureux baudet se dressant tout coup demi, avança la tête avec effort ouvrit la bouche prit entre ses mâchoires la cravate que Gilbrac avait enroulée en forme de turban, autour de son frontet la tira lui... Gilbrac fut décoiffé il ouvrit les yeux. La tête du baudet était retombée sans force sur le sable. Gilbraille considérait son parraiu avec des regards éteints et suppliants. Ému de l'attachement intelligent, du pitoyable asiu et de la pauvre bêle, Gilbrac se traîna vers elle. Il reposa sa tête sur la tête de Gilbraille et lui parla doiïeement. Mais Gilbraille souffla plus fort dans ses naseaux, tourna la tête avec inquiétude... Gilbrac leva les yeux. Alors il vit non loin de nous un animal découpé comme un cerf, qui, les oreilles droites, les jarrets tendus en arrêt, nous regardait avec étonuement. Ali c'est le bekr-el-ouahhasch du démon qui vient nous nar guer s'écria le pauvre Gil d'une voix désespérée. Gilbrac, grimpant vivement sur le baudet étendu saisit dans les foutes de la selle le pistolet chargé et tira... Le coup partit; l'animal s'enfuit. Mais au bruit du coup de feu le capitaine se leva Jenny parut s éveiller. C'est le bekr-el-ouahhasch répétait Gilbrac avec exaspération. Ouiex-tuteur, il vient nous faire nargue Oh que je mangerais bien sou filet assaisonné d'un bon coulis qne je boirais bien du bon Chypre..-., pour le vexer!... J'ai tellement soif Pauvre Gil ce fut la dernière plainte qu'il fit entendre, le dernier cri de l'intolérable soufirance qui le torturait. Toutefois, le pâle visage du capitaine s'était ces paroles, dou loureusement contracté. Breton, le regard moi ne et sombre, considéra tour tour Gflbrac et Jenny puis portant brusquemeut ses mains son visage avec désespoii. Oh! non, non, murmurâ t-il; ilsnepeuvent pas momir comme cela, mon Dieu mou Dieu mon Dieu Le capitaine marcha et là violemment agité. Nous n'avions pris aucune nourriture depuis deux jours la fièvre ardente soutenait Breton. Il s'éloigna du côté de la montagne et disparut. Je restai seul avec Gilbrac et Jenny non moins accablé, non moins extenué qu'eux de désespoir et de douleur. Cependant le prétendu bekr-el-ouahhasch, effrayé au coup de fen de Gilbrac, avait laissé tomber sur le sable une branche de feuillage qu'il tenait dans sa bouche. Je me traînai péniblement vers cette branche et la rapportai. Le pauvre Gil la saisit avidement il en détacha quelques feuilles qu'il se prit mâoher. Puis il abandonna la branche Gilbraille le malheureux baudet agita sa queue re garda son maître avec reconnaissance ouvrit la bouche saisit la branche. Mais il se trouvait tellement exténué qu'il ne put la broyer entre ses mâchoires. [La suite au prochain n®.) Ypres, impr. de lambin, Fils, éditeur, Marché au Beurre, 1.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 4