NOUVELLES DIVERSES. civils d'Ypres (Flandre occidentale), pour l'ai der couvrir les frais d'achèvement de I hospice des aliénés de celte ville. I,"Indépendance avait bien raison de s élever contre les plaisanteries indécentes que se per mettent les journaux ministériels, sur I incar cération de M. Van.le Casteele. Il n'y a que des écrivains mercenaires qui peuvent se moquer de la liberté des citoyens, des tourments et des angoisses des familles, qu'un traitement pareil celui qu'a éprouvé M. Vande Casteele, doit nécessairement occasionner. En France, on regarde, comme l'a fait voir Y Indépendance, que l'arrestation de M. Vande Casteele est une affaire inouïe et de la plus haute gravité. Nous eussions voulu, que ces malheureux écrivains eussent pu entendre, ce qu'a dit hier ce sujet l'avocat de Paris, qui est venu pour voir M. Vande Casteele ce jurisconsulte distingué qui est en même temps collaborateur d'un des principaux journaux de Paris, croit cette affaire tellement sérieuse, qu'il a pris des mesures, pour être informé de la décision de la chambre du conseil sur 1 af faire «le M. Vande Casteele, afin que le journal qu'il assiste de sa savante collaboration, puisse le premier en faire connaître la nouvelle Paris: car là on sait mieux apprécier qu'en Belgique, combien il est dangereux de laisser le pouvoir attenter aux libertés publiques, et persécuter par des actes arbitraires les écrivains qui ont le courage de lui faire une opposition sérieuse et efficace. Journal de Bruyes.) On lit dans ta Chronique de Courtrai Malgré le démenti que la Chronique a bien et dûment donné l'organe clérical relative ment aux 2,000 filcurs et fileuses employés faire du fil la main prélenduement destiné la fabrication de toiles laquelle s'adonne M. Catteaux-Gauquié pour le bien-être de l'an cienne industrie Jinière^ja^éftifiM^ iPlftÎQs suffit de faire remarquer, que tous les comités pour favoriser l'ancienne industrie linière, éta blis depuis 6 ans, ont fait filer et tisser et qu'ils ont constamment perdu de 15 30 p. c. sur leurs produits, dépensant ainsi les subsides de l étal en pure perte. Et voilà que les Petites Affiches découvrent un fabricant qui, en dépit de la notoriété si tristement acquise, se livre aux mêmes opérations et augmente le salaire du filage de deux mille ouvrières et ouvriers Le Moniteur d'hier promulge la loi en vertu de laquelle le gouvernement pourra autoriser la négociation et la cote aux bourgeois d'Anvers et de Bruxelles des actions de chemins de fer concédés lorsqu il sera justifié de versements s élevant 40 p. c. au moins du capital social et que le cautionnement aura été restitué con formément aux prescriptions de l'acte de con cession concurrence de quatre cinquièmes pour les chemins de fer de Tournay Juibise et de St-Trond a Hasseltet eQ totalité pour les autres concessions. collégien, j'admire, j'adore toulcides femmes.... Elles sont élégantes! elle, eut tant de grâces de dignité de charme dans l'esprit... Ah mou pauvre oncle a bien fait de me garder auprès de loidans son vieux château jusqu'au jour de sa mort... Je me suis tant ennuyé au fond de notre province que j'en ai pour longtemps ro'amuser ici. J epère bien conserver pendant dix bonne» années mes illusions. ou8 conserverez toujours, dit Baou! avec un léger sourirtq jusqu votre dernier soupir vous aimerez le bal comme une jeune T.ous 3 serez toutes les femmes, et vous aurez le goftt des jolies choses la mode. Avec cela comme vous êtes un bon brave e lonnete garçon vous aurez des amis, vous jouirez de la considé- ration du monde -, au lieu de chercher le bonheur dans les passions seneuses, vous vivrez sagement dans un cercle d habitudes frivoles «trous serez heureux. Et vous Raoul Ah moije n'ai pas de si belles chances. Convenez du moins, que vous avez assez de beaux avantages vous etes jeunevous avez une belle position „ue fortune considé- rable que vous manque- t-d donc hou Dieu Il ma manqué un oncle comme le vûlre qui m'ait gardé jus- qua 1 âge de vingt-cinq ansdaus un vieux château, sans autre compagnie que la sienne. Pauvre digne homme il est vrai, j'ai aéohé d'ennui près de lui pindant bien des années dit Philippe eu levant 1rs yeux au ciel d'un »ir de i«connaissance comique en fait de distractionsil ue connaissait que les cartes ou les cartons du loto et pendant les longues soirées d'hiver il noua est arrivé de faire de suite dix-huit L'autorisation sera accordée par arrêté royal motivé. Les avis que nous recevons de diverses villes, nous apprennent qu'il y a eu hier une baisse sur les grains Louvain, Termonde et Liège mais il y a eu hausse Courtrai et Grammont. Par arrêté royal du 29 mars 1847, le lieute nant-colonel baron de Coeirens (P.-G.-C.), du 5ma régiment d'infanterie de ligne, est mis en non-activité de servicepour infirmités tem poraires. Par arrêté royal de la même date est nommé sous-lieutenant officier payeur, l'adjudant sous- officier Lievens (P.-H.), du lr régiment d'artil lerie. On écrit de Blaregnies, le 27 mars Depuis environ six semaines', un prétendu sorcier français était venu se fixer dans cette commune précédé d'une réputation colossale; en effet, le bruit se répandit dans les campagnes que, par le pouvoir surnaturel qu'il possédait, il extirpait les êtres impurs dont était possédé le corps des malades et des estropiés. Bientôt on vit arriver dans la commune une foule de malades, d'aveugles, de sourds- muets, etc., etc., que notre magicien se mit exorciseren ayant soin toutefois d'étendre l'exorcisme jusqu'à la bourse des patients. Deux gendarmes intelligents, de la brigade de Pâturages, ayant eu vent de ces cures mira culeuses, parvinrent hier, par des mesures bien combinées, saisir notre sorcier au moment où il chassait deux diablotins du corps d'une fer mièreun peu trop crédule, et qui ne fut pas peu surprise de voir les deux diables se méta morphoser eu gendarmesqui emmenèrent notre Esculape, pour lui faire rendre compte de ses faits et gestes M. le procureur du roi de Mons. s. A. TV- «- r~r-- r*x wuuiiions île racommodement qui lui avaient été offertes par S. M. le roi de Naples, d'après le texte littéral de la loi de 1829, promulguée par le roi des Deux-Siciles, Ferdinand 1er. Celle loi, qui n'est qu'une confirmation des anciennes pragmatiques promulgées par Charles 1er et Philippe II, réduit néant toutes les préten- tenlions de l'épouse du prince de Capoue être traitée sur le pied de princesse royale ayant droit de succession la couronne. Miss Pénélope Smith, épousée par le prince de Capoue, n'aura droit désormais d'autre rang, et elle ne pou vait aspirer qu'à celui qui fut conservé morga- nitiquement la princesse Palrannamariée au roi Ferdinandqui n'a jamais dû porter le titre d'Altesse royale, ou celui encore de la princesse de Lignitz et de la comtesse d'Oultre- mont: la première, femme du roi de Prusse, la seconde du feu roi de Hollande. On annonce le mariage du prince Lucien Bonaparte avec M"8 de C..., fille de Mme la du chesse de V... parties de piquet ou de loto-dauphin. Quand je gagnais il gardait l'argent et ne manquait jamais de medire: Mon neveu mettons cela de côté tu le retrouveras après ma mort avec cinquante mille livres de rente que je te laisse. Pour les jours gras Pan faisait rôtir des marrons; l'on tirait du vin clairet, et les paysans de la ferme étaient invités venir passer la soirée dans la grande salle du château. Cela devait être une féte pour ces bonues gens, dit fiaoul. Ah bah pas du toutrépondit Philippe on avait beau leur faire bon visage ils étaient gênés et auraient mieux aimé rester chez eux. Je trouvais encore plus ennuyeux de les voir là raides l'air effarouché, rongeant leurs marrons eu silence, que de faire, en têle-à-lêle avec mon oncle dix-huit parties de piquet Et il y a vait parmi ces gens-là quelques jolies fillettes Voilà une idée bien parisienne, mon cher Raoul; sachez que les paysannes sont toutes laides. Oh une femme en sabots et en cornette de toile ne saurait "Vous paraître jolie, cela se conçoit, répliqua Raoul en souriant. Si vous aviez vu de près, comme moi, de vraies bergères vous le concevriez encore mieux, dit vivement Philippe, Vous vous figerez peut-être aussi qu'un vieux château bâti par les comtes d'Armagnac doit être un séjour très pittoresque et tout plein de curiosités du moyen-âge? Ma foi de ces curiosités, je n'en ai vu que daus les galons de Paris les meubles sculptés, les vieilles tentures sont chez les marchands du quai Voltaire. Dans le château de mon oucle la grande salie était blanchie la chaux; en fait de meubles gothiques, l'ou y voyeit douze chaises de paille dont le dossier était orné d'une lyre, une longue table recouverte de serge verte et tout fait sem- Les journaux irlandais nous apprennent que la mortalité qui s'était un peu ralentie au commencement du mois, dans le comté de Cork, vient de prendre une nouvelle intensité. La semaine dernière 171 personnes sont mortes dans le Workouse de Cork. El Clamor Publico publie, sous la rubri que d'Ayamonlé (Huelva) la date du 12 mars, une correspondance particulière qui se rattache aux affaires du Portugal et dont nous extrayons les passages suivants: Les troupes commandées par Saldanha, viennent de subir une perte de 1,400 hommes, tués ou blessés, au pied du château d'Oporto. Saldanha s'était mis en rapport avec le com mandant de celte forteresse qui allait lui être livrée par une infâme trahison, si par un hasard providentiel, le message renfermant les détails de toute l'iutrigue et annonçant la reddition du fort avec indication de l'heure et du signal qui devait consister en une fusée faire partir d'un des angles du château, ne fut tombé entre les mains du général Povoar. Ce général, peine en possession de la dépêche qui lui révé lait celle trahisonse hâta de se rendre Oporto avec tout son corps d'armée: une fois entré dans la ville, il communiqua sa dépêche la junte qui le laissa libre de choisir les moyens employer pour déjouer les moyens de Saldanha; Povoar fit aussitôt arrêter avec le plus grand mystère le commandant du château, qui avoua son crime, puis il fit charger mi traille toutes les pièces en batterie sur les bas tions du fort, et donna l'ordre d'allumer la fusée au moment convenu. Saldanha, apercevant ce signal, fit avancer un détachement considérable pour prendre possession du point si important qu'il s'atten dait se voir lutter, mais demi-portée de pistolet, les pièces chargées mitraille jusqu'à la gueule, vomirent une nuée de projectiles sur les troupes royales et leur tuèrent ou blessèrent 1,400 hommes, comme on l'a dit plus haut. Le relus «Jji nlergfé oaiholiijue de Luxem bourg de prêter son concours aux funérailles de M. Gellé, membre du conseil du gouverne ment du grand duché, a amené la municipalité de Luxembourg ordonner l'achat, aux frais de la ville, d'une croix qui restera déposée l'Hôtel-de-Ville pour servir l'enterrement de tons les chrétiens catholiques auxquels le clergé refusera son assistance. La Haye, 3o mars. Le bulletin suivant sur l'état de la santé du roi a été publié dans la matinée: La journée d'hier a été fort calme, et toute la nuitS, M. a dormi par intervalles jusqu'à ce malin, où de très-légers mouvements de fièvre se sont manifestés. P.-F.-J. Evrard, Beckers. La perte cruelle que M. de Chateaubriand vient de faire dans la personne de sa femme, l'a si vivement affecte, que ses facultés morales paraissent s'en être gravement ressenties. On raconte qu'un de ses anciens amis étant allé lui rendre visite, il y a quelques jours, a dû se retirer sans avoir pu sa faire reconnaître. On écrit de Kiel la Gazette d'Auythoury quo le roi de Danemarck a refusé de sanctionner l'élection des députés de la diète de Holstein, qui ont été réélus, et de leur accorder le congé, sans 5 blable un billard de cabaret, des tasses de faïence sur la cheminée et une horloge d'Allemagne derrière la porte en guise de pendule. Mon cher répondit gravement Raoul je vous passerai désormais votre goût excessif pour les chinoiseries et les tentures couleur de rose. Et ma prédilection pour les salons élégants, somptueux ma passion pour les fêtes brillantes oomme celles de ce soir, Ah c était très-brillant, u'est-oe pas? dit Raoul en se renfon çant dans son fauteuil avec un léger bâillement; racontez-moi un peu ce qui s est passe ce balauquelje dois l'avouer je n'ai assisté qu'eu songe. Eh mais je vous dirai d'abord que vous y avez eu sans vous en douter, beaucoup de succès, répondit Philippe; plusieurs femmes charmantes vous ont fait l'honneur de vous chercher des yeux et même de demander pourquoi vous étiez déjà parti; qu'auraient-elles dit, grand Dieu! si elles avaient su que vous étiez allé faire un somme dans quelque recoin de la salle de bal. Des femmes charmantes dites-vous et elles avaient la bonté de s'apercevoir de mou absence Allons donc c'est une flatterie. Quand j'ai dit des femmes charmantes, c'était une exagération, j en conviens j'aurai du dire une femme charmante. C'est toujours très flatteur mais je ne puis deviner. —•Ne cherobez pas, je vais vous l'apprendredit Philippe d'un ton mystérieux et sournoisement railleur c'est la comtesse de Koquvfavières. La comtesse était ce bal s'écria Raoul avec quelque émotion. ha tuile au prochain n*.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2