0PE1VBARE VERKOOPING.
EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
Variétés.
lequel ils ne peuvent siéger. On ajoute, qu'à la suite
de ce refus, les membres de la chancellerie du
duché ont donné leur démission en masse.
La crainte de la cherté des subsistances et la
misère laquelle sont en proie les classes pauvres
Vienne, a engagé le gouvernement ordonner de
grandes mesures de précaution. De nombreuses
patrouilles parcourent les rues, et les postes, occu
pés par les troupes et par la police, sont partout
doublés.
La détresse est affreuse Lisbonne, les denrées
alimentaires y sont hors de prix. Le taux de l'es
compte des billets de la banque de Portugal s'est
élevé 40 p. et l'on s'attend ce qu'il atteigne
5o p.°/0 avant huit jours.
Le Clamor Publico a été induit en erreur par
les correspondants en Portugal. Nous avons des let
tres de Lisbonne du ig,qui nous disent qu'il est
faux que l'armée du duc de Saldanha soit dans la
plus triste situation et que le gouvernement por
tugais ait réclamé l'intervention de l'Espagne.
L'arrivée Lisbonne d'un aide de camp de Sal
danha a rapport la politique et non la guerre.
Les nouvelles de Portugal loin d'être mauvaises,
sont favorables la cause de la reine. Les troupes
de Saldanha et de Casai avaient entrepris le siège
J d'Oporto, où règne la plus épouvantable confusion.
En même temps, une troupe de 1000 rebelles qui
était accourue des Algarves au secours d'Evora as
siégée par les troupes de la reine a abandonné en
route ses chefs, jeté ses armes et est rentrée dans ses
foyers.
Le Courrier de lu Sarlhe nous apprend qu'une
sentence de mort a été fulminée par un juge de paix
du département, contre une malheureuse pie, cou
pable de cris séditieux, et que la sentence a été exé
cutée.
Le général Drouot, est mort mercredi
dernier Nancy, 73 ans. C'était lui que Napo
léon avait surnommé le sage de la grande armée.
Le général Drouot a fait un testament dans
lequel il demande que ses obsèques se fassent
sans pompe, qu'aucun honneur militaire ne lui
soit rendu et qu'aucun discours ne soit pro
noncé sur sa tombe. 11 témoigne le désir que
ses restes soient inhumés dans le cimetière com
mun avec ceux de son père et de sa mère
autrefois boulangers Nancy il demande que
la même fosse les renferme, que la même pierre
les recouvre, et qu'après leurs noms on écrive
sur cette pierre funéraire celui de leur fils,
Antoine Drouot, général d'artillerie, né Nancy
le 11 janvier 1774, mort le...
On assure que le général Serranoest parvenu
sortir de Madrid. On lui auraitdit-on, donné les
moyens de gagner la frontière. Le général serait at
tendu Uayoune.
La chambre a continué aujourd'hui la
discussion du 9e paragraphe de l'adresse relatif
l'administration des finances. M. Murga par
lait au départ du courrier. La chambre devait
entendre M. l'an Agueyo. On a remarqué que
pas un des ministres n'assistait aujourd'hui la
séance du congrès.
Le bruit court que le gouvernement a mandé,
par la voie du télégraphe, la duchesse de Riaa-
zarès cause des embarras où il se trouve au
jourd'hui.
On assure que le gouvernement se propose
de donner au roi une position plus conforme
son rang. On commencerait par lui accorder
des aides de camp choisis parmi les officiers
généraux.
Les courriers pour la France se succèdent ra
pidement Hier, deux courriers extraordinaires,
et aujourd'hui deux autres sont partis pour ce
pays. On annonce toujours l'arrivée du duc de
Monlpensier; on dit qu'il accompagnera la du
chesse de Rianzarès.
On n'a pas reçu de nouvelles du Portugal, et
la question entre notre cour et celle diî Rome,
reste toujours pendante.
On écrit de Prague, le 20 mars, la Ga
zelle de Colonne Les étals de Bohême pour
raient bien, d'ici peu de temps, se trouver en
conflit sérieux avec le gouvernement, conflit
qui ne manquerait pas d'exercer une grande
influence sur l'avenir politique de l'Autriche.
Dans le but de résister aux empiétements et aux
attaques toujours renouvelées contre leurs droits
et contre leurs privilèges, les états ont nommé,
il y a quelques années, une commission choisie
dans leur sein pour la sauvegarde de leurs
droits comme Etats, et l'ontehargée de faire un
travail dans lequel ces droits seraient appuyés
sur des documents authentiques et officiels.
La commission vient d'achever ce travail qui
présente des résultats très-importants car il
prouve que l'ancienne Constitution bohème,
même après la défaite de Weissenberg, en 1621,
n'a pas cessé d'exister et quoiqu'elle apporte
moins de restrictions l'autorité monarchique
que celle de la Hongrie, elle a été en plein exer
cice jusqu'au règne de Marie-Thérèse; et si elle
n'a pas été pratiquée de facto, le serment prêté
par les Empereurs leur couronnement prouve
qu'elle n'a pas cessé d'exister de droits. La com
mission établit ces droitsréclame leur pleine
exécution et invoque même comme une ga
rantie l'art. 13 de l'acte de la Confédération
germanique, et les art. 54, 55 et 56 de l'acte
final du Congrès de Vienne.'
Le rapport de la 'commission devait être lu
aux Etals au mois d'avril prochain; mais le gou
vernement, qui est parvenu s'en procurer la
copie, veut toute force prévenir la lecture de
ce rapport et l'agitation qui en résulterait; il
serait possible qu'il songeât renvoyer par acte
d'autorité les Etats chez eux. Celle mesure ce
pendant ne serait pas le parti le plus raisonna
ble car il ne servirait qu'à aigrir les esprits.
On parle de nouveau comme d'un fait certain
du voyage de l'empereur Nicolas en France, dans un
temps peu éloigné.
Dans un petit village de Sologne, le curé avait
eu une assez grave discussion avec un de ses voisins
l'époque de la moisson dernière. Il s'agissait de
quelques gerbes de blé volées dans le champ du des
servant. Le paysan condamné par le juge de paix
de la Motte-Beuvron reslituerles gerbes dérobées,
jura de se venger. Un soir de cet hiver avisant le
curé dans un petit chemin creux, il marcha lui et
le souffleta.
L'Évangile me commande de vous tendre
l'autre joue dit l'ecclésiastique sans s'émouvoir et
il avança la joue gauche, sur laquelle le paysan ap
pliqua un nouveau soufflet.
L'Evangile ne m'ordonnant plus rien, je vais
répondre dans votre langueet le curé administra
la brebis révoltée une vigoureuse correction, après
quoi il continua sa route.
Paris, SI Mars.
La commission de la réforme postale a conclu
l'adoption de la taxe 20 centimes elle a nommé
pour son rapporteur M. Emile de Girardin.
Le récit suivant est adressé la Presse
Vendredi le roi était àNeuilly et visitait, pied,
la petite ferme située en face d'une de3 portes laté
rales du château. Il était accompagné de la reine, du
général Gourgaud, du comte de Strada, de MM.
Laborde et Gudin, officiers d'ordonnance, et d'un
architecte. Le fermier demandait adosser un han
gar un corps de bâtiment habité par de vieux
serviteurs du château, qui ce corps de logis a été
donné pour retraite. Le roi remarque que s'il est
fait droit la réclamation de son fermier, on ôtera
delà lumière et de l'air aux habitants de la petite
maison, dont les petites fenêtres ouvrent de ce
côté. Le fermier insiste, le Roi, alors, entre dans la
maison, la parcourt en tous sens, et s'assure que ce
qu'il avait prévu arriverait inévitablement et il
refuse au fermier l'autorisation sollicitée. Ces
braves gens, dit-il, ont besoin d'air et de soleil
comme nous, pourquoi donc les en priver? Je
passais par là par hasard, et j'assistai cette décision
royale, cette justice rendue sans faste sous les
arbres de l'avenue, par un Roi vêtu d'un paletot
gris, un Roi qui joue en Europe un si grand rôle
depuis dix-sept ans, qui laissera tant de monu
ments fameux de son règne, Paris, Versailles et
Fontainebleau, et trouvait du temps donner ce
hangar, utile son fermier, mais nuisible ses
vieux serviteurs. Il m'a semblé que cela en appre
nait autant sur les moeurs de la famille royale que
les plus beaux éloges académiques, c'est pourquoi
je vous envoie le récit. Ce Roi si simple Neuilly est
le mèmequi, deux jours auparavant, serait revenu
en omnibus de Fontainebleau, si le préfet de police
le lui eût permis.
On signalait ce matin, la halle aux blés; un
assez bon nombre de déconfitures dont plusieurs
agioteurs bien connus de Paris et des départements
les plus voisins de la capitale, sont les vietimes.
Nous devons ajouter que leur malheur n'excitait
aucune pitié, et, qu'au contraire, ce qui leur arri
vait était regardé, dans les circonstances présentes,
comme une heureuse leçon qui pouvait devenir
salutaire. Le plus grand nombre de ces culbutes est
le résultat du jeu sur les différences.
L'autre jour, M. Queteleten descendant du ciel
dans lequel il n'a découvert jusqu'aujourd'hui
que le moyen de se faire vingt-huit mille francs
d'appointements entra dans la loge de son por
tier pour y demander ses lettres. Tandis que le
Pipelet de l'astronome s'occupe rassembler les
missives de son maître les regards de celui-ci sont
attirés vers un magnifique tuyau de poêle en cuivre
poliqui s'élève orgueilleusement au milieu de la
loge. Étonné de ce luxe de tuyaux le grand astro
nome qui a mesuré tant de sauvages et qui n'est
informé de l'apparition des comètes que par la voie
du Moniteur demande son portierd'où lui
vient ce tuyau de poêle si brillant et si bien poli.
Ma foi, Monsieurdit le Pipelet avec une ado
rable naïveté j'ai trouvé ce tuyau qui traînait là
haut eteommeon ne s'en sert pas j'ai cru pouvoir
en disposer pour ma loge. Seulement après l'avoir
posé comme mon poêle fumait d'une manière dé
plorable j'ai de nouveau découvert que le poêlier
avait eu l'idée de mettre un verre au bout. Â-t-on
vu des inventions pareilles
Et qu'as-tu fait de ce verre, malheureux! dit
l'astronome épouvanté.
J'ai passé le manche de mon balai travers
dit le portier avec simplicité mais aussi depuis
lors mon poêle brûle, c'est un plaisir.
M. Quetelel tomba foudroyésur une chaise les
yeux fixés sur son magnifique télescope anglais
dont un affreux portier, avait fait un ignoble tuyau
de poêle
C'est la première découverte que M. Quctelet ait
faite, depuis qu'il dirige l'Observatoire.
Cela apprendra aussi M. Quetelet avoir des
instruments qui traînent là-liaut et dont on ne
se sert pas. Sancho).
DOOR HET
MINISTERIE VAN DENNOTARIS EGGERMONT,
TE GEND,
ZAL MER ORDER ARDERE GOEDERER VERKOOPER
Eenen blok schoone Meersciien en Vette-gras,
gelegen le Oostvleteren, 1' Ovinen-hoek, sectie A,
n" 74, 75 en 76, groot 9 heclaren 5g aren 3o cen-
tiaren, in gebruik by M' César Hatners, koopman te
Elsendamme, aen fr. 761-91 's jaers, boven de las-
ten, tôt bavo 1848.
2" Verscheide partien Land en Geweed
gelegen te Vinchem, oosthoek, sectie B, N" 682,
688, 68g, 732, 733, 735 en 7.36, zamen groot 3
hectaren 77 aren 80 centiaren, in pachte by d'Heer
Louis David, aen fr. 200-00 's jaers, boven de
lasten.
Waervan den INSTEL zal plaets hebben, Maen-
daj, 12° April 1847, en het VERBLYF, Maendag,
26" der zelfde rnaend, lelkens om 9 uren s' mor-
gens, te Gend, in het Hôtel Wellington, in de
Drapstraet.
Ailes breeder vermeld by de condilien van ver-
kooping en gedrukte plakbrieveu die berusten by
genoemden Notarisalsmede by de ontvangers
Félicien Claes, op Plotters-Gracht, n" 10, en J. De
Smet, Spiegelstraet, n° 22, aile drie te Gend.
BEKENDMAKING.
DE VEU SERE-DE VROEDE
KOOPMAN
IN GLAS- EN GALEYSWERK,
BOTERSTRAET, K° 62,
TE Y PRE,
Heeft de eer bekend te maken aen de kooplicden
en winkeliersals dat hy ten zynen Iiuize een
Magazyn van Papier heeft, beslaende in winkel- en
schryf-papieren, aen zeer geringe pryzen.
By den zelven zyn er te bekotnen zeer schoone
geykte glaaen pinten, aen 16 centimen per stuk.