EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
YAN EECKE, notaire,
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PAR BREVET D'INVENTION.
l'absence de la reine. L'affaire s'est arrangée
par le désistement du roi. Le second objet de
la mission du ministre de la guerre était, assure-
t-on, d'ordonner au roi, au nom de la reine,
de se rendre Aranjuez. A cet ordre péremp-
toire, don Francisco a opposé un refus non
moins formel. 11 refuse absolument de s'éloigner
de Madrid. Cet état de choses ne parle pas trop
en faveur du bonheur du royal ménage.
On écrit de Berga (Espagne) le 8 mai
Juan Sabata, âgé de dix-huit ans, et Jaime
Carcasona, âgé de dix-sept ans, ont été fait pri
sonniers, il y a quelques jours, dans un combat,
comme faisant partie d'une bande de brigands
factieux latro facciosos)commandés par
Sacarrap. Ils ont été traduits devant un conseil
de guerre et condamnés mort. Le capitaine
général a pensé que l'exécution d'un seul suffi
sait pour l'exemple, et a ordonné que la victime
serait désignée par le sort. Ces jeunes gens
étaient amis intimes; la sœur de Sabata devait
incessamment épouser Carcasona.
Des parrains ou témoins désignés par ces
infortunés, ont réglé la manière dont le sort
serait consulté. On était convenu de se servir
de dés, mais on discutait sur la question de
savoir si ce serait le plus haut point ou le plus
bas point qui obtiendrait la chance favorable.
Eh bien s'écria Carcasona, que le point le
plus haut devienne pour l'un des deux l'arrêt
de mort! Sa proposition fut acceptée. Juan
Sabata tira le premier, et amena neuf; Carca
sona eut le malhçur d'en amener dix
Pendant ce temps la jeune et jolie Juana
Sabata, aussi malheureuse que Camille, la sœur
d'Horace et la fiancée de Curiace, était l'église
et adressait au ciel des prières ferventes qui ne
devaient être exaucées que pour son frère.
Carcasona a été mis sur-le-champ en chapelle,
et exécuté le même soir.
Le capitaine anglais Ross, neveu du cé
lèbre Ross, qui, en 1820, fit le premier voyage
polaire, vient de présenter au gouvernement
anglais le projet d'une nouvelle exploration
polaire jusqu'au delà du Spilzberg, l'équipage
arriverait la fin de l'été dans le pays des Es
quimaux et attendrait l'hiver. Comme cette
saison dure cinq mois et que pendant tout ce
temps la mer glaciale est couverte de glace
très-épaisse, le capitaine Ross propose de tra
verser en traîneau toute la mer et d'arriver
l'archipel inconnu, mais soupçonné, qui ter
mine le pôle terrestre. Ce projet hardi présen
tera bien des difficultés matérielles, mais le
capitaine Ross prétend avoir tout calculé.
Phénomène maritime. On écrit de Con-
slantinople
Un phénomène bien singulier, et qui a
failli avoir des conséquences désastreuses, s'est
produit dans la mer Noire. Le bateau vapeur
de la compagnie du Lloyd autrichien, Stambol,
faisait route pour Conslantinople par un temps
calme, et se trouvait une heure deçà du
Sinope, lorsque lout-à-coup la mer s'entrou
vrit sous lui, il se forma comme un vaste en
tonnoir: les vagues, en se fermant, le couvri
rent presque en entier, balayèrent le pont et
causèrent de notables avaries.
La commotion fut si violente, que plu
sieurs voies d'eau se déclarèrentet le navire
fut quelque temps se dégager de cette terrible
étreinte pour se mettre flot, il se releva ce
pendant après quelques oscillations, mais telle
ment endommagé que, si une seconde secousse
pareille avait eu lieu, il se serait inévitablement
perdu corps et biens. Il dut regagner grand-
peine le port de Sinope pour y reparer ses
avaries après quoi il reprit sa route pour Con-
stanlinople où il est arrivé sain et sauf mardi
dernier.
Les personnes témoins de cet accident
avaient pensé d'abord qu'il avait pu être pro
duit par une forte secousse de tremblement de
terre; mais ici on n'a rien ressenti de sembla
ble, cl les informations prises quelques heures
après Sinopeoù l'on n'avait également
éprouvé aucune secousse, contredisent évidem
ment cette explication. II faut donc admettre
que quelque éboulement sous-marin aura
creusé sous les flancs du navire un abime dans
lequel les vagues se sont précipitéeset ont
ouvert ainsi un gouffre dans lequel il a failli
être broyé et submergé.
Paris, 31 mai.
Il est question de 2 mémoires prodigieuse
ment instructifs qui viendraient d'être déterrés
d'une bibliothèque particulière où on se flattait
qu'ils resteraient enfouis jusqu'à la consomma
tion des siècles, l'un et l'autre sortirent de la
plume d'un baron devenu depuis, ministre,
pair, duc et beaucoup d'autres choses. Le pre
mier porte la date du 17 mars 1815, et est
adressé S. M. Louis XVIII, le second de 26
avril suivant, et est adressé S. M. l'empereur
Napoléon. Le premier a pour objet de soumet
tre au roi un plan pour enlever tous les mem
bres de la famille Bonaparte, le second, d'offrir
l'empereur le moyen de s'emparer, un jour
donné de tous les princes de la maison de
Bourbon. Le mémoire du 17 mars fut trouvé
aux Tuileries, après le départ pour Gand. Ce
lui du 26 avril l'Elysée Bourbon après le
départ pour Rocheforttous les deux écrits et
signés de la même main sont, dit-on, déposés
en lieu sûr, et feront incessamment leur appa
rition dans le monde.
La commission de la cour des pairs s'est
réunie aujourd'hui 2 heures, sous la prési
dence de M. le chancelier Pasquier, et a con
tinué ses opérations d'instruction qu'elle a
suspendues 6 heures pour les reprendre de
main dimanche.
Une nouvelle perquisition a, dit-on, été faite
aujourd'hui au domicile de M. Parmentier.
Depuis deux jours plusieurs arrestations
ont été opérées en exécution des mandats dé
cernés par M. le préfet de police. Au nombre
des individus arrêtés il s'en trouve qui ont été
impliqués déjà dans plusieurs procès politi
ques. Les diverses perquisitions auxquelles se
sont livrés les magistrats ont amené, dit-on,
des saisies fort importantes.
On a reçu au ministère des affaires étran
gères des dépêches de M. Adolphe Barrot,
consul général de France en Egypte. Elles se
rapportent, dit-on, au projet de traité d'extra
dition entre la France et le gouvernement
Égyptien dont il a été parlé.
Les bureaux de la Chambre des Députés,
se sont occupés hier du projet de loi tendant
proroger l'exemption des droits accordés au
commerce des grains jusqu'au 31 octobre. Les
bureaux ont paru en général être d'avis que le
nouveau délai fixé par le ministère n'était pas
suffisant; c'est du moins dans ce sens que se
sont exprimés la plupart des membres qui ont
parlé dans les bureaux.
Les céréales se maintiennent avec une
grande fermeté et le premier cours de taxe de
quinzaine qui a été fixé hier la Halle aux blés
de Paris est de 71 fr. 52 c. Ce cours se rap
proche de la limite du pain 61 le kilog., et
I on paraît craindre qu'il y ait encore une
hausse sensible sur le pain pour la première
qunzaine du mois de juin.
Cet état de choses paraît surtout produit par
le retard des arrivages du nord de la Russie et
par l'épuisement des approvisionnements de
nos marchés. Quant la prochaine récolle, elle
s'annonce de la manière la plus satisfaisante,
quoiqu'en dise le Journal des Débats.
Le Roi a présidé aujourd'hui le conseil
des ministres. M. le ministre de l'intérieur y
assistait.
ETUDE DU .U
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liy M' POUPART"VIENNENoUris,
ter residentie van Zonuebeke, is er geld in lee-
ning te bekomen mits goed bezet.
A YPRES.
Samedi, 23 Mai 1847, pour la MISE A PRIX, et
Samedi, 12 Juin 1847» pour l'ADJUDICATION DÉ
FINITIVE, d'une petite Feiime contenant 3 hectares
2 ares 20 centiares, située Ziliebeke, occupée par
le s' Auyuste Dulhoy, jusqu'au Octobre i849> au
prix de i53 fr. par an, par dessus les contributions.
Pour tous renseignements, s'adresser au bureau
dudit Notaire van ekckë.
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