L'honorable repi
eu dimanche dr, si
roi, qui doit par
Londres.
M. Rogier a été
S. M. lui a exprime
tion de l'appeler
cabinet. On peut
loule conjecture su
ministérielles.
tant d'Anvers doit avoir
mière entrevue avec le
us peu de jours pour
aujourd'hui par le roi.
5 celte entrevue l'inten-
d'elleson retour
éut de connaître la nature et l'importance des
biens qu'on voudrait mettre hors du commet ce,
mais aussi pour sauvegarder hnteret des fa
milles. Le gouvernement, dit foullier, doit
refuser son autorisation lorsqu i s agit d ac
cepter des legs qui préjudicient a la famille du
testateur. {Journal de Liege.)
non ue i appeler j ueut-T nnu;pû vipnf
d'Angleterre, pour 11retenir de nouveau de M. le ministre es ^i^Ville nu'il a dé-
la situation et le cc ter sur la formation du d'informer la regence de cette ville,,q
c s'abstenir d'ici la de cidé que les sociétés de chant qui se rendio
marche des négociations au prochain festival de Gand seront transpor
tées gratuitement par le chemin de fer.
Un arrêté roval du 17 juin porte ce qui suit
s i A rav.il P (le
{Indépendance.)
ENCORE UN P.ilJlOINE ACCAPARÉ
PA1CLERGÉ.
Un chanoine horaire de la Cathédrale de
Liège est décédé, U7 avril dernier, 1 éta
blissement du sémiiie, où il avait été admis,
par faveur^ fixer demeure.
Cet ecciésiastiqu£>ossédait une fortune
patrimoniale consid ble; on l'évalue plus
d'un demi million.
Pendant sa vie, iivait fait des donations
importantes des éblissements religieux, et
tout le superflu de [s revenus passait, aux
moyens de dons mands,au profit d'institutions orjentale); Marie Coddron, Gand.
cléricales, telles quéa propagation de la foi,
L'administration de l'institution royale de
Messines est autorisée admettre immédiate
ment dans cet établissement
Nathalie Pycke Courtrai Euphrasie Van
Neste Winkel-Sainl-Eloy (Flandre-occiden
tale) Marie Van den Weghe, Cachtem (merae
province); Marie Versligghele, Ypres; Clé
mence ReubrechtOostvleteren (meme pro
vince) Eugénie Missotten, Roulers Malhilde
Van Coillie, Lichlervelde (même province)
Amélie Termont Somerghem (Flandre
la bonne presse, etc.
ment la dîme l'art
ainsi conçu La
l'on payait ci-deva
jamais été supprïm
ou rédîmée par 1
moinsdouteux qu'i
légitimes aussi, su
mes parents j'ai
certaiue somme p
payait même indirecle-
11 de son testament est
ime ecclésiastique, que
t sur les terres, n'ayant
pari'Église, ni rachetée
propriétaires, il est au
en soient les possesseurs
?ant en cela la conduite de
toujours consacre une
r ur le curé et l'entretien
des églises où j'ai lu bien-fonds. Mes héii-
tiers étant aux mêipes droits que moi et ne
pouvant pas leur en laisser d'autres, je les
exhorte instamment de subvenir aux besoins
et l'entretien des églises des dits lieux, et a
Non content de ces largesses, le clergé s'ap
prête encore recueillir d'autres avantages,
par le testament du défunt. Le séminaire,
entr'aulres, a été institué légataire des meubles,
du numéraire et de l'argenterie, ainsi que d'un
capital d'environ quarante mille francs. La
cathédrale et deux autres églises ont obtenu
des immeubles et des capitaux qui valent beau
coup plus de cent mille francs, etc.
La famille dépouillée fait opposition la
délivrance de tous ces legs et vient d'adresser
un mémoire Sa Majesté pour la prier de
refuser aux établissements légataires l'autorisa
tion requise par l'art. 910 du code civil.
Trop souvent, le gouvernement et la plupart
des dépulations provinciales ont perdu de vue
les motifs qui ont porté le législateur sou
mettre les établissements de main-morte la
tutelle de l'État.
Celle autorisation a été prescritenon-
seulement pour mettre le gouvernement en
Le Politique annonce que la nomination de
M C. Materne aux fonctions de secrélaire-
pénéral du ministère des affaires étrangères est
résolue et ne tardera pas a etre officiellement
publiée. illumina
Le Moniteur publie le tableau du mouve
ment des voyageurs et des marchandises sur le
chemiu de fer pendant le moi» de ma, dernier.
Les receltes se sont elevees a fr. 1,,0,90/-J7.
Courtrai. Nous avons la satisfaction d an
noncer que la cause de M. E. Arlequeeuw,
éditeur du journal IIoop van Belgie, vient
^fe.,6'fu"
avait annoncé la remise la session prochaine,
a apporté celle nouvelle. Son acquittement ne
paraît douteux personne.
La maladie typhoïde Gulleghem continue
de sévir, et l'hôpital qui y a été établi pour 24
malades est constamment rempli. Elle prend
différents caractères, et se répand indistincte
ment dans toutes les classes de la population.
Un article de M. le professeur Henaux, inséré
dans la Revue de Liège, est du plus grand in
térêt historique pour ladite ville. M. Henaux
cherche prouver, par des citations multipliées,
que Charlemagne est né Liège. L'opinion de
M. Henaux est accueillie par les savants; la
Journal de Liège espère qu'une statue, placée
sur une des places publiques de Liège, consa
crera cette revendication historique dont nos
voisins auraient droit d'être fiers tant de
titres.
ue l'administration de la ville d'Ypres n'a pas
imiter ce qui se fait ailleurs, puisqu'elle a pra
tiqué ce moyen de soulager les classes ouvrières
et indigentes, avant qu'il n'était question dans
UDe autre ville, d'achat de grains et de veute de
pains prix réduit.
Il I Il I
Un fait significatif et qui contraste singulière
ment avec le résultat de l'élection du 8 juin,
vient de se passer l'operinglie. Il s'agissait
pour la société des archers de à'-Sébastien, de
se choisir un chef-homme; l'élu du 8 juin M.
Van Reninghe-Vercamer en était le vice-prési
dent et avait l'espoir d'être promu la pre
mière dignité de la société. Il paraît que les
sociétaires n'ont pas été de cet avis, et c'est M.
Liévin Danneel qui a été élu par acclamation et
l'unanimité.
Nous laisserons nos lecteurs faire les réflexions
que ce fait semble nous soulever.
TibOOni—
On nous assure que l'échevin de la ville, M.
Vanden Peereboom, s'est rendu Anvers, pour
assurer les subsistances de la ville d'Ypres et faire
l'achat d'un convoi de céréales.
On nous écrit de Zanlvoordecanton de
Wervicq, 21 juin 1847
Jeudi dernier, une baraque deux demeu
res, située en notre commune, a été la proie des
flammes. Par suite de ce sinistre, les occupeurs
de ces demeures, Louis Durnez infirme et
estropié, âgé de 50 ans, sa femme également
estropiée et leurs deux enfants; et Louis Leleu
(vulgairement appelé Choitje Bertinehomme
d'un âge avancé, se trouvèrent sans asile. Us
s'adressèrent au bourgmestre de la commune,
pour solliciter la faveur de pouvoir s'abriter
dans une maison appartenant la fabrique de
l'église et qui est vacante depuis deux ans. Ils
obtinrent assez facilement celte permission,
condition toutefois de quitter cette demeure,
i~ c-i--i an-
fier celle permission par le digne curé Delmotle
qui est déjà connu par vos lecteurs. Mais au
lieu d'obtenir la permission demandée, ce der
nier les traita brutalement et les mit honteuse
ment la porte. D'autres personnes indignées
de la conduite de celui qui devrait donner
l'exemple de l humanité, accueillirent chez eux
ces pauvres incendiés, leur donnèrent un loge
ment et la nourriture.
Toutes les jwuvt^ks publiées jusqu'ici sur la
crise ministérimfe sfli controuvées.
Il n'est pas vrai que M. Liedls ait été appelé
chez le roi.
Il n'est pas plus vrai que M. d'Hoffschmidt
ail eu une conférence avec S. M. Mr d'Hoff-
schrnidt if est même pas Bruxelles.
Ou assure que S. M. a parfaitement compris
que c'est un ministère de gauche qu'il fallait
avoir recours dans les circonstances actuelles.
A cet effet, le roi a fait appeler M. Rogier.
1 -
celle volonté il sentait une sourde irritation s'amasser au fond de
•ou cœur contre cette autre jeune fille dont il avait sollicité et
obtenu la maiu. Il était bien résolu accomplir la parole qui le liait
déjà; pourtant il n avait jamais senti comme en ce moment combien
lui coûtait le sacrifice auquel le condamnaient les lois du monde,
espèce d'obligation d'honneur qu'il avait contractée et la publicité
donnée ses engagements envers la famille de Nanteuil. Dès ce
moment ses dispositions s'aigrirent, et la bienveillance affectueuse,
la sympathie presque fraternelle que lui inspirait Marguerite se
changèrent en une amère froideur; il vit sous un autre jour le
caractère et la conduite de Mn,e de Nanteuil; il fut tenté d'attribuer
des motifs odieux la douceur, l'abnégation, la fausseté sublime
de cette femme qui entretenait le respect, l'amour filial de Mar
guerite au prix d'une cfTrayab'.c contrainte, d'une dissimulation si
pénible et si continuelle. Pourtant il eut assez d'empire sur lui-
même pour que sa conduite ne révélât pas ses impressions, et le
lendemain, lorsqu'il retourna l'hôtel de Nanteuil, rieu ne parut
sur sou vissage qu'un peu de contrainte et de froideur, que la com
tesse se hâta d interpréter par 1 impatience secrète que lui causaient
les quatre parties de whist, qu il s'imposait quotidiennement pour
gaguer les bonnes grâces de M. de Nanteuil.
Le même soir, en sortant, Philippe lui dit:— Mon cher, vous
•tes admirable l'endroit de votre futur beau-pere; vraiment, vou8
rivalisez avec Mmc de Nanteuil de chatteries et d'attentions pour
apprivoiser ce vieil ours. C'était la plus grande preuve d'amour que
vous puissiez donner Marguerite.
Cela vous paraît ainsi balbutia Raoul avec un sourire forcé.
Je suis sûr que Mllf de Nanteuil n'y a pa» pris garde seulement.
E«t-ce que vous vous arrêtez cette apparenoe de réserve
timide avec laquelle on vous accueillit? interrompit Philippe est-ce
que vous ne voyez pas mieux ce qui se passe au fond du cœur de
Marguerite Elle vous aime...
D'amour, n'est-ce pas? interrompit Raoul avec une sorte de
violence ironique; c'eit la oomtesse qui a inventé cette passion-là...
Mon cher, les jeunes personnes élevées comme de Nanteuil
n'ont pas ces entraînements de cœur on tempère leur sensibilité
par un système d'éducation qui en fait de ravissantes créatures,
fort gracieuses, faites pour inspirer de l'amour, tout fait incapables
d en éprouver... Il faudrait être un sot et un fat pour croire
l'amour d'une fille élevée dans les froides régions de la haute sooiété
et du grand monde.
Vous m'avez déjà dit cela une fois, observa Philippe fort étonné.
Et je n'ai pas cessé de le penser, murmura Raoul avec un
soupir.
Quelques jours s'écoulèrenl encore. Raoul s'était scrupuleusement
abstenu de toute démarche qui aurait pu le rapprocher de Magucttc,
et loin de se laisser aller sa passion, il avait lutté contre elle avec
une énergie désespérée. Personne autour de lui ne devina ces
tristes combats; on s'étonna seulement do la persévérance avec
laquelle il faisait le whist de M. de Nanteuil mais Marguerite,
loin de se plaindre qu'il passât ainsi les oartes la main des heures
qui auraient été plus agréablement employées dans ces causeries
dont elle s était fait déjà une si chère habitude, lui savait un gré
iufiui de se sacrifier ainsi aux goûts de son père. Mme de Nanteuil
semblait aussi trouver tout simple cette manière un peu étrange de
faire sa cour, et loin de s'inquiéter et de chercher approfondir
les sentiments de Raoul, elle maintenait Marguerite dans ses illu
sions en approuvant les interprétations ingénieuses par lesquelles
la comtesse prouvait clairement que jamais fiancé plus épris n'avait
attendu avec plus d'impatience le moment de son bonheur.
Et les jours s'écoulaient cependant avec cette rapidité inexorable
qui les dévore aux approches des événements importants de notre
vie. Raoul ne calculait plus les dates, ne jetait jamais les yeux sur
l'almanacb et ne cherchait pas se rendre compte du laps de temps
qui devait s'écouler avaut son mariage il devait épouser M,,e de
Nanteuil dans moins d'une semaine.
[La suitau prochain