H0FSTEDE EXTÉRIEUR. frakce. ANNONCES. ZONNEBEKE. S1 JANS. NOUVELLES DIVERSES. La Gazette de Madrid publie, d'après le Diario de Goberno portugais, deux documents importants la proclamation de la Iteine Dona Maria au peuple portugais, et le décret d am nistie. La proclamation est en daté, au palais des Necessitades, du 9 juin; elle est signée par la Reine et parles ministres, MM. lavares de Almeida, Proenza Duarto Leitaon, comte del Tojal, baron de la Puenle de la Barca. Lepolde Bayardo. L'amnistie est proclamée générale et com plète pour tous les délits politiques commis depuis le 6 octobre 1846, le tout devant de meurer enseveli dans un silence perpétuel et absolu. Seront rétablis dans leurs honneurs, titres et décorations, toutes les personnes qui, depuis le 6 octobreauraient été privées de leurs titres ou de toutes distinctions honorifi ques. Celte amnistie porte la date, au palais de Necessitades du 8 juin 1847, elle est signée de la Reine. On s'entretenait aujourd'hui la Chambre des Députés d une lettre par laquelle M. le comte Alexandre de Girardin aurait provoqué hier M. le ministre des affaires étrangères. M. Guizot aurait répondu qu il n'avait aucune explication donner; qu'il maintenait ce qu'il avait lu et dit la tribune. On parlait aussi de l'intervention de deux dépulés conservateurs pour empêcher M. Emile de Girardin député et rédacteur en chef de la Pressede demander des explications person nelles M. le ministre de l'intérieur, l'issue de la séance d'avant-hier. La commission de la Chambre des Députés, chargée d'examiner la proposition de M. Cré- mieux, tendant interdire aux membres des deux Chambres de s'intéresser dans des entre prises concédées par le Gouvernement, a dé posé son rapport. Elle conclut l'unanimité au rejet de la proposition. On éciit de Marseille, le 13 juin En trois jours, le port de Marseille a reçu trois cent quatre-vingt navires dont deux cent vingt-deux chargés de céréales. Aussi la baisse continue-t-elle, et notre place est menacée de bien des déconfitures Quatre navires viennent d'être expédiés pour Anvers avec des cargaisons de froment. Le comité du club national ne se lasse pas de publier des adresses au peuple anglais, pour lui signaler les dangers que court le pro testantisme, en présence des envahissements du papisme, de l'audace des jésuites et de l'in différence des proteslauts'eux-mêmes. Il en est déjà sa dix-huitième adresse. Le comité voit avec effroi les huit cents prêtres catholiques, répandus sur toute la surface de l'Angleterre et les 622 églises ou chapelles qu'ils y.possè dent. Ce qui doit faire redouter bien plus en core les progrès du catholicisme et la déca dence du protestantisme, c'est l'union, l'entente qui règne parmi les catholiques, le zèle qu'ils montrent pour la prospérité de leur religion, tandis que les protestants sont divisés, sans organisation, et d'une indifférence mortelle pour les intérêts de leur caste. De tout quoi le comité conclut, par l'organe de lord Nugent, son secrétaire, qu'il faut redoubler d'efforts pour combattre 1 e papisme, et surtout qu'il ne faut pas nommer, aux prochaines élections, un seul membre du parlement qui ne soit pas hostile celle idolâtrie. Il ne tiendra pas au club national que l'acte qui a ouvert aux catholiques l'entrée du parlement, ne soit aboli. On nous écrit de Berlin en date du 16 Le fameux dîner de 1,500 couverts que le roi se propose de donner sous les allées du Parc de Sans-Souci, aura lieu après les travaux de la Diète et avant le commencement du grand procès des Polonais, qui s'ouvrira au commen cement du mois prochain. Après le banquet, le roi prononcera un discours. Aux assises de Carlow (Irlande), deux voleurs de grand chemin ayant été acquittés par le jury, le jugeM. O'Gray dit au geôlier qui les emmenait Monsieur Murphy, vous m'obligerez beaucoup en voulant bien retenir ces deux respectables gentleman jusqu'à sept heures, car j'entends partir pour Dublin cinq heureset j'aimerais avoir deux heures d'avance sur eux. La reine Christinedepuis son retour d'Italie, paraît être sous le coup d'une grande tristesse. Le bruit se répand qu'elle a été mal reçue par sa famille de Naples. Le bruit court que le théâtre français veut ravoir Mlle Plessy, qui est, en ce moment, Bruxelles, et qu'un ambassadeur a été envoyé en Belgique pour négocier celte entrée. Le théâtre français renoncerait ainsi au profit du jugement qui lui alloue une indemnité de 100,000 fr., pour compenser le tort qui lui a fait le départ de la fugitive. i l'aris, 19 juin. La chambre des pairs instruitepar un message, de la résolution de la chambre des députés, a fixé mardi prochain, 22 juin, la comparution de M. Emile de Girardin sa barre. L'appel nominal sera fait une heure précise. On dit que Me Paillel sera chargé de la défense de M. de Girardin. On assure que la nomination deM.Dejean, comme directeur général des postes, est signée et qu'elle paraîtra dans le Moniteur de diman che. Celte nomination est due, dit-on, l'in sistance de M. Duchâtel, qui en aurait fait une condition de sa rentrée au ministère. On assure qu'une grande froideur existe entre M. le prince de Joinville et le ministère. La cause de cette situation vient, dit-on, de ce que le prince aurait positivement refusé, dès le commencement des affaires de Portugal, de prendre le commandement des forces navales que M. Guizot et ses collègues avaient résolu d'envoyer dans le Tage. En rendant compte du résultat de la dis cussion au sein de la chambre des dépulés sur M. de Girardin, I e Journal des Débats s'exprime ainsi Eh bien nous les avons entendues ces terri bles révélations. Le public les a entendues, la chambre les a entendues, l'opposition les a entendues. C'est en face de tous ces témoins Que nous le disons et sans crainte d'être dé mentis par personne A quoi se sont-elles ré duites? A rien! rien! M. Emile de Girardin a fourni ses preuves. Que sont-elles ses preuves? Rien rien rien Le ministère a vendu des titres de noblesse la preuve? un article du journal légitimiste la Moderien Il a vendu des croix d'honneur: La preuve? M. Emile de Girardin n'est pas délateur; rien! Il a vendu des privilèges de théâtre: La preuve! un certificat dont nous laissons au public a apprécier la valeur par la réponse de M. Duchâtel, rien Il a vendu enfin des promesses de pairie la preuve! Rien rien rien! Ici un incident, que M.Emile de Girardin a cru pouvoir susciter, mais sur lequel nous croyons devoir nous taire, en nous contentant de renvoyer nos lecteurs au discours de M. Guizot. Rien, rien, rien, nous ne trouvons pas d'autres termes pour qualifier les prétendues preuves de M. Emile de Girardin l'appui des accusations les plus énormes peut-être qui aient été lancées contre un ministère, et nous sommes notre aise dans celte partie du débat, car ce n'est plus l'accusé que nous avons affaire, c'est l'accusateur. Nous devons le dire I honneur de lopposilion la stupeur était grande sur ses bancs et l'étonnemdnt extrême sur les bancs mêmes de la majorité. On n'aurait jamais cru que des accusations si graves, annoncées et préparées si habilement, pussent être donr.éesàee point, nous ne disons pas de preuves, mais d'apparences, d'ombre de preuves! Aussi la réponse de M. Duchâtel a-l- elle été écoulée au milieu d'une faveur générale. Jamais discours n'a produit un effet pareil. Nous ne saurions dire quel point le langage calme de M. Duchâtel, ses explications claires, simples, péromploires ont rafraîchi en quelques sortes l'âme des auditeurs. Le succès a été im mense, M. Guizot l'a complété par quelques paroles énergiques et par un dernier éclaircisse ment. La chambre, une grande majorité, avait autorisé les poursuites contre M. Emile de Girardin. Le journal la Presse n'a pas cru pouvoir se dispenser de répondre ce malin l'article par lequel le Journal des Débals déclare que les révélations de M. Em. de Girardin, se sont réduites Rien Rien! Rien M. Em. de Girardin déclare qu'il aurait dû, peut-être décliner un débat politique, où tout l'avantage était du côté du ministère et deman der une enquête ou du moins le renvoi par- devant le jury. M. de Girardin dit lui-même dans la Presse, que jeté en avant par un inci dent imprévu, il avait lutter seul contre son inexpérience de la tribune ensuite contre une majorité irritée; enfin contre MM. Guizot et Duchâtel. Puis M. de Girardin reprend un un chacun des faits qu'il a révélés la tribune sur l'affaire de la vente du privilège du troi sième théâtre lyrique; il cite une lettre de M. Thibaudeau adressée M. Guizot depuis la dernière séance de la chambre des députés, pour l'offre faite aux maîtres de postes, il de mande de nouveau une enquête et il déclare que son affirmation subsiste et qu'il la maintient. Quant la promesse de pairie M. Girardin répète ce qu'il a déjà dit c est précisément parce quejt sais très-bien et trop bien, les faits que je ne puis les apporter la tribune; il re proche la majorité qui veut que la lumière se fasse de ne pas ordonner une enquête. Quant lui, il ne veut pas citer des noms propres et se faire ainsi délateur. Il n'est pas de condam nation qu'il n'aimait mieux affronter et subir. Ce qui surtout paraît vivement avoir offensé le gérant de la Presse, c'est lorsque M. Guizot est venu parler la tribune du père de M. de Girardin. IJn ministre du roi dit M. de Girardin ne craint pas de s'abriter derrière un indigne abus de confiance, de violer la tribune un secret de naissance, M. Guizot avait déjà dans sa vie politique au moins deux tâches, le voyage Gand et la coalition, aujourd'hui il en a trois, et la dernière n'est pas celle que sa conscience regrettera le moins. II paraît du reste que la révélation, faite par M. Guizot du nom du père de M. Em. de Girardin a vivement offensé M. Alex, de Girar din, car celui-ci l'issue de la fameuse séance de jeudi attendait M. Guizot, dans la salle des Pas perdus, et manifestait les intentions les plus hostiles. II a fallu que trois députés, dont un est membre de l'opposition se rendissent auprès de lui, pour le calmer et pour empêcher un nouvel éclat. EN 4.LLERBESTE Te koopeii op Zonnebeke. Maendag, 28" Juny 1847, om 3 uren nnmiddag, in de herberg bewoond door Antoine Gardeyn, ter plaels van Zonnebeke, zal er door den Notakis POI'PAUT) voortsgegaen worden tôt den OVERSLAG, ouder andere, van Eenesehoone behuisde en welbeplanleHoFSTEDE, gelegen op Zonnebeke, langs den sleenweg, by de lierberg den Fresenherggroot io-5o-3i cenliaren; gebruikt doov Phi lipy us Carbon, mils yS5 fr.s'jaers. Ingesteld 23,500 francs. Eene zeer goede vette Weide, gelegen op S' Jati3, nevens Ypre, by de plaets, groot 3-3y-8o cenliaren, gebruikt door sieur Pieter Pan Dromme, 0111 liand- teslaeu in Deceniber 1817. Ingesteld 20.000 francs.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3