IIUIS EX ERVE
EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
parti légitimiste Paris, ayanlà faire un voyage,
confia une cassette contenant des papiers de
haute importance une dame qui n'eut rien de
plus pressé que de prendre connaissance du
contenu, et jugea qu'il ne serait pas difficile
d'exploiter la circonstance, fie marquis, de
retour, s était présenté chez elle pour reprendre
le dépôt, la dame répondit qu'elle avait un
urgent besoin d'une somme de 60,000 francs.
Pris au trébuchet, le marquis se contint et
annonça que son secrétaire viendrait le lende
main reprendre les lettres cctntre écus.
Cependant la dame se dit, part elle, que
si le marquis voulait bien acheter aussi cher la
restitution, la police de Louis-Philippe la don
nerait bien davantage. Elle demanda et .obtint
une audience secrète de M. Gabriel Delessert,
préfet de police, et lui demanda 100,000 fr.,
l'assurant que le marquis lui en avait offert
80,000. M. Delessert déclara qu'il ne pouvait
compter une somme pareille sans l'assentiment
d'un haut personnage chez lequel il s'offrit
conduire, dans sa voiture, la dame et la cassette.
Mais on n'achète pas chat en poche, et le
monarque voulut feuilleter la correspondance
avant de la payer. La daine s'aperçut qu'elle
s'était aventurée, mais il n'y avait plus
reculer: elle lâcha la casselte et aussitôt Louis-
Philippe, appelant un aide de camp, lui com
manda d'aller incontinent la restituer au mar
quis de Pasloret.
Il est bon d'ajouter que Louis-Philippe qui
entretient des agents affidés autour du marquis
avait depuis longtemps les copies de ces papiers
si compromettants.
En Suède, où la population est d'environ
2.1500,000 individus, remarquables par la sim
plicité de leurs mœurs et par leur goût poul
ies travaux des champs, il n'y a que 3 mendiants
sur -400 habitants, tandis que sur 100 l'on en
compte 3 en Norwège,4en Danemark, 3 en Wur
temberg, 10 en Suisse, 13 en Italie, 13en France,
17 dans les lies Britanniques réunies, 40 en
Angleterre seule. Nous n'osons pas citer des
chiffres pour la Belgique.
Vingt années de réclusion pour un âne!
La cour d assises de Bruges vient de condamner
trois paysans 7 et 6 années de réclusion pour
avoir volé un âne dans une écurie.
Dialogue entre un avare et un voleur.
La bourse ou la vie (C'est le voleur qui parle).
Prenez ma vie (c'est l'avare qui répond), mais
laissez-moi... votre bourse.
Un journal de Pou, Y Observateur des
Pyrénéesraconte la petite anecdote suivante
Un étranger, Arabe d'origine, et décoré de
plusieurs croix se Irativail depuis quelque
temps chez un vénérable ecclésiastique de notre
ville pour préparer sa prochaine et éclatante
conversion au christianisme. Avant cependant
d abandonner la foi de ses pères, il voulut v
faire un retour et se disposer aux joies pures
du paradis chrétien par quelqu'une des jouis
sances que promet celui de Mahomet. Notre
néophyte mal affermi se rendit donc un beau
soir chez une houri, bien décidé sans doute
rompre ensuite pour toujours avec ces objets
de la tolérance du prophète.
Mais la houri, tout eu s'appropriant l'offrande
du futur renégat le repoussa pour cause d'état
contraire la grâce, dangereux même pour
une vraie croyante. Celui-ci, indigné de se voir
éconduit et frustré, s'empara du turban de la
beauté et de la clef de sa chambrelie, sans doute
pour exprimer d une manière symbolique qu'il
tenait absolument pénétrer dans son cœur et
s'emparer de son esprit.
Mais la houri cruelle goûta peu, il paraît, ce
langage emblématique, et déposa immédiate
ment sa plainte entre les mains du commissaire
de police. Celait tomber des hauteurs du ciel
sur 1 endroit le plus prosaïque de la terre.
Quoiqu'il en soit, le magistrat alla trouver
1 infortuné musulman et lui fit observer que
nos mœurs ne comportaient pas ces manières
de procéder. Il y a eu malentendu entre
nous, dit celui-ci I odalisque qui vous envoie
"a Pas compris que je ne lui avais dérobé sou
mouchoir que pouravoir occasion de le lui reje
ter. A ce discours, le magistral sourit, il était
désarmé.
On lit dans le Courrier de Loir-et-Cher
de Blois
La procession du faubourg de Vienne a été
troublée dimanche dernier, par une scène
digne de Lutrinde Boileau. Les femmes des
mariniers de la rue des Chalands avaient im
provisé un reposoir; le curé, mécontent de
n'avoir été ni consulté, ni prévenu, jugea
propos de ne pas s'arrêtera ce reposoir; alors,
la population de ce quartier s'indigna d'un pa
reil manque d'égards. Une véritable émeute
eut lieu, les outrages pleuvaient sur le malen
contreux curé; la présence du Saint-Sacrement
ne put arrêter ce débordement. Un individu
présenta le poing au curé jusque sous le dais;
d'autres, se précipitant aux cordes qui rete
naient la voile, voulaient la faire tomber sur le
curé et son entourage. Un juge, marguiller de
la paroisse, qui suivait le dais, s'efforça vaine
ment de calmer l'émeute. La procession eut
peine continuer sa roule. Puis le curé, se
ravisant revint par une autre rue pour répa
rer sa bévue; mais déjà le reposoir était dé
moli et il n'eut que la douleur de recevoir
une nouvelle bordée d'injures. Cette exaspéra
tion n'était pas calmée lundi. Toutes ces braves
femmes menaçaient de se faire protestantes.
La semaine dernière, limportation de
bétail étranger Londres et dans les autres
ports du royaume, a encore augmenté d'une
manière sensible. Le chiffre de celte importa
tion a été, dans le port de Londres, pour les
bêtes cornes, de 1,319; pour les bêtes laine,
de 2,810, et dans les autres ports, respective
ment de 340 bêtes cornes et de 800 bêtes
laine.
-On lit dans le Globe
Le roi et la reine des Belges sont attendus
au palais de Buckingham mercredi soir, et de
nombreuses invitations ont été faites pour le
dîner qui aura lieu jeudi. Le rétablissement de
sa santé étant le but principal du voyage du
roi en Angleterre, on ne dit pas quelle sera la
durée du séjour de S M. On pense que le roi
et la reine des Belges passeront quelques jours
Windsor. Le steamer Garland s'est rendu
Ostende pour prendre son bord Leurs Majestés.
11 paraît que ^incorporation douanière de
la Pologne l'empire russe a mécontenté les
nobles de la Russie qui, épuisés par les dépen
ses de luxe qu'ils font la cour, ne se soutien
nent que par le produit des industries dans
lesquelles ils sont intéressés. La libre entrée des
produits de l'industrie polonaise leur ferait un
tort considérable par la concurrence. Aussi
pense-t-on généralement que le gouvernement
ajournera l'exécution de la mesure.
Paris, 25 Juin,
La chambre des pairs, après en avoir délibéré,
a rendu hier dans l'affaire de M. de Girardin
la décision suivante
La chambre des pairs, après avoir entendu
M. Emile de Girardin, l'un des propriétaires
gérants du journal la Presse, cité devant elle
par suite de sa résolution du 3 juin, en vertu
de l'art. 13 de la loi du 22 mars 1822, renvoie
ledit Emile de Girardin des fins de la citation
lui donnée.
M. Emile de Girardin.Je n'attendais pas
moins de l indépendance et de la justice de la
chambre des pairs.
On assure que M. de Girardin a été acquitté
par 134 voix contre 63.
La chambre s'est occupée ensuite de son
ordre du jour et a décidé qu'elle s'ajournerait
jusqu'après l'arrêt rendre par la cour sur les
réquisitions du procureur-général. C'est ven
dredi que la cour commencera sa délibération.
On dit que c'est la suite d'un discours
très-énergique de M. le comte Molé que l'arrêt
d'acquittement a été rendu par la chambre des
pairs dans l'affaire de M. de Girardin.
Plusieurs journaux repètent ce matin le
bruit d une réconciliation entre le ministère et
M. de Girardin. Celte nouvelle nous avait paru
incroyable lorsque nous l avions lue hier dans
le National:, elle nous paraît impossible aujour
d'hui. Ce n'est pas au moment où il triomphe
contre MM. Guizot et Duchâtel, où l'on peut
prédire, coup sur, la chûte prochaine du
ministère,que le rédacteur en chef de la Pressa
aurait accepté une réconciliation avec M.Guizot.
La distribution faite hier MM. les mem
bres de la cour des pairs, l'issue de l'audience,
se compose de trois volumes in-4°. Le premier
est le rapport de M. Renouard au nom de la
commission d instruction le deuxième est
rempli par les interrogatoires des inculpés et les
dépositions des témoins.
On nous donne ce soir comme une nou
velle certaine, dit le Nationalqu'après des
négociations assez prolongées, un rapproche
ment a eu lieu, la tombée du jour, entre les
deux ministres et M. Emile de Girardin.
Voici, d'après la Patrieles bruits qui
couraient hier soir, la fin de la séance de la
chambre, dans plusieurs groupes de députés
conservateurs
En apprenant l'acquittement du gérant de la
Presse, MM. Duchâtel et Guizot auraient en
voyé leur démission au roi.
Les nouveaux ouvrages que les souscripteurs la
Bibliothèque nationale viennent de recevoir,
appartiennent tous la série historique. MM.
Cooinans aîné, Gens, Moke, justifiant complètement
cette réputation de talent qu'ils se sont acquise dans
les lettres, viennent de payer un premier compte
de la collaboration qu'ils ont promise la Biblio
thèque nationale. Avec de tels interprètes le succès
était certain et nous ne nous sommes pas trompés
lorsque les premiers nous avons annoncé que cette
publication obtiendrait toutes les sympathies du
pays. Deux intérêts puissants d'ailleurs la recom
mandent et la soutiennent le développement de la
littérature belge, d'une part, et de l'autre la néces
sité de répandre et de populariser les idées nationales.
Considérée ce double point de vue, cette publi
cation aura toujours droit aux encouragements de la
presse.
Aujourd'hui nous ne recommandons plus cette
collection pour en étendre le succès, mais seule
ment pour constater un fait important et auquel
notre amour propre littéraire est intéressé, c'est
que parmi les meilleurs livres français réimprimés
en Belgique, aucun n'a encore atteint un succès de
8ooo, chiffre qui forme aujourd'hui le nombre de
souscripteurs la Bibliothèque nationale.C'est là un
fait qui répond victorieusement aux articles plus
ou moins spirituels que les écrivains français ont
souvent écrit coutre notre littérature nationale.
TE KOOPEN
IBOMftëN YlPlRUa
Een schoon groot Huis en Erve zynde eenen
welgekalanten kruideniers-winkel, met roétsmel-
lery en keersmakery, gestaen en gelegen binnen
Ypre, aen den westkant der Dixraudetraet, n" 77
gebruikt door sieur Vancien Kerckhove-De Meers-
seman,en waeraen den kooper zal mogen handslaen
en in gebruik treden drie maenden na den overslag.
Den kooper zal raogea betaling doen met ver-
scheide capitalen tôt concurrentie van 7,000 francs,
op bel voorschreven goed bezet, respectivelyk aeu
den intrest van 4 i/4 en 4 172 p. s'jaers.
Stact maer op 7,500 francs.
Den ABSOLUTEN OVERSLAG, zonder uitstel,
zal gebenren binnen Ypre,in dealspauning bel Ilôtel
de Gand, Maendag, 5™ July 1847, 0111 6 uren s'a-
vonds, ingevolge de voarwaerden berustende ten
kantoore van den Notauis VANDERMEERSCH, te
Ypre.
/X V4 A sJi oA On demande louer une MAISON
v A DEUX ETAGES, dans un état
convenable de réparations et de propreté, située
Ypres, dans un quartier isolé ou peu fréquenté.
S'adresser au bureau de celte feuille.