IMMEUBLES PATRIMONIAUX EXTÉRIEUR. ïiume. ANNONCES. 3 Variétés, EN LA. COMMUNE DE NEUVE-ÉGLISE, NEUVE-ÉGLISE. 9e Lot. Une Pâture grasse, de 2 hectares 8 ares, tenant M. Godtschalek-Van Elslande et au chemin de Neuve-Église Messines l'acquéreur pourra y mettre main le 1" Décembre prochain. expédition d'enlever Abd-el-Kader. Celui-ci était alors la tête de 500 cavaliers et de 200 fantassins. Le 14 juin, les troupes marocaines es sayèrent d'exécuter l'ordre de l'Empereur mais elles furent vigoureusement repoussées par les troupes de l'émir, après avoir essuyé une perte de soixante-dix chevaux. Le lendemain, Kl-Amar revînt la charge mais les maro cains furent encore défaits, et, pendant la nuit suivante leur camp fut attaqué, pris et pillé par Abd-d-Kader, qui lit couper la tête au caïd prisonnier. On sait combien il faut se défier des récits publiés par les Arabes; ces nouvelles ont besoin d'être confirmées. Si elles sont exactes Abd-el- Kader est en ce moment maître du Riff, c'est- à-dire de la vaste province du Maroc qui borne nos frontières; il peut recevoir librement par le littoral, les secours de diverse nature qui ne manqueront pas de lui être envoyés, et son prestige est accru dans l'empire du Maroc. On s'occupe beaucoup, dans les cercles politiques du fait suivant: Hier, la reine est allée pour la première fois, se promener seule cheval au Prado, sans l infant don François de Paule et l'infante Josepha. L'infant et sa fille se promenaient de leur côté au Prado. On a fait mille commentaires ce sujet. On disait que l'infant don François de Paule avait beau coup perdu dans l'esprit de sa royale nièce, quelques personnes voyaient même dans cette circonstance, un commencement de disgrâce. On attend sous peu de jours Paris la princesse Bibesko, fenjme du prince régnant de Valachie, mariée fort jeune au prince Gisko, minisire de la guerre de la principauté, elle l'avait rendu père quatre fois de suite, lorsqu'il y a cinq ans Bibesko en devînt éperdu ment amoureux et résolut de l'épouser, mais ce ver tueux monarque était déjà possesseur d'une femme légitime dont il avait trois enfants. Il fallait donc avoir recours un divorce. 11 pré tendit que sa femme était folle, et il voulut l'envoyer Paris dans une maison d'aliénés mais celle-ci parvint s'échapper, et se réfugier Vienne où elle réside eu ce moment sous le protectorat de M. de Melternich. Bibesko demanda l'autorité ecclésiastique de son pays, la consécration de ses amours avec la belle Mfyieilzika. Le patriarche grec refusa d'autoriser deux divorces la fois, tant que le prince ne paierait pas son bonheur de conces sions considérables, au profit de l'empereur Nicolas. Bibesko tint bon pendant trois ans; mais enfin l'amour remporta et il aliéna son indépendance au Czar. C est la princesse Marieit- zika qui est attendue Paris, avec une suite nombreuse et qui doit ensuite se rendre Bou logne pour y prendre les bains de mer. Paris, 5 Juillet. La chambre des pairs a terminé hier l'examen du projet de loi relatif l'enseignement et l'exercice de la médecine et de la pharmacie. 11 a été adopté la majorité de 101 voix contre Dans sa séance d hier, la chambre a sanc tionné, après un assez long débat, l'institution des médecins cantonaux en changeant le nom. Ils s'appelleront désormais médecins de charité, et seront nommés par les préfets sur la dési gnation des conseils municipaux. Une grave question est soulevée en ce moment parmi les membres du cabinet. Il s'agit de trouver un moyen de lutter avanta geusement contre l'influeucedes 36,000abonnés de la Presseon avait songé d'abord fonder un nouveau journal conservateur, mais on a pensé une autre combinaison. II s'agirait de former un fond suffisant pour permettre au Journal des Débats d'abaisser son prix 40 fr. mais le Journal des Débals qui au fond n'a pas grande confiance dans l'avenir du ministère actuel, refuse de se soumettre une pareille combinaison. 11 n'est pas certain en effet que les successeurs de MM. Guizot et Duchâtel, seraient disposés faire les mêmes sacrifices pour combler le déficit qui serait le résultat de l'abaissement du prix d'abonnement du Journal des Débals, et dans ce cas celle feuille craint de ne pouvoir faire face ces frais avec l'abonnement 40 francs. CARTER. Carter, le fameux dompteur de bêtes féroces, est mort la semaine dernière Londres. C'était un homme prodigieux. Pour lui les lions et les tigres n'avaient ni griffes ni dents. Il se jouait de la mau vaise humeur des panthères; il inspirait la docilité aux léopards; il réduisait la douceur la plus inof- fensive l'aigre caractère des hyènes. La nature lui avait fait ce don, que l'art avait perfectionné. Il était doué d'un pouvoir fascinateur dont l'élude avait fait une science, et c'est ainsi qu'il savait faire vibrer chez les animaux féroces la fibre de sensibi lités qu'avaient révélée aux physiologistes le lion d'Androelès et le lion de Florence sa laissant atten drir, l'un par la pitié, l'autre par la reconnaissance. Les Mémoires de Carter seraient un livre curieux, mais il n'en a pas laissé, malheureusement, et la postérité n'aura d'autres traces de sa vie que quel ques détails biographiques donnés par une Revue américaine. Comme tous les grands hommesle célèbre dompteur manifesta sa spécialité dès l'âge le plus tendre. Hercule au berceau il étouffait les serpents, Carter les apprivoisait. A peine adolescent, il s'était déjà fait une petite ménagerie d'animaux malfai sants, sinon féroces. Il habitait une ferme du comté do Norlhmnberland, en Angleterre, où il était né. Pendant un rude hiver où les loups faisaient grand ravage dans le pays, on organisa des battues contre ces animaux carnassiers; les chasseurs leur faisaient guerre ouverte, les paysans leur tendaient des piè ges. Un loup colossal qui avait dépeuplé plusieurs bergeries et qui jusque-là s'était dérobé toutes les poursuites, se laissa vaincre parles ruses du jeune Carter, qui sut adroitement l'amener dans la cour de la ferme, où le terrible animal se trouva pris. Les gens aposlés aux fenêtres et armés de fusils al laient le tuer, lorsque l'un d'eux fit observer que jamais on n'avait vu un loup de cette taille, et qu'eu raison de sa magnifique encolure, le jardin des plantes de Londres ne manquerait pas d'en donner un bon prix, si on parvenait le prendre vivant. Mais ce n'était pas chose facile que de prendre vivant cet énorme loup, qui se voyant enfermé et entouré de meurtriers, était entré dans une épouvantable fureur, poussant d'affreux hurle ments et s'élançait aux fenêtres par bonds impé tueux. Persuadés que la capture était impossible, les paysans allaient là ire feu sur la bêle, lorsque Carter proposa de tenter l'aventure. Le loup lui appartenait, c'étail lui qui l'avait conduit-là, on le lui abandonna après avoir vainement essayé de le faire renoncer un projet si dangereux. Mais il n'écouta rien, tant sa vocation lui promettait le succès. Comment s'y prit-il? Le fait est que le soir même le loup était réduit l'obéissance passive, et que quelques jours après, le jeune dompteur présentait sa conquête la ménagerie de Londres. Avec le prix qu'on lui en donna, Carter acheta un jeune lion et s'embarqua pour les Etats-Unis avec ce compagnon de voyage. Pendant la traversée, il fit de son élève le lion le pins accompli, le plus doux, le plus gracieux. Les américains s'extasièrent devant ce miracle, et le dompteur, encouragé par la vogue, eut un tigre, une panthère, un ours, et se montra au milieu de tontes ces bêtes féroces avec sang froid. Malgré son succès, on rapporte que dans un temps il fit de mauvaises affaires et qu'il fut obligé de contracter des dettes considérables. Ces revers suivirent la pente ordinaire les créanciers perdirent patience et prirent contre leur débiteur un jugement qui le condamnait la prison. Carter attendait les recors, et lorsqu'ils se présentèrent chez lui, ce fut un tigre qui leur ouvrit la porte. On juge s'ils décampèrent! Fort de sa profession, le dompteur se trouva hors du droit commun il ne se cruL pas obligé d'attendre le coucher du soleil pour se promener, et il sortait en plein jour, ac compagné d'un lion superbe, qui tenait les huissiers distance. Il fallut composer avec un débiteur si bien gardé, et l'inabordable Carier arrangea ses affaires. Ou lui avail prédit qu'il serait dévoré par un de ces terribles compagnons avec lesquels il vivait. Les prophètes de malheur argumentaient d'après le proverbe, qui, comme tous ses pareils, reçoit cha que jour de nombreux démentis. Carier est mort d'une inflammation de poitrine, maladie moins clémente que la griffe du tigre et la dent du lion. A VENDRE caxgxssa— Le Lundi, 12 Juillet 1847, trois heures précises de relevée, au cabaret tenu par Dcllc Baert, au bourg dndit lien, Mrc VERMEËRSCH, Notaire Neuve Église, procédera l'ADJUDICATION DÉFINITIVE des Biens ci-après désignés, savoir 1Lot. Une belle Maison et édifices avec 2 ares de fond, située au bourg, l'entrée de la rue d'Armenlièrcs. Porté 4,300 francs. 20 Lot. Une Pâture grasse de 7 1 ares, nom mée la Prison, tenant au chemin d'Armentières. Porté et 3,600 francs. 8" Lot. Une belle Pâture grasse, nommée Bacquaerts-JVeideîle la contenance de 4 hectares 48 ares, tenant audit chemin et aux sieurs Baert et Budin. Porté 24,000 francs. Le tout occupé par les héritiers de M. Deren, pour entrer en jouissance le ier Décembre prochain. 4° Lot. Une partie de Labour de 44 ares, occupée sans bail par le Sr Caenen. Porté 1,200 francs. 5e Lot. Une partie de Labour de 26 ares, sec tion du Kerkcweg. Porté 1,300 francs. 6° Lot. Une partie de Labour de 70 ares, nommé Nid de moineau, sise audit lieu. 7e Lot. Une partie de Labour de 35 ares, te nant la partie précédente. Ces 2 lots en masse portés d 5,350 francs. Les trois derniers lots sont occupés par les héri tiers dudit Sr Derenpour par l'acquéreur y mettra main le 1" Octobre prochain. 8e Lot. Une Maison avec 5 ares de fonds, sise dans la Basseville, occupée sans bail par Romain Bossaert, pour par l'acquéreur y mettre main le i!i Mars 184s. Porté 600 francs. Porté 3,600 francs. 10e Lot. Une Pâture avec les bâtiments usage de ferme sus étant, de la contenance de 2 hec'^ tares 20 ares, tenant audit M. Godtschalck et au même chemin. Porté 8,700 franù9. 1 ic Lot. Un hectare 42 ares de Labour, tenant M. Caprori, M'"° Baudelet et ledit M. Godtschalck. Porté 6,425 francs. 12» Lot. Un hectare 32 ares de Labour, tenant M. Delangrc-Lynde et au Zeepestraetje. Porté 4,850 francs. i3e Lot. Septante-neuf ares de Labour, nommé Grand-chien, tenant M. De Ghelcke et audit S' Delangre-Lyude. Porté 2,725 francs. 14e Lot. Deux hectares 20 ares de Labour, tenant aux propriétés de MM. Vanderi Peereboom, Godtschalck, Van Reninghe et De Ghelcke. Porté 3,800 francs. Les 5 derniers lots sont occupés sans bail par le Sr J.-Bu De Keuwer. i5° Lot. Une Prairie de 45 ares, tenant au chemin de Neuve-Eglise Messines et au Zeepe- slraeije; pour entrer en jouissance le 1 m Lire prochain. Porté fi 2,265 francs. 16e Lot. Une Grange avec son fonds aise près de la Trompe.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3