EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
MALADIES DES YEUX.
3
Zuttere, Charles. 2. De Coninck, Pierre.
Perspective, 2" cours.
prix unique: Leroy, Auguste. Accessit 1.
Aernout, Charles. 2. Vuylsteke, Désiré.
Proportion, ir cours.
prix unique': De Coninck, Pierre. Accessit: 1.
De Zuttere, Charles. 2. Bouillet, Benoit.
Proportion, 2' cours
prix unique: llennaert, Edouard. Accessit: j.
Ceriez, Théophile. 2. Ilerldron, Joseph.
Géométrie élémentaire, ir cours.
trix unique: Douchez, Adolphe. Accessit: 1.
Lapierre, Henri. 2. Lammerand, Eugène.
Géométrie élémentaire, 2" cours.
prix unique: Daele, Louis. Accessit: Hennion,
Isidore.
Architecture.
prix d'honneur Vuylsteke, Charles.
Architecture, i" classe
composition selon programme).
Prix 1. Angillis François. 2. Aernout, Louis.
Accessit: 1. Barbier, Auguste. 2. Delhoor, Joseph.
Architecture, 2' classe (copie).
Prix: 1. Lapierre, Henri. 2, Daele, Auguste.
Accessit: 1. Desmedt, Louis. 2. Legon, Lucien.
Architecture, i' classe (ordre).
Prix: 1. Daele, Louis. 2. Wouts, François. Ac
cessit 1. Schollaert, Désiré. 2. Thyu, Jacques.
Architecture, 4° classe (ordre).
Prix: 1. Demasiere, Gustave. 2. Deslaef, Jean.
Accessit: 1. Tremery, Charles. 2. Looten,Séraphin.
Composition selon programme.
prix unique: De Coninck, Pierre. Accessit: 1.
De Zuttere, Charles. 2. Borry, Auguste.
Classe d'ana/ornie.
prix unique: De Coninck, Pierre. Accessit 1.
De Zuttere, Charles. 2. Cailliez, Charles.
MARCHÉ DÏPRKS, IU 7 AOUT 1847.
Il y a eu baisse sur toutes les denrées.
Les pommes de terre se sont vendues 4 fr.
l'hectolitre. 37 hectolitres ont été livrés ce
prix moyen. 224 hectolitres de froment onlété
vendus des prix qui ont varié de fr. 31-20
fr. 36-80 prix moyen 34 fr., avec une baisse
sur le n arche précédent de 80 centimes.
Le seigle était abondant au marché et la
vente a été difficile; 188 hectolitres se sont
écoulés des prix qui flottaient entre fr. 11-60
fr. 14-00; prix moven 12-80, et une baisse
de fr. 2-40.
Le marché aux fèves était peu fourni; 20 hec
tolitres ont été vendus un prix moyen de
fr. 22-60.
38 hectolitres d'avoine ont trouvé des acqué
reurs des prix qui variaient de fr. 10-30
fr. 13-00; prix moyen fr. 11-73.
cour d'assises de la flandre occidentale.
Audience du 2 Août.
La nommée Colette DeVolder, dite Pélagie
Mitjensfemme de Charles-Louis Logge, âgée
de 33 ans, née et domiciliée Oostroosebeke
couturière, accusée d incendie, a été acquittée.
Audience du 3 et 4 Août.
Le nommé Ange-Joseph Deleforlrie, fils de
François-Louis, âgé de 50 ans, notaire, né
S Heerwillems-Capelle et domicilié Rous-
brugge-Haringheconvaincu d'avoir commis
plusieurs faux dans l'exercice de ses fonctions
de notaire, a été condamné aux travaux forcés
perpétuité, l'exposition, la marque des
lettres T. P. F. et une amende de 2,000 francs.
'Otexa»
On lit dans le Messager
C est décidément dans le courant de la se
maine prochaine que la grande composition de
M. Gai lait, représentant le Couronnement de
Baudouincomte de Flandreempereur de
Constantinopleenrichira notre salon d'expo
sition. C'est une composition qui compte plus
de cent figures. L'artiste a choisi le moment où
Baudouin, après son investiture, reçoit l'hom
mage et est salué empereur au son des fanfares
et aux acclamations du peuple.
La gravure au trait que nous avons sous les
yeux nous fait bien augurer de celte vaste
conception qui, nous n'en doutons point, sera
digne du peintre de Y Abdication de Charles-
Quint.
Gand. Le nommé Raman, arrêté vendredi
dernier au marché aux Grains, sous la préven
tion d'avoir poussé la hausse du prix des
céréales, a été envoyé, après interrogatoire subi
devant le juge d'instruction la maison de
sûreté civile et militaire, sous mandai de dépôt.
Des cris d'indignation sont partis de la foule
pendant celte translation qui a été opérée en
vigilante par crainte de désordres.
L'instruction se poursuit avec vigueur, et
plusieurs témoins ont été cités. Il paraît que
l'inculpé se trouve muni d'une patente de mar
chand mais on n'en continue pas moins sou
tenir, qu'il est l'agent dùn grand spéculateur
de celte ville. La poursuite intentée ne lardera
point dévoiler la vérité tout entière.
NOUVELLES DIVERSES.
On lit dans le journal le Droit:
Un vol assez important a été commis
avant-hierau préjudice de M Noury, marchand,
place de la Bourse. Vers sept heures du matin,
alors qu'après avoir enlevé leurs lourds volets
qui fermenî, durant la nuit, la devanture des
magasins de M. Noury, le domestique s'occu
pait nettoyer l'intérieur de la boutique, un
jeune homme, assez élégamment vêtu et ayant
les dehors d'un commis de bonne maison, se
présenta en demandant parler sans retard
M. Noury.
Le domestique répondit que son maître
n'était pas levé, que ce n était pas encore l'heure
laquelle il s'occupait d affaires, et il engagea
le visiteur matinal repasser un peu plus lard.
Celui-ci insiste, il a besoin de voir immédiate
ment M. Noury, il ne peut pas revenir dans la
journée, il faut de toute nécessité qu'il lui parle.
Vaincu par celte insistance si grande, le garçon
de magasin laisse le monsieur dans le magasin
et s'élance pour prévenir son patron.
Presqu'aussilôt, la porte de la boutique se
rouvrait, et un second individu y entrant la
hâte, faisait un signe d'intelligence au premier
venu puis, se dirigeant vers un casier devant
lequel retombait une toile grise, il soulève le
rideau relire un paquet de quarante châles
qui étaient soigneusement ployés et disposés
dans ce casier, et, portant devant lui cette
lourde et embarrassante brassée, il gagne la
hâte la porte extérieure que son complice tenait
entr ouverte et qu'il referme sans bruit aucun
aussitôt après la soi lie.
Ces faits s'accomplirent dans l'espace de
quelques secondes et pendant que le domes
tique allait avertir son maître qu'il était attendu.
Orle voleur était peine sorti que le domes
tique revenait et priait le jeune homme de
prendre patience, car monsieur le suivait.
n Le jeune homme, qui voulait donner son
complice le temps de s'éloigner, ne montra
aucun embarras, bien au contraire, il prit une
chaiseel s'assit avec uncalmeet une tranquillité
qui auraient éloigné tout soupçon; puis, peu
après, M. Noury étant descendu et lui ayant
demandé ce qu'il avait de si pressant lui
communiquer, ce monsieur, avec force saluta-
tions expliqua au négociant comme quoi il
désirait si faire se pouvait, être employé comme
commis.
Tout naturellement, M. Noury répondit
que, pour faire une semblable demande, le
visiteur aurait pu choisir un autre,momentet
il congédia 1 importun en lui disant de repasser
dans quelque temps.
Ce fut seulement une heure après, au
moment où I on disposait l'étalagequ'on s'a
perçut que 1 une des cases renfermant quarante
châles était veuve de son contenu. Alors tout
s'expliqua et l'on apprit le but et la double
visite dont ce magasin de la place de la Bourse
avait été gratifié pendant labseuce des em
ployés.
On écrit de Bologne que les nouvelles
reçues de différentes provinces prouvent que
la conspiration ne se bornait pas seulement la
capitale. Des (roubles ont eu lieu ou menaçaient
d'éclater sur d autres points.
On dit qu'un corps de plusieurs milliers
d'hommes, envoyés de Naples, est arrivé Por-
tello. On ne songe qu a orgauiser la lutte contre
les Autrichiens^ au cas où ils voudraient envahir
le territoire pontifical. Le général autrichien
baron d Hasper, est arrivé Ferrare le» troupes
impériales s'accumulent sur les rives du Pô.
Les lettres el les journaux de Rome confir
ment l'importante nouvelle qui avait circulé
dernièrement. Le nouveau secrétaire d'Étal a
prolesté contre l'entrée des Autrichiens dans la
ville de Ferrare. Le colonel Freddi et le capi
taine d'Oloi ont été arrêtés vers les frontières
du royaume de Naples. D'autres arrestations
ont été faites Rome, la suite de la saisie des
papiers des premiers accusés.
Un grave el déplorable accident est arrivé
bord du bâtiment vapeur le Comte d'Eu\
par suite du déchirement de l'une des chau
dières.
Ce bâtiment avait quitté le Havre le 2 août
dans la journée, se rendant Cherbourg, où il
devait être procédé, en présence d'une commis
sion spéciale, la visite de sa machine et aux
épreuves qui devaient précéder sa réception,
lorsqu'à six heures et demie du soir, au moment
où le bâtiment se trouvait en vue des terres de
Harfleur, le ciel du foyer de l'une des chau
dières de bâbord se déchira et livra passage
l'eau, qui, se précipitant avec violence dans la
chambre des machines, atteignit plusieurs des
mécaniciens et chauffeurs. Vingt hommes ont
été atteints dont sept avaient succombé la
date de la dépêcheet treize étaient plus ou
moins grièvement blessés. Deux de ces derniers
ont succombé des suites de leurs blessures.
Paris, 3 Août.
Le journal la Presse continue ses attaques
contre le ministère, mais il se garde bien de
rien dire contre la liste civile, et il se trouve
d'accord ce malin avec le Journal des Débats
pour louer M. de Monlalivet sur la manière
dont il a défendu la liste civile contre les atta
ques de M. l'Herbette. M. de Montalivet a dé
claré en citant des chiffresà l'appui, que la liste
civile, loin d'avoir induement fait pour 75 mil
lions de coupes de bois depuis 15 ans, u'a ob
tenu en tout que 60 millions depuis ce laps de
temps. Ces chiffres ne seraient concluants que
si chacun pouvait être admis les vérifier, mais
M. de Montalivet pouvait parler hardiment, car
il savait bien qu'il suffisait d'une démonstra
tion et qu'il ne rencontrerait aucune contes
tation.
Quant M. Dumon, il a soutenu une étrange
doctrine, lorsqu il a prétendu que le ministre
des finauces n'avait pas s'occuper de la liste
civile, attendu que c'était une administration
particulière et indépendante. Les domaines
attachés la liste civile ressortissent du minis
tère des finances, et il est du devoir du minis
tre auquel ce déparlement est confié, de veiller
ce que la liste civile n'abuse point des domai
nes dont l'administration lui est confiée.
Nous apprenons que l'autorisation de
transporter M. Teste dans une maison de santé,
a été donnée depuis plusieurs jours, mais l'état
de faiblesse de l'ex-ministre a forcé d'ajourner
ce Iransfèrement de quelques jours.
Les compagnies anglaises se voient obligées
de renoncer les unes après les autres au sys
tème atmosphérique, qu'elles avaient adopté
pour plusieurs lignes de chemin de fer, et le
chemin de fer de S'-Germain est décidé es
sayer une nouvelle invention appliquée au sys
tème atmosphériqueavant de se décider eu
revenir définitivement aux locomotives.
M. MEIM1 WAM LE»!®»*!,
CHXRUJIGXEN-OCU LISTE.
On peut le consulter tous les samedis Ypres H6t«l de la 7
d'or, rue de Lille; les autres jours, Courtrai, Plâije de la slalioti du
chemin de fer u° 2, - Les pauvres sur la simple exhibition d'un
orliûcat signé par un des membres du bureau de bienfaisance de U
commune qu'ils habitent, sont traite* gratis.