i 2 Le beau. Ils onl eu une longue conférence avec M. le représentant Devaux qui se trouve en ce moment, pour motifs de santé, I établissement hydrosudopalhique de M. le docteur De Cock. La combinaison ministérielle libérale que M. Rogier paraît avoir soumise au roi, est composée comme suit Intérieur: M. Rogier, représentant. Justice M. De Haussy, sénateur. Finances M. Laurent Veydt, représentant. A flaires étrangères: M. D'Hoffsmitlt, réprésentant. Travaux publics: M. Frère-Orbanreprésen tant. Guerre M. le général Cliazal. M. Mazeman DeCoulhoved'Ypres,qui épouse M1'0 De Florisone, nièce de M. DeFlorisone, l'ancien membre de la chambre des représen tants, vient d'être nommé baron. Dans notre prochain numéro, nous donne rons un compte-rendu de l'exposition des tableaux et dessins au local de l'Académie. Le 4 de ce mois, on a trouvé dans une mare d'eau Westvleleren (arrondissement de Furnes) le cadavre d'un enfant nouveau-né du sexe féminin. Los journaux de Bruxelles annoncent aujour d'hui que M. Rogier a été reçu hier dimanche, deux heures, par le Roi. Rien n'a transpiré sur le résultat de celte audience. Le Politique avait annoncé samedi que rien rfélait encore décidé entre les futurs ministres relativement aux destitutions de quelques gou verneurs. La Tribune de Liègey qui esta même d'être bien informée, annonce que M. Rogier et ses collègues ont arrêté tous les points qui devaient l èlre. Le Journal de Tournât/ annonce que M. Dumon-Dumorlier acceptera les fonctions de gouverneur du Hainaut qui lui ont été offertes. L'abandon delà concession du chemin de fer cl du canal de la vallée de la Dendre vient d'être définitivement résolu. Ceux qui onl leurré les populations intéressées pendant plusieurs an nées, vont essayer maintenant de retirer des mains du Gouvernement le cautionnement qu'ils ont versé; mais quel que soit le ministère qui prendrait celle mesure, nous le blâmerions de toutes nos forces, parce qu'elle est illégale, parce que ce serait un mauvais précédent et un acle de mauvaise administration. En attendant que nous revenions sur ce point, voici ce que nous lisons dans les feuilles de Bruxelles L'assemblée générale des actionnaires de la Société anonyme du chemin de fer et du canal de la Dendre, a eu lieu samedi XHôtel de Belle- Vue. L'assemblée, après avoir approuvé le rapport et le bilan présentés par les directeurs, leur a donné pouvoir de faire des démarches afin d'amener la dissolution de la Société, et d'obte nir du gouvernement belge la restitution du cautionnement de deux millions qu'on a versé. —nv-SH»*! rgrr-i Si nous sommes bien informés, les troupes n'iront pas au camp celle année. En prenant une pareille décision, M. le mi nisire de la guerre aurait eu égard aux difficul tés du moment, et aurait voulu, tout en appor tant une grande économie au budget, éviter aux contribuables les frais de logement qu'oc casionne toujours le mouvement des troupes. Journal de Tournay.) NOUVELLES DIVERSES. Parmenlier a interjeté appel du jugement du tribunal de I'B instance du 7 mai dernier, qui rejette la demande par lui formée contre M. le général Despans-Cubières et MM. Renaud, Mcllet, Van GobbelscliroyHenry et Pinlo de Aranjo, fin de versement de deux millions pour prix d'actions et eu remise de deux mille actions dans les mines de Gouhenans. Celte affaire est portée devant la lre chambre de la cour royale. L'une des plus jolies écuyères du cirque de MM. Lalanne, en ce moment Lyon, âgée de dix-huit ans, vient d'être victime d'un acci dent funeste. Elle est tombée de cheval en faisant une répétition, et a été foulée aux pieds par plusieurs chevaux lancés au galop. On a cru que celte malheureuse jeune personne n'avait reçu que quelques contusions sans gra vité, mais son état a empiré pendant la nuit, et elle a expiré dimanche, en proie d'atroces souffrances. Londres, 6 août. On connaissait Londresau départ du courrier, l'élection de 430 membres de la nou velle Chambre des Communes sur ce nombre 229 sont attribués au parti libéral, 75 au parti de sir Robert Peel et 126 au parti protection niste. On écrit de Berlin, le 2 août Aujourd'hui a commencé devant la cour cir- minelle de celte ville le procès des individus compromis dans la dernière insurrection polo naise. Dès le malin une foule compacte occu pait les abords de la salle d'audiencequi ne peut contenir que 400 spectateurs tout au plus. A l'entrée de la cour, huitheures du matin, les accusés, au nombre de 254, occupaient les places qui leur avaient été assignées. Leurs défenseurs étaient assis près de deux longues tables aux deux côtés du prétoire. Ce grand nombre d'accusés, au milieu desquels on re marque des individus appartenant la noblesse du grand-duché de Posen, des prêtres, des lit térateurs, etc., présentait un aspect remarqua ble. La plupart étaient vêtus de noir de la tête aux pieds. Un vieillard (M. de Sakolnichi) por tait le costume national polonais. Beaucoup d'autres avaient été habillés aux frais du Gou vernement, pour qu'ils pussent se présenter avec des vêtements convenables. L'audience a commencé par l'appel nominal des accusés et la prestation de serment des deux interprètes. Ensuite le greffier a donné lecture de la partie générale de l'acte d'accusation en langue allemande et en langue polonaise. Les jurisconsultes sont Irès-divisés sur la question de savoir si l'accusation portée contre les accusés dans le procèsdoit être qualifiée de crime de haute trahison ou d'attentat contre la sûreté du pays. On pense qu'on la rangera sous cette dernière rubrique, attendu que, dans le cas contraire, il faudrait requérir la peine de mort contre environ 80 inculpés. On écrit de Berlin, le 3 août: Le ministère public a terminé, dans l'au dience d'aujourd'hui de la cour criminelle, la lecture de l'acte d'accusation contre les indivi dus impliqués dans la dernière tentative d'in surrection polonaise. L'acte qualifie le crime du chef duquel les accusés sont poursuivisde crime de haute trahison et requiert l'applica tion des peines comminées par les lois. La première partie de l'acte d'accusation retrace I historique des événements qui se sont passés dans le grand-duché de Posen, et la se conde partie renferme les résultats de l'enquête judiciaire en ce qui concerne la part que cha cun des accusés y a prise individuellement. Ce document renferme également la protestation de l'association démocratique contre les traits qui, depuis 1772, ont fondé ou sanctionné le par tage de la Pologne. La protestation a été lue également en langue allemande ensuite est venue la lecture en allemand et en polonais du manifeste de Poitiers de 1836. Dans les séances suivantes, le procès sera plaidé séparément les accusés seront traduits devant la barre isolément ou par groupes, sui vant qu'un certain nombre d'entr'eux paraîtra compromis dans les différents actes de la con spiration. Parmi le nombreux auditoire, on remar quait les ministres de Savigny et Eichhorn, et 1 ancien président de la cour criminelle, M. de Grolman le ministre napolitain et les secrétai res des légations anglaise, belge, française, etc. Du 4 août. La quatrième audience de la cour criminelle dans le procès polonais a com mencé ce matin 8 heures par l'interrogatoire des accusés. Soixante accusés seulement ont comparu. Ce sont ceux qui sont prévenus des faits mentionnés dans la première partie de l'acte d'accusation. Le premier accusé entendu est Louis Miero lawski, qui a joué le principal rôle dans la con spiration. Cet accusé est né Nemours, en France il est âgé de 33 ans. Il est venu en Pologne 1 âge de 7 ans; il a pris part l'insur rection polonaise de 1830 et résidait Paris comme réfugié. Mierolawski a demandé s'expliquer en fran çais la cour a délibéré sur celte demande et a décidé que les audiences ne pouvaient avoir lieu qu'en allemand et en polonais. L'accusé a alors prononcé une allocution en polonais dans laquelle il a discuté des questions de principe sans s'occuper des faits relatifs l'accusation. Mierolawski est désigné dans l'acte d'accu sation comme ayant levé le premier l'étendard de l'insurrection. Il faisait partie de la fraction des réfugiés qui hâtaient le moment du soulè vement. D'après les réponses de l'accuséle mouve ment n'était pas dirigé contre la Prusse, mais exclusivement contre la Russie, elil ne s'agissait nullement de rétablir l'ancienne Pologne dans l'état où elle était avant 1772. 11 avmae être venu en Pologne en mars 1845 et avoir arrêté avec quelques personnes, qu'il ne nomme pas, la levée en masse. Le duché de Posen devait servir de point de concentration. Il repousse comme fausses les déclarations qu i 1 aurait faites dans l'insurrection ses réponses devant le tri bunal étant seules véritables. Mierolawski re connaît également être allé en Cracovie et avoir eu avec plusieurs patriotes trois conférences dans lesquelles on a arrêté l'époque de l'insur rection pour le 21 février 1846. Les insurgés n'avaient projeté aucun mouvement contre le Gouvernement prussien, eldansles conférences auxquelles il a assisté, on a reconnu que les habitants du grand-duché étant contents du gouvernement prussien un mouvement serait inutile dans ce pays. L'accusé reconnaît avoir nommé des officiers pour commander des corps d'insurgés. 11 re connaît également qu'on voulait s'emparer de plusieurs forteresses en Prusse, mais ce n'était que pour servir de point d'appui au mouvement sur la Pologne russe. Il repousse avec indigna tion le projet attribué par l'acte d'accusation d'avoir voulu faire des vêpres siciliennes contre la population allemande de Posen. La cour a procédé ensuite l'interrogatoire du second accusé, Wladislas-Eusèbe de Ko- zinsky âgé de 33 ans, ancien lieutenant de dragons et en dernier lieutenant de la landwehr cheval. L'interrogatoire de cet accusé a oc cupé le reste de l'audience. Jusqu'à ce jour on ne connaissait guère le royaume de la Chine que d'une manière fort incomplète. Les anciens ouvrages qui ont été publiés sur le céleste empire sont presque tous remplis de récits fabuleux ou erronnés. Mais depuis que les Anglais et les Français ont pu pénétrer plus avant dans l'intérieur de la Chine, on a pu aisément acquérir des notions exactes et précises sur l'histoire les mœurs et les cou tumes des Chinois. Les rapports officiels qui ont été faits récemment par les chefs des der nières expéditions françaises et anglaisesles renseignements particuliers recueillis par di verses personnes attachées ces expéditions tous ces précieux documents ont été réunis en un corps d'ouvrage complet dont M. V. Devroede vient de publier la première partie dans la Bibliothèque Illustrée. Cette première partie forme le Voyage en Chine, comme la deuxième partie formera XHistoire de la Chine. Rempli de récils curieux et intéressants, d'anecdotes piquantes, de descriptions voriées, sur les mœurs et les habitudes des Chinois, cet ouvrage

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2