GOEDEREN 3 ANNONCES. ZAEILAND, BOOMGAERD EN VETTE GARS, Te koopeu te Boesiughe. - GEMEENTE LANGEMARCK. ■îinistration communale» de l'éclat qui doit rejaillir sur le collège par la nomination qui lui est échue. Si les élèves formés au collège d'Ypres peuvent être hautement avoués par lui rendons en grâces au ?.ele et au dévoûnietU du corps professoral, qui dans toutes les circonstances a fait preuve de savoir, de capacité et d'attachement pour des devoirs souvent pénibles et qui ne sont pas toujours appréciés leur juste valeur. Les soins constants que messieurs les professeurs prodiguent aux élèves» prouvent que ce n'est pas 1 appât des émoluments qui leur a dicte le choix de cet état mais plutôt leur propre inclination au profes sorat, qualité que dans cette carrière, rien ne peut remp!acer. Que les jeunes élèv s dont le cœur bat l'espoir de se voir cou ronner bientôt me permettent de les entretenir encore un instant. C'est eux que je m'adresse eu ce moment. Les études de l'année scolaire sont terminées et l'administration du collège n'a eu qu'à se louer de leur application et de leur bonne conduite. Qu'il» conti nuent de travailler avec zèle et de répondre aux soins que MM. les professeurs leur accordent avec tatit de sollicitude. Le travail et l'application sont l'époque où nous vivons les seuls moyens pour les uns de conserver avec honneur leur rang dans la société, pour les autres de parvenir se créer une position brillante que sans la soieucé on ne peut acquérir. Qu'ils n'oublient jamais que les talents supérieurs ne sont que la récompense juste et méritée d'études longues et persévérantes 1 AYatou, le 19 août 1847. Monsieur Véditeur, Dans la nuit du 13 au 14 de ce mois, un incendie des plus intenses s'est lout-à-coup manifesté dans une petite ferme située en la commune de Walou, arrondissement d Ypres, et occupée par un honnête et laborieux culti vateur, le nomme Tailly, Augustin. Toulce que ce malheureux possédait, habitation, bestiaux, produit de la moisson, meubles, vêtements, etc., est devenu en peu d'instants la proie des flam mes. Rien n'était assuré contre les risques de l'incendie. Le père, la mère, six enfants en bas âge, dont l aîné n'a pas «5 ans, et dont le plus jeune n'a que 3 mois, se trouvent sans pain et sans asile, «t n'ont d'autres ressources que la charité publique. Ému de commisérationen présence d'une infortune aussi poignante, j'ai cru aller au- devant de la pensée de quelques personnes charitables en ouvrant une liste de souscrip tion dont le produit sera exclusivement destiné secourir ces infortunés. J'ai l'espoir fondé que celle fois encore, comme lors du sinistre de Dickebusch, la bienfaisance publique ne sera ni stérile ni inaclive dans l'arrondissementd'Ypres. Il y va de l'existence d'une famille aussi probe que malheureuse. Mise en circulation depuis deux jours seulement, celle liste est déjà cou verte des noms de plusieurs citoyens notables. Si d'autres personnes étaient disposées s'asso cier cette œuvre cbaiilable, elles sont priées de faire connaître leur iutention au bureau de ce journal la liste de souscription leur sera immédiatement transmise. Agréez, Monsieur l'éditeur, l'assurance de mes sentiments distingués. Le 18 de ce mois, le cadavre d'un homme inconnu qui paraissait être âgé de 50 60 ans, a été trouvé pendu un arbre, situé un quart de lieue de la ville de Punies. L'autopsie a prouvé que ce suicide était commis depuis une huitaine de jours, puisque le cadavre était déjà dans un état avancé de putréfaction. Il a été transporté 1 hôpital civil, pour en suite être inhumé conformément la loi. ntm apoiffiu La mise la retraite de M. le lieutenant général Clump, commandant les deux Flandres paraît avoir produit une impressien défavorable Gand, et quelques personnes font remonter au nouveau cabinet la responsabilité de cette mesure. Nous croyons que ces personnes sont dans une erreur complète; que l'acte dont il s'agit appartient tout entier au ministère qui vient de se retirer, et que les membres de la nouvelle administration non-seulement n'ont pas été consultés, mais n'ont même appris la mise la retraite de l'honorable général que lorsque cette résolution était déjà transformée eu fait accompli. Indépendance r- - Lamennais écrivait il y a vingt ans Il y aura dans les âmes un tel avilissement que l'on ne comprendra plus aucun sentiment noble, et que la simple probité deviendra presque incompatible avec tout ce que le pou voir exigera de ses agents. Quelques chiffres pourront exprimer ce que l'état demande et ce qu'on lui promet. Le ministère chaque article de son tarif dégradant, aura soin de stipuler une lâche et servit» obéissance, et toute charge, quelque haute qu'elle soit, sera placée entre le mépris qu'elle inspire et la convoitise qu'elle excite. Le trésor devra solder tous les désirs qu'on redoute, et les finances deviendront une immense loterie vers laquelle afflueront toutes les cupidités. Plusieurs se mettront raisonner avec leur consciencese dire qu'on ne doit rien exa gérer; qu'on a ses devoirs envers les siens; que trop de raideur achèverait de tout perdre; que la sagesse conseille de se prêter aux circons tances; que le bien tel qu'on le voudrait, n'est plus de saison; que c'est beaucoup déjà d'éviter l'excès du mal, et en croyant ne choisir qu'entre deux maux souvent ils choisiront entre deux crimes. Lâcheté dans le langage s'appellera la modération. Des tristes exemples seront donnés; on en fera des modèles; car, il faudra bien qu'à celte époque de vertige et de bouleversement lafaiblosseail son lustre et le scandalesa gloire. Afin de sortir d'embarras, les honnêtes gens qui aiment les placessépareront ingénieuse ment l'homme public de I homme privé; de sorte qu'eu demeurant irréprochable comme homme privé on pourra comme homme public, être, en sûreté de conscience et d honneur, le dernier des misérables. Cette heureuse distinc tion une fois établie, l'administration marchera sans gène certaine d'être obéie, elle pourra tout commander, même les plus révoltantes vexa- lions, même les plus viles pratiques. Rien désormais ne sera respecté; les confidences intimes, les secrets de famille, tout ce qu'il y a de plus sacré sur la terre sera violé impudem ment pour tranquilliser une lâche défiance ou pour satisfaire une infâme curiosité. Cependant, la politique bornée aux intri gues intérieures et n'étant plus q.l'une dispute de places, la nation perdra rapidement toute considération et toute influence au dehors; elle sera livrée aux hommes d'argent, et, pour peu qu'on y trouve quelque profit, vendue peut- être un publicain. Les spéculations particulières se mêlant celles de l'état et se multipliant l'infini, il s'é tablira une circulation toujours plus active et toujours^plûs effrayante des fortunes réelles et des fortunes fictives créées par l'agiotage, jus- qu au- momettfr.DÙ cet édifice d'illusions et de Folies disparaîtra dans le gouffre d'une ruiut universelle. Les esprits s'en iront, poursuivant au hasard, dans des routes diverses, les fan tômes qu'ils se seront fait. Les uns s'applaudiront de leur sagesse, qui n'admet rien que de positif, c'est-à-dire ce qui se voit, ce qui se louche avec la main les autres se passionneront pour des rêves. PATRIMON1ELE BESTAENDE IN Den Notaris TITECôA, ter slandplaets van Boesinghe, zal met het houden van iwee Zitdagen wanof den i" dienende voor den 1NSTEL, bepaeld is op Woensdag, iuSeptember i847<ei1 deti 2,1 voor den ABSOLUl'EN OVERSLAG, op Woensdag, i5"der- zelve maend, telkens ten 3 m'en namiddag, ter herberg de Zwane, bewoond door de wwc Jouîmes Ghyselen, te Boesinghe, openbaerlyk verkoopen de volgende Goederen van patrinumielen oorsprong GEMEENTE BOESINGHE. in Koop. Eenschoon en gerievely k Woonhuis, met aengevoegde gebouwen, slaende op 5 a. 65 c. (o-o-z5) cheinsgrondtoebehoorende aen M. De j- -—g Ruddere-De Gbelcke, te Aelst, gelegen te Boesiiiglie op de plaels, bekend by cadaster, seclie A, nr 7y5, palende van oosten aen de weide van M. Vanda Walle-De Glielcke, van zuiden aen eenen voelweg leidende naer de vaerl, van westen aen de calsyde, en van noorden, aen bel volgende Imis. Laetst bewoonddoor wylent joefvrAnna~Ther»sia. Cardi- naelen thans ledig, om door den kooper liand to sluen met de geldlelling. Door deszelfs goede gelegendlieid en solide con structie, is dit liuis dienslig toi aile slacli van neiring en Iiandteiring. 2° Koop. Een ander Huis opgetrokken in steeu en gedekt met pannen, slaende op 2 a. 33 c. (0-0-16) cheinsgrond van gezegden heer De Ruddere-De Gheleke, gelegen te Boesinghe, cadaster A, nr 794, palende van oosten aen de weide van dito heer Vande Walle, van zuiden aen den voorgaendeu koop, van westen aen de calsyde en van noorden aen het îiuis der kinderen Cornelis Bylo. Ge— bruikt door joefvr. Pélagie Onraet, ten pryzc van fr. 93-52, boven de conlribulien by de jare, met regt tôt 1 July i852. 3n Koop. Een 4e deel gemeene tôt de overige 3/4 met M. Mai-quelle, deurwaerder te Ypre, van i5 a. 02 c. (0-0-26 i/4) La nos, zynde eene liof- plaets daer de huizingen beschreven by den vol— genden koop op slaen, met gelyk part in de groene calhelen, gelegen te Langhemarck, west by Poel- capelle, bekend by cadaster, sectie E, n0* 916 en 917, strekkende zuid en noord, palende oost op regte llnie van den gevel naer den zuidhoek van de liage, zonder separaet, gezegden heer Marquette» west, zuid en noord denzelven. 4" Koop. D'helft gemeene tôt de wcderhelft met dito heer Marquette: 1° in het oosteinde van den woonhuize met koei- en zwynslallen daer annex en onderlat van noorden, te zamen ter lengte van outrent i3 ineters, scheidende op lialfdobbel steenen vuurstede; en 20 in het noordeinde van de scheure met peerdeslal daeraen, scheidende op lialf den deschvloer of makelaere van de scheure deure, lank wat meer dan 10 m et ers, dies de andere eindeu compeleren aen gezegden heer Marquette. 5n Koop. Eene drayende partie Meersciilanu, in Langhemarck, grool volgens titel 46 a. 27 c. (1-0-17), erl volgens cadaster, sectie E, nr g35, 41 a. 70 c., abouterende van oosten M. Marquette, zonder separaet, nog oost en zuid het land Pieter Vulsleke, west denzelven en dito Marquette, lialf beke, en noord de Burgerlyke Godshuizeu van Ypre. Den kooper zal moeten betalen van hetopgaende boomgewas 12 francs. 6° Koop. Eene partie Zaeiland in Langemarck, groot volgens uilmeting ten jare ^Sggedaen, 1 h. 21 a. 3i c. (i-2-5i), volgens litels 1 h. 19 a. 71 c. volgens cadaster sectie E, n° 908, 1 h. i4a. 90 c., strekkende zuid en noordabouterende van oosten, het land M. Marquette, van zuiden den 8" koop, van westen het bosch François De Clerck, te Langemarck, en noord over de Hanix-beke lialf mede aen het land M. Borlier, te Brussel, eu M. Malou-Vanden Peereboom, te Ypre. Den kooper zal betalen 3o francs over de weerde van het opgaende boomgewas. 7n Koop. Een h. 17 a. 88 c. Zaeiland, (2-2-07 ll') met een klein busselkeu ten noord- ooslhoeke makende een hapkeii ten zuid-west hoeke, zyude deel van meerder partie, dies het sur plus groot 29 a. 20 c. behoord aen M. den Graef D'Hane de Steenhuyse, le Getid, naer joetvr. De Pamele, bekend by cadaster der gemeente Lange marck, seclie E, n"' 896, 897 en go3, palende oost, zuid eu west aen het land M. Marquette, en noord M. Malou-Vanden Peereboom, op lialf de Hanix- beke. Den kooper zal betalen over boomcatlieel 100 francs. 8" Koop. Eene partie Garsland primitivelyk groot by titel 1 h. 32 a. 55 c., en door bel afnenien van 4 a- 09 c. geincorporeerd in den 9° koop, maer groot 1 h. 28 a. 46 c. (2-2-80), bekend by cadaster der gemeente Langemarck, seclie E, gedeelte 11* 909, happende ten zuid-oost en noord-weslhoeke abouterende van oosten het zaeiland M. Marquette, nog oost eu zuid deu volgenden koop, nog zuid het land der Burgerlyke Godshuizeu, te Ypre, en M. Marquette, west denzelven Marquetle eu noord aen het bosch M. Burggraef De Patin, hetgeenc François De Clerck aen den 6° koop en aen het land M. Marquette. Den kooper zal betaelen voor het opgaende boomgewas 160 francs. De goederen beschreven onder den 3° lot en met den 8" koopmaketide deel van eene Hofstede waervan bel overige behoord aen gezegden M. Marquette, ter cause van joefvr. Regiua-Ursula

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3