TENTES
PAR LICITATI0N.
ANNONCES.
Madrid 22 août. Il paraît certain que
le ministère Paeheco demeure la tète des
affairessans aucune modification. M\I. Pacheco
et Benavidès, ont, dit-on, résolu de convoquer
sur-le champ les corlès. La convocation aura
lieu pour le LS septembre. Les ministres sont
décidés rester au pouvoir tant que li reine
ne les aura pas mis dans l'impossibilité de mar
cher administralivement.
Madrid. 23 août. On dit que le rappel
du général Narvaez avait été décidé par la reine,
d accord avec M. Pacheco. Quelques collègues
du président du conseil savaient celte détermi
nation. M Salamanca l'ignorait complètement.
Aussitôt qu'il en a eu connaissance, il a prié le
générai Los de Olano, de partir sur-le-champ
en poste, et de se rendre en toute hâte audevant
du général Narvaez, sans doute afin de faire les
conditions de M. Salamanca.
COMMUNE DE MEETKERKE.
COMMUNE DE VVARDAMME.
COMMUNE DE THOUROUT.
COMMUNES D'OUDENBOURG ET DE
ZANDVOORDE.
COMMUNE DE SLYl'E.
COMMUNE DE BEERST.
COMMUNE DE ZWEVEZEELE.
RENTES.
COMMUNE DE BECELAERE.
elle avait le courage, malgré tous les dégoûts qu'elle
était appelée subir, de terminer l'éducation de ses
trois filles aînées. Elle comptait que le chiffre de la
pension une l'ois l'éducation terminée serait de
i,5oofr. par an, ou de 5oo fr. par chacune des jeunes
filles.
On assure, comme nous l'avons dit déjà que
Mu* de Luzy a déclaré d'une manière formelle que
M™ la duchesse ne lui avait jamais exprimé le
moindre soupçon de relations intimes entre elle et
son mari. M0"1 la duchesse a pu le dire d'autres,
ojoute-t-elle, mais jamais moi.
Il y a deux ans, étant allée en Corse avec ses élèves
dans l'une des terres du maréchal, un journal ayant
publié qu'elle s'était enfuile avec M. le duc de
Praslin, elle résolut de quitter immédiatement la
maison. Ce fut M. le maréchal, père de Mm® la du
chesse, qui s'y opposa, en réprésenlant que ce serait
donner de la consistance pareille rumeur. Mm" la
duchesse témoigna une grande froideur et même du
mécontemenl de voir Mu° de Luzy revenir sur sa
détermination, et rester dans la maison. Cependant,
ces préventions semblaient s'être insensiblement
affaiblies. Depuis un an surtout, la duchesse était
devenue bienveillante pour elle.
Dans le courant de l'hiver dernier, Mm°de Praslin
n'allait pas au spectacle, au hal avec ses filles, sans
offrir M"* de Luzy une place près d'elle. Au pre
mier de l'an dernier, la duchesse lui donna des
témoignages d'affection.
Plusieurs fois Mra" de Praslin l'a entretenue de
projets de mariage de ses demoiselles, et la priée de
faire entrer M. le duc dans ses vues.
Mu® de Luzy refusa d'intervenir dans cette circon
stance, ces sortes de projets étant toujours choses
trop délicates.
M"® de Luzy ajoute qu'elle fut altérée lorsqu'au
mois de juillet dernier, un prêtre, ami de la maison,
vint lui dire que sa présence dans la famillede Pras
lin était un sujet de trouble, et quelle n'y pouvait
rester plus longtemps.
réponse de M"e de Luzy la question posée sur
les charges qui s'élevent pour accuser le duc d'avoir
donné la mort sa lemnie, est, dit-on, un morceau
admirable.
Oh! non! non! non! non! messieurs, dites-moi
que cela n'est pas. C'est impossible, lui! lui! qui ne
pouvait pas voir souffi ir un de ses enfants Non, ne
me dites pas que c'est lui; qu'il s'élève des charges
graves! Dites: C'est un soupçon qui ne se justifiera
pas non non
(Elle est tombée plusieurs fois genoux et a joint
les mains en inclinant la tête terre.)
Oh!dites-le moi, messieurs, je vous prie... Mais
non vous me le diriez que je ne le croirais pas!
Non jamais (puis gardant le silence et se tenant le
front dans les mains)... c'est impossible!... Ma con
science me dit qu'il ne l'a pas lait Mais s'il l'a fait,
grand Dieu!...Oh! maisc'est moi, moi seulequiserais
coupable! Moiquiaimaislant les enfants, qui les ado
rais?... J'ai été lâche; j'ai craint le malheur,la misère;
je n'ai pas su me résigner mon sort
Puis elle raconte qu'elle a écrit des lettres aux
enfants; que ces lettres sont U, qu'on peut les voir;
elle'exprime tout son désespoir de n'avoir pas quitté
la maison, la famille, quand elle a vu la mauvaise
intelligence qui régnait entre le duc et la duchesse.
Elle ajoute: C'est là tout mon crime; c'est moi qui
suis coupable! Dites-le, monsieur (en fixant le ma
gistrat); oui, écrivez-le. 11 aura demandé cette mal
heureuse lettre de réhabilitation; elle l'aura refusée,
et alors...Oh! oui, c'est moi seule qui suis coupable;
•écrivez-le
Plusieurs personnes qui ont connu M11'de Luzy,
sont citées comme témoins. Le9 domestiques de la
famille de Praslin, les anciennes gouvernantes et
sous-gouvernantes ont déjà été entendus.
Le verrou de la porte qui sépare la chambre
coucher de la duchessedu cabinet de toiletteavait été
tiré, suivant son habitude, par la duchesse; mais on
avait enlevé les vis de la gâche qui devait retenir la
targette; c'était là un faild'une haute gravité,et qui
a déterminé la saisie d'un tournevis trouvé dans la
chambre du duc.
Le bruit se répand qu'une instruction spéciale
va être dirigée contra le médecin de la famille de M.
le duc de Praslin comme accusé d'avoir aidé le duc
dans l'empoisonnement qui a mis fin ses jours.
On annonce que les enfants de Praslin doivent
présenter une requête au garde des sceaux, ministre
de la justice, afin d'être autorisés changer leur
nom patrimonique en celui de Choiseul-Sébastiani.
On dit que la curiosité qui s'attache M"* Luzy
est telle, que le directeur d'un club littéraire de
Londres lui a fait offrir une somme annuelle de
a5,ooo francs, pour venir faire dans son établisse
ment des cours de langue et de littérature française.
NOUTELLES DIVERSES.
Nous avons donné, d'après le National a
nouvelle de la mort de Frédéric Soulié. Voici
comment le Moniteur parisien dément celle
nouvelle
Un journal, heureusement mal informé, a
annoncé la mort de M. Frédéric Soulié. Le
célèbre écrivait) est. au contraire, mieux por
tant et on a maintenant la certitude de sa gué-
rison prochaine.
On écrit du Havre, 21 août:
Ce malin, le concierge de la mairie a pris
aux enviions du Havre, un poisson que les pé
cheurs disent n'avoir jamais rencontré sur nos
côtes et qui d'ailleuis n'est pas décrit par les
naturalistes 11 paraît appartenir, par sa chair
molle et flasque et par le mucilagequi couvre sa
peau rugueuse et sans écailles, la famille des
squales ce qui confirmerait cette opinion, c'est
qu'il porte près de chaque nagpoiredu reste
peu développée quelques piquants perpendi
culaires. Mais ce qui rend ce phénomène vrai
ment curieux, c'est que la tête de cet animal
s'allonge et se rétrécit comme chez le limaçon,
de telle sorte qu'il peut acquérir un certain
développement en longueur et se ramasser
aussitôt eu une boule vivante.
Ce poisson a été porté la mairie, où il est
conservé dans de l'eau de mer, et où l'on peut
facilement aller le voir.
II y a quelques jours, la femme d'un des
premiers dignitaires de la Turquie a été trou
vée, par un agent de police, dans une maison
suspecte. La malheureuse épouse toute conster
née se précipita dans la mer d'où elle fut
immédiatement tirée par quelques marins. Elle
a été reconduite la maison de son frère. On
pense qu cause de sa beauté extraordinaire et
de la grande influence qu elle exerce sur son
mari, qui l'a achetée 40,000 piastres un mar
chand d esclaves circassitnnes, une réconcilia
tion aura lieu et que la belle pénitente n'ex
piera pas sa faiblesse trop sévèrement.
Le 7 de ce mois, huit heures et 20 mi
nutes du matin, on a éprouvé Alexandrie un
fort tremblement de terre. Aucun accident n'en
a été la suite dans cette ville mais au Caire, la
secousse a fait écrouler 110 maisons et deux
mosquées. l'eu de personnes ont péri mais le
nombre desblessésest considérable. La secousse
a duré près d une minute.
On a arrêté Hambourg deux bandes de
faux monnaypurs. qui avaient fabriqué, avec la
plus grande adresse, une forte quantité de bil
lets de banque de la Prusse et de la Russie.
El Correo ne croit pas que l'œuvre de la
réconciliation desépoux soit encore désespérée.
On lit dans El Faro: on dit que le mi
nistre des finances a mandé hier le directeur
de la banque espagnole de St-Ferdinand; il lui
a fait les plus vives instances pour que cet éta
blissement se chargeât de l'émission de cent
millions de bons du trésor. Il est résulté de
cette démarche, que tous les capitalistes de
Madrid, ont été convoqués en réunion pour
aujourd'hui.
Il est arrivé des nouvelles de Lisbonne du
14, et d'Oporto du 10: Les Cortès portugais
sont convoquées pour I» 2 janvier 1R4R. Or»
disait que le comtcde Labradio avait été chargé
de reconstituer le cabinet.
Le journal officiel, publie tous les documents
relatifs la soumission de l ile de Madère.
On annonce qu'un officier qui occupe
un rang élevé dans la marine française, et qui
a fait plusieurs voyages dans la Plala a été
chargé par le gouvernement de dépouiller les
documents que possède le déparlement de Fa
marine sur ces contrées, et de présenter au point
de vue stratégique un plan d'attaque contre
Buenos-Ayres.
Le but principal du ministère est de se fixer
sur 1 importance des ressources qu'il lui faudrait
créer le cas échéant, en hommes, en munitions,
et en bâtiments de guerre pour une semblable
expédition.
La commission de cet officier qui a été en
touré jusqu'ici du plus grand mystère, a dit-on,
été inspirée au gouvernement par les dernières
dépêches de M. NValeski, qui déclare que Rosas
ne cédera qu'au canon.
On fait savoir que dans le courant du mois
d'Octobre «47, il sera procédé la Vente publique,
par (icitalion, des Biens dépendant des successions
de Messire Benoit-Joseph HOLVOET, ancien Gou
verneur de h Flandre-Occidentale, et de son épousa
Madame TfjÉiièsk-JosÉPHINE GOVAERT, savoir:
A. Par le ministère des Notaires FÉLIX
VAÏ CAIIiliME Ostende et PucRRE
V.l\SIELEGIIEAI. Ichteghem
i® Quatre hectares 49 ares 89 centiares de
Terre labour, occupés par Philippe Claeyt.
2* Neuf hectares i5 ares 40 centiares do bois.
3® Trente-cinq hectares 90 ares u centiares,
en un seul bloc, composé d'une Ferme occupée par
Jean Lammertynet un bois par les propriétaires.
4" Une Ferme de 34 hectares $3 ares 70 cen
tiares, occupée par Michel Brumeersch.
5® Six hectares 99 ares 37 centiares de Terre
labour, occupés par François Declercq.
6® Trois hectares 46 ares 60 centiares de Terre
labour, occupés par Michel Brumeersch.
7® Une Ferme de i5 hectares 90 ares 7 cen
tiares, occupée par Bernard Jonkheere.
8* Quatre hectares 10 arcs 36 centiares do
Pâture grasse, occupés par Jacques Duytschaever.
9° Quatre-vingt-quatre ares 78 centiares de
Pâture grasse, côté de la précédente, occupés par
François De Poorter.
io® Une Ferme de 5 hectares 5o ares, occupée
par Fan Garsbeke.
11® Quarante-neuf ares 90 centiares de bois
dérodé.
ta® Une Rente au capital de 5,714 fr. 28 c.,
charge de la veuve Fan Noorbeeck, Bruges.
13® Une rente au capital de 3,65g fr. 68 c.,
charge de Joseph De FosBlankenberghe.
i4® Une Rente au capital de î,55j fr. G8 c.,
charge de de Chartes Couderi, Bruges.
H,— Par le ministère du Notaire I>U FOltTj
Ledeghem
i® Une Ferme du 8 hectares 6 ares 7
occupée pav Pierre Braem.
3® Soixante-deux ares 60 cenliarefi oçA
labour, occupés par Pierre F and en Berrjhe.
COMMUNE DE PASSCHENDAÉLk. :.J f.
3® Une Ferme de 21 hectares 67
tiaresoccupée par Charles Procoost.