GOEDËREN
EXTÉRIEUR. France.
ANNONCES.
ZAEILAND,
BOOMGAERD EN VETTE GARS,
Te koopeai te ISocsiuglie.
Une proclamation des plus hardies a été
répandue dans toute la Toscane par milliers
d'exemplaires, et si de hauts personnages ny
ont point prêté la main ainsi qu'on est assez
porté le croire, elle a du moins été singuliè
rement tolérée; on ne s'est opposé en rien sa
publicité.
Adresse au peuple et au gouvernement Toscans.
Toscans! il n'y a plus de doute, les lettres,
les journaux, les correspondances particulières,
tout annonce que le barbare autrichien tente
un grand coup sur notre commune patrie,
l'Italie, Foulant aux pieds les droits les plus
sacrés, il est entré en Ferrare, qu'il occupe
encore sans crainte d'obstacles; il s'arrange
avec les ducs trop connus de MoiJène et de
Lucques, pour traverser librement leurs états;
et cest avec la plus honteuse impudence qu il
vient d'envoyer un ministre Florence, afin
d'obtenir de ces états le libre passage de ses
troupes pour marcher sur Naples. l'ar quel
droit cela se fait-il? Personne ne le sait,
moins qu'on appelle droit l'abus de la force
L'Autriche s'est arrêtée momentanément
Ferrare mais sur les bords du Pô, on agglo-
mèrejournellement des troupes, pourquoi? Per
sonne ne le sait. Mais, suffisamment instruits
par la conduite qu'en tout temps le cabinet
auliquea tenu envers I Italie, toutesl craindre;
il n'est que trop certain que l'Autriche s'oppo
sera de toutes ses forces aux sages progrès dans
lesquels on est si providentiellement entré
dans la Romagne et dans la Toscane. Pour le
moment, elle semble ne s'en prendre qu'à la
Romagne mais l'armée qu'elle réunit est trop
forte pour qu'on puisse supposer qu'elle épar
gnera la Toscane plus que les autres Etats du
pape. C'est pourquoi nous engageons, comme
un saint devoir, tous nos concitoyens imiter
leurs frères de-la Romagne et s'armer.
Oui! le peuple Toscan doit s'armer,et toi,
Léopold, comme père de tous les Toscans, tu
dois le permettre, car les enfants te demandent
des armes pour défendre ton trône, pour se
défendre eux-mêmeset pour porter secours
aux enfants du grand Pie IX. que tu as jugé si
grand et si juste pour l'imiter ils te demandent
enfin pour défendre la liberté d'une nation en
tière qui t'a toujours salué comme le plus juste
de ceux qui gouvernent ses enfants.
Toscans! Vous avez demandé la garde na
tionale, vous ne l'avez pas encore; elle est
cependant, pour vous, de la plus grande né
cessité! Ce n'est pas Léopold qui s'oppose cet
armement, mais ses indignes ministres autri
chiens, Atnbourg et Paver. Armez-vous donc
avec ordre et tranquillité! et imitez vos frères
de la Romagne, dans le respect qu ils ont pour
l'ordre et pour les personnes des ministres
étrangers qui résident parmi vous Abandonnez
les cafés et les tavernes. Que les nobles et les
bourgeois fassent cause commune avec le peu
ple; qu'ils l'instruisent et qu'ils l'avertissent des
devoirs qu'il aura remplir lorsque l'heure du
danger sonnera; elle n'est pas loin; et lorsque
de barbares oppresseurs viendront fondre sur
nous, que le cri Aux armes ne soit qu'un cri
d'union et de rappel.
Toscans! vous ue pouvezavoir en ce moment
qu'une seule pensée: Pie IX a été indignement
1^—r i g.- n
car ses portraits sont assez communs en France mais ils ne sont
guère ressemblants, ce qu'il paraît.
Eussent-ils été parfaits, Monseigneur, la rencontre était telle—
ment imprévue que je n'aurais peut-être pas soupçonné davantage
dans quelle compagnie je venais d'avoir 1 honneur d'être admis.
Et puis, n'est-ce pas, reprit le prince avec mélancolie, il est des
contrastes auxquels l'esprit refuse de s'accoutumer. Comment un
Français reconnaîtrait-il sous l'uniforme autrichien celui qui reçut
au baptême le nom de François-Napoléon, roi de Rome?
Il est vraiMonseigueur. Mais eu échange, l'étude qu?il pa
raissait faire de cechamp de bataille, étudequ il avait déjà faite sans
doute bien d'autres fois, n'indiquail-elle pas sou origine et sa patrie?
En effet Monsieur il y a déjà longtemps que je le conduisis
pour la première fois dans la plaine du Marchfeld et que je lui
expliquai sur les litux la grande bataille de 1809. C'est sa piomenade
favorite et il se passe rarement une semaine sans qu'il la fasse
Seul.
Et cependant il risque ainsi d'aggraver sa souffrance et de
retarder sa guérison.
Voilà ce qu'il est difficilede lui faire entendre. Deptiisplusieurs
jours il me priait de l'accompagner désirant revenir avec moi sur
cette page d'histoire. Quoique sa santé profondément altérée ne lu-i
permette pas de s'exposer trop de fatigue, la journée d'avant-hier
était si belle, que je n'ai pas pu me refuser son désir.
Pourrais-je demander V. A» I. comment le princes# trouve
aujourd'hui
offensé par l'Autriche, et puisque vous voyez
en Pie IX celui qui a relevé l'Italie de l'état
léthargique dans lequel elle se mourait, c'est
tous les italiens, et plus particulièrement aux
Toscans, par leur voisinage, défendre ce père
commun, aux cris unanimes de Vive Pie IX!
Vive l'indépendance Italienne! Mort au gou
vernement de Vienne!!!...
L'Émancipation de Toulouse rapporte
qu'à la distribution des prix du pensionnat des
Frères où a été commis un odieux attentat sur
Cécile Combelteson a eu linconvenance de
faire lire par un jeune élève un discours dans
lequel le frère Léotade prévenu de ce crime
était présenté comme un martyr.
On assure que la peine de mort, laquelle
le lieutenant Munro a été condamné pour avoir
tué en duel son beau-frère le colonel Fawelt,
a été commuée en" celle de deux années d em
prisonnement simple dans la maison de Newgale,
Londres.
Après des efforts inouïs, on est parvenu,
vendredidétacher du roc sur lequel il était
resté échoué depuis près d un an et remettre
flot le steamer monstre le Great-Briiain, qui
a été remorqué samedi dans le port de Belfast.
Il sera ramené Liverpool aussitôt que possible.
Les admirateurs de sir Robert Peel dans
la ville de Newcaslle se proposent d'offrir un
grand banquet cet illustre homme d état. Sir
R. Peel a refuse l'invitation qui lui avait été
adressée, en alléguant les nombreux engage
ments qu'il a contractés.
On écrit de Londres
L'importation en Choie de l'opium s'aug
mente sans cesseet peut maintenant être
évaluée 38.000 caisses, qui, au prix de 6 .0
dollars (3000 francs) par caisse, forment près
de 24 millions de dollars, ou 120 millions de
francs.
Il y a peine cinq ans que l'opium valait
en Chine 1000 dollars (5000 fr.) par caisse
mais malgré celle baisse considérable, l'opium
est encore le plus important de tous les articles
qui de l'étranger s'importent dans le Céleste-
Empire.
La Gazelle de Cologne du 30, attribue le
refus du Roi de Hanovre.de recevoir sa cour,
le comte de Westphalie, en qualité d'ambassa
deur prussien, parce que le comte est catholique
romain. On se rappellera que le comte Ernest
a révoqué, il y a quelque temps, le comte Ilar-
denberg. du poste d'ambassadeur Berlin, par
le motif que le comte s'était converti la foi
catholique.
Des juifs russes enrôlent, dit-on, en
Pru sse pour l'armée russe Ils donnent une
prime de 70 ou 80 roubles d'argent Tout ré
cemment. dit un journal allemand, un officier
russe a dit ses soldai» qui infligeaient la bas
tonnade un Prussien qui s'était ainsi vendu
Frappez fort, c'est un homme payé
Pa ris, 1er Septembre.
Le conseil des ministres s'est réuni dimanche
au château de Saint-Cloud sous la présidence
du roi. M. le ministre des affaires étrangères
était venu de Val-Richer pour y assister. M le
ministre de l'instruction publique était égale-
J'ai quitté ce matin, pour savoir de ses nouvelles, ma résidence
d'été de Weilbourg et je me suis installé dans son appartement.
Vous êtes ici chez le fils de Marie-Louise. Il désire vous entretenir,
et je ne pense pas qu'il se fasse attendre.
Ce que V. A. I veut bien m'auuoneer comble tous mes désirs.
Je serai heureux d'offrir son altesse séréuissitue l'hommage de mon
respect. Quoique mon père ait été des ennemis de l'empereur
Napoléon jamais il ne fut de ceux qui insultèrent le grand homme
tombé, et j ai de bonne heure appris ce qu'un Français devait tant
de gloire et d'infortune.
Si mon neveu vous adresse quelques questions, reprit le prince,
répondez lui avec franchise. Il a l'esprit droitet il aime la vérité.
Eu atteudant, revenons nos affaires. Vous aimez, m'avez-vous dit,
la carrière des aruies, que les événements politiques vous ont fermée
dans votre pu'.rie. Vous êtes assez jeune pour vous faire prompte-
ment des habitudes nouvelles. Pourquoi ne prendriez-vous pas du
service eu Autriche? Je me chargerai volontiers de votre avance
ment, si vous acceptez de l'emploi dans notre armée.
Que V. A. 1. daigue me pardonner si je décline une offre dont
je serai fier et reconnaissant toute ma vie Mais pour avoir donné la
démission de mon grade je ne me regarde pas comme dégagé de
tout devoir envers la Franee. Quoique les derniers événements
politiques aient froissé mes souvenirs et mes sympathies elle n'en
est pas moins ma patrie bien-aimée, et je ne renierai pas cette noble
mère pour me donner une marâtre. Si généreuse eu effet que soit
une nation ne se doit-elle pas avant toal ses enfants tes émigrés
ment venu de Vichy. Tous les ministres,
l'exception de M. Cunin-Giidaine, étaient pré
sents.
On assure que des résolutions importantes
ont été prises dans cette réunion. Des attachés
au ministère des affaires étrangères sont partis
dès dimanche soir pour Madrid, Rome, Naples
et Londres. {Patrie.)
11 paraît maintenant hors de doute, que
les anglais ont opéré un débarquement Ancone,
et qu ils se préparent se fortifier dans celte
position, sous le prétexte de surveiller les mou-
vemens de l'Autriche. Pendant ce temps, M.
Guizot, loin de suivre l'exemple de Casimir
Perier, a cru devoir ouvrir des négociations
diplomatiques Vienne et Romeet ne
prendre aucune mesure pour saùragarder les
intérêts généraux de 1 Europe et les intérêts
particuliers de la France en Italie. 11 y a déjà
4 ou 5 jours que la nouvelle du débarquement
des anglais est arrivé Paris. Mais les dépêches
étaient déjà parties pour Vienne et il paraît que
l'on y tenait un langage qui ne permettait pas
d'expédier immédiatement des troupes Ancone
ou Civita-Vecchia sans démentir le langage
tenu dans les dépêches officielles.
On assure que M. Guizot n'a pas craint de
demander au pape de renoncer une partie de
ses plans réformateurs, lui promettant qu'à
celte condition il obtiendrait facilement de M.
le prince de Metlernich l'évacuation de la ville
de Ferrare.
Pour peu que MGuizot reste encore quelque
temps au ministère, nous verrons l'influence
française perdue en Italie, comme elle Ta été eu
Egypte, après le traité de 1840.
Le National qui répèle la nouvelle donnée
par la Patried'après laquelle un prince de
l'empire, pair de France, aurait assassiné sa maî
tresse ajoute que cette femme était indienne
et beaucoup plus âgée que le prince. Il l'avait,
dit-on, ramené de Tlnde où il a passé 4 ou 5
ans. La victime avait été laissée pour morte,
mais elle n'est que blessée et le prince s'est
embarqué pour l'Angleterre.
PATR1MONIELE
BESTAENDE IN
Den Notaris TITECA, 1er sl3ndplaets van
Boesiughe, zal op Woensdug, i5n September 18+7»
len 3 uren namiddag, ter herberg de Zivaxe, be-
woond door de \vwe J on nues Ghyselente Boesinghe,
overgaen lot den ABSOLUTEN OVERSLAG, der
volgende Goederen van palrimnnielen oorsprong
GEMEENTE BOESINGHE.
in Koop. Een schoon en gerievely k. WoONHUlS,
met aengevoegde gebouwen, staende op 3 a. 65 c.
(o-o-î5) cheinsgrondtoebehoorende aen M. De
Ruddere-De Glielcke, te Aelst, gelegeu te Boesinghe
autrefois ont appris par une dure expérience combicu il est diflicile
de se concilier l'estime des frères d'anues étrangers. Ma fortune est
assez belle, car l'héritage de mon père m'est échu depuis un an.
Mais fut-elle médiocre, je ne m'exposerais pas au dédain pour 1%
rendre meilleure
De pareils seutiments, Monsieur, répondit le prince, sont
peut-être trop absolus, mais ils sont honorables, et je lie vous en
estime que davantage. Si je ne puisêOe votre patron militaire, je
n'en seiai pas moins heureux d'avoir l'occasiou de vous être utile.
V. A. I. me comble. Par quel dévoùmeut pourrai je jamais
reconnaître tant de bonté
^l'avez-vous pas, Monsieur, apporté une lettre d'un hoiinu*.
qui s'est fait blesser eu me couvrant de son corps Quand vous
reverrez M. de Challauibert, vous lui direz qu il peut
compter sur son ancien général, et que nulle recommandation u6
Vaut mieux près de moi que celle d'un pareil fiere d'aines.
Fn ce moment la porte par lacpiclle était entré GuutinpR'ouvrit
et donua passage au duc de Reichstadt. I.ê prinet- f|is£rt-&ikiélé
ment effort sur lui-même pour dissimuler sa faiblessé'et.
frauce. Il portait l'habit blanc et le panlalou bleu céle.-fe^à .frçcxlf-
ries d argent, uniforme du régiment du prince YVasa, où son-ireut
1 empereur François venait de le nommer lieutenant-colonel.
Bizarre caprice de la fortune, qui plaçait côté l'un de l'autre
dans un corps autrichien les fils de deux souverains détrôiipr,
ritier de Gustave*Adolphe et celui de Napoléon 1 S
(La suilt au y scfrçùn «fc)