ADJUDICATION SEIGNEURIE) LAGIEWNICK, EXTÉRIEUR. ehêfunotivii, EMPRUNT D'AUTRICHE DE L'asvée 1839 SBXGItSVRltB iAûiH'Sîfït'lîSlt s savoir quel grand crime aurait donc commis sa fille! Le jésuite répondit que n'ayant pas eu d'entretien avec celte jeune personne hors du confessionnal, il ne pouvait pas dire ce qui s'était passé enlr'cux deux dans ce saint lieu. La mère rentra toute triste, et le lendemain matin, vers les dix heures, sa fille étant de nou veau sortie, n'a plus reparu, pas plus que le jésuite. Depuis quinze jours cette dame fait les démarches les plus minutieuses pour avoir seu lement des nouvelles de son enfant, mais en vain elle a dû quitter cette ville tant elle était obsédée par d'autres prêtres. Elle habite main tenant Payerne, où elle attend péniblement quelques nouvelles. La cité de Londres n'a pas seule ressenti les effets de la crise commerciale qui l'agit en cemoment. Celte crise a réagi surles plus hautes classes de la société et a fait des nobles victimes. On a parlé de deux ducs qui auraientété obligés de se soustraire, par une retraite opportune, ses conséquences les plus immédiates l'état des affaires de l'un d'eux n'est plus aujourd'hui un secret pour personne. Les dettes du duc de Buckingham s'élèvent, dit-on, la somme Fort raisonnable de 1,1500,000 liv. sterl., environ 43 millions de notre monnaie. Ce passif est, on le voit, proportionné au rang du noble débiteur. Pour recouvrer celte somme, les créanciers du duc ont cherché faire main-basse sur tous les objets saisissables qui se trouvent dans ses nombreuses et magnifiques propriétés les pro priétés elles-mêmes se trouvant, par le fait de la loi anglaise, l'abri de leurs atteintes. On pensait que le produit de la vente de ces objets s'élèverait environ 100,000 livres sterling; on établit donc un siège en règle devant ses châ teaux de Slowe-Park, dans le Buckinghamshire et d'Avington, dans le Hampshire, ainsi que devant les deux hôtels qu'il possède Londres. Mais en Angleterre, on le sait, il n'est pas facile pour un créancier, d'entrer dans la maison de son débiteur, si celui-ci est sur ses gardes; il ne peut s'y introduire que par surprise, la force lui est interdite. Il en a donc, pour en arriver là, coûté beaucoup d'efforts; le château de Stowe- Parksurtout est celui qui a offert le plus de ré- sistence. En vain les officiers du shériff rôdaient aux alentours; ils n'ont pu de longtemps s'y frayer un accès en dépitdes subterfuges l'usage de ces messieurs. Une fois l'un d'eux, porteur d'un ordre de saisie pour 80,000 livres, était parvenu se glisser sous le porche par une pe tite porte qu'un visiteur avait par mégarde laissée ouverte; mais arrivé la porte principale, un domestique arrivait assez temps pour la lui fermer au nez. Une autre fois, un second gar- nisaire avait réussi démolir une croisée et s'introduire par celte brèche; mais le moyen a été t.iouvé illégal et la saisie déclarée nulle par le juge auprès duquel les deux parties s'étaient pourvues; et maintenant voici que tant d'efforts vont peut-être résulter en une déclaration de non-lieu. Il paraîtrait, d'après une lettre écrite au Morning-Post par les hommes d'affaires du duc, que celui-ci aurait vendu, dès le mois de mai dernier, toutes ses propriétés au marquis de Chandos, son fils aînétransaction qui n'a pu être, disent-ils, ignorée des créanciers, puisque notification en a été faite aux parties intéressées, niusi qu'aux shériffs des comtés où se trouvent les domaines du duc de Buckingham. Une cir constance qui indique d une manière assez signi ficative, l esprit du temps où nous vivons, c'est que le haut-shériff qui s'est Iroifvé ainsi appelé par'ses fonctions signer l'ordre desaisie exécutée sur les biens d'un Plantagenet,n'est autre qu'un banquier juif, M. Meyer de Rothschild. FRANCE. M. le d uc d'Aumale gouverneur-général de l'Algérie, a quitté Saint-Cloud, pour gagner le chemin de fer de Paris Bourges, où S. A. R. prendra la route de Marseille. Le prince a dû arriver Lyon le 28, et arrivera Marseille le 30. Son intention est de garder partout le plus rigoureux incognito Le prince s'embarquera Toulon le 2 octobre. Ou croit que Mme la duchesse,d'Aumale re joindra le prince Alger, dans le courant du mois de novembre prochain, avec les deux princes, ses fils. Depuis son retour Paris, M. Dumon ministre des finances, a de nombreuses confé rences avec les hauts fonctionnaires de la banque et de la caisse des dépôts et consignations et avec les receveurs généraux qui sont Paris. Ordre a été donné la Monnaie de convertir en numéraire, et immédiatement, tous les lin gots d'or et d'argent des magasins. La Monnaie a promis de fabriquer pour un million de monnaie tous les jours, tant qu'elle aura du métal. D'un autre côté, les agents des contributions pressent activement les rentrées, et de nom breuses exécutions se font contre les rélarda- laires. Le Roi, accompagné de LL. A A. RR. le prince de Joinville et le duc de Montpensier, et suivi d'un nombreux état-major, a passé hier, une heure, dans la cour des Tuileries et la place du Carrousella revue des différents corps qui doivent quitter prochainement Paris, Vincennes et Versailles. Cette revue a été signalée par un curieux irfeident. Au moment où le Roi allait distribuer des croix d'honneur, un colonel de cavalerie s'est approché de S. M. et a demandé haute voix la décoration pour son lieutenant-colonel et pour son major, qui, a-t-il dit. avaient été oubliés. J'accorde la croix ces deux officiers. Colonel,a répondu le Roi, faites-les avancer! Et le Roi les a en effet décorés. Presque aussi tôt après, le ministre delà guerre s'est approché du colonel, et lui a enjoint de garder les arrêts pendant quinze jours. Je le savais, a répondu froidement le colonel. Voici, assure-t-on, quel est ledernier mot de M. Dumon sur la question ce l'emprunt. Il attendra le mois de novembre pour rien déci deret si cette époque les banquiers ne se montrent pas plus accommodants, l'emprunt sera ajourné au printemps. 11 en résulte que l'on restera dans l'incertitude jusqu'au mois de novembre, et que c'est alors seulement que M. le ministre des finances fera connaître officiel lement au public sa résolution définitive. On parle de la prochaine nomination de M. le prince de Joinville au grade d'amiral Le fameux diamant connu sous le nom de grand-duc de Toscane vient d être envoyé Paris, pour être engagé contre un prêt. Ce dia mant de 4e ordre estcslimé fr. 2.G27,133-73c. On va organiser dans de vastes propor tions des comités d'opposition. Il y aura désor mais des comités départementaux, des comités d'arrondissement, des comités cantonaux qui tous relèveront du comité central de Paris. ANNONCES. i° Au midi de la rue de la Boucherie, une Maison et dépendances, marquée n° 7, occupée par Bruno Damast, sans bail. 3" De midi la maison qui précède, un ma gasin avec son fondsd'héritage, pour parl'acquéreuc en jouir dater du i" Novembre prochain. Pour tous renseignements s'adresser en l'étude dudit Notaire YAY EECHlE. «le 30 millions «le florins «le convention^ valeur cle un million 240,000 francs. LES GRANDES PROPRIÉTÉS De Son Altesse Mme la princesse Marie de Monlléart, née duchesse de Saxe-Courland (mère de S. M. le roi de Sardaigne), consistant en la Les preneurs qui font leurs commandes directement l'administration soussignée, et PS. Ecrire directement, sans affranchir, MM. M.-A. Cahn et Cie> banquiers, Mayence-sur-Rhin. Paris, 2 Octobre. étude de Mre VA.N EECKE, notaire, a vdr pc Samedi, 9 Octobre 1847 4 heures do relevée, l'estaminet le Grand Aigle d'or, sur la Grand' Place, Ypres, des Biens suivants savoir VILLE D'YPRES. 1° Une Maison et dépendances, usage de boulangerie, rue au Beurre, n° 4'» occupée par la V° et enfants du S' Pierre-Benoit Van Tholl. Mise prix 8,000 francs. Mise prix 1,220 francs. Mis prix 810 francs. Masse des nos 2 et 3, mise prix 2,200 fr. DICKEBUSCH. 4" Une Maison deux demeures, et i4 ares 70 centiares de fonds, occupée l'une demeure par la veuve de Barthélémi Parrainet l'autre non. occupée. Mise prix 810 francs. GHELUVELT. 4° Un Moulin a l'huile, avec boulangerie eL 23 ares 28 centiares de fonds, section B, n*-* 91 92 et 98. remboursable par des primes s'élevant ensemble a 74 millions 250,500 florins. TIRAGES: 13 NOVEMBRE ET- 1er DECEMBRE 1847. Par autorisation spéciale de S. 31. l'empereur d'Autriche, et sous la direction et la surveillance des autorités impériales et royales, seront vendues, par voie du sort: Avec beau châteaugrand hôtel et autres bâtiments, bien fonds considérables en forets, champs, prés, jardins, et en outre des rentes considérables. A cette vente et cet emprunt sont attachés 52,120 gains én numéraire, soit 210,000 florins Se convention ou un demi million 43.000 francs; fr. 105 40050,000,25,800; 20,000; 20,000; 18,000; 15.500; trois 13,000 10,000; trois 7,100; trois 6,500; 5,000; 4,000; etc. Chaque action peut gagner un des lots principaux ou un gain accessoire. prix d'une action 20 francs. Pour 100 francs on reçoit 5 actions et 1 billet prime vert, A CAnr assebé. Pour 200 francs on reçoit 11 actions et 2 billets prime verts, a gain assuré. Pour 300 francs on reçoit 17 actions et 5 billets prime verts, a gain assuré. Tes billets prime verts ont nu tirage spécial et concourent au-si tous les gains du tirage principal Us peuvent gagner plusieurs fois. AYANT LE 30 OCTOBRE PROCHAIN, Jouissent de l'avantage extraordinaire en commandant 5 actions et un billet prime vert francs 100 de rece- voir en sus gratis une obligation partielle de l'emprunt d'Autriche de 1830, pour le tirage du lfr Décembre prochain, aux preneurs de 11 actions et 2 billets prime verts 200 francs sont donnés en sus gratisdeux obligations partielles du même emprunt -, enfin, aux acheteurs de 17 actions et 5 billets prime verts, ou d'un nombre plus considérable, des avantages plus marquants, sont accordés. Dans le tirage du l*r Décembre prochain, les gains suivants en numéraire doivent sortir florins 210,000 de convention ou 543,000 francs, 105,400, 25,800, 20,600, 18,000, 15,000, et la inoindre prime est fr. 1,250,— et il y a 1463 primes de fr. 1,250. dans ce tirage. Les payements pourront se faire en billets de banque, mandais sur le trésor de Paris, Bruxelles, ou autres valeurs de commerce, ou contre notre mandat. Les commandes pour les aolions de tous les emprunts d'états, des loteries de Francfort, Brunswick etc., seront promptement exécu tées. Des renseignements sur ces entreprises sont donnés gratuitement de même sont envoyées les listes officielles, les actions et prospectus français, francs de port, en s'adressant directement a l'administration générale de M.-A. CAHN et Cie banquiers, 31 aycnce-sur-Iîhin,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3