2 NOUVELLES DIVERSES. a* prix médaille d'argent M. de Meulenieesler, Oorderen, n8 1061. Médaille de bronze M. Woumans, Oorderen, n* 783. ORGE D'ÉTÉ. 1" prix: médaille de vermeil M. Orban fils, a Sainte-Ode (Luxembourg), n* 1048. a* idem: médaille d'argent M. Lolson, a Mol voi sin, n* 43a» IVOIRE, 1" prix médaille de vermeil M. Peers, Oost- camp, n* 498. a' prix: médaille d'argent M. Vercruysse— Brocq, Courtrai, n8 192. Médaille de bronze M. de Praetere, Ghistelles, n8 149. Idem M. Surmont, Lichlervelde, n8 54 Idem: M. Callervir-OttevaereDeerlyck. (Flandre occidentale, n8 6o3. TABAC. 1" prix médaille de vermeil M. Descamps, Comines (Flandreoccidentale), n° 073. 1' prix médaille d'argent M. Verslraete, Bas- \Vamêton, n8 122. Médaille de bronze M. Vandevelde, Meuiu, n8 «4o. Idem: M. Delrue, Wervicq, n8 121. M, l'évèque de Bruges est presque rétabli de son indisposition. Le bruit se confirme que M. H. de Brouckere est nommé gouverneur de la Flandre orientale. L'arrêté royal paraîtra incessamment. Politique Malgré toutes les mesures prises par l'autorité, les mendiants des Flandres recommencent ar river de nouveau par bandes dans les environs de la capitale. Les nouvelles Suisses continuent présenter le caractère le plus alarmant. 11 est probable que tous les cantons de la majorité seront prêts l'attaque au jour de la réunion de la diète, et peut-être n'attendra-l-on pas qu'elle ordonne des mesures main armée. D'un autre côté le Sonderbund est parfaitement préparé au choc, on a vu quelles étaient les mesures véritable ment extraordinaires du conseil d état Vaudois qui veut présenter en ligne de bataille tous les hommes valides de son canton. D'autres mani festations non moins redoutables ont lieu dans les cantons séparatistes. La landsgemeinde de Schwytz a offert près de 9,000 citoyens. Les nouvelles de Londres sont toujours aussi tristes et quoique les fonds Anglais n'avaient pas éprouvé de nouvelle baisse, le commerce était toujours dans la consternation. Le bruit était répandu dans la cité que le mi nistère s'était décidé hâter le moment de l'ou verture du parlement, afin de proposer quel ques mesures pour porter remède la situation actuelle de l'Angleterre. Il s'agit surtout d'amender la dernière loi sur la banque d'An gleterre, afin de permettre cet établissement d'augmenter la circulation de ses billets, La banque ne peut, d'après la loi adoptée sous le ministère de sir Robert Peel, émettre des bank- noles pour une somme dépassant de plus des 2/3 la masse en espèces et des valeurs qu'elle a dans ses caisses. Le journal Economise qui est rédigé par M. James Wilson, membre du parlement propose aussi de créer de nouveau des bank-notes de 1 L. st., de manière don ner plus de développement la circulation des billets. 11 est douteux cependant que l'on émette des bank-notes d'une aussi faible cou pure, après le malheureux essai qui en avait été fait en 182.5. Des lettres de Rome portent que le pape a écrit au roi des Deux-Siciles pour lui conseil ler de faire quelques concessions, mais cette nouvelle notait point généralement considérée comme authentique. Dans tous les cas, si cette démarche a réellement eu lieu on peut bon droit en contester l'efficacité. Le colonel Gurrea est le personnage envoyé Madrid par le général Esparlero, pour y sou der les esprits cl rechercher les chances que pourrait lui réserver son retour. Ce jeune offi cier n'a eu d'autre entrevue avec la reine Isabelle que l'audience officielle dont les inci dents ont été diversément racontés par les jour naux espagnols. Des personnes qui l'ont connu affirment qu'il est tout fait incapable de ser vir de marionnette M. Salamanca ou qui que ce soit. Quant au colonel Gandara, voici le portrait qu'en trace une correspondance de Madrid du 26 septembre: Le nouveau favori est le colonel Gandaro, ancien aide-de-camp d'Espartero. Dans le m langage du pays, il est ce qu'on appelle un tigre. Il est grand, vain, ignorant, effronté, joueur effréné bretteur redouté. Sans pro- pos et sans raison, il cherche querelle tout venant, ceux même qui se disent ses amis. On dit que Gandara est un homme bonnes fortunes, quoiqu'il soit brutal et violent. Sa galanterie n'est pas celle du Cid mais bien plutôt celle d'un caporal. Dévoré de besoins et prodigue, il est sans cesse aux expédients pour se procurer de l'argent mais il ne trouve crédit que près de M. Bulwer qui lui a déjà avancé des sommes considérables. Un tel homme était bien fait pour servir les projets de l'ambassadeur anglais et du ministre des finances Aussi ce sont eux qui l'ont patroné et introduit dans le palais, où son crédit paraît solidement établi depuis peu de jours. Les souvenirs que le colonel Gandara a lais sésdans un certain monde, Paris, où il a séjourné fort longtemps, sont tout fait d'ac cord avec la lettre qui précède. D'après M. Dumas, le froment réunit en lui les propriétés alimentaires des végétaux par la fécule et des substances animales par le gluten; il équivaut uue alimentation compo sée de riz et de viande. La consommation anormale de la France exigerait, si les Français ne consommaient que du pain de fromeut'-pour toute nourriture, 11,500,000 kilogr., soit environ 133,000.000 d hectolitres, plus 50,000,000 de kilogrammes d'augmentation par an, pour maintenir la pro duction des vivres au niveau de l'augmentation de la population. Or, la production du blé peut varier des deux tiers du maximum des bonnes années, au minimum des mauvaises. De là, les famines auxquelles sont exposés les peuples dont l'alimentation se fonde trop exclusivement sur la production des céréales. Le remède ce malheur constamment sus pendu sur les peuples européens, c'est d'aug menter la production fourragère et de faire entrer la viande pour une plus forte part dans l'alimentation habituelle de la population. C'est le moyen le plus efficace de diminuer l'avenir les effets désastreux des récolles de céréales faibles 011 insuffisantes. Lagrange évaluait, en 1790, la consommation delà viande 12 p. "j„ de toute l'alimentation; M. Dumas estime qu'aujourd'hui la proportion de celte consommation est descendue 6 ou 8 p. °/0 de la nourriture de la nation, tandis que les pommes de terre entrent dans l'alimentation du peuple pour environ 8 p. 0/°* Aujourd hui 4, jour d'échéance, la plus grande anxiété règne dans la cité pour savoir comment s'effectueront les payements. On dit que la banque d'Angleterre a escompté pour des sommes énormes samedi et aujourd hui, sans cela la gène aurait été bien plus grande encore qu'elle n'est. Nous apprenons que la banque a montré beaucoup de complaisance, et a empêché ainsi plusieurs faillites nouvelles. On parle ouvertement d'une grande maison étrangère quia des relations avec Paris, la Suisse et le continent en général, comme étant embarrassée, mais nous Jevons différer de faire connaître cette faillite ou d autres, jusqu'après l heure de la bourse. Sir Georges Larpent va pai;tir sur-le- champ pour l'Inde, afin de prévenir si c'est possible, la faillite de la succursale, Calcutta, de la maison Cockerill and C°dont il est un des associés. Lord Palmerslon qui est depuis quel ques jours son château de Broadlands, revien dra Londres dans les premiers jours de la semaine prochaine. Lord Landsdowne, président du conseil, est attendu aujourd'hui Londres, de retour de son voyage qu'il est allé faire aux eaux d'Allemagne pour rétablir sa santé. On écrit de Rome le 28 septembre Les Autrichiens ont reçu l'ordre d'évacuer Ferrare; cet ordre a été exécuté samedi, 23. Aujourd hui la ville est libre, et l'œuvre libérale que le pape poursuit avec ce zèle calme et continu qui fait sa force au-dedans comme au-dehors, n'est plus menacée. Ferrare étant délivrée de l'occupation des Autrichiens, il est clair que le mouvement libé ral sera respecté Lucques et Parme, et que la seule difficulté est ce qui se passe Naples. Pie IX a envoyé dernièrement le comte Ferrelti, le conseil, lame, le bras droit du cardinal Ferretti, son frère, ministre d'état, au roi de Naples, avec une lettre de sa main, dans laquelle il l'adjure, comme chrétien, d'épargner le sang de ses frères, et lui rappelle, comme prince, que les concessions n'ont jamais affaibli les monarques que lorsqu'ils attendent, pour les consentir, qu'elles leur soient arrachées par la violence. On écrit de Naples, 27 septembre: On est aujourd'hui certain Naples que lord Pal merslon a fait remettre une note au gouverne ment, pour lui rappeler l'exécution de la con vention conclue en 1816 avec l'Angleterre en vertu de laquelle le roi de Naples s'engageait convoquer le parlement de Sicile pour lui soumettre tout projet d'augmentation d'impôts. Le roi Ferdinand, après avoir consulté le cabinet autrichien sur la démarche de lord Palmerston, vient, dit-on, de répondre celui-ci, que cette note ne pouvait être aujourdhui d'aucun effet, puisque le parlement de Sicile a été dissous par ordonnance royale et dans tou tes les formes. Les représentations de l'Angle terre n'ont eu d'autre effet que d'irriter le gouvernement qui a redoublé ses rigueurs et a fait arrêter un certain nombre de personnes de distinction. Un; perquisition a même été faite, assure-t-on, chez un ministre conseiller d'état, dont je tairai le nom avant de vous transmettre des détails. En sorte que l intervention intem pestive de lord Palmerston aura été nuisible la cause de ces populations, au lieu de lui être favorable. On lit dans le Kings Countg Chroniclc La coalition des fermiers et des paysans contre le payement des renies devient de jour en'jour plus formidable. L'hiver prochain menace d être très-agité, et l'on devrait faire tous les efforts possibles pour empêcher les réunions illégales qui se forment presque chaque heure. Si l'on permet que ces scènes continuent, il n'y aura plus de sécurité, ni pour les personnes, ni poul ies propriétés. Une vaste conspiration s'organise, et si on ne la réprime pas, elle sapera les fonde ments de la société, et jetera le pays dans une série de désordres et de troubles. S il veut ga rantir les droits de la propriété, le gouverne ment doit se montrer vigilant et actif. Le Chroniclc cite plusieurs faits pour démon trer la réalité de ses avertissements il rapporte entre autres une attaque main armée dirigée contre un M. O'Brien de Riverstown dans le comté du roi, pour le dissuader par l'intimi dation de payer des renies. Une feuille de Lyon raconte le vol suivant Dimanche dernier, un personnage bien vêtu et paraissant âgé d'environ cinquante-cinq ans, se présente chez Mm8 veuve L...,cours Morand, aux Brotteaux, et lui reproche d'avoir payé en pièces de cinq francs fausses les emplettes qu'elle a faites l'avant-veille dans un magasin de nouveautés de Lyon. M"18 veuve L... con vient en effet qu'elle a fait des emplettes dans le magasin le même jour qu'on lui indique, mais proteste de son ignorance en ce qui con cerne les pièces fausses. Inutile de nier, répliqué le personnage; je

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2