GEZAEGD- M BMNDHOUT ANNONCES. 3 sa femme. On dit qu'ils ont té dirigés sur Bruxellesoù déjà les boulangers brugeois ont été mandés. On se rappelle que, il y a une quinzaine de jours, une fille des environs de Courlrav a été interrogée par M. le juge d'in struction de notre ville sur des propos qu'elle avait tenus relativement au crime commis dans la maison Evenepoel nous apprenons que celte fille vient de comparaître de nouveau devant le juge d'instructionet qu'elle a été confrontée avec les deux individus qui viennent d'être arrêtés. Nouvelliste Bruxelles. Hier matin M. le procureur du roi, accompagné du juge d'instruction et d'un greffier, se sont transportés l'hôpital St-Jean pour recueillir les déclarations de Du- puis. MM. les médecius légistes, Deroubaix et Joly, se sont également rendus auprès de ce malheureux, qui est peu près dans le même état qu'hier. Les avis des médecins sont parta gés sur la possibilité d'une guérison. Nous tenons d'une source certaine les détails qui suivent Dupuis était un de ces aliénés de la nature la plus dangereuse, tantôt affectant la plus grande douceur, tantôt furieux au dernier point. Il était parvenu s'évader de l'établissement de santé où on l'avait colloqueen escaladant un mur très-élevé, et, pendant trois jours, il s'é tait soustrait aux recherches de la police. Dupuis proférait souvent de terribles mena ces contre sa femme et la famille de celte der- nièreet c'est dans I espoir de l'empêcher d'exer cer sur elle des actes de violence, que la mal heureuse femme Dupuis avait demandé aux époux Dewindt de laisser coucher près d'elle leur petite fille, qu'elle affectionnait comme son propre enfant. Ce fut celte fausse sécurité qui perdit les deux victimeset il est plus que probable que l'insensé les aurait frappées dans leur sommeil, vers quatre heures du matin. On suppose qu'il ne se sera frappé lui-même que plus tard, lors qu'il aura entendu enfoncer la porte de la maison. Dupuis manifestait continuellement la crainte de voir arriver chez lui la police pour l'arrêter, et lorsqu'il arrivait sa femme de devoir sortir, il la suppliaitgenouxde rester au logis ou de ne pas demeurer longtemps au dehors, tou jours dans la crainte d'être appréhendé au corps. Il couchait dans une chambre séparée, il se lamentait et venait souvent pleurer pen dant la nuiten demandant sa femme de le laisser entrer dans sa chambreassurant qu'il ne lui ferait aucun mal. Deux fois il fut colloque, et toujours les mêmes symptômes avaient été remarqués. Dans ses menaces de prétendue vengeanceil étalait en croix des couteaux et autres instrumens qu'il disait devoir servir exécuter ses projets homicides. A votre aise, Madame, je n'insiste pas. Puis se tournant vers le duc de Reichstadt qui gardait le silence, mais témoignait par le mouvement de ses pieds toute l'impatience que lui faisait ressentir l'aplomb imperturbable du baron Mais pardcii, Monseigneur, reprit—il avec un sourire indéfi nissable, j'aurais déjà dû vous remercier de 11 faveur que j'ai reçue, car tout me fait croire que c'est votre prière que j ai été choisi par M. de Metteruich pour son chargé d'alfa ire en celte circonstance. Peut-être, Monsieur, répondit froidement le duc. J'ai dit en effet au ministre que nul n'était plus apte que vous remplir celte mission ténébreuse. Vous me flattez, Monseigneur! Enfin je ferai tous mes efforts pour remplir les vues du grand miuislre qui nous gouverne, et pour me moutrer digne de la haute protectiou que vous voulez bien ra'ac- •order, Monsieur le duc. Je ne protège que les gens de cœur, Monsieur, répartit sèche ment le prince. Ah! votre excellence est infiniment trop bonne, et j'en de meure confus! reprit le barou avec une grimace railleuse. Si mon sieur le duc savait ce qui vient de afarriver, il serait peut-être moins bienveillant pour moi. Je ne crois pas qu'il puisse rien vous arriver qui me touche bien fort. Pardonnez-moi Monseigneur, pardonuez moi. Ce dont il s'agit vous affligera sans doute beauconp. Que voulez-vous dire M°*e Stiller même en sera peut-être affectée» Je vous avoue que je n'en suis pas, moi, tout-àfuit remis. Durant toute la dernière semaine, il avait redoublé d'ardeur au travail et s'était montré infiniment plus laborieux que d'ordinaire. Il avait écrit ses pratiques et même aux person nes de la famille pour les prier de vouloir ou blier et lui pardonner ses excentricités passées, et lui accorder de nouveau leur confiance. Parfois cet homme manifestait les meilleurs senlimens, et on pouvait le croire entièrement guéri. C'est ce qui arrive encore tous les jours dans les établissements d'insensés. Puisse, ce terrible exemple, avoir pour l'effet d'exercer une grande surveillance sur les alié nés et de les rechercher avec soin. Marché du 16 octobre 1347. Très-rarement nous n'avons eu un marché Ypres plus abondamment approvisionné. 1857 hec tolitres de froment ont été offerts en vente. Celle-ci a été peu animée, et si ce n'était l'époque des se mailles, une grande partie de froment aurait été entreposé faute d'acheteurs. Les prix ont varié de fr. 11-60 fr. 24-40, moyenue 23 francs; dimi nution 90 centimes. 74 Hectolitres de seigle ont été présentés au mar ché. Les prix se sont maintenus comme au dernier marchédefr. i4-ooàfr. i4-8o; moyenne fr, i4-4o. 20 Hectolitres d'avoine ont été vendus des prix qui ont varié de fr. 8-5o fr. 9~5o prix moyen fr. 9-00 hausse 25 centimes. 44 Hectolitres de fèves ont trouvé des acquéreurs un prix moyen de fr. »6-4o augmentation sur le marché précédent fr. 1 1 o. Une diminution sensible s'est fait re marquer sur le prix des pommes de terre. 3,5oo kilogrammes ont été vendus fr. y-25 et 7-5o les 100 kilogrammes. Au dernier marché elles étaient cotées 8 fr. et 8-23 les 100 kilogrammes. NOUVELLES DIVERSES. Le Journal des Débats a reçu de Naples des lettres en date du 28 septembre, dans lesquelles nous avons la plus entière confiance, et qui confirment ce que nous avons eu plusieurs fois déjà l'occasion de dire de la véracité des nou velles qui se fabriquent chaque jour Marseille et Malte sur les affaires et sur la situation de l'Italie. Ainsi, propos de ce qui s'est passé récem ment dans le royaume des Deux-Siciles, n'a-l-on pas osé dire que les insurgés des Calabres dis posaient d'une armée forte de 4,000 hommes d'infanterie, de 700 cavaliers, de 17 pièces d'artillerie de montagne? N'a-t-on pas annoncé que le général Nunziate avait été battu près de Cosenza, que les Calabres elles Abruzzes étaient en feu, que soixante-cinq des meilleures famil les de Messine avaient vu tous leurs membres fusillés par les troupes royales, que le roi lui- même avait été pris, etc., etc. Rien de tout cela n'est vrai. Les mouvements insurrectionnels qui ont éclaté sur plusieurs points n'ont jamais pris une importance qui pût donner au gouvernement napolitain de Je ne vous comprends pas, dit Géalrix avec étonnement. Vous allez me comprendre et m en vouloir sans doute. Mais je déclare d'avance que le hasard a tout fait, le hasard ainsi que l'in croyable acharnement de M. de Gardeville. M. de Gardeville? répétèrent la fois le duc et Beatrix. C'est eu effet de lui que je veux parler. Il y a peu d'heures, reprit-il, je revenais de Vienne où le prince de Metternich m'avait donné audience. Arrivé l'entrée de la plaine de Wagrara j'allais prendre la route de Silésie qui conduit mon château, quaud j'aper çus deux hommes assis suri herbe; l'un d'eux était M. de Garde- ville. Il se leva en me reconnaissant et se découvrant ironiquement Salut M. le baron de Winter me dit-il, le plus prudent de» barons chrétiens!-* Qu'est-ce dire, Mousieur répliquai-je. Me reprochez-vous d'avoir eu la bonté de vous épargner uu duel et un coup d'épée hier soir Vous n'êtes qu'uu ingrat! Cet excellent baron, reprit-il. Et moi qui le croyais un peu poltron au fond! - Dieu merci, répondis-je en haussant les épaule», j'ai fait mes preuves une viuglaiuc de fois euvirou et pour uu poltrou o'est exemplaire, ne trouvez-vous pas? Sans doute, répliqua-t-il. Mais on a vu souvent un homuie n'avoir qu'une certaine dose de courage qui, une fois écoulée,te laisse sec sur ce point, et je crains que vous n'en soyez arrivé ce degré de sécheresse..,. J'étais mal disposé de plus il y avait là un étrange témoin de l'insulte. Je ue pouvais reculer davantage. Bah! m'écriai-je, je trouverai bieu encore tout au fond de mou âme une petite goutte de oourage. Cela sera plus que suffisant avec vous. Et m'adressant moi) domestique, je lui commandai d'aller sur le champ mon château chercher d es pistolets et des épées11 fut bientôt de retour kyac un seigneur de réelles et de sérieuses inquiétudes; et cela est si vrai, que le principel chef des insurgés, Bornéo, s'est livré lui-même aux troupes roya les, ce qui, pour le dire en passant, ne semble pas prouver que tous ceux qui tombaient entre les mains des autorités étaient fusillés sans Pili<5' Aujourd hui 1 insurrection est vaincue, et le gouvernement du roi est fort partout et par tout maître de la situation. Tous les points sur lesquels il pouvait concevoir des craintes sont occupés par des forces imposantes et des colonnes mobiles parcourent en ce moment, comme tous les ans d'ailleurs, pareille époque, les provinces. Mais ce n'est pas encore toute la vérité, ni la meilleure partie de la vérité. Nous tenons aussi pour certain que le roi Ferdinand n'est pas resté insensible ni aux déplorables catastrophes qui depuis plusieurs années ont diverses reprises troulilé la paix de son royaume, ni au glorieux mouvement que Pie IX a imprimé aux gouvernements comme aux peuples de la Pé ninsule; nous croyons savoir enfin que s'il a vigoureusement réprimé l'insurrection, il com prend aussi la nécessité de faire désormais des concessions l'opinion libérale et qu il a pro mis de faire usage après la victoirevis-à-vis des vaincus, de la plus belle prérogative de la force de la royauté la clémence. GROOTE VERKOOPING van alle slach van Te 1fpre builen Maendag, 25° October 1847, om een ure s'namid- dags, zal'er openbaerlyk verkocht worden, voor de herberg van SPieterDe Huysser, buiteu de Meeneti- poort, aile slach van Gezaegde en Brandhouten dienstig voor timmerlieden, wagenmakers en kui- pers, beslaende namenllyk in Veel iepen en eiken stukken, aile slach van iepen, eiken en abeelen planken, van aile lengden en dik— ten, en eene groote kwantiteit iepen scholfen. Verders, het brandhout bestaende in 5oo sluiten, 35o knippelbondels, î5o busschen, 700 selliers, al van eiken, iepen en abeelen hout. Deze Verkoopingzal gehouden worden met Iangen tyd van betaling, mits door de koopers aenzocht zynde, tnedekoopers of borge te stellen, en andere voorwaerden alsdan den dag van de verkooping voortelezen. By M' POUPART-VIEMNE, Notai is, ter residentie van Zonnebeke, is er geld in lee- ning te bekomen mits goed rkzet. mes voisins qui devait me servir de témoin. Le temoiu de M. de Gardeville fut le jeune homme qui l'accompagnait. Nous choisîmes l'épée et uous nous mîmes eu garde. Eh qu'estil arrivé dit Béalrix en frémissant. M. de Gardeville avait un joli jeu, reprit froidement le baron, je m'en aperçus tout de suite. Il attaquait bien, mais il parait moins bien et souvent en rompant. Je craignais d'abord que ses retraites ne fusseul une ruse, et je m'en méfiai, car au demeurant j'avais af faire un rude jouteur. Au fait! Monsieur, au fait! s'écria le duc de Reichslailt. J'y suis parfaitement au fait, Monscigueur. Vous t'avez tué, n'est-oe pas exclama m'oe Stiller en dévo rant des larmes. 1%>Q pas grâce A vous! Noire jeune homme s animait, et je crois bien que j'aurais pu profiter d un moment où je parais prime, parade superbe! pour le frapper sous l'aisselle, coup mortel, loisque je réfléchis que cetleamort vous causerait une trop grande douleur. Un compatriote, un ami d ccfauoe, voire chagriu eut été Daturel et légitime. Je le laissai se remettre ^en garde et j'attendis uue moins terrible occasino. Elfe nu taida pas se présenter. Je rompis A mou tour eu parant mollement par des demi-cercles pour l'exciter en core. Il me ciut fatigué et me lança de formidables coupés que j'eus de la peiue a éviter. Mais lout-à coup il fait un faux mouve ment, s'avance sur moi l espiii irrésolu, l'épée indécise. Alors je me fends fond de Irain et lui porte un coup droit qui lui traverse la poitrine. [la suiteu prcsAesa a*.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3