Bras IMMEUBLES 3 EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. PATftMHIIQNIIÂUX, affaires avec les Indes orientales s'est également mise en faillite. Les directeurs de la banque d'Angleterre n'ont pas élevé le minimum du taux de l'escompte pour les billets de courte échéance dans leurs séances de mardi dernier, parce qu'elles ont redouté l effet de celle me sure au moment de la liquidation du 14, mais il paraît qu'elle a été ajournée au jeudi suivant, et l'on s'attend qu'elle sera définitivement adop tée pour celle époque. NOUVELLES DIVERSES. Un déplorable accident vient d'arriver au Donck sous Ruremonde. Un propriétaire entre tenait parmi ses vaches un taureau de trois ans. Il y a huit jours ce taureau s'irritant sans cause apparente, se jeta sur son gardien, l'enleva sur ses cornes, et après l'avoir lancé au loin, se précipita de nouveau sur lui et le massacra horriblement. L infortuné gardien a expiré le lendemain. Une proposition pour l'abolition de la lo terie a été présentée la chambre des députés de Bavière. L'assemblée n'a encore reçu aucune proposition directe pour l'établissement d'un système de droits protecteurs dans le Zoll verein, bien qu'une pareille mesure soit dans les vœux d'une partie considérable de la nation et qu'elle soit réclamée par plusieurs industries impor tantes. La Reine a consenti hier la rentrée du Roi don François d'Assises, au palais. Le géné ral Narvaez, duc de Valence, n'a pas peu con tribué cet heureux résultat. Aussitôt après avoir obtenu l'autorisation de S. M., le général s'est empressé d'assembler le conseil des minis tres, qui il a fait part de cet acte de la volonté royale. Le général Narvaez a voulu se rendre ce matin au Pardo, afin de porter lui-même don François d'Assises cette agréable nouvelle. A trois heures, le duc de Valence, accompagné par Mgr. Brunelli, est retourné au Pardo. Nous regrettons, dit le Timesde devoir annoncer que la Banque royale de Liverpool a suspendu aujourd'hui ses payements. Une dé- pulation des directeurs se trouve en ce moment Lonjlres dans le but de lâcher d'obtenir des secours. On annonce qu'après une longue hésita tion, le gouvernement vient d'autoriser le ban quet qui doit avoir lieu Paris en l'honneur du Pape Pie IX. Ou va construire une chapelle dans les nouveaux bâlimens de la chambre des députés et aussitôt que cette construction sera terminée, il sera nommé un aumônier, comme la cham bre des pairs. Nous avons enregistrer encore, dit l'Express, un sinislie considérable dans le monde commercial. La respectable maison Lawrence, Phillips et fils, a suspendu aujour d'hui ses payements. Cet événement est géné ralement regretté, car la maison en question jouissait de l'estime universelle. On écrit de Dublin, le 13, au Daily- News La détresse, toujours croissante, va pro voquer, de la part des évêques catholiques d'Irlande, une démarche énergique et sans pré cédent. Ces prélats, devançant l'époque de leur synode annueldoivent se réunir mardi pro chain et l'on assure qu'ils ont l'intention de soumettre lord John Russell en personne leurs plaintes ou plutôt l'expression des griefs populaires, et si l'entrevue qu'ils auront avec le premier ministre, ne les satisfait pas, de por ter ces griefs jusqu'au pied du trône. Paris, 19 Octobre. Le prince Jérôme Bonaparte, ancien roi de Westphalie, accompagné de son fils, a été reçu par le roi en audience particulière. Ce prince s'est rendu ensuite l'hôtel du président du conseil, celui de la présidence de la Chambre des Pairs, ainsi qu'à l'hôtel de la Chambre des Députéspour remercier les ministres et les chambres, dans la personne de leur président, des dernières manifestations parlementaires fai tes en sa faveur, et des bonnes dispositions qui lui permettront, nous l'espérons, de voir ter miner son long exil. - Il est arrivé d'Espagne plusieurs courriers du cabinet, vendredi et samedi, les uns au mi nistère des affaires étrangères, les autres direc tement la Malmaison. A la suite d'un conseil tenu samedi matin l'hôtel de Courcellesoù assistaient les membres de la junte afrancessada la reine Marie-Christine est partie, nous assure- t-on, pour Madrid, où elle va rejoindre Nar vaez et le seconder dans les projets qu'il est chargé d'accomplir. Louis-Philippe a été jeudi soir faire une visite Marie-Christine l'hôtel de Courcelles. Plusieurs généraux espagnols qui, en 18 i3, faisaient partie de l'expédition de Narvaez sont partis dimanche pour 1 Espagne. Onconnaîlra probablementdemain Paris, le résultat définitif de la diète Suisse qui a dù avoir lieu le 18 octobre, pour décider si les mesures coërcilives seraient exécutées contre les cantons du Sonderbund. D'après les der niers votes des grands conseils des Grisons et de St-Gallce résultat n'est pas douteux. La guerre civile va éclater en Suisse moins que les étals du Sonderbund se décident renoncer leur résistance contre les ordres de la diète. On apprend aujourd'hui de Neuchâlel, que le conseil d'état de ce canton moitié Prussien, vient de refuser de fournir la diète son con tingent annuel. On s'y attendait de la part de ce canton qui sans oser se prononcer pour le Sonderbund, avait néanmoins favorisé le pas sage sur son territoire des armes expédiés de France aux fédérés de Fribourg. Cependant d'un autre côté, la ligue paraît fortement ébranlée, Zug témoigne l intenlion de se séparer, et Fribourg ne peut pas compter sur ses propres milices. Celles du district de Morat appelées Fribourg pour le 14 du cou rant, se sont rendus en corpsce même jour la préfecture de Moral, et ont déclaré qu'elles sont prêtes défendre (la constitution et les lois, mais que jamais elles ne prendront les ar mes pour s'opposer la décision prise par la diète concernant la dissolution du Sonderbund et le renvoi des jésuites de Lucerne même. Une pétition circule pour demander la dissolution du Sonderbund. Il estàcraindrenéanmoirisque ces symptômes de désaccord, ne soient pas suffisants pour for cer le Sonderbund se soumettre la diète, et que dans ce cas les hostilités soient déclarées. On prétend déjà que l'Autriche et la France sont convenus d'intervenir contre les cantons libéraux, et que sur les deux frontières de la Suisse dès troupes se réunissent pour entrer sur le territoire helvétique au moment décisif. Cette conduite de M. Guizot n'aurait rien qui dut étonner, après le langage que tiennent tous ses journaux au sujet des affaires de la Suisse mais il encourrait une bien grande responsabi lité en acceptant le rôle de soutenir les sept cantons révoltés contre l'autorité légale de la Suisse. Il est positif que M. de Bacourl a refusé l'ambassade de Madrid, qui paraît maintenant réservé M. de Bussières, actuellement minis tre plénipotentiaire de France La Haye. Le poste de Copenhagueserait offert M. le duc de Glucksberg, ou M. deVarennes, en ce moment ministre de France Lisbonne. L'ex-roi de Westphalie, Jérôme-Napoléon Bonaparte et son fils, ont assisté hier, la re présentation du Fils dit Diable, l'Ambigu- Comique. La présence du frère de Napoléon, qui était d'ailleurs peu connue des personnes delà salle, n'a excité qu'une impression de gravité respectueuse. Aucune acclamation n'est venue trahir son incognito. Le prince Jérôme Bonaparte vient d'a cheter une propriété Paris, où il est autorisé désormais résider. BIBLIOGRAPHIE. Publication nouvellesur la Révolution Belge t1)- Au moment où la nation est vivement émue par l'état de nos affaires politiques, nous appelons l'at tention sur la récente et belle publication de l'His toire complète de la Belgique, depuis la révolution de i83o, celte ère remarquable de nos annales qui doit régénérer la face du pays. Ce livre est un vrai manuel de la vie publique du citoyen, quels que soient d'ailleurs la position et le rang qu'il occupe dans la société. Comme tel, ce livre est utile tous, nous osons même «lire qu'il est indispensable. Écrilavec la plus grande impartialité, rédigé d'après des documents précieux, inédits, puisés une source irrécusable et fournis l'auteur par des hommes intègres de la ,»iagistrature et de l'année, sincèrement attachés la patrie; on no reconnaît, dans aucune des pages de la publication, l'empire d'une influence complaisante ou menson gère. Nous ferons remarquer surtout combien il est précieux de reconnaître pour le lecteur, les anté cédents politiques des hommes appelés régie les destinées du pays pour l'homme de guerre, tout ce qui se rattache l'armée pour l'homme actif, tout ce qui se rattache au progrès des arts et de l'indus trie; et pour le citoyen en général, tous les actes, tous les faits dont l'ensemble constitue l'histoire des dix-huit années qui viennent de s'écouler. Ce livre destiné tous, est aussi la portée do toutes les bourses, quoique par la belle exécution du travail matériel, sa place soit marquée dans les plus riches bibliothèques. Les portraits, dûs au crayon si distingué d'un grand artiste, M. Schubert, figureraient merveille comme ornements de salon; en admirant, ceux du Roi Léopold et du Duc de Brabant que nous avons sous les yeux, nous ne savons ce qui doit le plus nous frapper de la grande ressemblance ou de la beauté du dessin. La modicité du prix semble réellement extraor dinaire quand on songe que chaque livraison du prix de 4° centimes, est une livraison double, c'est-à-dire qu'elle contient deux feuilles da texte in-8°. Le manuscrit étant entièrement composé, les expéditions ne sont retardées que par les soins mi nutieux de l'exécution matérielle. Nous ne terminerons pas cet article sans rappor ter quelques lignes des préliminaires decetouvrage, pour faire connaître au lecteur, quelle est la pensée de l'auteur, en quelque sorte sa profession de loi. J La Révolution Belge ne doit pas être considérée comme un fait particulier, elle n'est pas seulement l'acte d'un peuple, né pour être libre, secouant le joug étranger, d'un peuple dé.*abus<§ i» des faux semblants de tous les avantages d'une réunion qui n'était autre chose qu'une absorption. La révolution est une amélioration de l'état social des peuples, c'est un progrès de la civilisation, il importe d'en perfectionner l'emploi. Ne voir dans les événements de 1850 qu'un acte d'alFranchis- sement c'est rester slatiouuaire, c'est plus, c'est reprendre, m faute de raisonnement, le chemin des vieilles idées, de la slupide routine, des pernicieuses inllueuces. Mais suivre pas pas la marche de l'humanité, dans les évé- Déments qui ont amené 110s desliuées actuelles en constater le progrès, en signaler les vices, c'est là ce qui fera comprendre la nation Le besoin de cette précieuse uuité que nous cherchons établir. Nous tiendrons nos lecteurs au courant des suites et de la marche de celte importante publication. Ypres, seul dépôt, au bureau du journal. Les deux premières livraisons sont en vente. Il y est exposé également le magnifique portrait mi-corps du roi Léopold qui doit faire partie de la 3- li vraison, devant paraître sous peu de joursj la 4e livraison paraîtra eu mèuie temps. Nota. Le classement des gravures sera indiqué la fin de l'ou vrage, la suite de la table alphabétique et analytique des sous cripteurs. (f'oiraux annonces.) étude de Mre YERMEERSCHnotaire A NEUVE-ÉGLISE. BEAUX consistant en Une petite Ferme, située Neuve-Eglise, io minutes du bourg, le long du chemin dti Romarin, contenant 3 hectares 27 ares u centiares, divisée en 3 marchés, tenant aux propriétés de M"* Jombart, Lille, de la veuve et enfants Ryckewaert, de M. Josien-Bouchaert, de; héritiers de M™* De— liaerne ncc De Ghous, et de M. ï'iteca.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 3