NOUVELLES DIVERSES. l a nuisance de la couche est de lm 90. Il reste maintenant savoir quelle est l'étendue de la couche; mais le fait, tel qu'il est, a déjà une importance qui sera comprise par tout le monde. tre une position de 19,000 francs et ses prin cipes politiques et qui n'a donné sa démission que quand il lui a été impossible, sans se dis créditer tout fait, de rester au service d une politique qu'il avait blâmée quelques mois au paravant. La publication de celte correspondance n a pas été très-favorable M. D Huai t. On se plai sait généralement nourrir une meilleure opinion de sa consistance politique; les lettres qu'il a adressées au ministère de I intérieur, ne sont pas de nature le relever dans I opinion publique qui ne verra désormais en M. D'Huart, qu'un ancien libéral rivé au service de l'épis- copat. En reproduisant dans notre dernier numéro le nom des industriels de l'arrondissement qui ont obtenu dos distinctions honorifiques l'ex position nationale, nous avons oublié i.ikge de table, ouvré, écru et blanchi. François Billau-Legrou, Messines, rappel de la médaille en bronze de Ie classe. En citant M. Polleytanneur, nous avons ajouté Ypres, lisez Poperinghe. A Monsieur l'éditeur du Progrès, Ypres. Monsieur, On se rappelleraqu'une pétition couverte de nombreuses signatures de dentellières d'Ypres, afin de faire changer la législation sur le Conseil des prud hommes, en matière de fa brication de dentelles, a été dernièrement présentée le 8 octobrel'administration communale d'Ypres, et que cette requête a été renvoyée l'avis du Conseil des prud'hommes de cet arrondissement. Deux ou trois marchands de dentelles de cette ville ont répandu le bruit que cette péti tion ne portait que de faysses signatures ces mêmes personnes semblent aussi être curieuses de connaître l'auteur de celle pétition; on désigne M. A***, M. B***, M. C***, etc. Il n'en est rien, l'auteur de cette pétition est É¥'f|u" (feclarë1 que Và: personne qui l'a colportée et qui était présente quand les signatures ont été apposéesest un honnête homme. Je vous prie, Monsieur l'éditeur, d'insérer ces lignes dans votre journal et me croire avec estime, Votre très-humble ser?iteur, P. MAERTEIV, Tailleur de profession et rédacteur par accident. P.S. Je ne sais quel motif attribuer le refus de cette insertion au journal le Propagateur d Yp res. Je ine suis présenté directement et principalement ce journal, parce que les arti cles sur le Conseil des prud'hommes au mois de février, du 10 mars et du 28 avril dernier sont d'une justice et d'une vérité incontestables. Nous devons faire remarquer l'auteur de celte lettre que les faits allégués dans la péti tion, fussent-ils fondés, ce n'est pas la régence que les pétitionnaires doivent s'adresser, mais la législature qui a voté la loi sur les Conseils des prud hommes. passiounc Charles Vltt; tout son être frémissait d'amour la vue de tant de charmes son cœur battait briser sa poitrine, son imagination délirante lui ôlail la raison. Il u'y tient plus... Juanna s'écrie-l-il en se précipitant ses genoux. Tu ne peux pas espérer qu'après t'avoir tenue ainsi dans mes bus, et après svoir approché ma bouche de tes levres.je puisse, étouffant en inoi tout ce que la passion a de plus énivraut, renoncer au bonheur du oicl après en avoir savouré les délices,... Pour te quitter après t'avoir vue, il faudrait être plus qu'un ange plus qu'un Dieu Je ne suis qu'an homme, Jnanns, mais un homme qui l'aime en mourir si lu le repousses ainsi. Tu veux savoir mon nom? Je vais te le dire: écoute... Si uue tète couronnée mettait êtes pieds toutes ses richesses, toute sa gloire, lui dirais.(u de fnir Et si le roi de France se traînait vers toi comme je le fais, oh! Juanna, or clou- lierais-lu Cliarles Vlll de renoncer a toi Charles Vlll! murmura 1 infortunée, qui commence con naître tout son malheur... l'.t ramenant autour d'elle les plis de les draps, elle veut s élancer sers la porte, ruais le rui lui barre le pas âge. Juauna l'appuyant i une des oulunues de sou lit, et enveloppée Par arrêté royal du 3 décembre 18-47le sieur Auguste Beesau est nommé échevin de la commune de Hoogstade, en remplacement du sieur Rooryck, décédé. Par arrêté royal du 20 Décembre 1847, le sergent-major Baudoux (Léandre-Alexandre- Joseph), est nommé sous-lieutenant au 3e de ligne. Par arrêté royal du 12 Octobre 1847, des récompenses sont accordées, pour actes de cou rage, aux nommés Claeys, Léopeld, et Deleye, Pierre, tous deux nés Ypres. Le 19 de ce mois, vers 9 heures du soir, un incendie a réduit en cendres la maison ainsi que la forge appartenant Benoit Deraey, ma- réchal-ferrantdemeurant Watou, ce qui lui a oecasionné une perte de 5,000 francs. Rien n'était assuré. Ce matin est décédé en notre ville, l'âge de 69 ans M. Jean-Bernard Dullaert, lieutenant- colonel, pensionné au service belge, chevalier de l'ordre Léopold et de l'ordre militaire de Guillaume, ancien commandant de la place de Bruges. M. Dullaert était un ancien soldat de l'empire il a servi honorablement dans les rangs de l'armée des Pays-Bas et dans l'armée belge jus qu'en 1843. La perte de cet officier supérieur, qui s'était concilié l'estime générale laisse de vifs regrets dans notre villeoù il comptait beaucoup d'amis. Journal de Bruges.) Par arrêté royal en date du 20 novembre 1847, le lieutenant Van Ouwenhuysen (Félix-Henri- Jacques)du 1er régiment de lanciersest nommé adjudant-major. Par arrêté royal du 3 décembre, la pension du sieur Malou, ancien ministre des finances, fixée primitivement 5,044 fr., est portée b» (AO A A- - Un arrêté royal, en date du 13 décembre, autorise le conseil communal d'Ypres, province de la Flandre occidentale, acquérir du sieur Tertzweil ,au prix Je cinq mille francs (5,000 fr un terrain d'une contenance de 21 ares 62 cen tiares, destiné l'agrandissement de la nouvelle école communale. <0 La dépulalion de distillateurs qui s'est ren due l'audience du ministre des finances, a reçu de ce haut fonctionnaire l'assurance que, pour le momentil ne serait point apporté de modifications aux lois existantes sur les distil leries, et que, pour le cas où l'on fût obligé de revenir sur ces dispositions législatives, les distillateurs seraient informés temps des mo difications projetées. On lit dans Y Émancipation Le bruit, qui avait couru d'une modifica tion très-prochaine du cabinet, a pris assez de consistance, pour que nous en fassions mention. M. Veidt se retirerait, et serait remplacé comme d'un linceul, levait des yeux suppliants vers le ciel, Charles, debout sur le seuil, la main crispée sur sou cœur, comme pour eu modérer les battements, regardait la jeune ûlle avec délire, avec rage... Ou eût dit le démon s'eflorçant en vain de ravir une âme au Seigneur! Tout coup Juanna, comme inspirée, s'est jetée genoux devant une madone de pierre, qu'un rideau avait jusqu'alors caché ses yeux. Vierge sainte s'écrie-t-elle, oh! toi qui, cause de ta pureté, fus choisie pour sauver le monde, protège-moi, protège mon honneur! Puisse tournant vers le roi: Charles VIII, le ciel te défend d'approcher Tout l'heure Juanna était belle de volupté, maintenant elle était belle comme devait l'être la mère du Sauveur. A cette invocation inattendue, les pensées d'impudique amour ont fui comme un réve de l'esprit de Cliarles, et pourtant il n'est pas encore rendu lui-même. D'un délire insensé il a passé une admiriliun sublime. Il adore toujours la belle vierge, mais il la res pecte l'égal du symbole qu'elle vient d'implorer... Juanna n'était plus une femme, mais un ange au département des finances, par M. Frère. M. Frère aurait pour successeur aux travaux publics, M. Rousselle. Ces changements n'auraient lieuce qu'on rapporte, qu'après la discussion et vote du budget des voies et moyens. M. Veidt serait nommé au gouvernement d'Anvers, et la place de gouverneur de la Flandre orientale offerte M. Teichman, comme indemnité de celle qu'on lui enlèverait Anvers. La retraite de M. Veydt s'expliquerait par la difficulté de trancher, comme ministre, des questions pour lesquelles sa qualité de repré sentant excite en lui beaucoup de répugnance. Un journal de l'opposition a rapporté et d'autres répètent, d'après lui, que le bruild'une modification très-prochaine du cabinet aurait circulé et prendrait beaucoup de consistance. Selon ces journaux M. Veydt se retirerait et serait remplacé au département des finances par M. Frère, lequel aurait pour successeur aux travaux publics M. Rousselle. Il est possible, en effet, que dans des conver sations particulières, M. Veydt ait rappelé l'intention qu'il a toujours manifestée de ne rester que peu de temps au ministère. Mais nous croyons que jusqu-ici il n'y a rien d'ar rêté cet égard, et celte seule observation montre que les bruits mis en circulation sur les combinaisons qui suivraient une retraite encore éventuelle, manquent tout fait de fondement. {Indépendance.) On lit dans Y Indépendance de Marseille du 13 Une découverte des plus précieuses pour l'avenir industriel de notre départementet même pour celui de la France entière, vient d'être faite la Petite Rosselle, arrondissement de Sarreguemines. A la suite d'un sondage pratiqué par la maison de Wendel, un gisement de houille, très-belle et très-pure, a été ren contré 121 mètres de profondeur. Un chimistedit le Rhône (Lyon), vient de trouver le moyen de dorer la soie lissée ou non tissee par un procédé aussi ingénieux qu'efficace. Rien d'aussi beau que ces produits; ou dirait des fils d or étirés cependant cette soie conserve toute sa s» uplesse. Les élections de Lucerne sont, comme celles de Fribourg, de nature contenter le parti libéral. Le a* volume de V Histoire de la Hé coin lion française, par Louis Blanc, vient de paraître. Nous ne pouvons trop recommander ce grand et remar quable travail qui porte en lui sa force et sa preuve. La démocratie qui s'inspire des idées, des principes et des souvenirs de la grande époque, sait qu'elle trouvera dans ce livre une discussion sérieuse, uue passion éloquente et des convictions éprouvées par l'étude de la vie. Bien des préjugés sur les hom mes de la grande époque révolutionnaire tomberont après la lecture de ce livre de vérité, d'impartialité et de justice. {En vente an bureau de cette feuille). Le lendemain, l'armée française quittai! les champs de Tosca- uelle; travers les bataillons passait cl repassait le uohle Charles Vill. 11 haranguait ses troupes et donnait l'âme de guerriers toute l'ardeur belliqueuse qui brûlait la sienne. Quelque chose lui disait sans doute que bientôt uue victoire immortelle viendrait ajouter ses triomphes les plus belles palmes que puisse fournir la gloire. Et pendant que le bruit des armes s'éloignait, trois personnes vinrent s'agueuouillcr sur les seuls créuaux qui rappelassent la puissance passée Toscanelle Un jeune homme, une jeune fille et un vieillard. Les larmes dans les yeux, ils levaient vers le ciel leurs fronts re connaissants O roi disaient-ils, puisse la madone protectrioe le sauver de tout danger, et la victoire t'étre fidèle, comme tu l'es l'honneur. Carlo, Juanna et leur vieux père n'invoquèrent pas en vain la Providence pour celui qui les avait épargnés; peu de temps apiès. leur prière fut exaucée Fornoue. Comte ii. de Momie*, (Chronique, et Légendes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1847 | | pagina 2