m *&ciÏBraa. ANNONCES. NOUVELLE INVENTION. IIAKIIOUT en FJKM, STORERIE, EXTÉRIEUR. France. OPINIMS VMmi BUNNEX DE STÀD MEEiNEN, 3 EENE SCHOONE EN WEL GEKALANTE Le Dictionnaire Postal de la Belgiquepar M. A. Ilochsteyn, directeur du bureau des pos tes de Bruxelles, obtient l'étranger le même succès que parmi nous. Comme nous l'avons annoncé, ce vaste répertoire de la législation postale est devenu une œuvre européenne. M. le comte Dejean, directeur général de l'office français, s'est empressé de féliciter M. Ilocbsteyn, auquel S. M. le roi de Prusse a écrit une lettre très-flatteuse pour lui exprimer son opinion sur le Dictionnaire Postal M. le général baron Maltiz, ambassadeur de Russie La Haye, vient également d écrire M. Hochstein, pour lui annoncer que S. M. l'em pereur s'intéressait vivement un ouvrage qui donne de si précieux renseignements sur le ser vice des postes. Cet auguste suffrage est d'autant plus important qu'un officier supérieur de l'ar mée russe a été chargé récemment par son sou verain de venir étudier en Belgique l'organisa tion de notre administration des postes. Paris, 5 Janvier. La manière dont vient de se terminer l'affaire d'honneurentre M. Em. Girardinet M. de Morny, est une nouvelle preuve des progrès que le siè cle a faits sur les duels. On se rappelle encore la duelomanie qui s'était emparée de la nation française après la chute de l'empire. La moindre parole, le moindre geste souvent mil interprété suffisait pour amener 2 citoyens et souvent deux pères de famille sur le terrain Certains indivi dus habiles tirer l'épée ou le pistolet s'étaient fait une réputation de duellistes et quelques-uns d'entre eux passaient leur vie provoquer en duel les personnes les plus inoffensives, les poussant du coude ou leur marchant sur les talons pour les forcer ensuite de venir sur le terrain. Nous nous rappelons encore une allian ce offensive et défensive qu'avaient été obligée de conclure les jeunes gens de Paris, pour se défendre des attaques des Fayolles et autres duellistes de même espèce. Ils s'étaient engagés sous serment ne plus accepter de cartels, en voyés par ces assassins de profession et leur répondre par des coups de canne. Peuàpeu ce pendant le rôle de duelliste de profession est tellement tombé dans le mépris qu'il a disparu, mais les duels n'en étaient pas moins encore très-fréquents et si Ion ne se faisait pas une occupation permanente de provoquer les gens tranquilles, on ne se battait pas moins la suite de la moindre querelle engagée au jeu ou dans les parties de plaisir. Nous voyons avec plaisir que ces habitudes de spadassins se per dent chez nous et qu'on cora nenee prendre des arbitres pour arranger les querelles qui pourraient nécessiter des duels. Ce changement dans nos mœurs doit être attribué eu grande partie aux pénalités sévères que l'on a attachées depuis quelque temps au rôle de témoins dans ces sortes d'affaires. Deux hommes qui veulent se battre en duel trouvent difficilement des per sonnes honorables disposées accepter une pa reille responsabilité. On veut bien s'entremettre pour arranger honorablement les difficultés sur venues un ami. On ne refuse point de faire partie d'un tribunal d'honneur, afin de poser les bases d'un arrangement entre les deux par ties, mais si les adversaires refusent de se sou mettre la décision de leurs témoins, il est du devoir de ceux-ci de se retirer. C'est ce qui est arrivé hier MM Bugeaud, le marquis de La- valette, Léon de Malleville et comte de Préval. Ces messieurs ayant été choisis comme témoins par MM. de Morny et Em. de Girardin, ont rédigé une note conçue dans les termes les plus satisfaisants pour 2 adversaires et s'engageant formellement si les parties adverses voulaient passer outre se retirer immédiatement de l'affaire. On lit dans le Sud de Marseilledu 2 Le plus âgé des fils d Abd-el-Kader, celui qui a environ huit ans, a une physionomie détermi née; il y a dans son regard quelque chose d'é nergique et d'un peu sauvage qu'on ne remarque point chez son père. On lit dans la Sentinelle de la Marine et de l'Algériedu 2 janvier 111-43 Abd-el-Kader est toujours au Lazaret. Il a demandé lui-même d'être isolé de manière n'être pas un spectacle la curiosité publique. Aussi les ordres les plus sévères ont été donnés pour défendre l'accès du Lazaret tout le monde sans exception. D'ailleurs l'Ex-Emir ne quitte pas ses appar tements. Il n'est arrivé encore aucun ordre de Paris, le concernant. Le mauvais temps n permettant pas au télégraphe de transmettre les dépèches, on a du connaître qu'aujourd'hui Paris, la nouvelle de son arrivée Toulon. M. Guizot interpellé dans le premier bu reau de la chambre des députés sur l'engage ment pris par M. de Lamoricière et ratifié par M. le duc d'Auraale d'envoyer Abd-el-Kader Alexandrie ou Saint-Jean-d'Acre a déclaré que l'engagement n'avait été que conditionnel et sauf l'approbation du gouvernement. Il a ajouté que le gouvernement n'a vait pas encore pris de parti. Cependant le gouvernement agit déjcomme si sa décision était prise, car il a déjà envoyé des dépêches Méhémet-Ali pour lui faire connaître le désir exprimé par l'émir d'être transporté Alexandrie, en attendant qu'on ail appris si le vice-r )i consent le recevoir dans ses états. Il a été décidé que l'émir aurait pour séjour le fort Lamalgue dépendant de la place de Toulon. Des dispositions vont être prises pour qu' Abd- el-Kader y soit installé sa sortie du Lazaret et pour qu'il y reçoive un traitement uniforme aux sentiments de générosité que la France s'est tou jours fait gloire de montrer aux ennemis forces de reconnaître sa puissance. H y a quelque temps le roi des Français avait fait cadeau la reine Victoria d'un magni fique chien de la race du mont S'-Bernard. Ce chien dont le caractère féroce n'avait pu être dompté a été donné par la reine au Jardin zoologique de Régenl's park la suite d'un ac cident qui jusqu'à ce jour n'avait pas transpiré dans le public. La reine avait été mordue au bras par cet animal, tandis qu'elle le caressait dans le chenil où il avait été placé. Cette bles sure avait excité quelques craintes qui se sont dissipées depuis. Quatorze souverains, princes et princesses sont décédés pendant Tannée 1347. Centsoldats, munis de patins, ont exécuté sur la glace, la Haye, avec armes et bagages, des évolutions militaires avec une précision et une agilité extraordinaires. Les fils issus du mariage inorganique de l'archiduchesse Marie-Louise avec le comte de Neipperg, portent le titre de Monlenuovo. Parmi les premiers expérimentateurs du chloroforme, quelques-uns ont constaté des cas d'asphyxie, chez quelques sujets le sang artériel passant du rouge au noir. Il paraît que cet accident peut provenir de deux causes 1° d'une trop longue aspiration du liquide; 2° d'une disposition nerveuse plus prononcée chez certains individus que chez d'autres. On écrit de Lisbonne, le 23 décembre: Le ministère a donné sa démission, et le cabinet suivant a été nommé par la reine: Président du conseil, ministre des affaires étrangères et de la guerre ad intérimle duc de Saldanha Intérieur, Bernardo Gorgao Ilenriquez; Finances, Joquin José Falcao; Marine, A.-A. de Silveira Pinto; 33 Justice, J.-J de Queiros. Le steamer la Savernearrivé dimanche soir Soulhamplon, a apporté les dépèches des Indes-Occidentales et du Mexique. Les nouvel les des Antilles n'annoncent aucune améliora tion dans l'état de ces cantons. La faillite de la banque des Indes-Occidentales établie la Barbade a produit une impression des plus fâcheuses sur le commerce de ces îles et Ton craint d'autres sinistres. La maison hospitalière du Grand-Saint- Bernard dans le canton du Valais a été frappée d'une contribution de 30,000 fr. pour paiement des frais de guerre. Les supérieurs ont dévalisé l'établissement en l'abandonnant, et ont conduit les objets transportables dans la vallée d'Aoste; un décret du 22 décembre leur ordonne, ainsi qu'aux religieux, de rentrer dans leur résidence et de réintégrer dans la huitaine tout ce qui a été emporté. Dans le même canton un arrêté du 24 frappe d'une contribution de 50.000 francs les membres du clergé séculier du diocèse dont la conduite a conlribué la résistance aux ar rêtés de la Diète. C'est un exemple qu'on ne doit oublier en aucun pays!!! Changement de domicile. Une dame de Paris se recommande pour laver des Gants glacés de toutes les couleurs, sans odeur et sans perdre leur fraîcheur primitive avec répa ration, prix 25 centimes. Elle se recommande aussi pour laver neuf tou tes sortes d étoffes de soie de toutes couleurs, mous seline laine, mérinos de France, tel que schales, robes, etc., sans perte de leur fraîcheur, ainsi que des rubans de toutes sortes de couleur, idem des souliers de bal avec la même fraîcheur que les neuts; en outre, elle se charge de dégraisser tou tes sortes d'habillements d'hommes. Elle lave les blondes et fait sortir les piqûres de soie, le tout des prix très-modérés. 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3