ÏÏUIZEN PASTILLES DE TOLlT m héaviin, 3 EXTÉRIEUR. France. ANNONCES. La cour du Banc de la reine a prononcé aujourd hui son arrêt dans l'affaire de l'élection de levêque d'Hereford. La cour a rejeté la demande d'assignation l'archevêque de Can- terbury. Nous apprenons que l'extension au 31 juillet de la prohibition de l'exportation des pommes de terre de France a fait rompre des contrats importants conclus dans la supposition que l'ordonnance de prohibition ne serait pas renouvelée. Les pommes de terre se font au prix de 10 1. le tonneau, et elles sont assez rares. Dans la séance de la chambre des dépu tés Madrid, d'hier, le ministre de l'intérieur, répondant une interpellation, a déclaré que le gouvernement ne négligerait rien pour dé barrasser Sarragosse et son territoire, de la présence des banditsqui y commettent les crimes les plus atroces. On lit dans YEconomist On semble croire assez généralement parmi les personnes faisant le commerce des grains, que les grains importés des pays étrangers et qui auraient été embarqués dans ces ports avant le 1er mars, ne seront pas soumis aux droits quand même ils arriveraient en Angleterre après celle époque. Nous ne partageons pas cette opinion. Rien ne nous paraît plus simple que la marche que doit suivre le gouvernement, après avoir annoncé d'une manière qui ne permet pas le moindre doute, qu'il n'a pas l'intention de proposer une extension au-delà du 1er mars de la période de suspension des droits. 11 est évident que tous les navires entrant dans les ports britanniques après ce jour, seront soumis aux droits fixés par la loi de 1846, quelle qu'ait été l'époque de la mise bord de ces denrées, moins toutefois que le mauvais temps ou d'autres cas de force majeure n'aient retenus les navires, qui, d'après les calculs ordinaires devaient être arrivés avant le 1er mars, auquel cas les cargaisons de ces navires seront reçues en franchise de droit. Ce système était d'ail leurs appliqué sous le régime de l'ancienne échelle mobile. - Jeudi dernier, dans la soirée un enfant du sexe féminin, âgé de six semaines et fille de Joseph Muys. journalier Tamise, a été trouvée brûlée dans son berceauqui avait été placé trop près du feu. Le malheur est arrivé pen dant que la mère était ailée faire une commis sion dans le voisinage. Madrid, 28 janvier. On fait au Palais de grands préparatifs pour donner une grande solennité au Baise-Main qui aura lieu, le 30 janvier, l'occasion de l'anniversaire de S. A. R. la duchesse de Montpensier. -Afin de calmer les inquiétudes, inspirées par des bruits évidemment exagérés sur la mor talité de la capitale, le comte de Vista Hermosa, chef politique de Madrid, publie aujourd'hui dans la Gazelleun relevé officiel du chiffre des décès, dans les diverses paroisses et l'hôpital général, depuis le 10 jusqu'au 21 janvier. Le total général des décès est de 547. Il est dit au bas de ce relevé, qu'il en résulte que la morta lité n'est pas aussi excessive qu'on le croyait. Le jour où la mortalité a été la plus forte, il est décédé 67 personnes. Ce n'est pas la moitié du chiffre, indiqué par les journaux. Ainsi que nous l'avons dit, le peuple de Palerme, irrité au plus haut dégré par le bom bardement que la ville a eu souffrir pendant quarante-huit heures, a refusé les concessions du roi. Palerme persiste demander la consti tution de 1812 et la convocation immédiate du parlement. Voiei une communication faite par le gou- Ivernement provisoire des insurgés Palerme, 21 janvier. S. Exc. le lieutenant du roi a communiqué S. Exc. le gouverneur, par une lettre en date d'aujour d'hui même, quelques propositions stériles qui ne répondent pas aux désirs du peuple, et n'ont d'au tres garanties que la volonté absolue du souverain. La Sicile sait, par la triste expérience de nom breuses années de douleurs et de désespoir, ce que vaut la volonté d'un prince quand le peuple lui- même n'est pas le dépositaire, le gardien, le vengeur de ses droits. En conséquence, le gouverneur a fait la réponse suivante,au 110111 du comité eldu peuple: Excellence, J'ai communiqué au comité général la lettre que votre excellence m'a adressée aujourd'hui même, et je suis chargé de lui répondre que les dispositions dont il est fait mention dans la lettre de votre excel lence ne peuvent regarder un peuple qui depuis neuf jours,en proieaux horreursdu bombardement, de la mitraille et de l'incendie, soutient glorieuse ment ses droits ces institutions nationales, seules capables d'assurer un bonheur durable cette île. Le comité, fidèle interprête de la ferme résolu- lion du peuple, 11e peut que persister dans les idées déjà transmises Votre Excellence par mon in termédiaire,savoir que lesarmes ne seront déposées, que les hostilités ne seront suspendues, que lorsque la Sicile, réunie Païenne en parlement adoptera notre époque la constitution que notre pays a pos sédées depuis plusieurs siècles, qui a été reformée implicitement par le décret royal du 12 décembre 1816. v Je suis, etc. Signé marquis de Spedalotto. Que ceci soit annoncé la ville de Palerme et toutes les communes de la Sicile. Extrait de la Patria du 26 janvier Ce soir, 7 heures, est arrivé, ici Flo rence), un courrier de Naples, qui s'est rendu sur-le-champ la légation anglaise. A peine a-l-il eu déposé ses dépêches qu'il a contiaué sa route pour Paris.On assure que ce courrier a déclaré que, le 21, Palerme tenait encore; que des propositions d'accommodement avaient été faites, et que Palerme avait répondu qu'elle n'entrerait, en pourparlers, que lorsqu'on au rait remis le château aux mains des insurgés, et qu'alors même elle ne traiterait que par l'in termédiaire du commandant du vapeur anglais Bull-Dog. Paris, 2 Février. On assure qu'il est arrivé de Toulon au gou vernement, des dépêches de M. le colonel Daumas, envoyé en mission auprès d'Abd-el- Kader. L'émir persiste dit-on refuser de venir Paris avant qu'on ait ratifié la convention intervenue avec lui et le duc d'Aumale. Le bruit s'est répandu aujourd'hui au pa lais de justice, que les débats qui doivent s'ou vrir lundi prochain Toulouse, dans le procès relatif l'accusation de viol et d'assassinat, sur la personne delà jeune Cécile Combette, auront probablement lieu huis-clos. Les débats du procès Warnery, accusé de dénonciation calomnieuse contre de hauts per sonnages, ont commencé aujourd'hui devant la 8° chambre correctionnelle, présidée par M. d'Herbelot. Dans l'état des choses et des procédures pré cédentes, la défense de M. Warnery consiste dire qu'il n'a point fait une dénonciation pro prement dite, car, si dans sa lettre au procu reur du roi, il a sigrialé des abus, il n'a imputé aucun fait aucun des plaignants en particu lier. Plusieurs témoins ont déjà été entendus. On présume que cette affaire occupera quatre audiences. Il y a quelque temps qu'on nous avait annoncé que M. le général Trezel était sur le point de quit ter le ministère. M. Guizot voulait rendre de la force son administration en y faisant entrer un homme d'une plus haute illustration que le minis tre actuel de la guerre, et il s'adressa M. le maré chal Bugeaud. Nous ne savons si ce choix consoli dera de nouveau le cabinet du 29 Octobre qui est si fortement ébranlé depuis quelque temps, mais il ne lui donnera pas de la popularité. O11 n'a jamais parlé Ue M. Bugeaud que comme d'un épou vantail mis en réserve pour un cas d'urgence. On en a parlé comme un futur cominandant-géuéral des fortifi cations de Paris et l'on faisait entendre qu'en cas d'émeute il ne reculerait devant aucune extrémité. Maintenant, il est question d'en faire un ministre de la guerre et l'on oe dissimule pas qu'on l'a choisi, 11011 pas pour avoir la lête de l'armée un homme énergique en cas de guerre avec l'étranger, mais pour se préparer toutes les éventualités que l'uvenirpeul nous réserver l'iulérieurdu royaume. On prétend que l'installation de M. Bugeaud au ministère de la guerre aura lieu aussitôt que l'adresse aura été votée par la chambre des députés. L'or donnance qui lui donne ce portefeuille aurait déjà été soumise hier la signature du roi. On se rappelle qu'en, 1840 lors du fameux traité de l'Angleterre avec les puissances du Nord contre l'Égypte et en dehors de la France, il a été question d'une proposition faite par l'amiral Lalande M. Tliiers pour envahir l'Angleterre. Les journaux anglais rappellent maintenant cette circonstance pour justifier les mesures de précaution prises par l'Angleterre pour la défense de ses côtes. L'un d'eux The Economiste cite le passage suivant comme étant le texte de la proposition adressée par l'amiral Lalande M. Thiers en i84o «J'ai ici Tenedos, près des Dardanelles, iode nos vaisseaux les plus forts et les mieux montés, 8 bâtiments anglais de moindre force de 72 canons et au-dessous se trouvent l'ancre près de moi, j'en treprendrai de les surprendre et de les brûler ou de les capturer, puis je ferai voile pour Alexandrie et j'équiperai les 11 bâtiments de ligne égyptiens et les 9 turcs qui se trouvent dans le port. De là, je me rendrai Toulon où 5o,ooo soldats peuvent facile ment être réunis sous le prétexte de les transporter Alger, alors avec 35 ou 40 vaisseaux de ligne, je surprendrai les Anglais et je débarquerai mes trou pes sur le territoire de la Grande-Bretagne ou de l'Irlande. Deux divisions de ma flotte seront ensuite envoyées pour s'emparer des colonies britanniques dans les Indes orientales et occidentales. CESTAEN EN GELEGEN BINNEN TPRE, ALDAER OPENBAERLYK TE K00PEN. Korte-Thourout-slraet. in Koop. Een HUIS en ERVE, aen den noord- kant van de Korte-Thourout-slraet, n" 35, paîende west aen de herberg den Gouden Leeuw; tegen- woordig gebruikt door verscheide inwooners, te zamen rnits 2î3 francs, 3q centimen, by de jare. Staet op 3,150 francs. Recollette-slraet. 2" Koop. Een HUIS en ERVE, aen de zuidzyde van do Recolletle-straet, 11° 42, palende oost aen het huis en erve, genaemd den Gouden SIeutel ge bruikt door Charles Pesse, rnits 10 francs te maende. 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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3